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Le tecnetron comme élément de circuit
A.V.J. Martin
To cite this version:
113
LE
TECNETRON
COMMEÉLÉMENT
DE CIRCUITPar A. V. J. MARTIN *
Résumé. 2014 Cette étude fait suite à une étude
précédente
dans laquelle on adéveloppé
une théo-rie simplifiée du tecnetron. (J. Physique Rad. mars 1960 (Supp.), 21, n° 3 bis, p. 24 A.)On considère le tecnetron comme un élément incorporé dans les circuits électroniques, et on étudie d’abord les circuits équivalents représentatifs du
dispositif
sous certaineshypothèses
simplifica-trices.Enfin, on aborde l’étude des caractéristiques en
fréquence, principalement
sous l’angle de la variation des paramètres intéressants.Abstract. 2014 This paper follows a preceding publication in which has been
developed
asimplified
theory of the tecnetron. (J. Physique Rad., mars 1960
(Supp.),
21, n° 3 bis, p. 24 A.)The device is now considered as a circuit element in relation with external electronic circuits.
First, representative equivalent circuits are established, under certain simplifying assumptions. Then, frequency characteristics are studied, mainly from the viewpoint of variation with fre-quency of interesting parameters.
* Directeur de la revue
Électronique
etAutomatisme,
61, rue de
Maubeuge.
Paris 9e.LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM
PHYSIQUE APPLIQUÉE
SUPPLÉMENT AU NO 7. TOME 21, JUILLET 1960,
Introduction. - Dans une étude
précédente,
ona
présenté
une théoriesimplifiée
du tecnetron[10].
Les-simplifications principales portaient
surl’aban-don d’un terme à variation axiale dans
l’équation
différentielle dedépart
et sur l’abandon d’un termelogarithmique
dansl’expression
obtenue pour la tension degoulot.
Lapremière simplification
estjustifiée
par la
nécessité depouvoir
résoudreanaly-tiquement l’équation
de Poisson. La seconde appro-ximation estjustifiée
par unesimplification
consi-dérable des calculs et
par- le
fait que les résultatsobtenus sont soit
exacts,
soitreprésentatifs
del’effet des divers
paramètres.
Onpeut
au reste avoirrecours à un
développement
en série du termelogarithmique;
parexemple,
pourremplacer
cetteapproximation
dupremier
ordre par uneapproxi-mation du second ou du troisième ordre.
Une étude dans
laquelle
on tientcompte
du termelogarithmique
a été faite et serapubliée,
demême
qu’une
comparaison
entre les diversesappro-ximations et les diverses
géométries
desdispositifs.
Dans cettepremière
séried’articles,
cependant,
on s’en est tenu à la
théorie,
approchée
dupremier
ordre,
au bénéfice de lasimplicité.
TROISIÈME
PARTIECircuits
équivalents.
Quadripole équivalent.
-- L’étudethéorique
dutecnetron
permet d’établir
un circuitéquivalent
qui
tientcompte
de la résistance et de lacapacité
distribuée au
long
du canal(fig. 13).
Outre lacom-FiG, 13. - Circuit
équivalent à constantes distribuées.
Ce travail a été effectué alors que l’auteur était Ass. Prof., E. E. Dpt, Carnegie Institute of Technology,
Pitts-burgh, U. S. A. avec financement
partiel
par la MarineAméricaine, Contract 0. N. R. Nonr 760(09).
plexité
résultante,
un tel circuit seprête
mal à l’étude du tecnetron comme élément de circuit.En
première approximation,
onremplace
laligne
à constantes distribuées par un
équivalent
àtantes localisées et l’on obtient le schéma de la
figure 14,
danslequel
Rs
= résistanceohmique
de source ;Rg
= résistancegoulot-source ;
C2
= capacité
goulot-source ;
Rc
= résistance ducanal ;
Cl
= capacité
aux bornes ducanal ;
Rg
= résistancegoulot-drain ;
C3
= capacité
goulot drain ;
RD
= résistance.ohmique
dedrain ;
RL
= résistance decharge ;
ei = tension
d’entrée ;
ii
= courantd’entrée ;
eo = tension desortie ;
io
= courant desortie ;
gmei
= générateur
de courantéquivalent.
. Cette
représentation
appelle
plusieurs
remarques. Toutd’abord,
la modulation de conductance du canal a étéreprésentée
par une résistance fixeRic
en shunt avec ungénérateur
équivalent
gme,où gm
est la
pente
ou transconductance du tecnetron.Cette transformation
classique
est valable sousréserve d’une variation linéaire de la résistance
du
canal,
c’est-à-dire pour dessignaux
de faibleamplitude.
, .Ensuite,
l’impédance
degoulot
a été scindée endeux
parties,
connectées l’une à la source et l’autre audrain,
en accord avec lasimplification
intro-duite pour les constantes
réparties.
Évidemment,
même ce schéma
pourrait
êtresimplifié
en tenantcompte
des valeursphysiques
des éléménts. On reviendraplus
loin sur cepoint.
Au bénéfice deFiG. 14. - Circuit
équivalent complet
à constantes localisées.FIG. 15. - Schéma
équivalent
utilisé pour le calcul.l’exactitude,
cependant,
le schémapeut
êtreanalysé
telqu’il
est.Pour la commodité de
manipulation,
on le met115
On
peut
alors écrire la matrice du circuit etrésoudre
pourles
différentsparamètres.
Il vient :Impédance
d’entrée.Impédance
de sortie.Impédance
de transfert.Gain en tension.
Gain en courant.
Noter que l’on a
employé Ky
directement poursimplifier
deuxdes’expressions.
Circuit
simplifié.
- Lesexpressions précédentes,
difficilementmaniables,
montrent à l’évidence la nécessitéd’hypothèses simplificatrices
pourl,’usage
courant. On
peut
pour cela seguider
sur lesconsi-dérations
physiques,
et poserLa
première
hypothèse
résulte du faible courant inverse dejonction.
La seconde résulte des faibles valeurs deRs
etRD,
que l’onpeut
deplus
intro-duire
après
coup en considérant la contre-réactionproduite.
La troisième découle de la théorieprécé-demment établie.
Fie. 16. 2013 Schéma équivalent
simplifié.
Le circuit
équivalent
résultant est donné fi-gure 16.Les
cinq
paramètres précédemment
calculés sesimplifient
et deviennent :. avec
Les résultats
précédents
peuvent
être aisément obtenus paranalyse
directe du circuitéquivalent
de lafigure
16,
cequi
fournit une vérificationcommode des calculs.
Valeurs
limites.
- Lescinq paramètres
ont desvaleurs limites
intéressantes,
et que l’onpeut
encore1. AUX
FRÉQUENCES
BASSES.et l’on a
2. AUX
FRÉQUENCES
ÉLEVÉES.et l’on obtient
La
division
de tension entre les deuxcapacités
égales
Cexplique
évidemment la valeurasymp-totique
non nulle deKv.
,Les
quatre
autresparamètres
deviennentima-ginaires
et varient comme l’inverse de lafréquence,
c’est-à-dire sont
asymptotiques
à 0 auxfréquences
élevées. En ce
qui
concerne lesfréquences basses,
le
comportement
desparamètres
esttrivial,
àl’ex-ception
encore dugain
en tension.Si la résistance du canal est élevée et la
charge
faible,
on aqui souligne l’équivalence
à unepentode.
Comme la
pente
gmaugmente
en mêmetemps
quela résistance
interne,
on voitl’intérêt
qu’il
y a àajuster
les conditions defonctionnement
du tecne-tron aussiprès
del’étranglement
quepossible.
Si l’on
adapte
lesimpédances
au mieux enfai-sant
on obtient
Variation avec la
fréquence.
2013 Auxfréquences
où l’effet des
capacités
pourrait
se fairesentir,
il estprobable
que la résistance decharge RL
aurait unevaleur faible. Cette
charge
apparaissant
enparal-lèle aux bornes de la
capacité
de sortieréduit
consi-dérablement’ son effet. La
capacité
étant de soncôté de valeur très
faible,
le calculindique qu’elle
est totalementnégligeable jusqu’à
des milliers de MHz. A 1 000 MHzpar exemple,
et pour lavaleur
typique
de0,03 yyf,
la réactance de lacapa-cité serait encore de 50 000 ohms. La résistance
interne
peut
êtrenégligée,
et on voit que même sila
charge
était de 50 000ohms,
l’effet de la capa-citéparasite
seraitégal
à - 3 db seulementà 1 000
MHz,
Il en est de même des autres
capacités,
etcompte
tenu des limitations due
fréquence
inhérentes autecnetron,
il estpermis
de dire enpremière
appro-ximation que dans la
plage
defréquence
utilisableles valeurs
approchées
pour lesfréquences
bassess’appliquent.
Généralement donc : la transconductance
effec-tive est g. ; le
gain
en tension est -gm,RL
pourRa
»Rz ; l’impédance
de sortie est élevée etégale
à la
résistance interne ;
l’impédance
d’.entrée esttrès élevée et
égale
à la résistance inverse de lajonction d’entrée,
soit courammentplusieurs
mé-gohms,
enparallèle
avec une faiblecapacité.
Ce dernier
point
mérite
discussion,
car lacapa-cité d’entrée n’est pas formée que de la
capacité
goulot-source.
Ils’y ajoute
lacapacité
goulot-drain,
multipliée
par l’effet Miller.-Cependant,
lespentes
sont auplus
de l’ordre dumA/V,
et pour lesrésistances de
charge
usuelles,
soitquelques
kilohmsau
plus,
legain
en tension est dequelques
unités auplus.
En raison de la faible valeur à froid de lacapa-cité
goulot-drain,
on voit que même samultipli-cation
par l’effet Miller ne conduit pas à une biengrande
valeur.Pratiquement,
il est vraisemblableque la
capacité
résultante totaled’entrée
est de l’ordre de la fraction deyyf. Néanmoins,
elleappa-raît aux bornes d’une résistance
élevée,
etdégrade-rait sensiblement la
réponse
enfréquence
si larésis-tance d’entrée n’était pas réduite à des valeurs
plus
modestes par la résistance de sortie de
l’étage
qui
précède.
Si le circuit d’entrée estaccordé,
laquestion
ne se pose
plus,
lacapacité parasite
étant absorbéedans la
capacité
d’accord. L’effet nuisible dans ce caspeut
être unglissement
de l’accord si legain
del’étage
varie. Une telle variationpeut
aisément seproduire
si l’on a fixé lepoint
de fonctionnementprès
del’étanglement
pour bénéficier de lapente
maximum. Dans ce cas, lapente,
donc legain,
varie très vite en fonction de lapolarisation
degoulot,
et il en est de même de la
capacité
par effet Miller. En cequi
concerne l’admittance detransfert,
dont la
partie
réelle constitue lapente
outrans-conductance,
lapartie imaginaire
estnégligeable
dans la
plage
defréquences
utilisable. Pour les valeurscourantes,
soit unepente
de l’ordre dumA/V
et unecapacité
d’une fraction de03BC03BCf,
lamagnitude
de l’admittance de transfert atteint 3 db seulement au-dessus de gm, àplusieurs
milliers de MHz.Double T
équivalent.
--Si l’on considère le
circuit
équivalent
du canal parlui-même,
il y aquelque
intérêt àadopter
le circuitéquivalent
en double T
représenté
figure
17.Dans cette
représentation,
la résistanceéqui-valente
du
canal a étérépartie
en deux moitiésRI,
et
R2
estla
résistance d’entrée aux bornes dela-quelle
apparaît
la tension d’entrée.E1.
Demême,
les
capacités parasites
sontC2
pour le canal et117
FIG. 17. - Circuit
équivalent en double T pour le canal.
Pour la facilité
d’écriture,
onemploie
partout
les d’abord leséquations
pour lesquatre
noeudsE,
admittances au lieu des
impédances.
On écritEl, E2, E3.
’
d’où l’on déduit le déterminant
et par suite le
rapport
des tensionsce
qui
donneque l’on
peut
écrireDa
même,
on obtient aisémentAux
fréquences
trèsélevées,
cetteexpression
tend vers
1/RL,
cequi correspond
au fait que lesdeux
capacités
Cl
court-circuitent le double T.Dans les conditions normales
d’utilisation, R1
et
R2
sont relativementgrands
etRL
estrelative-ment
petit.
Dans larégion
pourlaquelle
on
peut
simplifier
et l’on obtient dans cesconditions
On rationalise et on
prend
lapartie
réelleDans la
région
pourlaquelle w
-»4/RlC2
ilreste
simplement
.et si
Ci
=C2
il vient9te(g)
=4 jRl.
simpli-fication,
on revient aux conventionsprécédemment
employées,
le calculcomplet
peut
êtredéveloppé
sans difficulté autre
que
d’êtrefastidieux,
et onretrouve les résultats
déjà
obtenus.Fie. 18. Circuit
équivalent
utilisant les admittances.Emploi
dans les circuits. --L’emploi
dutecne-tron comme élément de circuit est
aisément
précisé
à l’aide de ce
qui précède.
Dans la gamme de
fréquences
limitée par lescaractéristiques physiques
du tecnetronlui-même;
il
peut
êtreemployé
defaçon
similaire à unepen-thode
qui
aurait descapacités
d’entrée et de sortietrès faibles et une
pente
modeste.Ce dernier
point
est lié à l’état actuel de latech-nique
et enconséquence
susceptible
d’amélio-ration avec l’évolution des méthodes de fabrication.
Une bonne
part
donc de latechnique
classique
descircuits, développée pour
lapenthode,
estdi-rectement
applicable
autecnetron,
auprix
d’adap-tations mineures.
Cela,
joint
à la similitude de fonctionnement avec unelampe
àgrille
decom-mande,
devrait notoirement faciliterl’établisse-ment des schémas et l’utilisation du tecnetron dans
les circuits
électroniques. ,
QUATRIÈME
PARTIECaractéristiques
enfréquence.
Variation des
paramètres.
-- La mise enéqua-tion du circuit
équivalent
complet peut
aussi biense faire en utilisant les
admittances,
cequi
offreun certain intérêt en raison des
simplifications
ultérieures. Le circuit
équivalent
est donné fi-gure 18 avec les conventionsadoptées.
Les tensions auxquatre
noeuds sont mesurées parrapport
àla masse. On obtient
Le déterminant du
système
estOn
peut
alors écrire directement lesprincipaux paramètres.
Impédance
d’entrée. Aveci2
= 0Impédance
de sortie.119
Gain en tension.
i2
= 0 etRL
connectéGain en courant. et connecté
Il est évident que l’étude de la variation en
fré-quence des
paramètres
est ardue si l’on utilise lesexpressions
précédentes.
Comme on estdavantage
intéressé par l’allure
pratique
des variations quepar les détails
théoriques,
il estpréférable
d’éta-blirdes expressions simplifiées.
Paramètres
simplifiés.
-- Il est commoded’adop-ter les
hypothèses
simplificatrices
suggérées
parl’aspect
physique
duproblème
enposant
et
comme
précédemment.
On pourra encoreintro-duire une
simplification supplémentaire
enad-mettant
ce
qui
estpratiquement
correct dans, laplupart
des cas. Le circuitéquivalent
résultant de lafigure
19 a été obtenu enposant
Fie. 19. 2013 Circuit
équivalent simplifié.
La matrice du circuit s’obtient aisément par
superposition,
avec le résultatsuivante
pour lestrois noeuds de courant
1,
2 et 3 :On en déduit directement les
paramètres
cherchés : Gain en tension :Impédance
d’entrée : 1Impédance
de transfert.i2
- 0 etGz
connecté Conductance de transfert.i 1
-- 0 etGL
connectéImpédance
de sortie.el-
0 etGL
dé-branché
Gain en courant :
120
Les
expressions
précédentes
prennent
une forme,encore
plus simple
si l’on aou encore
qui
donneFinalement,
à condition quelon aura sensiblement
dans toutes les
expressions
précédentes.
Valeurs limites. 2013
Quand
lafréquence
tend
verszéro,
on aet par
conséquent
A l’autre
extrémité, quand
lafréquence
devienttrès
élevée,
on aet par suite
La valeur limite du
gain
en tension est évidem-ment due à l’effet diviseur des deuxcapacitances
En série
Variation en
fréquence.
-- Il estcommode de faire
appel
à la méthode de Bode pour dessinerrapidement
l’allure des courbesreprésentant
lavariation des divers
paramètres
avec lafréquence
(fig.
20 à26).
Les calculs sontsimples,
et on ajugé
inutile de les
reproduire
ici. Les courbesjointes
donnent des indications suffisantes sur l’alluredes variations. Elles ont été établies pour
qui
constituent des valeurstypiques.
On apris
la résistance de
charge
commeparamètre,
avec lesvaleurs
1,
5,
10,
20 et 100 kilohms directementportées
sur les courbes.Naturellement,
les courbes exactes sont déduites des droitesreprésentées
avec un écart de 3 dbaux
angles.
Lesdiagrammes simplifiés
mettenten évidence les tendances des variations en fonction
de la
fréquence.
FIG. 20. - Variation du
gain en tension avec la fréquence.
FiG. 21. - Variation
du gain en courant avec la
fréquence.
Le
gain
en tensionKv
est constantjusqu’à
l afréquence
où l’effet descapacités
entre enjeu,
fréquence
qui
croîtquand
la résistance decharge
RL
décroît. Apartir
de cepoint,
.Ky ’’décroît
121
valeur
asymptotique
0,5.
Sur lafigure 20,
cettefréquence est
de l’ordre de 3 000 MHz.Le
gain
en courantKi,
décroîtquasi
régulière-ment de 20 db par décade sur la
figure 21,
àl’ex-ception
d’unelégère
irrégularité
entre 1 000 et3 000
MHz,
avec unepente
de 40 db par décade.Le
gain
enpuissance Kp
de lafigure
22 résulteFIG. 22. - Variation du
gain
en puissance avec la
fréquence.
de la combinaison des deux courbes
précédentes.
Il décroît constanmment en fonction de lafré-quence à 20 db par
décade,
àl’exception
d’uneirrégularité
à 40 et 60 db par décadequi
s’arrête àfréquence
fixe,
3, 000 M’Hz environ sur lafigure,
et commence d’autantplus
bas enfréquence
quela
charge
estplus
élevée.La
figure
23 montrel’impédance
d’entréeZ;,
FiG. 23. - Variation de
l’impédance
d’entrée avec la
fréquence.
qui
décroît de 20 db par décade àl’exception
d’unpalier
central d’autantplus large
que lacharge
estplus
élevée. Auxfréquences
hautes,
lescinq
courbes diffèrent peu etpartent
grossièrement
du mêmepoint,
à lafréquence approximative
de 1 500 MHzsur la
figure.
L’impédance
de sortieZo
a étéreprésentée
figure
24. Par sa définition même elle estindépen-dante de la
charge.
Elle reste constantejusqu’à
une
fréquence
assezbasse,
de l’ordre de 3 MHzFIG. 24. - Variation de
l’impédance
de sortie avec la fréquence.sur la
figure,
et ensuite décroît de 20 db par décade.La
figure
25 montre quel’impédance
de transfertFic. 25. - Variation de
l’impédance
de transfert avec la fréquence.
ZT
décroit’quasi"régulièrement
quand
lafréquence
augmente,
avec unelégère irrégularité
entre 1 000et 3 000
MHz,
irrégularité
d’autantplus marquée
que lacharge
estplus
importante.
FiG. 26. - Variation de la conductance
de transfert avec la fréquence.
La conductance de transfert
GT
a étéreprésentée
basses ou moyennes,
GT
a une valeur constante àpeu près
indépendante
de lacharge
etapproxima-tivement
égale
àG..
Auxfréquences
élevées, GT
prend
une autre valeur constantequi dépend
de lacharge
et est en faitégale
à0,5 GL.
Entre ces deuxpaliers
on trouve uneirrégularité
pendant
laquelle GT
décroît de 20 db par décade. Cetteirrégularité
commence d’autantplus
bas enfré-quence que la
charge
estplus
élevée et s’arrêteà
fréquence
constante,
approximativement
3 000
Mcfs
sur lafigure.
Les limitations en
fréquence
du tecnetron sontainsi clairement
indiquées.
A titre
d’exemple,
pour un tecnetronayant
lescaractéristiques physiques précédemment
stipu-lées etayant
servi de base à l’établissement descourbes,
soit unefréquence
d’emploi
maximumde 500
MHz.
Si l’on veut éviter touteirrégularité
des
courbes,
cela conduit àadopter
unecharge
maximum de 5 000 ohms. On obtient ainsi un
gain
en tension constant etégal
à 3. Legain
en courantdécroît
régulièrement
de 600 à 1 MHzjusqu’à
l’unité à 500 MHz. Legain
enpuissance
varie de 3 080 à 10 entre les mêmes limites.L’impédance
d’entrée varie de 106 à 2 500mégohms,
etl’impédance
de sortie de 1mégohm
à 5 000 ohms. La valeur élevée del’impédance
d’entrée est due évidemment à ceque la résistance inverse de la
jonction
a éténégligée,
alors que dans lagamme
defréquence
considérée elle constitue en fait l’élémentprinci-pal
del’impédance
d’entrée.L’impédance
de transfert varie entre 3 X 101et 25 X 104
mégohms.
La conductance de transfert est constante et
légèrement
inférieure à gm.1
Manuscrit reçu le 20
janvier
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