• Aucun résultat trouvé

• L’implication “lim n→∞ u n = 0 = ⇒ la s´erie converge” est FAUSSE.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "• L’implication “lim n→∞ u n = 0 = ⇒ la s´erie converge” est FAUSSE."

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Math´ ematiques 218

Corrig du DS (1er Avril 2006)

Exercice 1

L’implication “lim n→∞ u n = 0 = la s´erie converge” est FAUSSE.

On sait bien que pour avoir convergence de la s´erie de terme g´en´eral u n , il est n´ecessaire que lim n→∞ u n = 0 mais que cela ne suffit pas. (Sinon l’ ´etude des s´eries num´eriques se r´eduirait `a celle des suites tendant vers 0!!!!!). Ainsi 1/n 0 quand n → ∞ mais lim N→∞ P N 1 n 1 = comme on peut le voir en comparant cette somme ´a une int´egrale.

L’implication “La s´erie de terme g´en´eral u n converge = la s´erie de terme g´en´eral |u n | converge ´egalement” est FAUSSE.

Il suffit de consid´erer la s´erie harmonique, de terme g´en´eral u n = (−1) n

n

; elle converge par le crit`ere sp´ecial des s´eries altern´es, mais |u n | = n 1 est le terme g´en´eral d’une s´erie divergente (cf ci-dessus).

L’implication “La s´erie de terme g´en´eral u n 0 converge = la s´erie de terme g´en´eral u 2 n converge ´egalement” est VRAIE et demande une d´emonstration.

Si la s´erie de terme g´en´eral u n converge, lim n→∞ u n = 0 et la suite u n est born´e : il existe M > 0 tel que 0 u n M ; ainsi 0 u 2 n Mu n et la s´erie de terme g´en´eral u 2 n converge par le crit`ere de comparaison pour les s´eries `a termes positifs. (A noter que la r´eciproque est fausse–par exemple u n = n −3/2 – et c’est ce qui fait l’int´erˆet de l’identit´e de Parseval.)

Exercice 2

u n = sin( n

2

n +1 ), n 0. Ce terme est 0 puisque 0 n

2

n +1 1 2 , et lim n→∞ n

2

n +1 = 0. On peut donc utiliser le crit`ere de comparaison sous forme d’´equivalents : puisque sin u u lorsque u 0 et n

2

n +1 n 1 quand n → ∞, on a

u n sin 1 n 1

n (n → ∞).

La s´erie de terme g´en´eral u n est de mˆeme nature que la s´erie de terme g´en´eral

1

n cad DIVERGENTE.

(2)

u n = ( 2 i ) n . Le terme est cette fois complexe et on commence par

´etudier la convergence absolue de la s´erie. Or |u n | = | 2 i | n = 2 1

n

est le terme g´en´eral d’une s´erie g´eom´etrique convergente. La s´erie initiale converge ab- solument donc CONVERGE.

u n = (−1) n+log

n

n . Le terme u n est de la forme (−1) n |u n | et donc de signe altern´e. Comme la s´erie ne converge pas absolument (|u n | ∼ 1 n par crois- sances compar´ees), nous essayons d’appliquer le crit`ere pour la convergence des s´eries altern´ees : si |u n | tend vers 0 en d´ecroissant, la s´erie converge.

Or

n + log n → ∞ quand n → ∞ et les fonctions x 7→

x, x 7→ log x sont croissantes (x > 0); cela prouve que n+log 1 n dcro¨ıt vers 0 et la s´erie CONVERGE.

Exercice 3

On consid`ere la s´erie enti`ere de terme g´en´eral a n z n , z C, o

a n = 1

n(n + 1)(n + 2) , n 1.

1) Puisque a n ne s’annule jamais, le rayon de convergence R de cette s´erie enti`ere peut se calculer `a l’aide de la r`gle de d’Alembert, `a condition que lim n→∞ | a

n+1

a

n

| existe. Or

| a n+1

a n | = n(n + 1)(n + 2)

(n + 1)(n + 2)(n + 3) = n

n + 3 1 quand n → ∞. On en d´eduit R = 1.

Si |z| = 1, |a n z n | = a n n 1

3

et la s´erie converge absolument par le crit`ere de Riemann. Le domaine de convergence de cette s´erie enti`ere est donc le disque ferm´e {z, |z| ≤ 1}.

2) Par identification (ou tout autre moyen) on trouve facilement a n = 1

2n 1

n + 1 + 1 2(n + 2) ; on en d´eduit pour x r´eel, |x| < 1,

f (x) =

X 1

a n x n =

X 1

x n 2n

X 1

x n n + 1 +

X 1

x n

2(n + 2) ;

2

(3)

(Attention! par d´ecomposition on a introduit des s´eries qui ne convergent peut-ˆetre plus au bord)

Posons P 1 x n

n

= g(x) pour |x| < 1. On ´ecrit pour x 6= 0

X 1

x n n + 1 = 1

x

X 1

x n+1 n + 1 = 1

x

X 2

x n n = 1

x (g(x) x)

et

X

1

x n

n + 2 = 1 x 2

X 1

x n+2 n + 2 = 1

x 2

X 3

x n n = 1

x 2 (g(x) x x 2 2 );

on trouve en rassemblant les “morceaux”

f (x) = 1

2 g(x) 1

x (g(x) x) + 1

2x 2 (g(x) x x 2 /2)

= g(x) (x 1) 2 2x 2 + 3

4 1 2x

Maintenant on se souvient que P 1 x n

n

= −`n(1 x) pour |x| < 1 et f a pour expression

f (x) = (x 1) 2

2x 2 `n(1 x) + 3 4 1

2x

si |x| < 1, x 6= 0. Mais lorsque x 0 le second membre admet la limite 0 et se prolonge par continuit´e; en effet, on peut ´ecrire

(x 1) 2

2x 2 `n(1 x) + 3 4 1

2x = (x 1) 2

2x 2 (x + x 2

2 + o(x 2 )) + 3 4 1

2x

= ( 1 2x + 1

4 + o(1))(1 2x + x 2 ) + 3 4 1

2x = o(1);

et l’expression de f est valide pour tout |x| < 1.

Exercice 4

La fonction exp admet un d´eveloppement en s´erie enti`ere (autour de 0) de rayon infini, il en est donc de m ˆ me de la fonction sh et, puisque

e x =

X 0

x n

n! , e −x =

X 0

(−1) n x n n! ,

3

(4)

et apr`es simplification,

sh(x) =

X 0

x 2n+1 (2n + 1)! .

La fonction x 7→ 1+x 1

2

est d´eveloppable en s´erie enti`ere avec rayon 1 : 1

1 + x 2 =

X 0

(−1) n x 2n ;

la s`erie int´egr´ee terme `a terme, nulle en 0, a mˆeme rayon de convergence et a pour somme R 0 x 1+t dt

2

(cf cours); cela signifie que arctg admet le d´eveloppement

arctg(x) =

X 0

(−1) n x 2n+1 2n + 1 avec rayon 1.

4

Références

Documents relatifs

[r]

[r]

Une suite de nombres est g´eom´etrique si chaque terme s’obtient en multi- pliant le pr´ec´edent par un mˆeme nombre :.. u n+1 = b × u n b est la raison de

(informations : 1000 grains de bl´e p`esent en moyenne 43 grammes 1. La production mondiale annuelle de bl´e est environ 740 millions de tonnes 2 .)..

• par une relation de r´ ecurrence : comme chaque terme de la suite est num´erot´e, chaque terme a un pr´ed´ecesseur et un successeur ; on peut donc d´efinir une suite en

Il est c´el`ebre pour avoir dirig´e l’Encyclop´edie avec Denis Diderot jusqu’en 1757 et pour ses recherches en math´ematiques sur les ´equations diff´erentielles et les

Si l’on utilise la notion de rayon de convergence d’une s´erie enti`ere, on peut conclure de la question pr´ec´edente que le rayon de convergence de la s´erie ´etudi´ee est ´egal

[r]