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Ionisation thermique d'un corps possédant un niveau métastable

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206422

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206422

Submitted on 1 Jan 1966

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Ionisation thermique d’un corps possédant un niveau métastable

A. Pozwolski

To cite this version:

A. Pozwolski. Ionisation thermique d’un corps possédant un niveau métastable. Journal de Physique,

1966, 27 (7-8), pp.427-428. �10.1051/jphys:01966002707-8042700�. �jpa-00206422�

(2)

427

IONISATION

THERMIQUE

D’UN CORPS

POSSÉDANT

UN NIVEAU

MÉTASTABLE

Par A.

POZWOLSKI,

Docteur de l’Université de Paris.

Résumé. 2014 La densité

électronique

d’un

plasma thermique

peut être considérablement

augmentée

si des atomes métastables sont

présents.

On a

généralisé l’équation

de Saha en

considérant un gaz formé de deux classes d’atomes

qui

ne diffèrent que par leur niveau d’éner-

gie

fondamental suivant le modèle

proposé

par L. E. Brewer et W. K.

McGregor.

Le calcul

de l’ionisation se fait par la méthode des

multiplicateurs

de

Lagrange

en

appliquant

la méca-

nique statistique classique

de Maxwell-Boltzmann au

mélange

gazeux considéré.

Abstract. 2014 The electron

density

of a thermal

plasma

may be

considerably

enhanced if metastable atoms are present.

The Saha

equation

has been

generalised considering

a gas

composed

of two classes of atoms which differ

only by

their zero level

accordingly

the model

suggested by

L. E. Brewer and W. K.

McGregor.

Ionisation is

computed by

the method of

Lagrange multipliers applying

Maxwell-Boltzmann statistics to the gasecus mixture considered.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JUILLET-AOLT 1966, : 1

La

présence

d’atomes dans des états métastables facilite

beaucoup

l’ionisation d’un gaz. La durée de vie de ces états est de

plusieurs

millisecondes et

peut

même atteindre la seconde

[3].

Les atomes métastables

peuvent

être

engendrés

par excitation

thermique

mais il est évident que l’ionisation

d’équilibre

ne

peut

alors être autre que celle donnée par

l’équation

de Saha. Nous consi-

dérons,

dans ce

qui suit,

un gaz rare contenant

No

atomes neutres,

Mo

atomes

métastables, Xe

élec- trons,

Yo

ions

provenant

des atomes neutres,

Y~

ions

provenant

des atomes

métastables,

toutes ces

espèces ayant

une

énergie cinétique

de translation

qui correspond

à la

température

T. Les atomes

métastables ont été

engendrés

à une

époque

anté-

rieure par une excitation telle que le bombardement du gaz par des

particules atomiques

et on considère

le

mélange

gazeux résultant

(désigné

dans ce

qui

suit

par « le

système »)

durant un

temps

assez court pour que son état

puisse

être considéré comme station-

naire. Suivant un modèle

développé

par L. E. Brewer

et W. K.

McGregor [1]

nous considérons le

système

comme formé par deux gaz

différents, appartenant

à deux classes

distinctes,

la classe 11 formée par les

atomes neutres et les ions

qui

en dérivent et la

classe B formée par les atomes métastables et les ions

qui

en dérivent.

Le nombre de

complexions présentées

par le sys-

tème considéré est dans la

statistique

de Maxwell-

Boltzmann :

Go, Cm, Gi, Ge, désignant

les

poids statistiques

et

Ni, Xi, Y~, Y~

les nombres d’atomes neutres,

métastables,

d’électrons et d’ions de

quantité

de

mouvement

comprise

entre pi et pi

+ dpf.

On a d’ailleurs

W étant le volume

occupé

par le

système

et g le

poids statistique

inhérent à la structure interne de la

particule

considérée.

Les conditions de contrainte sont :

conservation de

l’énergie.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002707-8042700

(3)

428

La méthode des

multiplicateurs

de

Lagrange

donne :

On sait d’ailleurs

que ~

= 1

f kT

et, en

intégrant

sur tout

l’espace

des moments, il vient

relations

équivalentes

à :

formules

qui généralisent l’équation

de Saha

lorsque

des

espèces

métastables sont

présentes.

Considérons par

exemple

le

krypton Vi

.---

13,99 volts, l’m

=

10,51

volts. Avec une excitation extérieure le

rapport

peut atteindre 10-3 tandis que le

rapport

des f acteurs

exponentiels e-e(Vi-Vm)/kT le- Vi/kT

vaut 1035 à 1 500 oK

~1).

On voit donc que l’ionisation du gaz

provient

presque exclusivement des atomes métastables intro-

duits,

ainsi

Y~ ~ Xe

ce

qui permet

de mettre

(1)

sous la forme :

ne et n~,

désignant respectivement

les concentrations des électrons et des atomes métastables.

(1)

Cette valeur énorme

provient

de ce que les niveaux métastable et d’ionisation du

krypton

sont très rappro- chés et de ce que la

température

considérée est relati- vement basse.

Manuscrit reçu le 15 mars 1966.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

BREWER

(L. E.)

et McGREGOR

(W. K.),

Phénomènes

d’ionisation dans les gaz. 6e Conf. Int.

Paris, 8-13 juillet 1963, t. 1,

p. 263.

[2]

BIONDI

(Manfred A.),

Atomic collision process,

University college, London,

22-25

juillet 1963,

North Holland Publ.

Comp.,

Amsterdam

1964, p. 491-509.

[3]

KENTY

(C.), Opt. cit., p. 1133-1139.

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