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Petite robe pratique, belle qualité de coton à fines rayures dans les teintes ciel, vert et rose Fr

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Academic year: 2021

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(1)

No 38 J. A Journal illustré fribourgeois Mai 1949

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M. Fernand Eggeriswylei M. Jules Bays M. Louis Baeriswyl

Le brusque départ de M.

Fernand Eggertswyler, le propriétaire bien connu du Café Romand a surpris et peiné tous ses amis et connaissancs. M. Eggerts¬

wyler était unanimement apprécié de ses collègues et de ses clients. Ses con¬

naissances professionnel¬

les et son entregent lui avaient acquis une répu¬

tation flatteuse et méritée.

V ' h

M. Paul Pythoud C'est une figure émi¬

nemment sympathique qui vient de disparaître. Tout en conduisant son entre¬

prise de ferblanterle-ap- pareillage, avec sérieux et compétence, M. Paul Pythoud était l'âme de plusieurs de nos sociétés locales. Son esprit vif, son caractère jovial et droit, l'avaient rendu populaire dans de larges cercles.

Une suite considérable avait tenu à l'accompa¬

gner à sa dernière de¬

meure.

■ï f-, ■■i-!

Jr g* . m Mf--

Une mort accidentelle vient d'enlever M. Jules Bays à l'affection des siens et à l'estime de tous ceux qui l'ont connu. Il était le chauffeur sûr et sérieux de l'Etablissement des Charmettes S. A., depuis 20 ans. C'était un visage connu de notre ville. Son caractère gai, son amabi¬

lité lui avaient attiré la sympathie de tous.

C'est avec chagrin que l'on a connu la mort pré¬

maturée de M. Louis Baeriswyl, industriel. Il avait fondé une fabrique d'accumulateurs qui livrait des produits dont la répu¬

tation s'était avantageuse¬

ment répandue. C'était un homme bon et aimable.

Membre fidèle de la Con- cordia, il n'y comptait, comme dans le monde des affaires, que des amis.

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par HENRI POURRAT (Prix Goncourl) I Suite I

M. Antoine n'était pas partisan des lutines. Les paysan- les faisaient sans ordre, se contentant île suivre les sen lier-, par ilou'.e on quinze, connue a la profession, puis allant m' l onelier par pelotons sous les arbres, et se défilant, et s en- fuxant ehez eux. Du reste, les geti- manquaient de pain, tant la misère était grande, de sorte ipie les liomme.s se rendaient aux battues sans avoir mangé et i|u ils tombaient de fatigue -ur les eltemins.

I.e- affûts, voilà ee que M. Antoine jugeait le plus e\pe- 11i>-• >t. Il avait posté ses quatorze gardes de deux en deux dan dixci- villages de \ enleuges et de la Besseyrc. Il aurait voulu

qtj .ni ordonnât aux paysans de se mettre aussi aux affût», deux hommes dos à dos. pendant les clairs de lune, de -oleil couchant à soleil levant. Du moins il les exerçait à lirer : il donnait un gro- ecu de six livres à celui qui approchait le plus du luit.

I a Héte avait recommencé sc> tour-. Cachée trois lieine- ilurant dans une ehenevière sans s'émouvoir du lirnit que fai.-aient à côté troi> laboureurs chantant et criant, elle en l iait sortie tout à coup pour se jeter -ur lieux sœurs quêteuse-, ileiix elarisses. Puis c'avait été deux petits gars qui lavaieiil vue \enir à eux dun pas lent, comme nonchalant : et iU lui axaient échappé en grimpant dans tin arhrc.

Quatre jour- plus tard, le 21 juillet, un autre petit gars de Irer/.e au- fui inoin- heureux que ces deux-là. La Bêle I enlexa.

\ ei . - e p | heures du soir. Mir un chemin, à moins de deux cent- l> i- d" \uxert. Il était allé chercher les bœufs de son père dun- pré. Sa mère, ne le voyant pas revenir, alla a ee pre Kile xil le- .sabots du petit sur le chemin...

I.o ees jours où les femmes de la campagne vixaienl dan- l.i lerreur île la Bêle, une terreur qui ne les quittait pa- ju-que il.m- le sommeil, on imagine bien ce qu il lui fallut J)« n-ei-

courut avertir son homme. — courut, si -e- j.tmbe- l.i lient encore...

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\ussitftt tout fut sur pied dans le village. On commença le- recherches aux flambeaux, qui durèrent toute la nuit. Ver>

le matin, oil découvrit dans un champ la veste et la chemi-c.

La Bêle les avait ôtées au petit sans presque les déchirer...

— Encore une chose qui paraissait plutôt il une créature humaine ou diabolique que d'un loup. — Mais les restes du corp-, on ne les découvrit nulle part.

lin n alla prévenir M. Antoine que fort lard. II avail eu lu-an promettre deux gros écus à celui qui viendrait le pre- ini• r laxcilir de quelque meurtre, il ne pouvait engager le- paysan-, pollrou- comme des poules disait-il, à marcher de i oil. même -in peu de distance. Leur frayeur passait l'ordi- ii ni ■■ liMxeur. précisément parce qu'ils croyaient, presque l'< is. que la Bête élait sorcière.

M Amollie vint à Auvert dès le matin. Il reconnut que le pi' il de la Bêle était bien celui d'un gros loup. Il manda à

!.. iMxeiern du Hoi de lui envoyer d'autres limiers. e| il nid ■ * il it :i nue chasse de six paroisses pour le 25.

'"e jour-là. il fit entourer le bois par des chasseurs et le fit balire pai des paysans. Ce ne lut que le soir, en se retirant, que ce- hallenrs découvrirent, à 1 entrée de la forêt, le corps du pauvre petit. M. Antoine à qui on venait d'en donner ixi-, voulut couper au plus court. Il entra dans une sagne.

il \ en a beaucoup par là. aux plis de la montagne. Son cheval plongea, s abattit. Il fallut apporter des corde?. En se relexant. le cheval blessa même son maître...

Lui in. .M. Antoine put arriver au cadavre. Dans quel élal on I axait trouvé: mutilé, disloqué, rongé, tout saigneuv.

I. horreur de cela, il r cette enfance en proie à la Bête...

I.t le- attaques ne cessaient plus. Les gardes passaient en xain le- nuits à l'affût. M. Antoine .écrivait que depuis ein quante ans qu'il chassait en France, en Allemagne en Piémont, il n'avait jamais vu de pays pareil et ans.-i il i f f ici I.

Pax - rude, aussi, tellement pauvre que la paille manquait p.

les chevaux, qui en étaient réduits à l'herbe. Et ils (levaient marcher tous les jours, les pieds presque toujours dans l'eau ou dans les pierres. Quant aux gardes, ils couchaient le plus souvent sur le foin.

Par malheur, cette année-là, le temps restait à la pluie.

Il arrivait que les brouillards du matin duraient jusqu'au soir.

Les blés, vers le 10 août, il n'y en avait pas encore deux arpents de sciés. Ils ne pourraient être récoltés qu'à la fin (lu mois. M. \ntoine voulait laisser les paysans les commencer e t finir leurs foins. Pour le moment, on s'en tenait, sans giaiid espoir, aux battues du dimanche.

I a Bête pourtant ne s'écartait guère. El'e rôdait à une lieu, et demie autour du château du Besset où s'était installé M. Antoine — c'est à côté de la Besseyre, le village (le>

' 11 : i -1 e 1. Mais la prendre en chasse, tant qu'on n'avait pas le- chu us de -ecours demandé- à la louxèlerie. paraissait presque

■ ■ssibb . I e comte de Tournon éln• i . ependant arrivé du Vi > .i rais ,i s i un i l11111 • :iï

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(3)

FRIBOU RG-II. LUSTRÉ ET REIVE DE FR I BOURG >

50me anniversaire de l'Association fribourgeoise des détaillants

(Ci-dessous) A gauche, Mlle Gasser, négociante.

M. Engel, sous-directeur de la Brasserie du Car¬

dinal, puis M. Schneider, sous-directeur de la Banque Populaire et M. Inglin, rédacteur aux

« Freiburger Nachrichten ».

Après l'assemblée générale, échange de conver¬

sations à la terrasse de l'Hôtel de Fribourg.

On reconnaît M. Engel, sous-directeur de la Brasserie du Cardinal, et M. Froidevaux, direc¬

teur de Publicitas.

Le dimanche 29 mai a été jour de fête pour l'Asso¬

ciation fribourgeoise des détaillants, qui célébrait ce jour-là, le 50me anniversaire de sa fondation. Insti¬

tuée le 12 mai 1899, l'Association a tour à tour été dirigée par MM. Pierre Zurkinden, Joseph Comte, Edouard Wassmer, Ignace Comte, Gustave Kemm, puis, de 1918 à 1942, par M. Robert Zellweger, chape¬

lier, et, à partir de 1943, par M. Jean Heimo, épicier, qui en est le très dévoué et très actif président ac¬

tuel. Il convient de relever aussi que, depuis nom¬

bre d'années, le Secrétariat de l'Association est assu¬

mé avec diligence et savoir-faire par M. le député Henri Bardy, Directeur de la Chambre de commerce fribourgeoise, ainsi que par son collaborateur-ad¬

joint, M. Alphonse Magnin.

Le manque de place nous oblige à condenser le compte- rendu de cette manifestation jubilaire, sur laquelle nous reviendrons plus longuement dans notre pro¬

chain numéro. Pour aujourd'hui, nous relaterons brièvement les faits. Les commentaires viendront plus tard, dans notre numéro de juin. Précisons ce¬

pendant, des maintenant, que le Comité d'organisa¬

tion a fait brillamment les choses et que le jubilé s'est déroulé, sans le moindre accroc, en présence de nombreuses personnalités et d'une multitude de sociétaires, dames et messieurs, accourus à l'Hôtel de Fribourg.

L'assemblée générale a été présidée avec compé¬

tence et cordialité par M. Jean Heimo, qui, à son issue, a prononcé une très belle allocution. L'honora- riat a été conféré à trois membres particulièrement méritants de la société : M. Guillaume Eigenmann, M. Robert Zellweger et M. Albert Zosso, qui devien¬

nent ainsi, dans le cadre de l'Association, les « alter ego » de M. le Dr Oscar Leimgruber, Chancelier de la Confédération et champion de la défense des clas¬

ses moyennes. Félicitations sincères à ces nouveaux honoraires.

Le banquet, excellemment servi à l'Hôtel de Fri¬

bourg, a été coupé de productions musicales atta¬

chantes grâce au groupe d'accordéonistes (directeur

M. Francis Bays) et du « Cœur qui chante », choraie féminine toujours en progrès sous la magistrale con¬

duite de Mlle Graziella Meyer, professeur au Con¬

servatoire.

Les toasts ont été portés, avec éloquence et en¬

thousiasme, — nous y reviendrons comme promis ci- dessus — par M. Jean Heimo, président de l'Asso¬

ciation, par M. Quartenoud, conseiller d'Etat (qui fut adroit et bien disant à son ordinaire), par M. Bernard de Gottrau (qui s'exprima au nom du Conseil com¬

munal de Fribourg), par M. le Dr Leimgruber (qui fut particulièrement applaudi), par M. Jean Bregger (qui témoigna de la reconnaissance des sociétaires au Président Heimo), par M. Henry Cottier, conseiller national vaudois et président de la Société romande des détaillants, qui fit des étincelles oratoires, et par M. Roger Morel, de Bulle, qui remit un chaudron gruérien à l'Association jubilaire. M. Jean Barras, ingénieur à Bulle et membre de la Chambre des arti¬

sans suisses, avait envoyé un télégramme de félici¬

tations et de souhaits.

Parmi les personnages présents, nommons M. Guigoz, président de notre Chambre de commerce, les colo¬

nels Weissenbach et Adolphe Remy, Mme Gapany- Morand, qui représentait avec élégance et en com¬

pagnie de M. Roger Morel le commerce bullois, M.

Roggo, directeur de l'Office des apprentissages, M.

Paul Meyer, libraire, MM. Eigenmann père et i'ils, M. Charles Dossenbach et son frère, M. le député Robert Dossenbach, qui nous fut un précieux cice rone, MM. Pierre Gremaud et Schneider, représen¬

tants des banquiers, et les membres non encore nom¬

més du Comité de l'Association, à savoir ; MM Geor¬

ges Menoud, Louis Maradan, Georges Guggenheim.

Meyer (bijoutier), et André Suchet.

Et l'après-midi se termina fort agréablement, pour le Comité d'organisation qui avait tout prévu et bien ordonné, pour ces dames du commerce (qui étaient si joliment parées et fleuries), et pour les sociétaires, dont les revers de vestons s'ornaient d'œillets aux senteurs pénétrâmes. P. V.

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(A droite) M. Jean Heimo, président de l'Association Fri¬

bourgeoise des détaillants depuis 1943.

Les trois nouveaux membres d'honneur, accompagnés de leur devancier, M. Oscar Leimgruber, chancelier de la Confédération, M. Robert Zellweger, M. le chancelier Oscar Leimgruber, M. Guillaume Eigenmann

et M. Albert Zosso.

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Inauguration de la ligne de trolleybus Vignettaz-Tilleuls

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(Photo à gauche) Les voitures de la nou¬

velle ligne décorées pour la circonstance.

(Photo en bas) M. Chammartin remercie M. Mossu, directeur de l'Union Instru¬

mentale.

Dimanche 15 mai dernier avait lieu à Beauregard, l'inauguration de la ligne de trolleybus Vignettaz-Beauregard. C'est avec une satisfaction unanime que la population de Beauregard a vu se réaliser ce complément heureux du service de transport qui les relie au centre de la ville. Aussi est-ce dans la bonne humeur générale, que les habitants de ce quartier sympathique ont fêté cet événement. Les Tramways fribourgeois étaient représentés par le directeur M. Xavier Remy, qui s'acquit ce jour-là un titre indélébile de reconnaissance dans le cœur des gosses du coin : il les invita à faire le parcours Beauregard-Vignettaz-Tilleuls et retour, dans les belles voitures décorées par le légendaire jardi¬

nier du quartier, M. Volery. Les paroissiens apprécièrent en ce jour joyeux, la présence de leur cher et vénéré M. le curé Zurkinden. Un geste aimable qui fut aussi apprécié de tous ; la Brasserie Beauregard par les bons soins de M. Guhl, directeur, offrit généreusement la bière native du quartier. L'Union Instru¬

mentale fit retentir gaiement les échos de la République de Beauregard de ses airs entraînants. Une jolie journée pour nos

amis d'au-delà de la voie ferrée.

Au milieu de la joie familière de ce coin de Fribourg, le jardinier Volery qui est un visage connu du quar¬

tier s'extériorise avec une vivacité méridionale.

(Photo à droite) On reconnaît de gauche à droite : M. Mauron, figure populaire de Beauregard, M. Guhl, directeur, M. Ackermann, conseiller d'Etat et M.

Xavier Remy, directeur des Tramways.

(Photo à gauche) Instantané dans la sympathique foule des assistants.

M. Chammartin, président des Intérêts de Beauregard, dans un bref discours, remercie les personnalités présentes et la popula¬

tion du quartier, à sa gauche, M. Donzallaz, employé de la Bras¬

serie Beauregard qui procéda à l'ouverture de la ligne d'une façon bien originale : il brisa la traditionnelle bouteille de Champagne du quartier, la bonne bière de Beauregard, ce qui

s'imposait naturellement.

(Photo à gauche) M. le conseiller d'Etat Ackermann et M. Guhl, directeur de la Bras¬

serie Beauregard.

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ZÏ'èLectLait de Cfzikauzg, le 12 mai à l'Embassy

Grâce et beauté d'un costume d'été, visage où se devine l'héritage du sang d'Espagne : c'est Miss France, Mlle Figueras, malicieuse, mutine et simple.

Elle nous a déclaré : « Après cette tour¬

née, je n'ai qu'un désir, me marier et avoir des enfants ».

On se souvient de l'élection de Miss France, qui se termina comme il se doit, en beauté : l'une des concurren¬

tes gifla sa rivale. L'élection de Miss Fribourg, le 12 mai, à l'Embassy, se déroula sans incidents, mais non sans rires. L'assistance était compressée : attrait des jolies toilettes (car il y avait aussi présentation de modèles de Paris) opérait sur la gent masculine, à considérer l'apport considérable de spectateurs. Trois « Miss » (il faudrait écrire «Misses» jolies et fort bien mises, de la haute aristocratie des «Miss»

présentaient les collections d'été d'André Ledoux. C'était charmant, et bien porté, et l'on applaudit longuement. Trois « Misses » de récente gloire : trois jeunes filles : Miss France (celle qui reçut

les gifles) méridionale et allurée, Miss Lyon, à la beauté d'un caractère plus reposant, (si j'étais en quête de compagne, je lui ferais plutôt confiance) et Miss Davos, fille des montagnes suisses, à la bouche ferme et un peu dure, au regard droit et un peu froid. Les journalistes pré¬

sents furent pressentis pour constituer le jury qui devait élire Miss Fribourg. Mais les journalistes la connaissent dans les coins, et esquivèrent les risques « se faire écharper par les restées pour compte à la sortie» murmura l'un d'eux, «non merci»

Ce fut donc le public qui choisit l'élue.

Parmi huit concurrentes, son choix se fixa sur une très charmante jeune concitoyenne Mlle Marie Sudan qui fut ce soir-là consa¬

crée Miss Fribourg. Les concurrentes se présentaient à M. Guy Veran, qui a de l'esprit, la plaisanterie aérienne. Il leur posait quelques questions insidieuses après qu'elles eurent fait le petit tour obligatoire de la piste. Le public riait de bon cœur. Il disposait de palettes vertes d'un côté et rouges de l'autre. On accor¬

dait sa voix à une candidate en présen¬

tant le côté vert, on la lui refusait en

montrant rouge. Le jury formé des trois « Misses » déjà nommées, comptait les voix. Ces demoiselles en voyaient de toutes les couleurs. Le public aussi. Je vous le dis, on riait fermes. A la question posée à une candidate « En théâtre, quel genre dramatique préférez-vous ? » elle répondit : « La Comédie » « Dans ce cas quel est Mademoiselle votre auteur préféré ?» il fut répondu : « Jean Racine »

Cela tournait à la Miss en boîte. Presque toutes avouaient une prédilection touchante pour Bing Grosby. Tino Rossi me fait l'effet de n'avoir plus la cote : aucune n'affirma de penchant quelconque pour le brun pousseur de romances.

Ingratitude.

Miss Fribourg, on doit le dire, fut charmante de simplicité et ne se laissa pas mettre en boîte par l'adroit commentateur de la soirée. C'est une bien sympathique jeune fille. Elle est vraiment jolie et possède une chevelure remarquable. On lui souhaite de demeurer ce qu'elle est : toute gentille et toute naturelle et de ne pas prendre le vertige pour la .gloire très passagère qui lui échut ce soir-là. Fri¬

bourg possède sa Miss désormais. Elle l'avait déjà auparavant... sans le savoir.

Miss Fribourg 1949. Deux profils très beaux pris par le photographe Rutschmann.

Photo ci-dessous : Sourire de Fribourg et sourire de France.

Miss Lyon : sourire gentil et regard très doux. Tout à fait le genre fille de bonne famille. Après tout, pourquoi ne le serait- elle pas ?

A droite, Miss Davos... Aïe, une petite fille qui a l'air de savoir ce qu'elle veut.

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Tour de Romandie Le 13 mai dernier, le Tour de Romandie a passé et fut ravitaillé à la route des Arsenaux. L'organisa¬

tion confiée à la Pédale frtbour- geoise et au Velo-Club de Fribourg fut impeccable. Un nombreux public très discipliné était venu applaudir les as de la petite reine.

(A gauche) Le passage du 2me pelo¬

ton a la route des Arsenaux.

(A gauche en bas) M. Robert Gumy, du Vélo-Club Fribourg, et M. Etienne Guérig, sportif fribourgeois connu,

quartier-maître du Tour.

(En bas) M. Jean Perroulaz, prési¬

dent de l'Association Cycliste fri- bourgeolse, M. Castellino. prési¬

dent de l'Union cycliste suisse, M.

Vico Rigassi radio reporter.

Assemblée des délégués de l'Association romande des troupes motorisées,

à Fribourg Les 31 avril et 1er mal les

délégués de l'ARTM ont tenu leurs assises annuelles dans nos murs. L'organisation de ses journées avait été confiée à la section de Fribourg. Une centaine de participants ont assisté aux débats. Le diman¬

che 1er mai le nouveau comité central lut nommé dans la salle du Grand Conseil, après cette assemblée les délégués se rendirent devant le monu¬

ment aux morts pour y dépo¬

ser une couronne. La montée en ville se fit en cortège con¬

duit par La Concordia. Un copieux banquet fut servi à l'Hôtel de Fribourg, suivi des discours de nos autorités civi¬

les et militaires.

Les bannières des sections romandes pendant la cérémo¬

nie devant le monument aux morts.

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Match universitaire Fribourg-Lyon, le 21 mai 1949 Ax,

. . . . »'

Ce match de football, qui a vu la victoire de l'Université de Fribourg, s'est déroulé au Stade St-Léonard, le 21 mai dernier.

CYCLISME

Grand Prix des magasins „Aux Trois Tours"

*3

Comme chaque année le Vélo-Club de Fribourg organisait le 22 mai dernier le Grand Prix des Trois Tours, sur le parcours de Fribourg- Marly-La Roche-Broc-Bulle-Riaz-Le Bry-Posieux- Fribourg, soit 57 km. à parcourir 3 fois (171 km.) Cette course importante du calendrier cycliste suisse comptant pour la qualification aux cham¬

pionnats suisses sur route amateur, avait attiré 70 coureurs venus de tous les coins de la Suisse.

Un soleil radieux vint parfaire la magnifique organisation. Suiveurs et spectateurs assistèrent à de belles luttes. C'est le coureur Walter Reiser, qui gagne, suivi de son camarade Hans Metzger, tous les deux d'Adenburg.

(Photo a gauche) M. Piccand, du Comité d'orga¬

nisation, puis M. Isidore Nordmann et Camille Nordmann, qui ont généreusement prêté leur

appui à la mise sur pied de la course.

(Photo en bas) Le vainqueur Walter Reiser, et son camarade Hans Metzger, classé 2me.

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50me anniversaire (liez les musiciens suisses Fribourg, 14 et 15 mai 1949

L'Association des Musiciens suisses a fêté à Fribourg, les l'i et 15 mai derniers, le SOme anniversaire de sa fondation. La plupart des musiciens et compositeurs connus de notre pays étaient à Fribourg ces jours-là. Notre vénéré Chanoine Bovet, membre de l'Association, avait tenu à être présent. Il fut entouré de la chaude et respectueuse sympathie des participants. Une assemblée le samedi, puis une soirée à l'Hôtel Suisse, et deux concerts ont marqué cette réunion. Le premier de ces concerts, le samedi soir à la Cathédrale de St-Nicolas, le second, était donné dimanche matin à l'Aula de l'Université. On entendit samedi des œuvres de Heinrich Sutermeister, Samuel Ducommun, Walter Geiser et Bernard Schulé.

Dimanche c'était de la musique de chambre des compositeurs Constantin Regamey, Peter Mieg, Andrée Rochat et Walter Lang.

Nos musiciens ont été bien reçus à Fribourg, où un Comité d'or¬

ganisation avait soigneusement mis au point la réception de nos hôtes qui ont honoré notre ville en la choisissant pour y célébrer ce bel anniversaire. Une excursion en Gruyère et au barrage de Rössens compléta l'agrément du séjour des musiciens, qui ont fait part par la voix de M. Blnet, du plaisir qu'ils avaient éprouvé chez nous.

comp°sUe , r , oucommun' dont 1ue

5 ÏSÂ- k Jr'eff donrèe#

V« ngonce^ " **

A gauche, le compositeur Joseph Lauber, et les organisateurs fribour- geois, MM. Xavier Neuhaus, Adrien Tschachtll, Louis Lipp, Henri

Hartmann et Albert Repond.

Le musicien et compositeur Bernard Schulé, de Zurich. On entendit son

« Requiem » au concert de samedi 14 mai.

(A gauche) Entre deux collègues, Mlle Andrée Rochat, compositeur et musicienne fixée à Milan, dont la Sonate pour flûte et harpe fut goû¬

tée au concert donné à l'Aula de l'Université.

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50me anniversaire du funiculaire de La Neuveville - St-Pierre

A droite: M. Pierre Blancpain, membre du Conseil d'admi¬

nistration, M. Pierre Barras, journaliste.

A droite en bas : M. Baechler, le plus ancien retraité et M.

Claude Blancpain, membre du Conseil d'administration.

De gauche à droite : M. Buchs, M. Guhl, de la Société de développement, M. Stäng, ing.

de l'Office fédéral des transports.

En bas : On reconnaît de gauche à droite M. A. Remy, vice-président du Conseil d'ad¬

ministration, M. E. Piot, ing. à Lausanne, M.

Paul Blancpain, président et administrateur.

Le mercredi 25 mai 1949 restera inscrit comme un jour faste dans les annales de la Société du Funiculaire Neuveville- St- Pierre. Même le ciel mit, pour ce jour-là, un frein à ses débordements pluvieux de la saison. C'est qu'aussi bien il fallait un rayon de soleil pour couronner dignement le cinquantenaire de la fondation d'une modeste, mais utile et florissante entre¬

prise, qui honore Fribourg et, tout spéciale¬

ment, les personnes d'initiative auxquelles on en est redevable.

La ligne funiculaire, qui relie la Neuve- ville à la place St-Pierre, fut ouverte à 'ex¬

ploitation le 4 février 1899. Un banquet in¬

augural réunit, à l'Hôtel Suisse déjà, diri¬

geants, actionnaires, entrepreneurs et per¬

sonnel de l'entreprise. Les conseillers d'E¬

tat de Schaller et Cardinaux, les conseil¬

lers communaux Gendre et Galley, et le procureur général E. Perrier, tous décédés aujourd'hui, assistaient à cette manifesta¬

tion. Un homme de caractère, de volonté ferme et d'initiative était également pré¬

sent : M. Paul Blancpain, administrateur- délégué du funiculaire depuis 1900 et son président depuis 1936. Lui seul survit des pionniers de l'entreprise. Privilège de la Providence, peut-être, qui nous valut, l'au¬

tre jour, un témoignage bien vivant et bien intéressant de l'époque héroïque du funi¬

culaire de Fribourg.

Je n'ai pas dessein ni mission de retracer ici l'historique de cette entreprise, qui eut des débuts financiers difficiles, des coups

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A droite : M. Bernard Aeby, ing. cantonal et membre du Conseil, M. Claude Blancpain, M. Frédéric Rentsch, secré- taire-comptable et M. Pierre

Blancpain, industriel.

durs inévitables, mais qui, grâce à une ges¬

tion avisée, économe et prudente, est de¬

venue la bonne affaire que l'on sait, avec distribution aux actionnaires, pour l'an présent, d'un dividende de 5 % % et d'un bonus de 10%. Exemple frappant, des bien¬

faits et avantages d'une sage et intelligente administration.

L'histoire de l'entreprise n'est, d'ailleurs, plus à écrire, puisque c'est chose déjà faite, sous la forme d'une très intéressante brochure illustrée, dont l'auteur n'est au¬

tre que M. Paul Blancpain lui-même, avec photos de M. Rast et impression soignée de la maison Fragnière. Ceux que le sujet in¬

téresse, trouveront bien moyen de se pro¬

curer cette plaquette jubilaire dont je me permets d'extraire les seuls et suggestifs renseignements suivants : pendant son demi-siècle d'existence, le funiculaire de Fribourg, l'un des plus petits de la Suisse, a fait environ deux millions neuf cent mille courses, parcouru sept cent-quarante-sept milles kilomètres, c'est-à-dire dix-neuf fois le tour de la terre. Lors de sa première ac¬

tivité annuelle, il transporta 150'000 passa¬

gers. Durant le même temps, il en véhicule maintenant un demi-million ! Le personnel de l'entreprise a toujours été l'objet de la sollicitude du Conseil d'aministration. Dès l'ouverture de la ligne, il a été mis au béné¬

fice d'une caisse de ma¬

ladie. Depuis 21 ans, il est assuré auprès d'une compagnie contre les conséquences économi¬

ques de l'invalidité, de la vieillesse et du décès.

Mais revenons au mer.

credi 25 mai écoulé. Au tours de la mâtiné, le Conseil d'administra¬

tion et les actionnaires de l'entreprise tinrent séance. Le Président en charge eut plaisir, à constater l'heureux dé¬

veloppement financier et la prospérité actuelle de ce funiculaire, si indis¬

pensable à la bonne marche de notre cité

dont il est un des moyens de communica¬

tion peu coûteux et si profitable aux habi¬

tants de la Neuveville. Et pourtant, le funi¬

culaire, entreprise privée, n'a rien demandé à l'Etat ou à la Ville, sauf la prise d'un tout petit nombre d'actions honnêtement rentables !

Il y eut, après coup, voyage jubilaire dans le funiculaire... et voyages gratuits pour la population.

M. Paul Blancpain, président et adminis¬

trateur-délégué de la société du funiculaire, présida l'agape qui suivit avec cette impec¬

cable et délicate courtoisie qu'on lui con¬

naît. A ses côtés, nous avons reconnu (et nous les nommons au hasard du souvenir) M. Baeriswyl, conseiller d'Etat, M. Victor Buchs, ancien conseiller d'Etat, MM. les colonels Adolphe Remy et Edouard Weis- senbach, MM. les conseillers communaux Jonin et Gendre, M. le Dr Marcel Guhl, vice-président de la Société de développe¬

ment, M. le Dr Paul Mayer, directeur de la Sarina S. A. et représentant de la Chambre de commerce, M. Bernard Aeby, ingénieur cantonal, M. Emile Muller, trésorier géné¬

ral de l'Etat, MM. Capitaine, directeur de la B.P.S., Favre, directeur de la Caisse hypothécaire, Bonabry, délégué de la Ban¬

que de l'Etat, M. Max Muller, chef du ser¬

vice des finances de Fribourg, M. E. Piof.

ingénieur à Lausanne et membre du Con¬

seil d'administration, M. Jean Perret, vice- Suile page 10

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La Neuveville, vue de la station de St-Pierre.

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Rien de ce qui est fribourgeois ne nous es( étranger

Cours fédéral

pour instructeurs sapeurs-pompiers

Du 15 au 21 mai derniers, a eu lieu à Fribourg un cours pour instructeurs sapeurs- pompiers sous la direction du colonel Grahm, inspecteur du feu et commandant du corps de pompiers de la ville de Zurich, assisté du major Witzig, chef du bureau techni¬

que de la Société Suisse des Sapeurs-pompiers. Parmi les problèmes qui furent étudiés théoriquement et pratiquement, l'étude des moyens d'extinction modernes fut particu¬

lièrement intéressante. Des essais et exercices pratiques, et plusieurs expériences pro¬

bantes furent faits aux Grand'Places, vendredi 20 mai, devant une foule de Fribourgeois vivement intéressés. Quelques maisons spécialisées dans la fourniture d'appareils d'ex¬

tinction étudiés pour divers cas, avaient mis à la disposition du cours leurs engins et leurs démonstrateurs. Les participants à ce cours important, venus de toutes les parties de notre pays ont fait à Fribourg une fructueuse période d'instruction, qui portera ses fruits dans beaucoup de nos Corps de sapeurs-pompiers. 88 élèves furent les hôtes de Fribourg à cette occasion. Le major Kolly, cdt du feu de notre ville, avait aimablement mis à la disposition du colonel Grahm tout le matériel nécessaire.

i-y. n ■?.■! i\ § ■ ■ , 4 kä??

Parmi ces personnes qui s'intéressent au déroulement des exercices de démonstration d'extinction, on reconnaît au centre, le capitaine Chalamel, commandant du PPS de Fribourg, et le major Kolly com¬

mandant du feu.

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(A gauche) Dans cet autre groupe d'intéressés, on recon¬

naît au milieu, M. Robert Dind, chef de service à l'assurance cantonale des Bâtiments, et M.

Edmond Lateltin, architecte cantonal.

Dans le public qui assiste aux démonstra¬

tions d'extinction, on discute et on échange ses impressions sur l'efficacité des divers moyens présentés. Au centre, une figure fribourgeoise connue, M. Henri Meuwly, le charpentier de Beauregard, s'entretient avec M. Léon Brohy, représentant de la

Maison SICLI.

Notre photo ci-dessous, et les deux à gau¬

che, représentent successivement l'extinc*

tion avec les moyens adéquats, d'incen¬

dies alimentés par le bols, puis par le mazout et enfin du feu le plus dangereux, celui d'une surface imprégnée d'essence.

L'efficacité des engins employés se démontra étonnante.

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50" ANNIVERSAIRE DU FUNICULAIRE DE LA NEUVEVILLE-ST PIERRE».»

r Oeuvre du peintre H. Broiilet

UneL anmere IrîL ourgeoise a LourJe$

président de l'Union suisse des funiculaires à Lausanne, M. G.-L. Fragnière, ancien vice-directeur de la B.P.S., M. B. de Reyff, ancien secrétaire communal de FrLbourg, M. Pilloud, fondé de pouvoirs à la B.P.S., MM. Engel et Rentsch, respectivement sous-directeur et comptable à la Brasserie du Cardinal, M. Ihringer, petit-fils de Jean Brulhart, qui fut le premier président de la société jubilaire, plusieurs journalistes, de nombreux représentants du personnel actuel ou ancien du funiculaire, notam¬

ment M. Edouard Schwartz, chef-conduc¬

teur, ainsi que MM. Hilaire Baechler et Joseph Gobet, contrôleurs retraités, etc.

La famille Blancpain, d'ailleurs, continue à s'intéresser à la bonne gestion financière de la société du funiculaire et pour le plus sincère plaisir de ses actionnaires et de son personnel : outre M. Paul Blancpain senior, qui préside à ses destinées, le Conseil d'administration comprend aussi MM Pierre Blancpain, Dr en droit, et Claude Blancpain, Dr en chimie. Je saisis l'occasion pour signaler en passant que les autres administrateurs de l'entreprise sont MM.

Adolphe liemy, colonel et rédacteur en chef des « Freiburger Nachrichten », E. Piot, ingénieur à Lausanne, Bernard Aeby, ingé¬

nieur cantonal à Fribourg et Max Muller, chef du service des finances de la Ville de Fribourg. Le secrétaire-comptable de la société jubilaire est M. Frédéric Rentsch, comptable à la Brasserie du Cardinal, et les contrôleurs des comptes sont MM. Bertrand de Reyff et G.-L. Fragnière, déjà nommés ci-dessus.

En tant que Président du Conseil d'admi¬

nistration de l'entreprise et unique survi¬

vant du groupe de ses fondateurs, M. Paul Blancpain ouvrit les feux oratoires. 11 salua les représentants des autorités, de la presse, du personnel, et il dit sa reconnaissance émue aux artisans défunts ou vivants d'une œuvre modeste, niais qui rend de si incon¬

testables et signalés services à Fribourg, à la population travailleuse de la NeuvevilJe, en particulier. Il fit un raccourci de l'his¬

toire du funiculaire de Fribourg et formula vœux et souhaits pour l'avenir de l'entre¬

prise et la prospérité de «sa chère Mlle de Fribourg ».

Les témoignages succédèrent aux témoi¬

gnages : qui tous montrèrent en quelle estime le peuple de Fribourg tient la famille Blancpain, et singulièrement son chef : M.

Paul Blancpain.

Reprenant la parole, M. Adolphe Rcmy rendit hommage au génie constructif de M. Paul Blancpain, à sa clairvoyance, à son esprit de compréhension sociale et, selon le mot d'Aristote rappelé dans le récent ouvrage du R. Père Perrier, a son sens de « l'amitié qui conserve les cités ».

Le Directeur cantonal de nos Travaux publics, M. le conseiller d'Etat Baeriswyl, fixa l'importance économique, voire sociale, de ce funiculaire qui est. l'heureux trait- d'union entre la Xeuveville et les hauts quartiers.

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J porte-parole de la population ouvrière des

bas-quartiers, M. Jonin rappela d'intéres¬

sants souvenirs d'enfance, déclara tout net

« que sans la famille Blancpain le funicu¬

laire n'aurait pas existé chez nous ».

M. le colonel Edouard Weissenbach fut l'éloquent interprète de la Société de déve¬

loppement de Fribourg, qu'il préside avec un savoir-faire et un doigté auxquels cha¬

cun se plaît à rendre hommage.

Remplaçant M. le colonel Bays, président de la Société des Tramways de Fribourg, .M. Victor Buchs, vice-président d'icelle et ancien conseiller d'Etat, y alla d'une char¬

mante allocution. Il signala deux caracté¬

ristiques de la société jubilaire : elle a été et reste dirigée par trois générations' de la même famille : le grand-père, les fils et les petits-fils Blancpain ; elle est l'une des rares sociétés de transports en commun qui distribue des dividendes. M. Buchs, lui- même plus qu'octogénaire, rappela la mé¬

moire de MM. Achille et Henri Blancpain, qui tous deux œuvrèrent intelligemment à la fondation et à l'essor de la société du funiculaire.

M. Jean Perret, vice-président de l'Union suisse des funiculaires, était venu tout exprès de Lausanne pour se réjouir de la prospérité de l'entreprise de Fribourg.

M. Favre, directeur de la Caisse hypothé¬

caire cantonale, s'exprima au nom des ban¬

ques de la place. Il fit part de son admira¬

tion au Président de céans et moula des souhaits bien sentis pour l'avenir du funi¬

culaire et de ses actionnaires.

Le chef du personnel de l'entreprise en fête, M. Edouard Schwartz, parla avec res¬

pect et affection de l'œuvre et de ses diri¬

geants, dont il célébra les mérites dans un discours simple, direct et attachant.

Dixième orateur, le Directeur de la Ban¬

que Populaire Suisse de Fribourg, M. Capi¬

taine égrena un chapelet de souvenirs ban¬

caires, puisés dans d'authentiques archi¬

ves locales, et relatifs au financement de la société du funiculaire au temps de sa pre¬

mière activité. La jolie histoire que voilà ! Et que M. Capitaine narra avec humour, esprit et chaude bienveillance. Je crois bien que les auditeurs en doivent encore rigoler aujourd'hui !

Après quelques souvenirs originalement évoqués par M. Baechler, un ancien et retraité de la société, M. Paul Blancpain se leva une dernière fois et remercia les ora¬

teurs précédents. Il se défendit de mériter, pour lui et les siens, tant d'éloges et de compliments. Il rappela que ses frères et lui sont nés à la Neuveville, et qu'ils ont travaillé à l'installation du funiculaire parce qu'ils se sont rendus compte qu'ils en avaient besoin comme tout le monde.

Explication loyale et simple d'un homme qui a le sentiment de la responsabilité personnelle.

Que M. Blancpain m'excuse si j'ai passé outre à la consigne donnée aux journalis¬

tes : de demeurer silencieux sur ce que lui et sa famille ont fait de si utile pour Fri¬

bourg. Il fallait que ce soit dit.

P. V.

Le récent pèlerinage de la Suisse romande à Lourdes a obtenu la faveur de pouvoir déposer, dans la fameuse basilique, une bannière ex-voto.

Sur proposition de M. le Chanoine Nicolas Peissard, Dr honoris causa et ancien archéologue cantonal, le Comité du pèleri¬

nage s'est adressé à un excellent artiste fribourgeois, M. Henri Broiilet, pour com¬

poser et dessiner les maquettes et le carton grandeur naturelle de cette œuvre, que les Révérendes Sœurs de Montorge ont brodée avec leur maîtrise habituelle.

Nous sommes heureux que cette ban¬

nière, — « la plus belle de celles qui sont exposées dans le célèbre sanctuaire », selon la juste appréciation de Mgr Théas, évêque de Tarbes et de Lourdes, — ait été conçue

parlant de ce chevalier de la brosse et du crayon, qu'il connaît à fond la technique du métier, qu'il a l'imagination vive, l'es- prit créateur, le goût du travail et ce je m sais quoi de séduisant qui en font un artiste racé, qui a pris rang parmi les meilleurs et les plus renommés de notre canton. Et nous ajoutions : « En son genre, il est uni¬

que dans la sympathique corporation des artistes fribourgeois ».

Sa nouvelle bannière démontre à l'évi dence le talent et les dons exceptionnels dt M. Henri Broiilet. Elle représente, dans ue ensemble harmonieux à souhait, saint Nicolas de Flue implorant la Vierge d'Ein- siedeln, qui apparaît au centre de l'œuvre, dans une gloire rayonnante. Le bas de la bannière s'adorne d'un écusson suisse entouré d'edelweiss. La bordure est blanche et rouge, comme il se doit. Le tout compo¬

sant une œuvre magnifique.

Les milliers de pèlerins suisses eurent joie et plaisir à entendre Mgr l'Evêque Lourdes s'exprimer si élogieusement sur cette œuvre d'art, sur son auteur et ses artisans. Le rayonnement artistique de Fri¬

bourg n'est pas, cette fois, un mot vide dt signification et de véritable grandeur.

M. Henri Broiilet, qui vaut à notre canton ce prestige et cette gloire, a droit à no- plus sincères et nombreuses félicitations P. V.

La nouvelle bannière dp M. HENRI BROILLET présentée par un groupe de charmantes personnes en

costumes historiques, devant le Sanctuaire de Lourdes.

et réalisée par M. Broiilet, artiste de chez nous, dont la réputation reçoit ainsi une nouvelle et éclatante consécration.

Dans notre numéro de mai 1948, auquel nous renvoyons nos abonnés, nous avions consacré une notice à la carrière et aux œuvres de M. Broiilet. Nous disions alors,

Bannière ex voto déposée à

Lourdes par le pèlerinage de la Suisse

romande.

Hommage a Paul BUDRY A un ami disparu

Les lettres suisses sont en grand deuil.

Paul Budry n'est plus. Tout le pays pleure ce fils qui l'aima et le chanta d'une voix si éloquente, si éprise et si juste.

C'était un ami du pays fribourgeois dont les vertes campagnes embaumées de l'odeur si fine des foins alpestres le ravissaient.

Jamais la Foire aux provisions de Fribourg n'ouvrit ses portes sans que l'on n'y vît passer sa silhouette débonnaire. Son œil vif, embusqué sous le petit béret qui le coiffait à la basque, il allait d'un stand à l'autre, appréciant, trouvant le mot char¬

mant et caustique. Son regard trouvait à se repaître de tous les spectacles du monde.

Rien de ce qui était humain ne lui était étranger, mais, de plus en plus, sa secrète préférence allait à la beauté des choses, aux paysages du ciel que font et défont les nuages ; mieux que quiconque il mesurait ce qu'il convient d'attribuer d'importance à chaque spectacle.

Cet être délicieux nous a quittés. Son esprit universel, sa culture exquise et une philosophie parente de celle des sages de l'ancienne Chine enchantaient son com¬

merce. La grandeur est généreuse. Je me souviendrai toujours, avec une gratitude éblouie, de la joie bouleversante que me fit sa présentation, au micro de Radio-Lau¬

sanne, de mon premier livre : Vigiles. Un volume de vers ! Je l'avais envoyé, crainti¬

vement, à bien des gens que je pensais pou¬

voir y prendre intérêt. Ce fut ce prince des lettres qui ouvrit ce qu'il voulait bien appeler avec somptuosité « L'écrin de per¬

les » et qui en fit chatoyer le faible orient.

D'autres ne trouvèrent qu'à ergoter, à éplu¬

cher dans ce même volume. Chacun fait ce qu'il peut et donne de ce qu'il a !

Et voilà ! Son fauteuil familier, le beat feu dont les ombres dansantes animaien:

sa chère « Bicoque » ne le verront plu.- revenir vers eux, s'installer devant radieux paysage : son Léman aux mill;

aspects et les monts bleus de la Savoie C'est en songeant à toutes ces douces habi tudes brisées par la mort que le cœur s'- gonfle de nostalgie et que le jamais plu;

rend tellement amer le regret d'une rencon¬

tre projetée, différée, et maintenant impos¬

sible.

« Et qu'on rende mon corps à la terri!

[éternel!' Par un jour roucouleur comme une

[tourterelle !; Je songeais à ces vers qu'il me faisait !«

joie d'aimer, par cet après-midi bleu o;

roulaient des nuages blancs ourlés de griij et de rose, qui nous prenaient et nous rer.-J daient le soleil, au gré de leur lent passagi

« Ça chaudoyait I tzudèyivè » comme disen'j les paysans de chez nous, et, dans les boi-;

les ramiers roucoulaient parmi les jeune:!

verdures. C'était à ce moment-là, en effe'ï qu'à St-Saphorin on rendait à la terr|

natale la dépouille de ce fils qui l'avai-jl chantée d'une si vive tendresse.

Mais son œuvre nous reste, précieux impérissable. En la savourant en votf suivant, cher Paul Budry, sur les routes ce beau pays que vous connaissiez mieu!

que personne, sur les chemins de la Grètf immortelle, nous rejoindrons votre espn:

dans ces lieux élyséens, rassérénés à jamais patrie de tous ceux qui, se détournant dt vaines préoccupations des hommes, s'absoti bèrent dans la simple douceur de vivre la beauté mystérieuse du monde.

Eléonore Niquilte

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