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(1)

Ionisation produite par une particule 03B1 1

Par H. GEIGER

[Université de Manchester.

-

Laboratoire de M. RUTHERFORD]

En utilisant une méthode électrique, le professeur

Rutherford et moi2 avons pu déterminer récem- ment avec exactitude le nombre N de particules « expulsées, par seconde, par un gramme de radium.

La valeur finale de N obtenue en prenant la moyenne d’un grand nombre de déterminations est 5,4 X1 010

particules t1. émises, par seconde, par un gramme de

radium seul, ou quatre fois ce nombre si le radium

est associé à ses trois produits à rayons a. Dans un

autre travail 5. nous avions mesuré la charge port ée par

une particule t1.; cette charge a pour valeur 9,5 X 10 - 10

U. E. S. D’autres expériences ont montré que la

particule ce est identique à un atome d’hélium por- tant une charge élémentaire double, ce qui conduit

à prendre pour valeur de la charge ionique le nombre

4,H5 X 10-10 U. E. S.

Les valeurs de N et de e qui résultent des expé-

riences rappelées ci-dessus, nous permettent de déter-

miner avec une précision qu’on n’avait pas eue jus- qu’ici, le nombre d’ions produits par une particule « pendant son parcours. Rutheriord" a déterminé en

1905 le nombre d’ions produits par une particule t1.

émise par le radium seul, par la méthode suivante :

on mesurait le courant d’ionisation dû à une pelli-

cule mince de radium à son minimum d’activité et l’on calculait le nombre de particules et émises par la

pellicule, par la charge totale due aux particules a.

En prenant la charge de la particule a égale à deux

fuis la charge ionique e, le nombre Z d’ions produits

par une particule a par le radium seul était égal à 1,72 X 105. Ce nombre devient 1,18 X 105 si l’on

prend pour N et e les valeurs nouvelles indiquées plus

haut.

Dans les expériences présentes, il a paru préférable d’employer le RaC comme source de rayons a. Les avantages de l’emploi du RaC comme source de rayons ce ont été discutés dans une note antérieure. Un quart d’heure après sa séparation de l’émanation, le dépôt actif donne des rayons a homogènes dus au

Ra C présent et le nombre de particules a expulsées

par seconde peut être calculé avec précision, à chique- instant, par la mesure de l’activité y de ce dépôt.

La manière la plus simple de déterminer le nombre Z

1. )Iémoire lu à la Société royale de Londres. Communiqué par lI. Rutherford.

2. Le Radiurn, 5 (1908) 257-264.

5. Le Radium, 5 (1908) 265-27!.

4. Phil. Mag..10 1903 193.

d’ions produits par une particule a consiste à mesu-

rer la quantité de RaC déposée sur une laiiie et au

même instant à mesurer le coiirant de saturation dû à l’absorption complète de toutes les particules a expul-

sées par la lame active. Le nombres Z peut alors être déduit de ces mesures.

Des expériences préliminaires ont montré que de

cette façon il n’était guère possib!e de déterminer Z

avec la précision suffisante. Bragg et Kleeman 1 ont

attiré l’attention sur les difucultés qui existent lors- qu’on veut atteindre le courant de saturation dans un

gaz ionisé par les rayons a à la pression atmosphérique.

Dans ces conditions, quand pratiquement on a la sa-

turation complète pour une ionisation due aux ravons

B ou y, un courant de même intensité, mais à

l’ionisation par les rayons a est encore de 10 ;1 20 pour 100 au-dessous du courant de saturation. Pour

expliquer ce fait, Bragg et Kleeman supposent que les ions nouvellement formés par une particule a sont particulièrement aptes à se recombiner. Un champ beaucoup plus fort devient alors nécessaire pour les séparer. L’effet de la recombinaison initiale est plus

fort dans un gaz complexe que dans l’air, il dé-

croît rapidement quand la pression diminue. De plus,

il dépend de la vitesse des particules a qui produisent

les ions. Plus la vitesse des particules a est faible, plus grande est la tendance à la recombinaison des ions nouvellement formés’.

En présence des difficultés qu’on rencontre pour ob- tenir la saturation compléte du courant, il a paru nécessaire d’adopter une méthode indirecte pour la détermination de Z. Cette méthode est décrite som-

mairement ci-dessous.

On mesure a pression réduite l’ionisation duc a toutes les pa1-ticules a produites par une quantité con-

nue de KaC; en admettant seulement qu’une portion

bien définie du parcours des rayons « soit etfective.

Le rapport de l’ionisation produite par cette petite portion de parcours à l’ionisation produite le long

du parcours total est déterminé par d’autres expé-

riences.

Pour ce qui concerne la première partie des expé- riences, les mesures ont été conduites de la façon

suivante : la quantité de BaC déposée sur une petite

lame de métal (environ 5 mm2) a été mesurée avec

i. Phil. Ilaq., fi (1906) 466 .

2. KLEEMAN Phil: Mag.. 12 (1906) 273.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190900607019600

(2)

soin par l’activité y. La lame était alors suspendue par

un fil fin exactement au centre d’un ballon en verre, comme l’indique la figure 1. Le diamètre intérieur de ce ballon était de 15,9 centimètres, et la face inté- rieure était argentée. Gràce à un fil de platine fin

F ig. 1.

soudé au trave rs du verre, la pa- roi intérieure

pou vait être por-

tée à un potentiel quelconque. Le

fil et la lame étaient reliés à

un électromètre

du type 1)oleza-

lek. Un conden- sateur de 0, 1 microfarad était

placé en paral-

lèle avec l’élec- tromètre. Aussi- tôt après avoir

fixé la lame ac- tive dans sa po- sition d’expé- rience, on rédui-

sait la pression à l’intérieur du ballon à quelques cen-

timètres. Cette pression était d’ailteurs mesurée avec

soin. Dans la plupart des expériences, la pression était

maintenue à 5,75 centimètres de mercure. Puisque le

parcours des particules a est inversement proportion-

nel à la pression, et que ehaque particule x, expulsée

de la lame active, doit traverser 7,95 centimètres d’air,

a la pression de 5,75 centimètres, le parcours effectif de chaque particule x est

On mesurait le courant pour différentes valeurs du

champ électrique dans le but de chercher le degré de

saturation. A une telle pression et en utilisant une petite quantité de dépôt actif, on obtenait facilement le courant de saturation. C’est ce que montre le tableau suivant :

Après la détermination du courant de saturation

on mesurait de nouveau l’activité de la lame, comme il a été dit plus haut. Une série d’observations a été faite par cette méthode. Avant de donner les résultats

numériques, il est préférable de décrire la méthode qui a servi à déterminer le rapport de l’ionisation

produite par une portion connue du parcours de la

particule x à l’ionisation produite tout le long de ce

parcours.

La forme particulière de la courbe qui représente

l’ionisation d’une particule « aux différents points de

son parcours est bien connue, grâce aux expériences

de Bragg et Kleemanl et de Bragg’. En utilisant les rayons a produits par une pellicule de radium, les

auteurs ont montré que l’ionisation produite par une

particule x par centimètre de parcours augmente d’a-

bord avec la distance traversée, c’est-à-dire qu’elle augmente quand la vitesse de la particule x décroît.

Après avoir passé par un maximum, l’ionisation diminue rapidement. Le même résultat a été obtenu

par Me Clung3, qui a utilisé le dépôt actif de l’éma-

nation du radium donnant des rayons a homogènes.

Des courbes analogues ont été obtenues par Hahn’

pour les produits du thnrium et de l’actinium.

Pour les présentes recherches, il était nécessaire de déterminer quantitativement la variation du pouvoir

ionisant le long du parcours de la particule a. En étu-

diant les conditions expérirnentales, il a paru nécessaire de réaliser les points suivants :

.10 Employer un faisceau de rayons a homogènes, pra-

tiquement parallèles ;

2° Employer une chambre d’ionisation de très

petite profondeur;

5° Obtenir le courant de saturation en mesurant

l’ionisation produite à pression réduite.

Le détail de l’appareil est représenté sur la ligure’-),.

Fig.2.

Une quantité de RaC, correspondant en activité y à 2 milligrammes de bromure de radium, était déposée

sur une coupelle en verre poli de 0,6 centimètre de diamètre. Cette coupelle R était placée au centre du

tube de verre M à une distance de 10 à 20 centi- mètres de la lame de plomb K, qui fermait l’extré-

1. Phil. Mog.. 8 1904) 726.

2. Phil. Uay.. 10 1903 318.

5. Plail. llag.. 11 (1906’ 151

4. Pitti. Jlag.. 11 1906 795 et t2 1906 83 et 244

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mité du tube. Une fraction des particules a lancées par le RaC, passait au travers de l’ouyerture K de 1,5 mil- limètre de diamètre percée au centre de la plaque de plomb. L’ouverture elle-même était rendue étanche par une niince feuille de mica, d’une épaisseur équi-

valente à 0,92 centimètre d’air. Après avoir traversé la fenêtre de mica, les particules a pénétraient dans

la chambre d’ionisation N. Celle-ci était constituée par deux plateaux isolés A et B, tous deux parallèles

au plateau C et distants de 1 centimètre de celui-ci. Le

plateau C et la lame de plomb K étaient chargés au

même potentiel au moyen d’une batterie, le plateau B

étant relié à l’électromètre alors que le plateau A

servait de plateau de garde, pour qu’on puisse être

certain que le courant atteignant B soit uniquement

à l’ionisation entre B et C. Dans quelques expériences on

avait rempli la chambre d’ionisation d’air à pression ré-

duite, mais dans la plupart des expériences on a uti-

lisé de l’hydrogène à une pression variant de 10 à

20 centimètres, car la saturation est obtenue plus

facilement dans ce gaz. Dans ces conditions, une dif-

férence de potentiel de 25 volts suffisait à saturer le courant. La profondeur de la chambre d’ionisation

correspondait à 0,07 et 0,14 centimè-

tre d’air à la pression atmosphérique.

Les mesures ont été faites de deux

façons différentes :

Dans quelques expériences la pres- sion dans le tube 1B1 était amenée à une

certaine valeur connue. Connaissant cette pression et la distance de la cou-

pelle R à l’orifice L, la portion exacte

du parcours des rayons a qui produi-

sait des ions entre B et C, pouvait être

facilement calculée. Après qu’on avait

mesuré le courant, la pression en M

était changée et le courant mesuré à

nouveau. En faisant varier la pression

de cette façon entre certaines limites, l’ionisation produite par une particule a pouvait être mesurée à différents points

de son parcours, dans le cas présent depuis 0,92 centimètre, qui était l’é- paisseur équivalente de la feuille de mica, à la fin du parcours.

La seconde méthode de mesure était

plus simple. On employait une résis-

tance à substance radioactive de Bron-

son, qu’on reliait à l’électromètre dans le but d’ob- tenir des déviations constantes. Le tube M était com-

plètement vidé au début d’une expérience. L’air était

alors admis lentement au travers d’un tube capillaire.

La pression du gaz à chaque instant était proportion-

nelle au temps Alors le gaz, entre les plateaux B et C

était ionisé par des portions successives du parcours des

particules a et la déviation de l’aiguille de l’électro-

mètre variait comme le pouvoir ionisant des parti-

cules. En fait, le spot de l’électromètre aurait tracé la courbe d ionisation sur une plaque photographique qui se serait déplacée avec une vitesse constante à angle

droit du mouvement du spot.

Plusieurs courbes ont été obtenues par les deux méthodes, la pression du gaz dans la chambre d’ioni- sation étant également changée dans les différentes

expériences. On constate que’ les courbes diffèrent lé-

gèrement au-dessus de 6,5 cm de parcours. Le cou-

rant maximum correspondant à 6,5 cm de parcours varie quelque peu; dans quelques expériences, il est

de 10 à 15 pour 100 au-dessus des autres. D’ailleurs

ces différences n’affectent le résultat final que de

0,5 pour 100 environ.

Avec le dispositif précédent, il n’est pas possible

d’obtenir les courbes d’ionisation au commencement

du parcours, puisque la paroi de mica correspond à

0,92 cm. La partie initiale de la courbe peut cepen- dant être obtenue en utilisant l’appareil de la pre- mière partie des déterminations et représenté sur la figure 1. Une petite quantité de dépôt actif était placé

au centre du hallon et l’on mesurait le courant à dif-

Fig. 3.

férentes pressions. Jusqu’à une pression due 15 cm. en-

viron on obtenait facilement le courant de saturation.

Pour de basses pressions, le courant d’ionisation était sensiblement proportionnel à la pression, tandis que pour des pressions plus grandes l’ionisation augmentait plus rapidement que la pression. Cette augmenta-

tion était en accord avec les résultats obtenus avec le

dispositif de la fiâure 2. Mais à une pression de 20 cm

(4)

(qui équivaut à un parcours due 2 cm) l’ionisation

n’augmente pas avec la pression, aussi rapidement que les courbes d’ionisation connues le laisseraient suppo-

ser. Ceci peut être dû au manque de saturation, même

quand on emploie des potentiels élevés

Les courbes de la figure 5 représentent la moyenne de toutes les mesures effectuées. On peut voir facile-

ment que les corrections qui proviennent de l’sangle

des rayons et de la profondeur de la chambre d’ioni- sation sont excessivement petites et n’altèrent pas d’une façon appréciable la forme de la courbe. Il est évident que l’ionisation produite par un faisceau parallèle de particules ce, se déplaçant avec une vitesse identique,

doit décroître dans les derniers 5 mm. du parcours.

Plusieurs explications possibles peuvent être émises pour rendre compte de cette diminution, mais cette

discussion est réservée jusqu’à ce que des recherches

en cours soient complétées. En somme, il semble pro- bable que l’effet est réellement dû au choc des parti-

cules 7 passant au travers du gaz.

De la courbe d’ionisation précédente on trouve pour le rapport de l’ionisation totale produite par une par- ticule « le long de son parcours à l’ionisation pro- duite dans les 0,590 premiers cm. du parcours la valeur 27,1. Cette valeur s’obtient en prenant le rap-

port de la surface totale de la courbe à la surface

comprise entre les ordonnées 0 et 0,590. Comme on

connaît l’ionisation produite par 0,590 cm. à partir

de l’origine du parcours, on peut calculer le nombre total d’ions produit par une particule oc émise par le RaC. Toutes les mesures ont été faites à la même

température; il n’y a donc pas lieu de faire de correc-

tions. La correction due à la présence de rayons B est

inférieure â 0,5 pour cent.

On a pris un soin particulier à la détermination des constantes employées par le calcul des nombres donnés dans la colonne 4 du tableau 1. Le condensa- teur employé a été comparé à un condensateur étalon,

la jauge a été contrôlée et la sensibilité de l’électro- mètre fréquemment mesurée pour diflérents potentiels.

Tableau 1

Le nombre moyen d’ions produit dans l’air, par une

particule x émise par le Ra C le long de son parcours,

peut être pris comme s’approchant le plus de

2,37 X 105.

Le pouvoir ionisant en différents points du parcours est résumé dans le tableau suivant, qui donne le

nombre d’ions produits par millimètre à chaque point

du parcours. Tous ces nombres se rapportent à l’air à

la pression al,mosphérique et à la température de 12°C.

Tableau II

L’échelle de la figure 5 est telle que chaque centi-

mètre carré représente 104 ions. Un peut donc en déduire le nombre d’ions produits en un point quel-

conque du parcours.

Il semble qu’il n’y ait aucune relation simple entre

l’ionisation et la vitesse de la particule x. Il ne paraît

pas nécessaire de rechercher une relation théorique

avant que de nouvelles expériences aient donné des renseignements sur ce qui se passe dans la dernière

partie de la courbe.

Toutes les expériences semblent montrer que les

particules x des différentes substances radioactives

sont identiques en masse et en charge, mais cüffèrent seulement par leur vitesse initiale’. Toutes cessent d’ioniser quand leur vitesse s’est abaissée à une valeur

donnée, c’est-à-dire à 1,5X109 cm/sec.2. Il semble

alors admissible que toutes les particules cc produisent

la même ionisation à la même vitesse. En consé- quence les courbes d’ionisation pour différentes parti-

cules 0:. sont identiques pour le même parcours de la vitesse. Donc si le parcours entier d’une particule a

dans l’air est connu, le nombre total des ions produits

par elle peut être calculé au moyen de la courbe donnée pour le Ra C.

L’exactitude de cette supposition a été contrôlée pour

les particules 0.. du polonium par les expériences sui-

vantes. Le courant d’ionisation d’un petit disque

recouvert de polonium a été mesuré à basse pression (5,75 cm.) dans le ballon argenté, par la même méthode que pour le Ra C. Le nombre de particules x

1 RCTHERFORD, Phil. Mag., 12 )906) 348, RUTIIERFORI) et HAHN. Phil. Mag., 12 (1906) 371.

2. RUTHERFORD, Phil. Mag., 10 1905) 163.

(5)

émises par seconde par la plaque a été déterminé par la méthode des scintillations 1.

La lame était fixée dans un tube de verre vidé, à

10 centimètres environ d’un écran au sulfure de zinc et le nombre de scintillations produites par un millimètre carré de la substance active était compté

au moyen d’un microscope. La valeur de l’écran a été

contrôlée en comptant le nombre de particules a émi-

ses par une quantité connue de RaC. On a trouvé que 92 pour 100 des particules a qui frappent l’é-

cran, produisent de la scintillation. En utilisant cette

correction, on a trouvé pour le nombre de particules a expulsées par la lame de polonium et par seconde la valeur 4,6 X 104.

Le courant d’ionisation dû aux premiers 0,590 cen-

timètres du parcours de toutes les particules de polonium était de 0,120 U. E. S. Le courant du

à une particule de polvniuiii seule est alors de 0,12°/2,5 X 10-4= 5,2 X 10-6 U. H;. S. Le courant produit par une particule x du Ra C mesuré dans les

mèmes conditions est 4,07 X l0-6 U E. S et le rap-

port des deux courants devient 1,28. En considérant la courbe d’ionisation (fig. 5) ce rapport est 1,18, si l’on

prend pour parcours d’une particule a du polonium la

valeur 5,86 centimètres. La différence entre ces deux valeurs est de l’ordre des erreurs expérimentales, puisque la détermination du nombre de particules a

de la lame de polonium par la méthode des scintilla- tions comporte une incertitude de plusieurs pour 100.

Le tableau qui suit contient le nombre d’ions cal- culé produit par les différentes particules a de la

famille du radium. Le calcul est basé sur la courbe d’ionisation de la ligure 5 et de la valeur connue du parcours de la particule.

Tableau III.

’1. REGENER, Verh. d. D. Phys. Gesells., 10 (1908) 78 et

RUTHERFoRD et GEIGER, Roy. 6oc. Proc., 81 (1908) 141

Rappelons que dans ce calcul on a pris pour valeur de la charge d’un ion le nombre 4,65X10-JO C.F.S.

Si les recherches futures donnent une valeur plus précise, les nombres précédents devront subir une

correction

Le numbre calculé pour le radium seul (1,55 Xi 05)

est en bon accord avec la valeur obtenue par Ruther-

ford, si l’on tient compte qu’il faut augmenter celle-

ci (1,18 X105) d’environ 10 pour 100 pour tenir

compte du manque de saturation de l’ionisation in- tense à pression atmosphérique.

Note sur la détermination des petites quantités de radium.

Le courant d’ionisation dû à 1 gramme de radium à son minimum d’activité et répandu en une pellicule

infiniment mince sur une lame, de telle façon qu’une

moitié des particules a. soient absorbées en ionisant,

est : :1,21 x 106 U.E.S.

Ce résultat peut être utilisé pour déterminer de

petites quantités de radium, à condition, toutefois, qu’on puisse obtenir la saturation complète du cou-

rant.

De petites quantités de radium ou d’autres sub-

stances radioactives peuvent aussi ètre déterminées

avec une grande exactitude en mesurant le courant

d’ionisation à faible pression dans un ballon conduc- teur, qui peut être de dimensions plus petites que celui employé dans les expériences. Le nombre d’ions produits par une seule particule u dans les conditions

spéciales de l’expérience peut se déduire aisément de la courbe de la figure 5. La détermination du courant

d’ionisation dans le ballon donne alors le nombre total de particules oc. On doit veiller à ce qu’on ait toujours le courant de saturation et éviter l’ionisa- tion par collision, qui se produit lorsqu’on emploie

des voltages trop élevés.

Je suis reconnaissant de l’assistance que m’a donné M. E. Marsden dans quelques-unes de ces observa-

tions.

En terminant, je tiens à exprimer ma gratitude au professeur Rutherford pour ses conseils précieux et

pour le bienveillant intérêt qu’il a porté à ces expé-

riences.

[Reçu le 18 Juillet 1909.]

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