• Aucun résultat trouvé

Ionisation dans l'atmosphère

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Ionisation dans l'atmosphère"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242342

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242342

Submitted on 1 Jan 1909

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Ionisation dans l’atmosphère

A.S. Eve

To cite this version:

A.S. Eve. Ionisation dans l’atmosphère. Radium (Paris), 1909, 6 (3), pp.88-89. �10.1051/ra-

dium:019090060308801�. �jpa-00242342�

(2)

88

des doublcls ainsi formés devraient être plus petites

que la vitesse des rayons B, de même celles des

rayons secondaires qu’ils libèrent en se brisant. Ceci est en désaccord avec les expériences précédentes.

Dans la théorie des pulsations de l’étlier, l’énergie cinétique des corpuscules secondaires est empruntée

à celle de la pulsation. La vitesse de ces corpuscules

devrait encore être plus petite que celle des rayons B qui donnent naissance à ces pulsations, La théorie du professeur Thomson supprime cette difficulté; il admet que chaque pulsation se propage suivant une direction déterminée en conservant une énergie constante et yue toute l’énergie de la pulsation est absorbée par le

corpuscule secondaire’.

Il est intéressant, dans cette voie, de chercher à estimer l’épaisseur d’une pulsation y. Si un rayon lumineux et une pulsation y sont de même nature,

les expériences de Ladenhurb’ 1 sur la vitesse des rayons

cathodiques émis par la lumière ultra-violette en fonction de la longueur d’onde, fournissent des don- nées qui permettent d’effectuer ce calcul. On trouve ainsi une épaisseur de l’ordre du millième de la lon- gueur d’onde de la lumière ultra-violette; et, puisque

la longueur d’onde de la lumière ultra-violette est sensiblement égale a mille fois le diamètre d’une mo-

lécule, l’épaisseur d’une pulsation y est de l’ordre du diamètre moléculaire.

Résumé des résultats.

-

Une partie de la radiation cathodique d’une plaque

exposée

aux

rayons -( du radium est l’ornléc de ratons très peu pénétrants qui sont absorbes par ou 2 cen- timètrcs d’air.

La pénétration de ces rayons est pratiquement indé- pendante de l’épaisseur du radiateur et d’une filtra- tion primitive dcs rayons y à travers un écran épais.

La radiation est considérablement moins pénétrante

du côté du radiateur ou sortent les rayons y que du côté où ils y entrent.

Des mesures de la pénétration de la radiation émise par des hndiatcurs de différente nature, du côté où les rayons y y arrivent, montrent que cette pénétration est pratiquement indépendante de la nal,ure du radia-

teur.

La radiation peu pénétrante produite à la fois par les rayons y et les rayons B est plus pénétrante que celle qui est produite par les rayons y seuls.

Les rayons cathodiques pénétrants produits directe-

ment par les rayons y possèdent dih’él°entcs vitesses.

Leur pouvoir pénétrant diminue quand l’absorbabilité des rayons y qui la produisent augmente.

La vitesse moyenne de ces rayons secondaires est,

en première approximation, égale à celle des rayons B

du radium.

Je suis heureux de remercier ici le professeur

Thomson pour l’intérêt avec lequel il a suivi ces

recherches et pour les conseils qu’il m’a donnés.

[Reçu le 8

mars

1909.]

(Extraits par 11. MOULIN.)

Ionisation dans l’atmosphère

Par A. S. EVE

[Laboratoire de Physique de l’Université de Montréal.]

L’appareil imagine par Ebert est couramment em-

ployé pour déterminer la charge totale par centimètre cube due aux ions positifs ou négatifs contenus dans l’atmosphère. Sanf dans des conditions très spéciales,

la mesure de la charge positive dépasse celle de la charge négative d’une quantité très variable qui at- teint, peut-être, environ 20 pour 100. Or, le rapports

de ces deux charges a une valeur moyenne peu diffé- rente du rapport des mobilités des ions ou du rapport

de leurs coefficients de diffusion.

L’appareil comprend un récipient cylindrique en

métal contenant une électrode axiale isolée, reliée au système central d’un éltctroscope. L’air est envoyé au

travers du cylindre à une vitesse connue grâce à une petite turbine actionnée par un momement d’horlo-

gerie. La quantité d’électricité reçue par la tige cen-

trale chargée est déterminée si l’on connaît la capacité

1. Pi-oc. Camb. Plzil. Soc., 14-4-417.

2. Note publiée dans Nature (mars 1909).

électrique du système isolé eu si l’on mesure la clnlie

de potentiel de ce système.

Les expériences dont la description suit, faites par M. F. W. Bâtes ct moi, ont fourni quelques résultats imprévues. Un large cône ouvert en carton a été placé

de telle f’açon que l’air entrant dans l’appareil de me-

sure soit obligé de traverser ce cône et cet air pendant

son passage, est forlement ionisé par les rayons B ou y du radium ou par les rayons y seulement. L’instru-

ment lui-même est convenablement protégé des rayons,

et le bromure de radium (14 milligrammes) est soi-

gneusement scellé dans un petit tube, de telle façon qu’il n’y ait aucun dégagement d’émanntion. On change

la position du radiull pour que le nombre des ions formés dans les différentes expériences présente des

différences très notables.

Si on prend pour valeur de la charge d’un ion 3,4x 10-1° U. E. S., et si l’on suppose qu’un ion porte une seule charge élémentaire, on trouve, après

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019090060308801

(3)

89

avoir fait les corrections nécessaires, des nombres

qui sont résumes dans le tableau suivant :

Les variations du rapport sont ducs aux change-

ments d’état hygrométrique ou à la présence de va-

peur d’eau.

Le point important est toutefois très nettement marqué. Quoique les rayons y du radium produisent

des quantités égales d’électricité positive ou négatives quand ils ionisent un gaz dans un récipient clos, nous

trouvons qu’en produisant cette ionisation au vois- nage de l’appareil d’Ebert, il semble qu’il y ait un

grand excès d’électricité positive.

En établissant cet appareil, on a eu soin d’éviter

toute production de champ extérieur. Puisque les ions négatifs, toute cllose égale d’ailleurs, sont plus mo-

biles que les ions positifs, nous pouvons imaginer que les ions négatifs sont absorbés plus rapidement que les ions positifs dans le cylindre de mesure. Il est

encore possible qu’un grand nombre d’ions négatifs

diffusent vers le fond et les parois extérieures de l’ap-

pareil de mesure avant d’B pénétrer. Dans ce cas, la diffu-

sion est exceptionnellement rapide. De plus, le rapport positif sur négatif reste le même, quand l’air est in-

troduit dans un cylindre muni d’une électrode cIl re-

lation avec la terre alors que dans ce cas la perte par diffusion des ions négatifs est particulièrement grande.

Ces défaits exigent certaines recherches futures,

mais le point important semble bien établi : l’appa-

reil d’ Eberl et ceux du même type sont inexacts, puis- qu’ils donnent tou jours un excès d’électricité positive

sur la négative contenue dans l’atmosphère. De telle façon que lorsque des observateurs ont mesuré des rapports de l’ordre ils avarient en réalité égalité

et l’excès apparent était à l’inégalité dans la loi de

diffusion des deux sortes d’ions dépendant et varient

avec les conditions atmosphériques telles que l’hu- midité.

Les récents travaux de ’fownsend ont montré que dans certaines conditions les ions positifs peuvent

avoir une charge double, deux ions négatifs appa- raissent pendant sa formation. Alors il est possible

que dans l’atmosphère l’ion positif nouvellement formé soit pour un temps très court l’ion le plus mo-

bile et l’excès apparent d’électricité positive pourrait

être expliquée par cette cause, comme quelques expé-

riences préliminaires semblent l’indiquer. Même si

cela est démontré, il n’en reste pas moins vrai que les

quantités d’électricité positives ou négatives contenues

dans l’atlnosphère sont égales ou en tout cas bien

moins différentes que celles qui sont habituellement mesurées.

[Rceu le 20

mars

1901).

ANALYSES

Radioactivité

Sur un nouveau phénomène corrélatif de l’acti- vation par l’actinium.

-

0. Hahn (Phys. Zeitschr., 10-1909-81-88).

-

L’activité induite de l’actinium

se

compose de trois produits à destruction rapide, les actini-

ums

A, B et C. Mais depuis longtemps

on

avait signalé de

différents côtés une activité résiduelle très faible, n dis- parition lente, dont la nature restait inexpliquée. Ainsi Meyer et

v.

Schweidler avaient signalé à deux reprises la présence d’une activité résiduelle très faible et trus irrégu-

lière

sur

des feuilles métalliques exposées durant des mois à l’émonation de l’actinium. Cette actiBité

ne

dépassait pas le 1 pour 1000 de l’activité induite initiale, et

sa

constante de temps, iiiesitrée par les ravoiis oc, était voisine de 11,8

jours.

On pouvait supposer qu’on avait affaire à

un ou

plusieurs

nouveaux

produits de l’actinium à disparition relativement lente. Dans

ce

cas, l’activité résiduelle devrait

se

constater tout aussi bien

sur

le radioactinium

ou sur

l’actinium X que

sur

l’actinium

en

équilibre radioactif. Par contre,

on ne

devrait pas l’obtenir

avec

l’actinium proprement dit, privé

d’actinium X et de radioactinium. Si, aucontraire, les effets d’activité résiduelle sont dus à

une

impul eté radioactive inconnue mélée à l’actinium, ils doivent peu différer lors-

qu’on emploie soit l’actinium pur, soit l’aciiniuni X

ou

l’ac- tinium

en

équilibre radioactif.

Pour décider entre

ces

hypothèses, M. Hahn

a

mesuré l’activité résiduelle de différentes préparations d’actinium, d’actiniu111 X et de radioactinium. Des les premières

me-

sures, il put s’assurer que la valeur ue l’activité résiduelle était

sans aucun

rapport

avec

celle du l’activité induite totale. L’actinium donnait les plus gros effets d’activation, tandis que les plus gros effets résiduels étaient dus

au

radio- actinium. Ces derniers effets étaient

assez

gros pour étre suivis

en

détail fi l’électroscope. )l. Ilahn

a

constaté que Facilité résiduelle était capable de produire à

son

iour de

l’activité induite, laquelle disparaissait

avec

la période

ca-

ractéristique de ractiniun1 A. Ceci fit naître le -oupçon, lar- gement confirmé dans la suite, que l’activité dite résiduelle était due à l’actiniuiii l.

La preuve décisive de

ce

fait résulte du tracé des

courbes de désactivation fournis par différents échantilluns

d’activité résiduelle. Malgré la dinérence des intensités,

l’activité résiduelle

se

détruit toujours suivant

une

loi

Références

Documents relatifs

Sur la mobilité des ions positifs produits par le phosphate d’aluminium chauffé dans les gaz aux basses pressions... Dans le but de comparer les nombres d’ions produits dans

au sens du courant dans la bobine qui produit le champ ; en même temps la formation de ces couples particuliers est favorisée par le champ magnétique. Une fois

Les ions positifs du sel diffusent à travers la feuille de cuivre et arrivent à l’autre surface, qui devient une source d’émission d’ions

de We à celle de l’état fondamental, mais, sauf cas exceptionnels, inférieure à l’énergie d’ionisation Wi), qui ne peut cc absorber » sous forme

Coup de pouce 3 : Pour chaque test effectué quelle information l’observation du tube me donne sur la présence ou la non présence des ions contenus dans le

La vitesse initiale

Les ions hydroxyde HO - réagissent avec les ions cuivres Cu 2+ en formant un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre de formule Cu(OH) 2. Le bilan peut s

RECOMBINAISON COLONNE ENTRE IONS POSITIFS ET ÉLECTRONS DANS L’AZOTE Par Pierre MARIN et Bang VO-XUAN,.. Laboratoire de Physique de l’École Normale