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Sur les courbes parcours-énergie des ions positifs de
charge supérieure à 1 dans les émulsions nucléaires
J.P. Lonchamp
To cite this version:
SUR LES COURBES
PARCOURS-ÉNERGIE
DES IONS POSITIFS DE CHARGESUPÉRIEURE
A 1 DANS LESÉMULSIONS
NUCLÉAIRES
Par J. P. LONCHAMP,
Institut de Physique de Strasbourg.Sommaire. - Dans
une première partie, l’auteur rassemble toutes les données relatives à la courbe parcours-énergie des particules 03B1 dans les émulsions Ilford et propose une courbe pondérée dans le domaine 0-I0 MeV valable pour les émulsions C2.
Dans une deuxième partie, il examine le cas des fragments de Z > 2. Il est tenu compte des varia-tions des charges ioniques dans le domaine des faibles énergies. On propose une relation de la forme
La constante C est calculée jusqu’à Z = I4. La relation parcours-énergie
pour 126C est explicitée.
Le
problème
des relationsparcours-énergie
est unproblème
fondamental pour les utilisateurs desémulsions nucléaires concentrées. Les
premiers
travaux d’ensemble ont été ceux de
Fowler,
Lattes,
Cüer
[1] (F.
L.C.)
pour lesprotons
et lesparti-cules «
jusqu’à
13 MeV. Cuer etJung
[2]
ontdéter-miné la courbe des
protons
entre o et 5 MeV. Bradneret al.
[3]
ont étendu la calibration pour lesprotons
jusqu’à
4o
MeV. Une courbeparcours-énergie
pour lesprotons
et lesparticules
ex a étépubliée
par Rotblat[4]
enI g5o.
On trouvera dans le travailde Cüer et
Jung
[2]
une étudecomparative
des différentes relationsparcours-énergie
pour lespro-tons. Pour les
particules
a, une étudecritique
d’en-semble n’a pas été
faite;
nous nous proposons de combler cette lacune.A. Courbe
parcours-énergie
desparticules
oc.- Les données
expérimentales proviennent
soit desdésintégrations
de la radioactiviténaturelle,
soit de certaines réactions nucléaires induites pardeutons,
protons
ou neutronsthermiques,
soit encorede
particules
exayant
subi unscattering
élastique
à des
angles
variés par bombardementdeutonique.
Les données relatives aux
énergies
desparticules
ades radioéléments naturels se
trouvent
dans lestables de Mattauch et Flammersfeld
[5]
et surtoutdans les résultats obtenus à la chambre
d’ionisa-tion par
Clark,
Spencer,
Palmer etWoodward
[6]
(1944-1945).
Les bilans des réactions nucléaires ont été
pris
dans le travail deLauritsen,
Fowler et al[7]
pour"Be +
d etjLi +
d;
creux relatifs auxréac-tions
par
neutronsthermiques
sont donnés parTollestrup,
Fowler,
Lauritsen[8].
Mme
Faraggi
[9]
utilise dans le domaine de 2à
4
MeVl’absorption
de rayons « naturels par desécrans
d’épaisseur
connues, laperte
d’énergie
estcalculée au moyen des valeurs du
pouvoir
de ralen-tissementatomique
données parLivingston
etBethe
[10] (1) (tableau
pagesuivante).
La réaction
94Be +
11H
-+",He +
;Li,
étudiée parN’euendorff er,
Inglis
et Hanna[22]
au moyen d’une déviationmagnétique.
Ces auteurspublient
unecourbe entre
1,3
et2,35 MeV,
surlaquelle
nous avons relevéquelques
points.
L’émulsion utilisée est une C 2.MÉTHODE DU SCATTERING
ÉLASTIQUE.
- La courbede Rotblat
[4]
est relative à une C2,
nous avons relevéquelques
points
dans le tableau ci-dessous :(1) Les valeurs données par Livingston et Bethe ne
cons-tituent qu’une approximation assez grossière. Ce fait a été signalé dans un travail récent de Cüer et Jung [2].
90
BADIOACTIVITÉ, NATURELLE : :
DÉSINTÉGRATIONS ARTIFICIELLES : :
A l’aide des données
précédentes,
nous avonstenté
de
tracer une courbeparcours-énergie
relativeà une émulsion C 2. En ce
qui
concerne lespoints
établis au moyen d’autres
types
d’émulsions,
nousles ramenons au
type
C 2. La différence depouvoir
d’arrêt entre une B 1 et une C 2 sembleimportante
aux basses
énergies
(~4 pour I00),
maisnégli-geable
au-dessus de 5MeV
(2),
Lonchamp
et Braun[17]
ont établi que lepouvoir
d’arrêt d’une E 1est de -a
n, Il
pour 1 no inférieur a celui d’une C ?;celui d’une D 1 est
supérieur
d’environ 2 pour I oo.I,a correction E 1-C 2
peut
être considérée commenégligeahle
parrapport
aux autres causesd’jn1pré-cision. La correction 1) 1-C 2 a été
appliquée
à l’«de ?,06 MeV de la réaction
f;Li
+;n,
elle donne la valeur de R =6,32
+ o,1pi..
Pour tracer la
courbe,
noustraçons
d’abord lespoints
que la convergence des valeursexpérimentales
obtenues par divers auteurspermet
dequalifier
de « sûrs ».
Dans le domaine des faibles
énergies,
nous avonsle
point
de
5°B (n a),
’73; Li’*
à 5 li. et lepoint
du samariumà 7
M. Entre ces deuxpoints
« sûrs »,se
place
sans difficulté lepoint
de
10B
(n «),
7Li
à
5,8
M.; pour lepoint
de63Li
(n «),
13H
à8,06
MeV, la valeur6,6 M.
est en accord avec lespoints
voisins.La valeur un peu faible de
Cüer,
Lonchamp
et al[20]
s’explique
par l’incertitude relative à lacorrec-tion D 1-C 2.
Au delà de
4 MeV,
lespoints
donnés par laradio-activité naturelle forment un ensemble cohérent. Il est intéressant de noter que le
point
dupolonium
peut
être considéré commesûr,
tant par l’accord desrésultats trouvés par deux
expérimentateurs
indé-pendants,
que par l’accord avec lespoints
voisins;
cet accord semble prouver que latechnique
del’imprégnation
utiliséegénéralement
pourdéter-miner les parcours
n’apporte
pas de différencessystématiques
parrapport
à latechnique
de l’inci-dence rasante. On remarquera les écarts asseznotables en ce
qui
concerne lespoints
du Th Aet du Th C’ de
Green,
Livesey
etLonchamp,
Braun.Fig. 1.
Pour
préciser
le tracé de la courbe entre lespoints
expérimentaux,
il faut faire choix d’un critère de continuité. Nous avons utilisé à cet effet la courbeparcours-énergie
desparticules
oc dans l’air deJcsse-Sadauskis
[12]
dans l’intervalle o-6 MeV. la courbe deBethe[23]pour
lesénergies supérieures.
Ila fallu pour cela tracer au
préalable
la courbeexpéri-mentale de variation du
pouvoir
d’arrêt moyen de laFig. 2.
plaque
parrapport
à l’air dans le domained’énergie
utilisé,
cette courbepeut
être définie à1,5
pour 100près
(voir
fig.
2).
Ce critère nepeut
être utilisé pourl’extrapolation
vers les très faiblesénergies;
eneffet,
au-dessous de 2MeV,
il y a une diminutionrapide
dupouvoir
d’arrêt et touteextrapolation
de sa valeur devient très hasardeuse. Les seulspoints
au-dessous de i MeV sont celui de Rotblat(0,72 MeV)
et celui de MmeFaraggi
(o,95
MeV);
malheureusement,
ladispersion
enénergie
relative à cepoint
est fortimportante (10
pour100).
Nous avons
comparé
la courbe ainsi obtenue àcelle obtenue à
partir
de la courbeparcours-énergie
desprotons
de Cüer etJung grâce
à la relation de BlackettLes deux courbes sont sensiblement
parallèles
etl’on
peut
déterminerempiriquement
la constantecorrective
Ro qu’il
fautintroduire
pour amener encoïncidence les deux
courbes;
on a alorsEntre
1,5-
et 6MeV,
elle est en moyenneEntre 7
et 1 oMeV,
elle est en moyenneSi nous situons les
points
de Rotblat sur la courbeproposée,
nous constatonsqu’au-dessous
de 5MeV,
lespoints
ont tendance à seplacer
nettementau-dessus,
par
exemple
pour i,gg MeV le parcoursserait de 7,1 U en excès de
0,6 M
sur la valeurestimée
d’après
notre courbe. Lespoints
deNeuen-dorff er,
Inglis,
Hanna[22]
s’écartent trèssensible-ment de notre courbe. En
conclusion,
nous estimons que l’ordred’incertitude
sur la relationparcours-énergie
pour lesparticules
« est du même ordre que92
B. Courbes
parcours-énergie
desfragments
de Z > 2013 Une courbeparcours-énergie
d’unfragment
de Z > ?peut
se déduirethéoriquement
de la courbe relative aux
particules
a. On utilisele fait que
E = f
(Z2
R
est la même pour toutes lesparticules,
cequi
conduit
à la relation de Blackett :pour deux
particules
de mêmevitesse,
de masse M.
et
M’,
decharges
Z etZ’,
lerapport
des parcourssera
Les difficultés
proviennent
du fait que dans le domaine des faiblesénergies,
lescharges
sont essen-tiellement variables tout aulong
du parcours,par suite du
phénomène
deperte
etgain
d’élec-trons. Nous chercherons une valeur moyenne des
charges
que nousporterons
dans la relation deBlackett. Pour connaître la
charge
effective enfonction de la vitesse de
l’ion,
nous utiliserons le modèle de Thomas et Fermi et les calculs de Fermiet Miranda
[24]
donnant Z
rapport
de lacharge
del’ion à celle du noyau
correspondant
en fonctionde ve; ve
désigne
la vitesse de l’électron le moinsze
fortement lié. Nous admettrons avec Bohr que la
vitesse de l’électron le moins fortement lié
(vc)
est du même ordre que la vitesse de l’ion y. Au lieu de poser Vc = vi, nous
poserons ve = yvi, où y
est un
paramètre
voisin de iqui
seraajusté
expé-rimentalement.Un assez
grand
nombre de résultatsexpérimen-taux ’montrent que le
paramètre y
ne varie passensiblement,
pour un iondonné,
en fonction dela vitesse.
Pour les ions
?He,
leparamètre
y == 0,8 ±0,1.
Pour les ions 12C à19F,
leparamètre
y ne variepas, on a
Pour les ions
légers
de lafission,
Pour les ions lourds de la
fission,
On
peut
interpoler graphiquement
cesvaleurs,
on trouve alors les valeurs suivantes :Avec ces valeurs de y, on
peut
tracer la courbedonnant la
charge
ionique
effective i en fonc-tion de la vitesse de l’ion Pi. Il est commoded’exprimer
les vitesses enprenant
pour unité lavaleur e2
= 22 .IO’ cm /s.
Laperte
decharge
parcapture
d’électrons commence a seproduire
d’unefaçon
notable pour des vitesses de l’ordre de 6pour
Li.3
etBe4’ 7
pourB5,
8 pourC6,
N 7’
08 Pourv =
o,5,
lacharge
effective tombe à une valeurinférieure à
0,25;
nousprendrons
cette valeur pour limite inférieure des vitesses.A
partir
de la courbe i =1(vi),
nous déterminonspar
intégration graphique
la moyenne de lacharge i
dans des intervalles de vitesse v -o,5,
où v estcompris
entre 8 eto,5;
on en déduit la moyennedu carré de la
charge
i > 2m
qui
seraégale
à(i)2
pouri>2
pouri 2,
il convientd’appliquer
une correction
indiquée
parKapitza
[25].
Fig. 3.
Pour les
particules
oc, la courbe i =f (vi)
estpurement
expérimentale
[25].
Les résultats sontconsignés
dans le tableau ci-contre.Les courbes
correspondantes
sont tracées dans lafigure
3. On remarquera que celles-ci tendent àse confondre au-dessous de i
MeV;
pour?Li
et84Be
elles sont très peu différentes
jusque
vers 2 MeV.Les données
expérimentales permettant
decon-trôler la validité de ces relations
parcours-énergie
sont extrêmement rares : mentionnons lesdeux
points
relatifs à’Li
de Cüer etLonchamp
[18]
à
o,842
et1,ois
MeV de parcours2,o4
et2,15 M
respectivement;
ces deuxpoints
sont en bon accord avec la courbethéorique.
Lespoints
relatifs à63Li
de
Neuendorff er,
Inglis,
Hanna[22]
dans
ledomaine de
i,4
ào,8
MeV sontégalement
en bonaccord avec les
prévisions théoriques [26].
En1950,
Millar et Cameron[27]
étudièrent lesphotodésin-tégrations
des éléments contenus dans les émul-sionsnucléaires,
un millier de traces « isolées sontextré-TABLEAU J.
mités un renforcement que les auteurs attribuent
à une
particule
derecul,
les réactionscorrespondantes
seraient 14N(yoc)
1°B et 160(yC)
12C. Pour faire ledépart
entre cequi
revient à chacune de ces deuxréactions,
les auteurs construisent une courbeparcours-énergie pour
1 gB
et126 C.
Leshypothèses
utilisées pour établir cette courbe
peuvent
soulevercertaines
critiques.
Ils déduisent leurs relations de celle valable pour lesparticules
a, mais enprenant
pour les ex un Z efficace constant et
égal
à 2, ceci n’est certainement pas vrai pour lesénergies
infé-rieures à2,5
MeV. Pour les ions Z > 2, ilsadoptent
un Z efficace 0,6 Z. Cette
hypothèse
nepeut
être
qu’une
assezgrossière approximation.
Onpeut
s’en rendrecompte
enl’appliquant
au cas de;Li,
d’énergie
o,84
MeV. Une a de même vitesse auraitun parcours de N 2 M, on trouve
d’en
or, la valeur
expérimentale
n’est que de ~ 2 li..On remarquera sur les courbes de Millar et
Cameron
[27]
lagrande dispersion
des «points
expérimentaux
» parrapport
à la courbeproposée.
Nous pensons que la
technique
expérimentale
utilisée dans cette étude est loin d’être
sûre;
nosrecherches antérieures
[18]
sur laréaction
°B
(n
a)
;Li
au coursdesquelles
nous avons obtenu une bonne discrimination 03B1, Li parsous-développement
nous ont montré que bien souvent les traces ex étaientterminées par des amas accidentels de
grains
donnantune
impression
de renforcement et simulant les traces courtes du noyau de recul. Cette difficultésexpérimentale
peut
entraîner des erreursd’inter-prétation
assez considérables etpeut
mettre en doute les «points expérimentaux
»proposés
pourvérifier les relations
parcours-énergie
proposées.
Extension des courbesparcours-énergie
desf ragments
lourds vers lesgrandes
énergies.
- Soit
un ion de
charge
nucléaire Z et de masseM,
94
vitesse initiale v. On
peut
exprimer
le parcours R,, en fonction du parcours d’uneparticule
« de mêmevitesse Rxa en utilisant la relation de
Blackett,
corrigée
au moyen d’une constante Cqui
tientcompte
des variations dans les
charges ioniques
effectivesqui
seproduisent
en fin de parcours. La relationsera de la forme
Il
s’agit
d’expliciter
la valeur de C en fonction de Z et de M.Grâce au modèle de Thomas-Fermi et aux calculs
de
Fermi-Miranda,
onpeut
évaluer la vitesse vo au delà delaquelle
l’ionpossède
unecharge
effec-tive invariable et
égale
à lacharge
nucléaire.Fig. 4.
Pour toute vitesse v > vo, nous
décomposons
le parcours en deux éléments :a. De v à v, soit R(v.vo.);
:b. De Vo à 0, soit R,.o’
Dans l’intervalle de vitesse v à vo, l’ion aura une
charge
invariableZ,
laparticule
oc de même vitesseaura dans tout cet intervalle sa
charge
2. On adonc la relation
La relation
(2)
devientd’où
Les calculs sont résumés dans le tableau II.
TABLEAU II.
(*) Les valeurs Rvo sont extraites du tableau 1 pour Z~8. Pour Z > 8, les parcours ont été calculés par la même méthode.
Parmi les
fragments
de Z > 2, le cas du162C
estparticulièrement
intéressantdepuis
que cet ionest accéléré artificiellement dans les
cyclotrons,
à desénergies supérieures
à ioo MeV. Aussi avons-nousexplicité
la courbeparcours-énergie
dans lecas
du
2C,
dans le domained’énergies
de o à 120 MeV(cf.
fige
4).
La relation utiliséeexige
laconnais-sance des parcours ex pour des
énergies
supérieures
à 12
MeV;
nous utilisons à cet effet la courbe déduitede celle des
protons
sans termecorrectif,
l’erreur ainsi commise est inférieure à 3 pour i oo.F.
Miller,
dans un travail récent[28], indique
pour 120 MeV un parcours de175
p ;d’après
notrecourbe,
nous avons pour 120 MeV un parcours de193,5
lu; l’auteur neprécise
pas si ce résultat est obtenu pour uneplaque
E 1 ou uneplaque
D 1 ;
ces deuxtypes
d’émulsionspeuvent
présenter
unedifférence de
pouvoir
d’arrêt de 2 à 3 pour i oo,en
plus,
iln’indique
pas la marge d’incertitude surl’énergie;
il est vraisemblable que 120 MeVrepré-sentent
l’énergie
maximum d’accélération ducyclo-tron,
l’énergie
moyenne desparticules
peut
se situerlégèrement
au-dessous de cette valeur. Dans cesconditions,
lepoint expérimental
de Miller nepeut
être utilisé pour confirmer la validité de la courbe
proposée.
Ce travail a été exécuté au laboratoire de M. le
Professeur Cüer à l’Institut de
Physique
deStras-bourg.
Je tiens à remercier vivement M. P. Cüer pour l’intérêtqu’il
a bien voulutémoigner
à cetravail.
Manuscrit reçu le 4 juin 1952.
BH3LI0GRAPHE.
[1] LATTES, FOWLER et CÜER. 2014 Proc.
Phys. Soc., I947, 59, 883.
[2] CÜER et JUNG. 2014 J. Physique Rad., I95I, 12, 52.
[3] BRADKER, SMITH, BARKAS et BISHOP. 2014
Phys. Rev. I950, 77, 462.
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[6] CLARK, SPENCER, PALMER et WOODWARD. 2014 British Atomic Energy Report Br 431, I944; Br 522, I944; Br 584, I945.
[7] HORNYAK, LAURITSEN, MORRISON et FOWLER. 2014 Rev, Mod. Physics, I950, 22, 89I.
[8] TOLLESTRUP, FOWLER et LAURITSEN. 2014
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[9] FARAGGI H. 2014 Ann. Physique, I95I, 6, 325.
[10] LIVINGSTON et BETHE. - Rev. Mod. Physics, I937. 9, 263. [11] CÜER P. et LATTES G. 2014
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[13] PICCIOTTO E. - C. R. Acad.
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[14] HAENNY C., NAJAR et GAILLOUD. - Helv.
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I950, 23, 6II.
[15] GREEN L. L. et LIVERSEY D. L. 2014
Expériences non
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[16] VIGNERON L. - J.
Physique Rad., I949, 10, 305. [17] LONCHAMP J. P. et BRAUN H. - A
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et Ind. Photog.
[18] CÜER P. et LONCHAMP J. P. 2014 C. R. Acad. Sc., I95I,
232, I824.
[19] TOLLESTRUP, FOWLER et LAURITSEN. -
Phys. Rev., I949, 76, 586.
[20] CÜER P., LONCHAMP J. P., COMBE J. et GORODETZKY S.
2014 C. R. Acad.
Sc., I950, 230, I764.
[21] MORTIER M. et VERMASSEN L. - Note n° 5 du Centre
de Physique Nucléaire de l’Université de Bruxelles (déc. I948).
[22] NEUENDORFFER, INGLIS et HANNA. 2014 Phys. Rev., I95I,
82, 79.
[23] LIVINGSTON S. et BETHE H. 2014 Rev. Mod.
Physics, I937,
9, 266.
[24] KNIPP et TETLER. -
Phys. Rev., I94I, 59, 659. [25] KAPITZA. 2014 Proc.
Roy. Soc., I924, 106, 602. [26] CÜER P. et LONCHAMP J. P. - C. R. Acad.
Sc., I95I,
233, 939.
[27] MILLAR C. H. et CAMERON A. G. W. 2014 Phys. Rev.,
I950, 78, 78.
[28] MILLER F. - Phys. Rev., I95I,
83, I26I. [29] FARAGGI H. - J.
Physique Rad., I946, 7, 353. [30] CÜER P. - Thèse, Paris, I947.
REMARQUES
SUR LES VALEURSNUMÉRIQUES
DE LA FONCTION DE FERMIPar Mlle TOSIKO YUASA et Mme JEANNE LABERRIGUE-FROLOW,
Laboratoire de Chimie nucléaire. Collège de France.
Sommaire. - Étude et
comparaison des valeurs numériques de la fonction de Fermi F (Z, W) obtenues à l’aide du développement de Stirling et des produits infinis qui sont les plus précises jusqu’à présent.
Comparaison de ces valeurs avec celles obtenues avec les formules approchées (Bethe et Bacher, Nordheim et Yost).
Les conclusions montrent que la formule approchée de Nordheim et Yost n’est pas suffisante
au-dessous de W = 2 m0 c2, avec Z > 20, tandis que la formule de Bethe et Bacher est suffisante pour un
domaine plus étendu.
Les valeurs obtenues à l’aide du développement de Stirling et des produits infinis sont concordantes dans les domaines considérés (I,002 ~ W ~ I5 m0c2; 5 ~ Z ~ 90).
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
14,
FÉVRIER1953,
D’après
la théorie de Fermi[1],
la forme duspectre 3,
dans le cas d’une transitionpermise,
estexprimée
par la formule suivante :où :
W,
énergie
totale de l’électronpositif
ounégatif
en unitémac2;
Wo, énergie
totale maximum des électrons émisen unité
m OC2 ;
039B, constante pour la
désintégration
considérée,
G2 Mi _,
égale
àG 2 M2
, où G2 est une constante2 03C0.
universelie
et ; M2
le carré du module de l’élément de matrice nucléaire pour la transition enquestion;
Z,
numéroatomique
du noyaufinal,
avec lessignes plus
ou moins pour les désintégra-tionsfi-
ou,3+;
F
(Z, W),
fonctionreprésentant
l’influence duchamp
électrique
sur la forme duspectre g
etdésignée
sous le nomde « Fonction de
Fermi » ;
P
(W)
dW,
probabilité
d’émission d’un électrond’é-nergie
comprise
entre W et W + dW.Si l’on connaît
Wo
et si l’onpeut
calculer lavaleur
numérique
deF’ (Z, W),
la formule(1)
permet
de connaître la forme duspectre
théorique
pour la transitionpermise,
ou encored’analyser
un
spectre complexe d’après
la méthode dite «dia-gramme de Fermi ou de Kurie ». Par