HAL Id: jpa-00233436
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Sur la théorie ondulatoire des électrons positifs et
négatifs
Al. Proca
To cite this version:
SUR LA
THÉORIE
ONDULATOIRE DESÉLECTRONS
POSITIFS ETNÉGATIFS
Par AL. PROCA.
Institut Henri
Poincaré,
Paris.Sommaire 2014 Les principales difficultés
analytiques
que rencontre la théorie des positons de Dirac sont dues à l’existence des solutions à énergie négative. Se basant sur l’exemple de l’équation "de Gordon, analysé par Pauli et Weisskopf, l’auteur essaie d’établir une théorie d’où ces difficultés soient exclues. Pour cela, il cherche d’abord une équation fondamentale qui présente à la fois les carartéristiques de cellede Gordon (énergie toujours positive, charge des deux signes) et de celle de Dirac (existence d’un spin et d’unmoment électromagnétique).
L’auteur pose à priori certaines conditions que devrait remplir la théorie et trouve les équations
fondamentales. Il montre ensuite que la théorie a les caractéristiques suivantes : elle est invariante du
point de vue de la relativité et présente également l’invariance de jauge; le passage au cas d’un champ
se fait à la manière usuelle ; la fonction d’onde n’a que quatre composantes complexes (qui forment un vecteur d’univers); il est possible de définir un courant qui satisfait à une équation de conservation, et une charge qui peut être positive ou négative, de sorte que la théorie embrasse aussi bien le cas des élec-trons positifs que celui des électrons négatifs; on peut former un tenseur symétrique d’énergie-quantité
de mouvement satisfaisant à une équation de continuité et tel que l’énergie soit toujours positive; et enfin on peut définir le moment magnétique de la particule ainsi que son spin.
Introduction. - La
théorie
des« troiis» de Dirac
est actuellement la seule
qui
permette
desprévisions
sur le
comportement
despositons;
la découverteexpé-rimentale de ces derniers en a confirmé
l’hypothèse
fondamentale et a montré quel’équation
proposée
ren-dait
compte
aussi bien des électronspositifs
que des électronsnégatifs.
Toutefois les difficultésqu’elle
ren-contre restent
considérables ;
sansparler
desénergies
propresinfinies,
la structure même de la théorie enfait
surgir
d’autres,
dont le moindre inconvénient est de rendre très malaiséel’analyse
des cas lesplus
simples.
On sait en
quoi
consistent ces difficullés. Pour décrire unpositon.
On a besoin depostuler
l’existence d’unedensité uniforme mais infinie d’électrons
négatifs,
sans interaction mutuelle. Seuls les écarts à
partir
de cette distribution uniforme doivent être considéréscomme
observables ;
touteplace inoccupée
sur unniveau
d’énergie
négative.,
tout « trou », constitue unpositon.
On a souvent
souligné
cequ’il
y a de difficilementacceptable,
dupoint
de vuephysique,
dansl’hypothèse
d’une distribution infinie d’électrons. Dupoint
de vuemathématique
elle nousoblige
constamment à évaluer des différences entre desquantités
dont nous savons àl’avance
qu’elles
sont infinies. Etcependant
les résul-tatsqu’on
a pu obtenirjusqu’à présent
semblent bienmontrer que cette théorie
représente
correctement la réalité.Indubitablement,
les difficultésprécédentes
sontdues aux solutions de
l’équation
de Dirac caractérisées par uneénergie
cinétique négative.
Ces solutions n’ontpas de sens
physique.
Pour les relier àquelque
chosesayant
untel
sens il faut faire dessuppositions
d’uncaractère nécessairement
artificiel,
comme parexemple
l’hypothèse
d’une densité infinie d’électrons. Il esttrès
probable
que sil’équation
de l’électron excluaitautomatiquement
cetype
desolulion,
toute difficulté de ce genre s’évanouirait. Nous en avons même uncommencement de preuve. Mn, Pauli et
Weisskopf,
dans un mémoire fondamental
(~),
ontremarqué
quesi la fonction d’onde de l’électron était donnée par
l’équation
relativiste deGordon,
aucune des difficultésprécédentes
ne serait à craindre.En effet
d’après
la théorie de Gordonl’énergie
de laparticule
élémentaire esttoujours positive,
tandis que sacharge
peut
être aussi bienpositive
quenégative.
La mêmeéquation représente
à la fois lesnégatons
et lespositons,
sansqu’il
soit besoin de recourir àl’hypo-thèse de l’existence d’une densité infinie d’électrons. De
plus,
Pauli etWeisskopf
ont montré que les résul-tatsqu’on
obtient dans leproblème
de laproduction
despaires
pour lesgrandes
énergies
ou dans celui dela
polarisation
du vide sont lesmêmes,
que l’onparte
del’équation
de Gordon ou del’hypothèse
des « trous». En face duproblème
dupositon
deux attitudes sontdonc
possibles :
celle deDirac,
Heisenberg,
etc.,
-qui
prennent
commepoint
dedépart l’équation
de Dirac(énergie
de deuxsignes,
charge toujours positive) ;
oucelle de Pauli et
Weisskopf, -
qui
préconisent
l’emploi
d’une autre
équation
conduisant à uneénergie
positive
et à une
charge
de deuxsignes.
Il est clair que les faits
expérimentaux
seraient enfaveur de cette seconde manière de voir si l’on connais-sait une
équation
dedépart
convenable, équivalente
dans sesconséquences
à celle de Dirac.(1) I-Ielvelica Physica Acta, 1934, vol.
7,
fase. 7, p. 109. Voir aussi une conférence de W. Pauli, Annales de f Institut Henria Poincaré (sous presse).348
L’équation
de Gordonemployée
par Pauli etWeiss-kopf
ne convient pas. Elle ne rend pascompte
duspin
de l’électron et c’est làprobablement
sonplus
gravedéfaut. Cela a comme
conséquence
le fait que letraite-ment
indiqué
par ces auteurs nepeut
s’appliquer
quesi l’on admet pour les
particules
enquestion
lastatis-tique
deBose-Einstein,
cequi
est manifestementincor-rect. Il est
impossible
~Pauli,
loc.cit.,) d’employer
avec l’équation
de Gordon lastatistique
de Fermi-Dirac,comme on devrait
pouvoir
le faire.Si l’on veut donc
procéder
comme cesauteurs,
lapremière
des choses à faire consiste à trouver uneautrc
équation
que celle de Gordonqui jouisse
despropriétés
de cette dernière et soit mieuxadaptée
qu’elle
à ladescription
d’un électron. Il y a donc lieude
reprendre
les raisonnementsqui
ont conduit Dirac à établir sonéquation
et à les modifier defaçon
à enobtenir une autre
plus
satisfaisante.2. Conditions à
remplir
parl’équation
fonda-mentale. - A la lumière des découvertes
expérimen-tales
récentes,
l’obtention d’uneéquation
de ce genreme semble pas
impossible
apriari ;
examinonsquelles
doivent être lesprincipales
conditionsqu’elle
aurait àremplir.
Remarquons
d’abord quel’argumentation
deDirac,
qui
l’avait conduit à établir sonéquation
à uneépoque
où l’on ne connaissait pas l’existence et les
pro-priétés
dupositon,
n’estplus
convaincanteaujourd’hui
quand
on connaît lephénomène
de laproduction
etd’annihilation des
paires.
La discussion correspon-dante a été faite par Pauli etWeisskopf qui
ontremarqué :
10
Qu’à
cause de laproduction
despaires
il n’estplus possible
de se limiter enmécanique quantique
auproblème
d’un seulélectron ;
les résultatsexpérimen-taux connus ne
peuvent
coïnciderqu’avec
lesprévi-sions
théoriques
déduites de la résolution d’un pro-blème deplusieurs
corps.2o
Qu’il
n’y
aplus
de sensphysique
àparler
d’une densité departicules ;
la densité decharge
parcontre,
ainsi que lacharge
elle-même,
conservent un sensphysique précis
et sont desquantités
observables. Lacharge
comprise
dans un volumedonné,
considérée commeopérateur,
a des valeurs propresproportion-nelles aux nombres entiers
positifs
etnégatifs.
Il résulte de ces remarques
qu’il n’y
aplus
aucuneraison valable pour
postuler
comme formeparticulière
de la densité de
charge
ainsi que le fait Dirac pour établir son
équation.
Uneconséquence
immédiate en est quel’équation
fonda-mentale ne doitplus
être nécessairement enc~ ~! r/ôt :
l’équation
de Gordon est bien dans ce cas.Nous
verrons auparagraphe
suivant dequelle
manièreon
peut
utiliser le raisonnement de Dirac pour établila nouvelle
équation.
Quoi qu’il
ensoit,
cette nouvelleéquation
doit
satisfaire aux conditionsci-après :
1. - Elle doit
présenter
relativiste etélectroîiiagîïétiqzie
(invariance
dejauge).
2. - Lafonction
d’onde rze doit avoir quequatre
com-posantes.
Eneffet,
quatre composantes
suffisent dans la théorie de Dirac pour rendrecompte
desphénomènes
connus et il
n’y
a aucune raison dedépasser
ce nombre.Au
surplus,
il semble facile d’établir une théorie à unplus grand
nombre decomposaiites,
mais il est clairqu’une
pareille
tentative serait sans intérêt tant quel’expérience
ne nous l’aura pasimposée.
3. -
Le passage
au cas de /’ existence d’unchanlp
exié-rieur doit se
faire
cornnietoujours
enajoutant
auxopérateurs i h à X,
lesopérateurs -(D,
dupotentiel
de cei
x
clcarnp.
Iln’y
a aucune raison de renoncer à cettecon-dition
qui
s’impose
pour des raisons de correspon-dance.~. - On doit
former
un vecteur dl’ejyrésentant
la densité de courant et decharge.
5. - Ine vertu del’équation fondanlentale,
ce C01l1YUlt doitsatisfaire
à une loi deconservation,
aussi bien enprésence qu’en
absence d’unchamp.
6. - La
coniposante
detemps
de ce - laden-sité de
charge,
- doitpouvoir
êtrepositive
ouiiéqa-tive. Cette condition est essentielle. 7. - On doit
pouvoir former
un tenseursymétrique
clu second rang le tenseur densitéd’énergie
-
quantité
de mouvenlent.8. - En vertu de
fondamentale
ce tenseur’ doitsatisfaire
à une loi de conservation de la forme1 rrt 1 -1
jr
est le courant etFrk
lechamp
extérieur.9. - La densité
d’énergie
êtrepositive
ounulle,
sorte.Tpressinn
devra donc être uneforme définie
positive,
cela aussi bien en absencequ’en
présence
d’un
champ
extérieur. Cette condition est essentielle. 10. - On doitpouvoir
mettre en évidenced’zttt
sl)in
et d’un moment3. Indications pour le choix d’une
équation
fondamentale. - Les raisonnements parlesquels
onarrive à
l’équation
fondamentale nepeuvent
avoir uncaractère
absolu;
ils neservent,
enfait, qu’à guider
notre choix. Une fois ce choix
fait,
onpostule
l’équa-tion trouvée et l’on
justifie
cepostulat
par lesrésul-tats obtenus. Il en était ainsi d’ailleurs dans la théorie de Dirac et certains raisonnements
employés
à cetteoccasion,
convenablementmodifiés,
peuvent
encore servir.
Notre
point
dedépart
est la condition 9 suivantlaquelle
la densitéd’énergie
doit êtrereprésentée
paroù les
P
rpeuvent
être soit lescomposantes
d’unefonction que nous
appellerons
la « fonctiond’onde »,
soit
plus
généralement
desfonctions
de celles-ci. La conservation del’énergie
s’exprimera
parl’intégrale
étant étendue à un volume convenable oubien à tout
l’espace.
Onpourrait
en déduire comme enthéorie de Dirac
(1) qu’à
un instant déterminé on nepeut
assigner
simultanément des valeurs arbitraires àDonc les (D satisfont des
équations
linéaires enà/ôt
et,
parsymétrie,
linéaires aussi enàjàxro
D’autre
part,
la relation fondamentale
-conduit à
l’équation
du second ordreet il est naturel de
postuler
comme en théorie de Dirac que celle-ci est satisfaite dans le cas de l’absence dechamp.
Nous devons donc linéariser
(2)
c’est-à-dire trouverun
système
d’équations
dont(2)
soit laconséquence.
Or,
seule la solution de Dirac conduit à une véri lable linéarisation et celle-ci neconvient pas
à notreproblème.
On en déduit que les(D, ne
sont pas les « fonctionsd’onde » ,
ouplutôt
quel’expression
del’énergie
necon-tiendra pas
uniquement
des termesdépendant
directe-ment des fonctions d’onde Il y aura aussi des termesqui
seront nécessairement des combinaisonsdésuet
des et l’ensemblepermettra
une sorte de « linéarisa-tion » ; unexemple,
fera mieux saisir enquoi
elle consiste. Prenons commeéquation
à linéariserLe
système
où ~ est un
scalaire acomme conséquencela
relation(f);
il suffit de dériver(4)
etd’y
substituer(3).
Il est claircependant
quel’équation
fondamentale reste celle du secondordre qui
définit +
les déduisent par des
équations
dupremier ordre.
~1~ PAULI. Handbuch der Physik, vol. 19, p. 211.Quoi qu’il
ensoit,
si l’on se donne le scalairecom-plexe ~
satisfaisant à(5),
on pourra en déduire les(P
par(3),
et,
parconséquent,
écrire un tenseur du second rang dont lacomposante
detemps
sera une forme
positive
définie. Cela montrequ’on
peut
établir de cettefaçon
une théorie d’uneparticule
àénergie positive.
L’équation
fondamentale(5)
est de Gordonet la théorie
correspondante
a étédéveloppée
par Pauliet
Weisskopf.
Elleremplit
bien les conditions dupara-graphe
10. Engénéralisant
leprocédé précédent,
nous trouverons un autresystème
qui
satisfasse aussi à ces deux dernières conditions.Dans
l’exemple précédent
le~,
la fonctiond’onde,
estun scalaire.
Or,
nous avons besoin d’unegrandeur
àquatre
composantes
complexes.
Onpeut
prendre
deuxspineurs
Yr,
1 /s’ Onpourrait prendre
un vecteurcom-plexe
formé en combinant lesquatre composantes
desdeux vecteurs réels
ars, bis.
Onpourrait
aussiprendre
les 2X 2 == 4
composantes
complexes
d’unspineur
du secondrang 9rçet
làs’arrêtent les:possibilités simples(’).
La solution par deuxspineurs
est la solution de Diracqui
ne convient pas.Ensuite,
se donner un g,.srevient à se donner un tenseur
antisymétrique
du secondrang àcomposantes
réelles(2)
etdeux invariants. Enfin la dernièresolution,
cellequi prend
comnié fonc-tion d’onde unvecteur,
est laplus
simple;
c’est celle que nous allonsadopter.
L’exemple précédent
estcomplètement
caractérisélorsqu’on
se donne la fonction deLagrange
correspon-dante,
qui
est,
d’après
Gordon,
Le tenseur densité
d’énergie
les
équations,
etc.,
s’en déduisent immédiatement. Cherchons le Lpossible
dans le cas d’une fonction d’onde vecteur d’univers~,.
L est uninvariant;
ilapparaît
additivement dansl’expression
T44-
et parconséquent
seraconstitué,
commel’énergie,
par une somme de termes de la forme Parmi ceux-ci il y en aura : Il des termes contenantexplicitement
les
composantes
de lafonction ~ ;
la combinaison invariante laplus simple qu’ils puissent
former est(1) On pourrait cependant prendre des grandeurs à plusieurs indices en. leur imposant certaines conditions de symélrie; par
ex. g,,st, antisymétrique en s et t, n’a que quatre composantes
non nulles.
350
et
2°)
des termes formés en combinant et La combinaison laplus simple
serait ladivergence
A = on constatequ’elle
ne convient pas. Lesecond
degré
decomplication
serait A = un tenseur du second rang dutype
() ’frÍôxs
etplus
particulièrement
celui
qui
a le nombre minimum decomposantes,
à savoir le rotationnel dit vecteurLe
Lagrangien
leplus simple
sera donc de la formeoù k est une constante que nous
prendrons,
pour desraisons
qui
apparaîtront
par lasuite,
proportionnelle
à la masse propre. Nous écrironsexplicitement,
parhypothèse,
pour le cas de l’absence dechamp
avec la convention de sommation habituelle. Le
La-grangien
pour le cas d’unchamp
extérieur se déduiradu
précédent
par larègle
connue(condition 3),
¥ JI.
4.
Notations.
Fonction
deLagrange. -
Pourdes raixons
qui
seront évidentes dans uninstant,
nousn’adopterons
pas desnotations
analogues
à cellesemployées
en théorie deDirac ;
iln’y
aurait à le faireaucune
difficulté,
mais pasd’avantage
immédiat. Considérons donc un vecteur’+1’
== al’+
ibr
et soncomplexe conjugué
If-
.~al’ - i
br.
Nous pouvonsdé-velopper
la théorie dans l’univers définipar x,
~--x, X2 == y, X3 = S, xo = ct. Pour la
symétrie
des formulesil est
cependant
avantageux
d’admettre unequatrième
coordonnée
imaginaire ;
toutefois,
il faut dans ce casprendre
certainesprécautions
pourobtenir
les condi. tions de réalité correctes.Il
suffira
pour cela d’écrire les coordonnées sousla
forme
Xi = y; $3 -;=: y;
(7)
e étant une
unité
complexe
telle que~2 == -1,
commu-table avec l’autre unité
imaginaire i
qui apparaît
dans
l’expression des,~,.
Il sera donc faux d’écrire ci~ -1,
mais on aura si = 1 1.L’astérisque indiquant
leconi-ple-xe conjugué,
cîtanqe
lesigne
de ipas
celui deE. Lescomposantes
d’espace
de tr
seront a, -~- ibr,
ar,b,
réels(1~ ==
1, 2,
3),
et lacomposante
detemps
,~4
--_ ~ a’* +
1£bB
avec~c‘,~,
b’~,,
réels Lacomplication
introduite parl’emploi
de deux unitéscomplexes
estrachetée par
t’avantage
de lasymétrie. D*ailleurs, e
dis-paraîtra toujours
lorsqu’on
passera à la variable t ; ausurplus,pour plus
de clarté nous éviteronsd’employer
l’astérisque
pour desfonctions
des~~;
nousindiquerons
par des lettres différentes cette fonction et sa
complexe
conjuguée.
Posons enfin
1
Cela
état,
considérons le cas de l’absence deNous poserons
l1’’,,S
et sontcomplexes
conjuguées;
ellescon-tiennent un e en facteur
chaque
fois que l’un des indices r ou s estégal
à 4.Par
hypothèse,
leLagrangien
duproblème
sera dansce cas
Il étant la constante de Planck divisée par 2z.
On passe au cas où il existe un
champ,
défini par unpotentiel
par les substitutions
(’).
Pour
simplifier
l’écriture posons :Posons encore
F rs G,.s
sont des tenseursantisymétriques
du secondrang. La fonction de
Lagrange
dans le cas d’unchamp
s’écrit
alors,
avecla
convention desommation
habi.
tuelle :
5.
Equations
fondamentales. - Les momentssoiit t
Les
équations
fondamentalesprennen
la formeauxquelles
il convientd’ajouter
leséquations (1~)
de liéÎtt11tr011 desgrandeurs
intermédiaires etC,.s.
Elles ont la forme des
équatioiis
de llaxwell(pour
un «
potenliel
»imagiiiaire) complétées
par des élé-mentsreprésentant
l’influence duextérieur ;
on
peut
déduire de ce fait un certain nombre deconsé-quences que nous
négligeons
pour l’iostant.Elles
présentent
ben l’invariance relativiste etélec-tromagnétique ;
les troispremières
conditions du paragraphe ?
sont doncrernplie:î
Eliminons
G,,S,
On a engénéral
Posons
[Aes
éf!UatiQL1S
foiid4tuentiles
deviennent tDans
le cas del’absenoe
dechamp
etpourvu
que/;,
donc la /liaSSe de la ne
suit
pas
ni4lle,
condi-tion
essentielle,
on déduit que1 O.
(26)
En effet,
deviennent dans ce casel en
appliquant
on déduit le résultat sannoncé
(2t;).
Donc,
PI1 abs(JJlce duechanlP,
leséquations
son! deséqualiojis
du deDans le cas
général, appliquons l’opérateur
..,
7
Õ
à( 1) ;
on aura :donc,
si le - 0 et seulement dans ce cas :Remarquons
tout de suite d’autres relations intéres-santes.En vertu de
(17)
les sont des tenseursaitti-on a donc
Les
équations
fondamentalespermettent
d’eu déduire6. Existence et conservation du courants Nous définissons le
courant,
comme l’a fait Gordond’après
Mie,
au moyen de la dérivée de lafonction
deLagrange
parrapport
aupotentiel,
changée
designe
soit,
en vertu de(i~)
li
est clair que(30)
est un vecteur d’univers.Il satisfait
toujours a
une loi deconservation
~~~‘S ~:
0.En
effet,
on a
-Un
verlu deséquallons
fondamentales
cela
estégal
à
et en vertu du
caractère
antisymétrique
deGr.
Il existe donc un
vecteur j.,
satisfaisant à une loi deconservation ;
pour que nouspuissions
affirmerqu’il
représente
bien uncourant,
il faut encore que,com-biné avec le
champ
électromagnétique
il fournisse benl’expression
de la forue tellequelle
résulte de la divei -gence du tenseurd’énergie;
nous montreronsqu’il
enest bien ainsi.
352
elle
peut
des valeurs aussi bienpositives
quené,gatives.
7. Tenseur
énergie. quantité
de mouvement et loi de conservation. - Pour établir à la foisl’expression
de ce tenseur et sa loi de conservationprocédons
commeSchrôdinger.
Dérivons la fonction deLagrange
parrapport
à x?, pquelconque;
on aura :donc en vertu des
équations
fondamentales :Soit
Hrs
lechamp électromagnétique
extérieuret js le
courant
Nous avons démontré que
d8j.
=0;
donc ’Ajoutons
(32)
et(33) ;
il vient en tenantcompte
deséquations
fondamentalesOr,
on voit facilement que l’on a l’identitéil suffit de tenir
compte
de(29)
et du fait que les»
sont
antisymétriques.
En
explicitant (36)
à l’aide des formules fondamen-tales(17) et
9 8)
on aRetranchons
(37)
de(35) ;
il vient en vertu de(15)
soit
où
Ce
T,,p
est un tenseursymétrigue ; (39)
montre que sadivergence
estégale
à la force de Lorentz. Ilpeut
donc être choisi comme tenseurénergie-quantité
demouve-ment.
L’énergie
est constammentpositive.
La densitéd’énergie
est définiepar J!J"
= -1’4,4,
et l’on a enexplicitant
Loù s varie de 1 à
4,
etr’,
s’ de 1 à3 ;
soit encore enexplicitant
quantité
essentiellementpositive puisque
Ors
est leconjugué
complexe
deFrs’
8. Moment
électromagnétique
de l’électron.- Soit le courant
On
peut
le considérer comme une somme de deuxtermes de forme
particulière.
Eneffet,
enexplicitant
on al’expression
Dans le cas d’un
champ
extérieurnul,
I = J= 0 et lecourant se réduit à
On
peut
doncséparer
la densité de courant en deuxparties j., = ifs
tout comme dans la théorie deDirac. La seconde :
se
présente
comme la densité de courant due à un353
pouvons donc admettre que l’électronpossède
unmoment
électromagnétique
donné ~~arLe reste
serait le courant de conduction. Comme dans la théorie de
Dirac,
chacun de ces courantspartiels
satisfait àune
équation
de continuité9.
Spin. -
Apartir
du tenseurénergie
quantité
demouvement,
on obtient engénéral
la valeur dumoment
cinétique
en formantl’intégrale
dans
laquelle
Considérons un électron en absence de
cha;mh;
onaura dans ce cas :
Pour r =
p, les
composantes P,,
sontnulles;
pouret
On
peut
donc écrireEn
intégrant
parparties
et admettant commed’habi-tude
que les~r
s’annulent à lafrontière,
on auraOn
peut
regarder
lapremière
intégrale
qui
a la formef (x?
commel’équivalent
d’un « moment d’orbite » et laseconde,
où les xr, .~0 n’interviennentplus e;plicitement,
comme le moment propre de laparticule.
La densité «
spin
» de cette dernière serait doncIl est évident que cette
décomposition
estarbitraire,
ce
qui correspond
d’ailleurs à la nature même des choses.Remarquons
que la variance relativiste duspin
est celle du moment total(~7)
dont nous sommespartis ;
ilne saurait en être autrement. Ce
spin
diffère de celuiqu’on
rencontre en théorie de Dirac: eneffet,
il estbien constitué par les trois
composantes
detemps
d’un tenseur de la formePrSl’
mais celui-ci n’est pascomplètement
antisymétrique
comme dans le cas del’équation
de Dirac. Il estcependant
facile de modifier ladécomposition (51),
pourséparer
le moment totalen un « moment d’orbite » et un
spin qui
soit untenseur
complètement antisymétrique
du troisième rang. En effet on a pour s= 9, ,~, ~, 4 :
d’où
On en déduit une
séparation
du moment totalPre
en un« moment d’orbite » et un «
spin
»Sous cette forme la densité du