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qui tu dystrophine-glycoprotéines es lié, je te dirai qui tu es ... Le complexe dis-moi UliS

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Academic year: 2021

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(1)

1090

UliS

NOUVELLES

mérletind•cÙna.•· /.'1.'1 1 ; ï : /11.'111

L

e complexe

dis-moi

à

qui tu

dystrophine-glycoprotéines

es lié, je te dirai qui tu es .. .

Le gène dont l ' al tération est respon­ sable des dystrophincs m u sculai res de Ouchcnnc (OMO) ct de Becker ( B M O) a été décou vert i l y a main­ tenant q u a t re ans par u ne st ratégie d i te de génétique in\'crsc

[

1 ] .

C 'est en réalité u ne fam ille de protéines qui a ainsi vu le jour : les dystrophincs cérébrales ct m u sculai re s , issues de promotion c t d'épissages alternatifs , q u i sont impliquées d a n s c e s deux m yopathies, mais {:gaiement la

dystro­

phin related prote in

ou DR P, codée par

u n autre gène localis{: sur le c h romo­ some fi ct, plus rtc:cmment, u ne plus petite protéine cod{:c- par la part ie' dis­ talc du gi:ne ] )\1 ] )

(

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r revur récente

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j).

Les rC'chen:hes à \'!..:nir ajou teront sans dou te' d'autres représentants à cette fam i l le' encore restreinte. Les quatre ann{:cs {:coultC's n ' ont cependant pas pe rmis d 'éluC'i­ dcr la fimction de ces protéines. Cer­ tai nes hypothèses , fimdécs sur la loca­ l i s a t i o n sou s - m c m b ra n a i rc de l a dystrophinc ct s e s analogies avec d ' autres protéines comme la spcctrinc ou l ' al pha-acti ninc l u i fùnt jouer un

1 . Chelly .J , Kaplan .JC . La myopathie de

Duchennc : du �ènc DM)) à la dystrophine.

midecinelrciences 1 91lll ; 4 : 1 4 1 -50.

2 . Lé�er .J.J , Au�ier N, Lé�er . J , M ornct D, l'ons

F.

La ou les dystrophine(s) t rois années après leur découverte. midecinelrcien­ ces 1 9 9 1 ; Il : 1!05-20.

:l . Ervasti .J M , Ohlendieck K, Kahl SD, Gaver MG, Campbell KP. Dcficicncy of a �lycoprotein component of the dystrophi n complex in dystrophie muscle. Nature 1 990 ; :l45 : :l 1 5-9.

4. Ervasti .J M , Kahl SD, C ampbell K I'. Purification of dystrophi n from skcletal mus­ cle . J Biol Chem 1 99 1 ; 266 : 9 1 6 1 -5 .

5 . Ervasti .J M , Campbell K I' . Membrane or�an ization of the dystrophi n-glycoprotein complcx. Cel! 1 99 1 ; 66 : 1 1 2 1 -:l l .

rôle de maintien de l ' appareil cytos­ quclctt iquc sous-mcmbran a i rc ou d'ancrage de cc cytosquclcttc à la membrane . Une manière d 'appréhen­ der cette f(mct ion ct de m ieux com­ prendre la physiopathologie de la maladie est de rechercher les l iaisons que la dystrophinc con t racte a\'cc d ' au tres protéines musculaires. C 'est la démarche q u ' a choisie

1

'équipe de Cam pbell ( 1 0, USA), qui avait déjà montré que la dyst rophinc faisait par­ tic d ' u n complexe oli gomériquc con­ tenant cinq autres glycoprotéines

[ 3,

4j.

C c groupe a récemment pou rsu ivi la caractérisation de cc complexe en préparant des ant icorps d i rigés con­ tre ch acu ne de ces protéines dont la masse molécu laire fait respectivement

�9, 1 56, .'iO, 43

ct

35

kDa

j5j.

Ces

anticorps ont été util isés pou r déter­ miner certaines caractérist iques bio­ chim iques ct structu rales du com­ plexe. Les auteurs démontrent ainsi que la dystrophinc est l iée à la pro­ téine cxtraccllulairc de

! 56

k Da par l ' i n termédiai re des p rotéines de

50,

43

ct

:15

kDa alors que la protéine de

59

k Da serait i n t racytoplasmiquc c t , d ' après l e s résul tats d e s expériences de

cross-linking,

en contact direct avec la dystrophinc. Une autre petite pro­ téine de

25

kDa, enfouie dans la

membrane , ferait également partie de cc complexe .

Cette étude, assoCiee aux données antérie u res de séquence, de digestion ménagée ct d'ombrage rotatif du complexe purifié permet d'élaborer u n modèle

([z:l',ure 1)

dans lequel la dystroph inc, associée en homodimè­ rcs antiparallèles, joue rait u n rfllc dc lien entre les filaments d ' actinc ct un com posant ext racel l u laire dc la fibrc m u sc u l a i re ,

via

la pro t é i ne dc

! 56

k Da. La protéine i n t racytopl as­ miquc de

59

k Da pou rrait être un in termédiaire e n t re la dystrophine ct le complexe membranaire ou pou r­ rai t , à l ' instar de la prottinC' 4. 1 pou r la spcct rint· du glol>ulc rouge' , pro­ m o u ,· o i r sa l i a i son ;t ] ' ;u·t i n C' . L'al>se nC'l' de' dystrophinc, assoC'i\-C' d ' ailleurs it u ne' fùrtC' d i m i n u t ion de' la prot\-inc t'xt raC'dl u la i rC' de' l :lri kDa , pnt u rl>nait ainsi l ' i nt{·gritt dt· la mcml>ranc sarC'olt- mmiqtH' ainsi que sa flexibilité, \·oirc dt·

1

' hom{·o­ stasic calcique, notammcnt lors dC's mouvements de co nt raC't ion-relaxai ion m usculaire . H. G. Membrane sarcolemmique

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d'actine

Figure 1 . Modèle d'association du complexe dystrophine-glycoprotéines.

La masse moléculaire de chacune des protéines du complexe est indiquée. La dystrophine est associée en homodimères antiparallèles et liée au complexe glycoprotéique par son extrémité carboxyterminale et aux filaments d'actine par son extrémité aminoterminale. (D 'après {5]. )

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