A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
P AUL V INCENSINI
Sur certaines congruences rectilignes appartenant à un complexe linéaire
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 4
esérie, tome 4 (1940), p. 97-115
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1940_4_4__97_0>
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SUR CERTAINES CONGRUENCES RECTILIGNES
APPARTENANT
A UN COMPLEXELINÉAIRE
Par M. PAUL VINCENSINI
. 1. Dans un Mémoire
qui paraîtra prochainement
aux Annales de NormaleSupérieure, j’ai
été amené à étudier les congruencesrectilignes
telles que les coor-. données de la trace d’un rayon
quelconque D(u, v)
sur leplan xOy
aient desexpressions
de’la forme : ,-
.
où
X, Y, Z
sont les cosinus directeurs deD, 5f(Z)
une fonction arbitraire de Z(c’est-à-dire
del’angle
que fait D avec une fonction arbitraire des deux variables u , vqui
fixentD,
et 0394 leparamètre
différentiel mixte dupremier
ordrerelatif au ds’ de la.
représentation sphérique
de la congruence ’’
On sait que les
équations
définissent le lieu des
projections orthogonales,
H, del’origine,
sur les rayonsR(u, v)
d’une congruence normale‘~’~,, qui
est d’ailleurs la congruence normale laplus générale
si ~~ est la fonction laplus générale
des deux variables Il et v . Nous dirons que la surfaceH(~,
r,,Q
est la surfacepodaire (relative
ào) de
la congruence ’ normale(C)
étant une congruencequelconque
définie par les formules(i),
il .lui
correspond
une congruence ‘)’~>, et ta forme deséquations (t)
montre que98
l’on passe de % à C en
projetant orthogonalement
lepoint
t H relatif àchaque
rayon R en K, sur le
plan
en faisant tourner le vecteur OK de+ f
autourdu
point
0 dans leplan
en soumettant ensuite OK à l’homothétiedécentre
0.et
de rapport F(Z),
et en menant par l’extrémité Kr du vecteur ainsiobtenu
laparallèle
D à R.Les
opérations géométriques
ci-dessus,appliquées
aux différentes droites de l’es- pace, définissent une transformation del’espace réglé,
que dans le Mémoire citénous avons
appelée
T[ ~(Z)~,
etqui
estcomplètement
définie dès que~(Z) (que
nous dirons la
fonction
est connue: Oz est l’axe de latransforma-
tion,
0 le centre, etx0y
leplan
de cette transformation. Les congruences définies par leséquations (1)
sont lestransformées,
par une transformation T[~~(Z)j
arbi-’traire,
des différentes congruences normales de1 espace.
~ ,La fonction
~~{u, v) qui figure
dans leséquations (3) (définie
à une constanteadditive
près) représente,
comme il est bien connu, la distancealgébrique
de l’ori-gine
auplan tangent
à l’unequelconque, S,
des surfacesorthogonales
aux rayonsde
lacongruence
normale% correspondante.
S sera dite’ lasurface génératrice
dela congruence C transformée de par T
[F(Z)].
’ Si C
jouit
depropriétés géométriques spéciales,
et Sjouiront
depropriétés correspondantes.
Nous voudrionsprésenter
iciquelques
remarques ausujet
de latransformation,
par une T[F(Z)],
de congruences normalesM
en congruences Cappartenant
à uncomplexe
linéaire d’axe 0z(axe
detransformation).
Engénéral,
’une congruence normale n’admet pas de transformées C
situées
dans uncomplexe
linéaire d’axe
Oz,
et nous verrons que les surfacesgénératrices
des congruences Cappartenant
effectivement à un telcomplexe
sontsusceptibles
d’une définitiongéo- métrique
intéressante. D’autrepart,
en observant que certaines congruences de définitiongéométrique remarquable,
telles que les congruences à surface moyenneplane (x0y)
ou àenveloppée
moyennepoint (0)
ou àfoyers
associéséquidistants d’une
droite fixe(Oz), peuvent
être déduites des congruences normalespar
destransformations T [5(Z)]
convenables, nous serons conduits à déterminer toutes celles de ces congruencesqui appartiennent
à uncomplexe
linéaire d’axeOz,
et àprésenter,
ausujet
de ces congruences,quelques
remarquesgéométriques.
’2. Une congruence normale % étant définie par sa surface
podaire (3),
cher-chons à déterminer la fonction
v)
pour que la transformée C de M par la transformationT (J(Z)] [~(Z)
est une fonction donnée deZJ, appartienne
à uncomplexe
linéaire d’axe Ozdont, négligeant
une homothétie, nous pouvonsprendre
l’équation
encoordonnées pluckériennes (X, Y, Z, L,
M,N)
sous la forme.
Les
coordonnées du rayonD(u, v)
de la congruence C,, issudn point ..(x, y)
défini par les
équations (t),
et de cosinus directeursX, Y, Z, sont :
.’
soit,
en tenantcompte
de la relationévidente,
Les fonctions 03A6
qui définissent,
par leur surfacepodaire (3),
les congruences normales%
dont les transformées par T[~’~(Z)~ appartiennent
aucomplexe
linéaire-(4),
s’obtiennent enremplaçant
dans(4) N
parl’expression ci-dessus;
on trouveainsi
l’éqiiation :
en
désignant
par@(Z)
l’inverse de lafonction
transformatrice.Toute
équation de
la forme(5),
où~0(Z)
est une fonction arbitraire deZ,
définitune
famille, dépendant
d’une fonctionarbitraire,
de congruences normales trans- formablesen congruences appartenant
aucomplexe
linéaire N = Z.Ces congruen-
ces sont définies par les
équations (3)
de leurs surfacespodaires, équations
danslesquelles ~~
estremplacée
parl’intégrale générale
de(5);
la fonction transforma- trice commune à toutes ces congruences estF(Z)
=20142014.
... , ,L’équation (5)
montredéjà
que les congruences normales1%
dont les transfor- mées par une T[~(Z)~
sont dans uncomplexe
linéaire d’axeOz,
sont celles pourlesquelles
la cote[z = 0394(03A6, Z)]
de laprojection orthogonale du point O
sur unrayon quelconque ne dépend
que del’angle
que fait le rayon avecréglées parallètes d’une-
congruence les surfacesréglées
de lacongruence
admettant pour
représentations sphériques
les différentsparallèles
d’axe lasphère image,
onpeut
donc définir les congruencesenvisagées ici,
en disantque les lieux des
projections orthogonales
del’jorigine
0 sur les rayons des diffé- ~ rentes surfacesréglées parallèles
sont des courbesplanes,
situées dans desplans parallèles
auplan Ainsi, appartiennent
a la famille(~»,)
toutes les congruen-ces des normales aux diverses surfaces de révolution autour de Oz ~ .
Mais
l’intégration
del’équation (;>)
va nous permettre de caractériser lescongruen-
ces actuelles par une
propriété géométrique plus remarquable
encore, relativeà la
génération
des surfacesorthogonales
à leurs rayons. -Prenons pour
représentation sphérique,
sur lasphère
de rayon lesystème
formé par les méridiens et les
parallèles;
on aura alors :’
Dans ces
conditions,
lesparamètres différentiels 0394(03A6, X), 0394(03A6, Z)
aurontles
expressions :
et
l’équation (5) prendra
la forme :soit, en p osant _
0398(cos cc)
= U ,(Ù
,, , etant la d , une fonction deu)
;On en déduit :
U et V étant des fonctions
arbitraires respectives
desarguments
u et v.Les surfaces
orthogonales
aux rayons des congruences normales admettant une transformation T[~(Z)~
les amenant dans uncomplexe
linéaire d’axeOz,
sont donc définiestangentiellement
par leplan :
Pour une valeur donnée de v , le
plan (g) enveloppe
uncylindre
degénératrices perpendiculaires
auplan (de
traceOx,
surx0y),
et dont la section. droite par le
plan zOx1
est définietangentiellement
parl’équation :
Lorsque
v varie, lecylindre précédent
subit une dilatationfonction,
arbitrairede v, , et l’on
peut
énoncer le résultat suivant.Les congruences normales
susceptibles
d’unetransformation
’l’[F(Z)]
les trans-formant
en congruencesappartenant
à uncomplexe linéaire
d’axe Oz, sont lescongruences des normales aux
surfaces enveloppes
d’un.cylindre
arbitraire degénéra-
trices
perpendiculaires
à Oz, tournant autour de Oz tout en sedilatant,
la loi de.
dilatation étant absolument arbitraire.
Si la dilatation est
nulle,
oÙ retrouve les congruences des normales aux su ..faces de révolution autour deOz, déjà signalées..
La fonction transformatrice
associée.à
l’unequelconque des congruences
Mqui
viennent d’être déterminées. transformables par une T
[~(Z)~ ]
en congruences appar- tenant à uncomplexe
linéaire d’axe Oz, nedépend
que dela donnée (à
une dilata- ’tion
arbitraireprès)
ducylindre générateur
dessurfaces orthogonales
aux rayons ;son
expression
est, comme on l’a vu, ,soit,
en tenantcompte
de la définition de U’ :3. Pour obtenir
explicitement
les’ congruences ducomplexe
linéaire d’axeOz,
transformées descongruences
déterminées au numéro 2, il suffit deremplacer ~
par
U + V
etF(Z)
par - ,I
dans leséquations (t) qui
définissent la trace,sur le
plan xOy,
du rayongénérateur
de l’une des congruencescherchées,
rayon dont les cosinus directeursX,Y,
Z ont lesexpressions (6).
En tenantcompte
deséquations (7)
on obtient ainsi :’
’
après
avoirposé :
U et V
sont des fonctions arbitraires de u et vrespectivement,
au même titrequeUetV.
Il est
intéressant,
pour lasuite,
de déterminer la surface moyenne de la congruencegénérale (xi). L’équation générale
donnant les abscisses desfoyers portés
par le rayon(u, v~, comptées
àpartir du point (x, y)
où ce rayon perce leplan x0y,
estoù
E.F,
G sont les coefficients du ds’ de lareprésentation sphérique,
et où l’on a :x, y, z étant les coordonnées du
point
dedépart
surchaque
rayon.Avec la
représentation sphérique adoptée ici,
on a :_
de
sorte quel’abscisse, A,
dupoint
moyen situé sur le rayon~~),
a pour..expression :
.Lés ex
pressions
P de e etg s’obtiennent
9 : enrémplaçant
p ç dans S y ~u et . ,S ~X ~v ~v~x
ty(k, Y, Z)
et(x,
y,z)
par leursexpressions (6)
et(r r);
on trouve ainsi :,
~.
Leséquations
de la surface moyenne de la congruence laplus générale
d’un com-plexe
linéaire d’axeOz,
transforméed’une
congruencenormale par
unetransfor-
mation T sont donc :
On
voit,
enparticulier,
que pour quela congruence
soit à surface moyenneplane
(plan x0y),
il faut et il suffitque l’on ait,
soitCO
= o, soitDans le
premier
cas, lapremière équation (12)
montre que V == a = const., et par suiteU,
restant arbitraires. Les surfacesgénératrices
des congruences envi-sagées
sont alors définiestangentiellement
parces surfaces
génératrices
sont les diverses surfaces de révolution autour deOz,
et la fonction transformatrice attachée à l’nnequelconque
d’entre elles a pourexpression :
Dans le deuxième cas, c’est la fonction V
qui
estarbitraire,
etl’expression
de U(liée à U
parI sin2u .
Il’ =U)
est définie pard’où l’on déduit
et, par
suite,
Les surfaces
génératrices
sont, dans ce cas, lesenveloppes
duplan
où k est une constante arbitraire et V une fonction
arbitraire.de
v.Si,
U étant une fonction arbitraire de ll,’ V est une fonction dupremier degré
deu,
_ _ _.
la surface
(13)
est de.évolution
autour deOz,
.et l’on obtient ainsi toutesles
congruences d’uncomplexe
linéaire d’axe Oz, transformées de congruences norma- les par destransformations
T[~(Z)j ,
dont lessurfaces moyennes
sont de révolutionautour de l’axe du
complexe.
Les surfacesgénératrices ’de
ces congruences sont,. .
comme l’on
voit,
lesenveloppes
d’uncylindre
’arbitraire degénératrices perpendicu-
laires à Oz, tournant autour de Oz et subissant en même
temps
une dilatation pro-,portionnelle
àl’angle
de rotation.4. En
général,
une congruence d’uncomplexe
linéaire transformée par une~T
[~(Z)]
d’une congruencenormale,
n’admetqu’une
seule congruence normale.génératrice (ou
une seule surfacegénératrice
à une dilatationprés),
si l’on ne consi-pas comme distinctes deux congruences
(ou
deuxsurfaces) génératrices
homo-thétiques
dans une homothétie de centre 0. Deux telles congruences fournissent évidemment la même congruence transformée avec des fonctionstransformatrices
dont le
quotient
estégal
anrapport
d’homothétie.Mais il se
peut qu’à
une congruence déterminée d’uncomplexe
linéaire corres-pondent plusieurs
congruencesgénératrices.
La recherche des congruences admettantplusieurs
congruences normalesgénératrices (et
parsuite,
comme on le verra, une infinité de tellescongruences) conduit,
comme nous allons le montrer, aux congruen-ces
transformées
des congruences des normales au;xsurfaces
cte révolution autour de Oz .Il est facile de voir
qu’une
congruence d’uncomplexe linéaire, C,
transformée par uneT [~(Z)J
d’une congruence normale dont tous les rayonscoupent Oz, peut provenir
den’importe quelle
autre congruence dont les rayonscoupent
Oz.Envisageons
les rayons de Cconpant (évidemment
àangle droit)
une même droite duplan x0y
issue de0;
il est clair que C estengendrée
par la rotation autour de Oz de l’ensemble de ces rayons. Donnons-nous une fonction arbitraire~~Z)
autreque
5f(Z),
eteffectuons,
àpartir
deC,
la transformation inverse de ’l’jc~(Z)).
Lesrayons de la congruence transformée
couperont
évidemment tousOz ;
cette dernièresera donc une congruence normale
(arbitraire)
dont tous les rayonscoupent Oz,
etsa transformée par 7.’
[03C6(Z)]
seraC, qui peut bien,
par sui te, êtreconsidérée
commeadmettant
pourgénératrice
une congruence normalequelconque
dont les rayons rencontrent Oz.Le fait que les congruences normales dont les rayons
coupent
l~ Oz sont les seulespouvant
êtreregardées
commegénératrices
d’une même congruence d’uncomplexe
.linéaire est d’ailleurs
facile
à établir.Imaginons
deux congruences normales~~,
dont les transformées
par
T[~~(G)J
et T[~~(Z)]
sont confondues. Il résulte de la définitiongéométrique
de la transformationT [5(Z)]
que les rayonshomologues
de
‘Î’~s
et~~"(~~ (correspondant
à un même rayon de la congruencetransformée),
sontparallèles
et dans un mêmeplan
issu de0,
lerapport
de leu rs distances aupoint
t 0ne
dépendant
que de Z.~~(n~
est transformée de dans une transformation rem-plaçant, chaque
rayon, par sonhomothétique
dans une homothétie de centre 0 etdont le
rapport
est une,certaine fonction8(Z)
deZ,
transformation que, confor- mément aux notations du Mémoire des Annales de l’Ecole NormaleSupérieure auquel
il est fait allusion
plus hant,
nousappellerons J6 [9(Z)].
Il suffit donc, pour établir le résultatannoncé,
de montrer que les seules congruences normalessusceptibles
d’une transformation
~ [(J (Z)]
les laissantnormales,
son t les congruences des nor- males aux surfaces de révolution autour de Oz ..’
Désignons
à cet effet par x, y, z les coordonnées d’unpoint quelconque
de lasurface de
départ
d’une congruence normale~~~,
et par X, Y, Z les cosinus direc- teurs du rayon,D,
issu dupoint
t(x, y, z);
x,y,z, ...Z sont des fonctions de deuxparamètres
u et u .Le fait
que
la congruence est normale se traduit par la relation .Exprimons
que’la
congruencepeut
être transformée en une nouvelle congruence normale par une transformation~~ [(~J(7)~ .
On pourraprendre
pour surface de
départ
de le lieu dupoint
et la condition pour que
~’~-~’
soit normale est :ou, en tenant
compte
de(t4)
et ennégligeant
le cas évident où,e (Z)
= const.(~h(,~,’
et
homothétiques),
.qui peu
s’écrii; :et
finalement,
enremplaçant les quantités
entre crochets par desquantités
propor-tionnelles,
.Cette dernière relation
exprime
que le rayongénérateur
D de rencontreOz,
et que par suite est bien, comme on
l’avait annoncé,
la congruence des normalesà
une surface de révolution d’axe Oz .5. Parmi les congruences transformées des congruences norrnales par une T
[~~(Z~] figurent
les congruences admettant pourenveloppée
moyenne lepoint
0, les congruences à surface moyenneplane (x0y),
et les congruences àfoyers
associeséquidistants
d’une droite fixe(Oz),
quej’ai
étudiées en détail dans un Mémoire desprésentes Annales(’),
et que dans la suite,pour abréger, j’appellerai
congruences des typesrespectifs (A), (B), (C).
(’)
Sur trois types de congruences rectilignes. - Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse, I927.Nous allons chercher
ici,
en déterminant leurs surfacesgénératrices,
les congruen-ces des
types (A ), (B)
ou Cappartenant
à uncornplexe
linéaire d’axe Oz.Les congruences
générales
dutype (A)
sont les transformées d’une congruencenormale
arbitraire p ar latransformation T ; ; Z ; les congruences du type (B)
:son les transformées des congruences normales par i enfin les congruences du
.
type (C)
sont les transformées des congruences normales parT Z r ~- % .
Onpeut,
pour ces trois
résultats,
sereporter
au Mémoire des Annales de la Faculté des Scien-ces de Toulouse
qui
vient d’êtrecité,
ou à celui des Annales de l’Ecole Normale.S’upé-
rieure dont il est
question plus
haut. ,Cungruenees
dutype (A)
situées dans uncomplexe
linéaire d’axe Oz. - La rela-.tion
ro)
montre que l’on doitavoir,
pour ces congruences,relation d’où l’on déduit :
k étant une constante arbitraire que,
moyennant
une remarque faite au début du numéro 4, nouspouvons
supposerégale
à un : ’ ’Les surfaces
génératrices
des congruences(A)
situées dans lecomplexe
linéaireN = Z,
peuvent
donc être définies comme lesenveloppes
ducylindre
dont la sec-tion droite
(dans
leplan
est définietangentiellement
parl’équation
.lorsque
cecylindre
tourne autour de l’axeOz,
tout en se dilatant suivant une loi absolument arbitraire,. Les congruences
(A)
elles-mêmes s’obtiennent en soumettant les congruences des. normales aux
enveloppes
descylindres
ci-dessus à la transformation T . Leséquations explicites
de ces congruences se déduisentdes
formulesgénérales (I I),
en substituant à
~~( _ . Q ,r ,
, sonexpression
actuellequi
est,puisque
IJ’ _ -
cotg
u : 1 ’ ,Les surfaces moyennes des congrnences obtenues sont définies
par
leséqua-
tions
( r 3), qui
s’écrivent ici :et
qui représentent
un conoïdequelconque
d’axe 0~ .Les nappes focales des congruences que l’on vient de
déterminer,
que l’on obtientexplicitement
sansdifficulté,
fournissent lescouples
desurfaces conjuguées
parrapport
à uncomplexe
linéaire dont lespoints homologues
sontéquidistants
d’unpoint
fixe situé sur l’axe ducomplexe.
Notons ce
résultat,
surlequel
nous reviendronsplus loin :
:Les congruences à
enveloppée
moyennepoint
situées dans uncornplexe
linéaire dontl’axe passe par le
point
moyen ont poursurfaces
moyennes lesdifférents
conoïdesdroits admettant pour axe l’axe du
complexe.
Congruences (B) appartenant
à uncomplexe
linéaire d’axe Oz. - Pour obtenirces congruences il faut
prendre ~(Z)a--_
Z.(to)
donne alors : -et par
suite,
ennégligeant
une dilatation constante descylindres enveloppant
lessurfaces
génératrices,
conformément d’ailleurs à ce
qu’on
a vu au numéro 3.Les surfaces
génératrices des congruences (B) appartenant
à uncomplexe
linéaired’axe Oz,
sont donc lesenveloppes
ducylindre
dont la section droite est définietangentiellement
parlorsque
cecylindre
tourne autour de 0z en subissant une dilatation fonction arbi- traire del’angle
derotation.
On obtient
explicitement
les congruences(B)
elles-mêmes ensubstituant,
dansles
équations ( 1),
àU = I sin2 u . U’
, sonexpression
actuellequi
estLes nappes focales de ces congruences sont les différents
couples
de surfacesconjuguées par rapport
à uncomplexe linéaire,
dont lespoints homologues
sontéquidistants
d’unplan
fixeperpendiculaire
i l’axe ducomplexe.
Congruences
dutype (C).
- Ellescorrespondent
à la fonction transformatricel’équation (10)
s’écri i ici :et par
suite,
une dilatation étanttoujours négligée,
Les surfaces
génératrices
descongruences (C) appartenant
à uncomplexe
linéaired’axe Oz, sont les
enveloppes
ducylindre
dontla
section droite est définietangen-
gentiellement
par . ,lorsque
ce dernier tourne autour de Oz en se dilatant suivant une loi arbitraire.Les congruences
(C)
ducomplexe
se déduisent descongruences des
normales auxsurfaces ci-dessus par la
transformation
T --- . Leséquations explicites
decos ~ u u ~
"
ces congruences s’obtiennent comme on l’a
déjà expliqué
ausujet
des congruences(A)
et(B).
Les surfaces moyennes de ces mêmes congruences sont définies par les formules( ~ 3), qui, compte
tenu de~~ _ ~ ~ T,
et de la valeur de U’sin u . L U’ == 2014 , s’écrivent :
B
sin u
~~
étant,
commetoujours,
une fonction arbitraire de v seul. Leséquations (17) représentent,
tout comme leséquations ( 1 6)
relatives aux congruences(A),
la familledes conoïdes droits d’axe Oz .
Nous avons
supposé, jusqu’ici,
leparamètre
ducomplexe
linéaireenvisagé égal
à un. Si l’on fixe, en même
temps,
l’axe Oz ducomplexe
et un conoïde d’axe0z ,
et si l’on fait varier le
paramètre
ducomplexe,
on voit que le conoïde considéré est°la surface moyenne d’une infinité de congruences des
types (A)
ou(C) appartenant
toutes à des
complexes
linéaires d’axeOz,
et l’onpeat
énoncer le résultat suivant :Toul conoïde droit
peut
être reqardé comme lasunface
moyenne de deuxfamilles
congruences, l’une
formée
cle congruences admettant pourenveloppées
moyennes un,point
de l’axe duconoïde,
l’autreformée
de congruences àfoyers
associéséquidistants
de cet axe, toutes les congruences de l’une ou l’aulie des deux
familles appartenant
à descomplexes
linéaires admettant pour l’axe du conoïde.Si’
V
= o[voir
leséquations (16)
et(I7)],
les deux familles ùe congruences ci-dessus se confondent en une seule. Si l’onnéglige
une homothétie(si
l’on suppose leparamètre
ducomplexe égal
àun),
on obtient une congruenceappartenant
à la fois auxtypes (A)
et(C),
définie par leséquations
suivantes donnant les coordon-nées (x, y)
dopoint
où le rayon de cosinus directeurs X,Y,
Z[définis
par les formules(6)]
perce leplan xOy
:Il est d’ailleurs évident
géométriquement
que cette congruenceappartient
aussi autype(B).
La congruence ci-dessus oiïre un
exemple
intéressant de congruences(signalées
au numéro
4) pouvant
êtreregardées,
d’une infinité defaçons,
comme transformées .de congruences normales par des transformations T[~(L)~,
Suivant que l’ou envi- sage la congruence commeappartenant
autype (A), (B)
ou(C),
la surfacegénératrice (de
révolutionpuisque
ladilatation ~
ducylindre qui
la détermine comme enve-loppe
estnulle)
admet pour méridienne l’une descourbes
définiestangentiellement
par les
équations :
’
les fonctions transformatrices relatives à
chaque
cas étantEn ce
qui
concerne leséquations (17)
définissant la surface moyenne d’une congruence d’uncomplexe
linéaire àfoyers
associéséquidistants
de l’axe ducomplexe,
on peut faire la remarque suivante. Ceséquations montrent qu’étant
donnée une congruence
quelconque
dutype envisagé, si
l’on soumetchaque
série de,rayons
s’appuyant
sur une mêmegénératrice
drtconoïde
moyen à une tr.anslationparallèle
à l’axe ducomplexe,
la loi de variation de cette translationlorsqu’on
passe.d’une
génératrice
du conoïde moyen à une autre étant choisie defaçon
absolumentarbitraire,
on obtient une autrecongruence
du mêmetype.
, , . La constructionprécédente permet,
comme l’on voit, de déduire trèssimple-
ment, toutes les congruences d’un
complexe
linéaire àfoyers
associéséquidistants
de l’axe du
complexe
de l’unequelconque
d’entreelles,
parexemple
de la congruence des normales à un hélicoïde minimaré,glé
de même axe que lecomplexe qui
estévidemment une congruence
particulière
de la famille considérée ici.6. Portons maintenant
plus spécialement
notre attention sur les congruences du.type (A) (à enveloppée
moyennepoin t).
Soit
C~
un conoïde droitquelconque
d’axe à. 0 étant unpoint quelconque
de Ail existe, comme on l’a vu an numéro
précédent,
congruences admettant pour-enveloppée
moyenne lepoint
() etappartenant
à descomplexes
linéaires d’axe0394;
chaque complexe
d’axe A individnalise l’une de ces congruences.Si l’on considère un
complexe
linéaire d’axe 0394déterminé,
et si l’onenvisage
les 00.
positions
quepeut
occuper 0 sur ~, onpeut
direqu’à
chacune de cesposi-
tions
correspond
une congruence ducomplexe
admettant pourenveloppée
moyennele
point
0correspondant.
On voit donc que : :Toul conoïde d’axe 0394
peut être
considéré comrne lasurface
moyenne d’une doubleinfinité
de congruences admettant pourenveloppée
moyenne unpoint
situé sur 0394 elappartenant
fe descomplexes
linéaires 0394; toutpoint
0 de 0394fournit
oo’congruences distribuées dans les ~1
complexes
d’axe 0394, el toutcomplexe
d’axe 0394fournit
~1 congruencesdifférant
par laposition qu’occupe
0 sur 0394.L’ensemble des congruences admettant
pour.enveloppées
moyennes les différentspoints
d’une droite A etappartenant
à descomplexes
linéaires d’axe 3 est suscep- tible d’une constructiongéométrique simple, qui
est arapprocher
decel),e qui
donne les congruences d’un
complexe
linéaire àfoyers
associéséquidistants
de l’axedu
complexe à partir
de la congruence des normales à un hélicoïde minimaréglé.
Donnons-nous arbitrairement un
complexe
linéaire I~ d’axe A, un conoïdedroit C
dont l’axe est celui ducomplexe,
et unpoint
0 sur ~; nous individualisons ainsi la congruence A laplus générale
de l’ensembleenvisagé.
M étant unpoint quelconque
du conoïde6,
onpeut
construire le rayon D de la congruence A issu dupoint
M de lafaçon.suivante.
,M
étant
lepoint moyen
surD,
et leplan
moyencorrespondant
passant par0,
D est dans le
plan
Pperpendiculaire
en M à OM. Eu outre,D, appartenant
aucomplexe
1-’, est situé dans leplan polaire,
~r, dupoint M,
parrapport
au com-plexe (plan qui
passe par lagénératrice
duconoïde C
contenant lepoint M).
D estdonc la droite
d’intersection
des deux.plans
distincts P et 7?.Si l’on
envisage
les 00’1 congruences(A)
ducom.plexe
l’admettant pour surface .moyenne le conoïde
C,
on voit que les rayons de ces oc/ congruences issus d’un mêmepoint
M deC
sont dans un rnêmeplan (le plan polaire
~: deM).
Tontpoint
M ded,
est le centre d’un faisceauplans
de rayons, et les oo’ faisceaux rela-tifs aux différents
points
de(S jouissent
de lapropriété suivante :
:. Si l’on considère comme
homologues,
dans lesdifférents faisceaux,
les rayonsappartenant à la
même congruence, lesfaisceaux
sonthomographiques.
Soient,
en effet,A~ , ~~~, ~~,;, quatre
congruences(A)
relatives auxpoints 0~ , O, , 0~
de ~, etD~, D, , D3, D.
les rayons de cescongruences
issus d’un mêmepoint
M deD~, D~, ,Da’ Di
sont lesintersections,
duplan polaire ~
de M rela-tivement au
complexe I~,
avec lesplans P~. Pt, Pa, P~ perpendiculaires
en Mà
O,M, O,M, respectivement.
Cesplans appartiennent
à un faisceauayant
pour axe la
perpendiculaire
en M auplan (M, ~);
on a donc :(D,, D~, 1)3’ Dj
=(Pt’ .P~, P3, P,)
=(U,, 0~, C);).
(D,, D~, DJ
nedépend
que desquatre points 0,, 0~, U3, 0;,
et nullement de laposition occupée
par lepoint
i M sur(.
Laproposition
annoncée se trouve doncétablie.
7. Les
expressions (voir
le numéro2)
des trois dernières coordonnéesplucké-
riennes
L,
M,N,
de la droite transformée du rayongénérateur
d’une congruence ,normale
quelconque
par une transformation ,montrent que si l’on
envisage,
nonplus
uncomplexe linéaire,
mais uncomplexe quelconque
r dontl’équation Y, Z, L,
M,N)
= o esthomogène
enL, M,
N, . toutes les congruencestransformées
deM
par lesdifférentes T[F(Z)] possibles
sont.dans r dès que l’une d’elles y
est;
les différentes transformées sont d’ailleurs évidem- ment deux à deux en transformationH[0398(Z)] (voir le
numéro4).
En
particulier,
si l’on aégard
aux congruences destypes (A), (B), (C)
dont il aété
question
dans les numérosprécédents,
on voitqu’un complexe
Fqui
contientdes transformées de congruences normales conlient
toujours
des congruencesf
des trois
types ci-dessus.
Il contient d’ailleurs autant de congruences de chacun de cestypes qu’il
y a de congruences normales dont les transformées par sont dans lecomplexe.
Chacune des congruences normales % enquestion fournit (à
unehomothétie éventuelle
près),
une congruence(A),
une congruence(B)
et unecongruence
(C), appartenant
aucomplexe;
ces congruences sont,respectivement,
transformées de
%
par les transformationsT ’ I
,1’ (Z]
etT I - Z ;
elles.sont deux à deux en transformation
[0398 (Z)] ,
c’est-à-dire secorrespondent
deux àdeux avec
homothétie,
relativement à 0, des surfacesréglées
admettant pourimage- sphérique
un rnêmeparallèle quelconque
d’axe Oz.Envisageons,
parexemple,
lecomplexe (tétraédral)
des droites normales à leursconjuguées
parrapport
à unequadrique (non
réduite à unesphère) :
complexe
dontl’équation
est :(1 g)
esthomogène
enL, M,
et lecomplexe
est dutype
l’ dont il a étéquestion
.plus
haut. _Cherchons
les congruences
normales dont les transformées par des ’1’ sont dans lecomplexe.
Enremplaçant
dans(tg)
L et M par leursexpressions,
et enposant,
comme il estlégitime,
a = t , on obtientt l’éqiiation :
qui définit,
par leurs surfacespodaires,
les congruences normales cherchées.les notations du numéro 2,
l’équation (20)
s’écrit :et l’on en déduit immédiatement :
~~ étant
regardé
comme unsymbole
de fonction arbitra !re.. Les congruences normales dont les transformées par une ’L’
[F(Z)] (arbitraire)
sont dans le
complexe h,
sont les congruences des normales aux surfaces S définiestangentiellement
parl’équation
Les
congruences à enveloppée
moyennepoint (O)
situées dans 1ecomplexe
Voui pour surfaces
génératrices
les surfaces(S),
et la fonction transformatrice corres- estZ cos u
Les
coordonnées
dupoint (.r, y)
où 1; rayongénérateur
d’une telle congruence perce leplan xTy,
sont l données par leséquations (i) oii 5(Z)
=I cos
Il et.03A6
[sin v(cos (tg
on trouve ennégligeant
unesymétrie
relative-ment à O :
équations
où 4$’représente
la dérivée parrapport
à sonargument.
. Leséquations
des congruences à surface moyenneplane (xOy)
et àfoyers
asso-ciés
équidistants
de0~,
situées dans lecomplexe
tétraédral1B peuvent
se déduiredes
équations (22).
~ .La fonction
0(Z), qui
définit la transformation~(’~(U(Z)~
faisant passer d’une congruence(A)
àenveloppée
moyennepoint
à une congruence(B)
à surface moyenneplane,
est lequotient
desfonctions
transformatrices Z et1
relatives à(B)
et(A) ;
cette fonction est donc
@(Z)
= Z2 = cos2 u. Leséquations définissant,
par les coor-données
(x, y)
dupoint
où un rayonquelconque
de cosinus directeursperce le
plan
lacongruence
à surface moyenneplane
laplus générale
située .dans lecomplexe I’,
s’obtiennent enmultipliant
les coordonnéesx, y figu-
rànt dans
(22)
par cos’ u; on trouve ainsi leséquations générales
De
même,
pour avoir leséquations
de lacongrnence à foyers
associéséquidis-
tants de Oz la
plus générale
située dans lecomplexe f’,
il sumt demultiplier,
dans
(22), x
et y par lequotient
des fonctions transformatrices relatives auxcongruences
destypes (C) et (A),
soit :Ces
équations
sont donc : -8. Nous allons, pour
terminer, reprendre
pour la transformation~(;Cy) (l~~
définie au numéro 4, et consistant ii
remplacer chaque
rayon d’une congruencerectiligne
decosinus
directeurs1, ~ ,
Z par sonhomothétique
dans 1 homothétie de~ centre 0 et
de rapport 8(Z),
leproblème
que l’on vient d’étudier pour la transfor- mation Cherchons s’il existe des congruences normalestransformables,
par des transformations
[0398(Z)],
en congruencesappartenant à
uncomplexe
linéaire d’axe
Oz, complexe dont, négligeant
unehomothétie,
nousprendrons
encore
l’équation
sous la forme N = Z.Il se trouve
qu’il
existe effectivement de telles congrueuces, et que leurs surfacesorthogonales
sontsusceptibles
d’unedéfinition,
commeenveloppes
decylindres,
très
analogue
à celle des surfaces‘génératrices
des congruences d’uncomplexe
linéaire dont il est
question
dans les numérosqui précèdent.
Soi~
%
une congruence normalearbitraire, définie,
par sa surfacepodaire,
aumoyen des
équations (3)
est une fonction arbitraire des deux variables u et t~qui
fixent les différents rayons. Les coordonnéespluckériennes
du rayongénérateur
celles du rayon
générateur
de la congruence %’ transformée de % par~~; ((~))j
sont par suite:
appartiendra
aucomplexe
N = Z si l’on asoit,
avec lareprésentation sphérique (6)
du numéro 2 , et tenantcompte
des expres-sions (7) :
!
et par
suite,
la constante additive dans (1)pouvant
êtrenégligée,
Les seules congruences normales
qui
admettent des transformées~U(Z)]
situées dans un