• Aucun résultat trouvé

Théorème sur le triangle situé dans le plan d'une conique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Théorème sur le triangle situé dans le plan d'une conique"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

T ERQUEM

Théorème sur le triangle situé dans le plan d’une conique

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 4 (1845), p. 419-421

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1845_1_4__419_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1845, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

THEOREME

sur le triangle situé dans le plan d'une conique.

I. Problème. Étant données deux sécantes dans le plan d'une conique, mener par leur point d'intersection deux autres sécantes simultanément conjuguées harmoniques par rapport aux premières sécantes et conjuguées par rapport à la conique.

Solution. Soient MN , MP les deux sécantes données ; je

prends MN pour axe des x et MP pour axe des^ j et soient

y =zj)jc ,yz=zqx l'équation des deux autres sécantes ; l'équa-

tion de la conique est à six termes ; les nouvelles sécantes

devant être conjuguées harmoniques par rapport aux ax^s,

on a/? -f" q = 0 {Voir t. II, p. 306 , Observation). Les mêmes

sécantes devant être conjuguées par rapport à la conique

t

on a : A / — C = 0 (t. I , p. 495) ;

(3)

- 4.20 —

d'où p =

ainsi ïe problème est toujours possible dans l'ellipse et la pa- rabole ; pour l'hyperbole, le problème n'est possible que lors- que A et C sont de même signe, c'est-à-dire lorsque les deux sécantes axes sont toutes deux simultanément parallèles à des diamèircs qui rencontrent ou qui ne rencontrent pas.

Soit r le produit des segments formés par sécante M N , et s le produit des segments formés par la sécante M P , pris à partir de M , on aura :

p = \ / - ( t . I I I , p. 511);

a étant l'angle que forme la troisième sécante avec l'axe des x, et a' l'angle qu'elle forme avec l'axe desjr, on a :

sin a m /s

il est évident qu'une sécante entre dans l'angle des coordon- nées de même signe, et l'autre dans l'angle adjacent. Lorsque les deux axes donnés sont des tangentes, la sécante intérieure devient un diamètre.

II. Théorème. Un triangle ABC étant situé dans le plan d'une conique, si par le sommet A on mène deux sécantes simultanément conjuguées harmoniques par rapport aux cô- tés AB, AC, et conjuguées par rapport à la conique; de même aux sommets B et C ; les trois sécantes intérieures se coupant en un même point ; de même deux sécantes exté- rieures partant des sommets A et B, et la sécante intérieure partant de C : en tout, quatre points de rencontre.

Démonstration. Soient a et a' les angles que forme la sé- cante intérieure partant de A avec les côtés AC et AB ; p et P' les angles que forme la sécante en B avec BA et BC ; 7 ot

(4)

•/ les angles que fait la sécante en C avec CB et CA ; -r-^*

sin a' est égal au rapport des segments formés en A , sur AB et AC suffisamment prolongés (1). De même - — 7 et - r - ~ pour les

sin p sin y

„ „ . sin'a sina8 sin'v serments formes en B et en C ; donc . a , . mnl .—7 est égal

0 siaVsin'P'siny

au produit des trois rapports segmentaires. Mais d'après le théorème de Carnot, ce produit est égal à l'unité;

sin a sinjS sin7 . , .

donc-:—, . . . — : = ± 1 , le signe superieur indique que

sin a'sin (5 sin 7' ö * ^ M

les trois sécantes intérieures se rencontrent en un même point, et le signe inférieur est relatif à la seconde partie du théorème. Mais pour l'hyperbole, le théorème ne subsiste qu'avec la restriction signalée ci-dessus.

Observation I. Lorsque les côtés du triangle sont des tan- gentes à la conique, un des quatre points de rencontre est le centre de la conique, et les trois autres points de rencontre sont les centres respectifs de coniques semblables à la conique donnée, semblablement située et touchant les côtés du tri- angle ; propriétés faciles à démontrer.

Observation IL Lorsque la conique est un cercle, le théo- rème donne la propriété élémentaire des bissectrices des angles d'un triangle ; et par la méthode des projections, ce théorème élémentaire suffit pour établir le théorème relatif à l'ellipse, mais non pour les deux coniques à branches infinies.

Observation III. Le théorème subsiste également lorsque le triangle ABC est inscrit dans la conique ; alors le rapport segmenîairese trouvant souslaforme de - a une valeur déter- minée (t. I I I , p. 512).

Références

Documents relatifs

point M du cercle circonscrit à un triangle sur les côtés est Vorthopôle de la perpendiculaire menée par le symétrique de Vorthocentre par rapport au centre de gravité sur la droite

« Un triangle étant circonscrit à une conique, les lignes qui joignent les sommets aux points de contact des côtés opposés se coupent en un point O; de plus, ces côtés

x° Le lieu des centres des coniques conjuguées par rapport à un triangle fixe, et pour lesquelles la somme des carrés des valeurs algébriques des axes est con- stante, est le

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

Un triangle étant inscrit dans une coni- que, toute sécante menée par le pôle d'un des côtés coupe les deux autres côtés en deux points polairement

tés AC, AB ; le point o sera, d'après un théorème connu, le centre instantané de rotation pour la position actuelle de la figure 5 et si Ton abaisse o oc perpendiculaire sur CB,

Si Ton place le point O au centre, et qu'en même temps on prenne la directrice pour la ligne DD', on trouve alors que le point M est situé sur le grand axe, à une distance de

En sorte que A sera négatif si le cinquième point est à la fois intérieur ou extérieur aux deux paraboles, et il sera positif dans le cas contraire. Le théorème