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Théorème segmentaire sur le triangle inscrit dans une conique

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Academic year: 2022

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OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Théorème segmentaire sur le triangle inscrit dans une conique

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 13 (1854), p. 35-36

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THÉORÈME SEfiMENTAIRE SUR I E TRIANGLE INSCRIT DANS UNE CONIQUE.

THÉORÈME. Un triangle étant inscrit dans une coni- que, toute sécante menée par le pôle d'un des côtés coupe les deux autres côtés en deux points polairement conjugués.

Démonstration. Soit ABC le triangle inscrit} par le pôle de AB menons une sécante coupant le côté BC en D et côté AC prolongé en E; soient F le point où la droite BE rencontre la conique et G le point de rencontre des côtés opposés AB, CF du quadrilatère inscrit ABCF, et D' le point d'intersection des diagonales AF, BC du même quadrilatère. D'après une propriété connue, les trois points D', E, G sont polairement conjugués, et D'G est la polaire du point E qui est sur la sécante: mais BAG est la polaire d'un autre point de la sécante, donc G est le pôle de la sécante DE; mais G est aussi le pôle de la droite D^E, donc les points D et D' se confondent;

donc D et E sont polairement conjugués. c. Q. F. D.

Corollaire i . Si la sécante est un diamètre conjugué au côté AB, le demi-diamètre e$$ une moyenne propor- tionnelle géométrique entre ÖD et OË, O étant le centre de la conique.

Corollaire 2. Connaissant trois points d'une conique el le centre, le corollaire précédent fait connaître la

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grandeur d'un demi-diamètre conjugué à l'un des côtés du triangle donné, et par conséquent on peut construire tous les éléments de la conique sans qu'elle soit tracée.

Corollaire 3. Etant données cinq tangentes à une coni- que ; au moyen du théorème de Newton sur le quadrila- tère circonscrit, on détermine le centre} par le théorème de Brianchon sur l'hexagramme circonscrit, on détermine les points de contact-, Ton revient ainsi au corollaire 2.

Corollaire 4. Etant donnés cinq points d'une conique ; au moyen de 1 hexagramme de Pascal, on détermine les cinq tangentes qui passent par ces points, et l'on revient au corollaire 3.

Note. J'ai trouvé ce théorème, réduit au corollaire ie r, dans l'ouvrage suivant : Traltaio elementare di Geometria analitica • per Rafaele Rubini.

Napoli, i852; in-8° de 496 pages. C'est l'œuvre d'un jeune homme, dédié à son professeur Fortunata Padula, auteur d'un Raccolta di problemi di geometria risoluti con l'analisi algebrica. La simple démonstration segmen- taire du théorème m'a été donnée par M. A. Mannheim ; l'habile géomètre vient de faire construire une Règle à calcul cylindrique, plus commode , plus exacte, que sa règle plate (voir t. XII, p. 327), et plus porta- tive (* ). Nous remarquerons, à cette occasion, qu'à la Notice bibliogra- phique donnée par M. Benoît, sur cette règle (voir t. XII, p. 328j, on doit ajouter l'ouvrage Usus scalarum logisticai uni, du célèbre Segner (Jean- André de), et qui ne se trouve pas h la Bibliothèque impériale.

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