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Généralisation du théorème de Newton sur le quadrilatère inscrit dans une conique

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Academic year: 2022

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Généralisation du théorème de Newton sur le quadrilatère inscrit dans une conique

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 17 (1858), p. 368-370

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GÉNÉRALISATION DU THÉORÈME DE NEWTON SUR LE QUADRILATÈRE INSCRIT DANS UNE CONIQUE.

1. THÉORÈME. Soient deux systèmes chacun de n plans; ces deux systèmes se coupent en n* droites par lesquelles passent une infinité de surfaces de degré n ; chacune de ces surfaces jouit de cette propriété : le pro- duit des distances d'un point quelconque de cette sur- face à Vun des systèmes de plans est au produit des distances du même point à l'autre système de plans dans

un rapport constant.

Démonstration. Soient

l'équation d'un plan quelconque du premier système, et B, = o

l'équation d'un plan quelconque du second système ; la surface représentée par l'équation

(i) A,A2A3 . . AN-f->B,B2. . Bn = o ,

où X étant une constante arbitraire, est une surface de degré n et passant par les n9 droites d'intersection du système A avec le système B. Soit ocp la distance perpen- diculaire d'un point de cette surface au plan Ap et (3p au

"plan Bp ; d'après l'expression connue de ces distances, on a

Observation. L'équation (i) renferme 8n constantes,

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l comprise ; une surface de degré n renferme - ^ — — constantes. On peut donc identifier cette équation avec l'équation (i) tant que n est inférieur à 5, identification purement analytique pour n = 2 et n = 4 lorsque ces surfaces ne renferment pas de droites ; mais les surfaces du deuxième et du quatrième degré qui contiennent des droites peuvent se mettre respectivement sous la forme

A, A, -|- XB, B, = o, A, A2 A3 A4 -f- XB, B, B3 B4 = o, et une surface quelconque du troisième degré peut se mettre sous la forme

Aj A2 A3 -f- X Bj Bj Bj Ï=T o y

ces surfaces possèdent donc la propriété des distances, ci-dessus énoncée, et Ton peut en déduire les principales propriétés.

2. THÉORÈME. Soient donnés dans un plan deux systèmes, chacun de n droites ; ces deux systèmes se coupent en na points par lesquels passent une infinité de lignes de degré n \ chacune de ces lignes jouit de cette propriété : le produit des distances d'un point quel- conque de cette ligne à Vun des systèmes de droites est au produit des distances du même point à Vautre système dans un rapport constant.

Même démonstration.

Observation. L'équation (1) où les A et les B repré- sentent des droites contient 6n constantes. Une ligne de de^é n renferme constantes. Aussi on peut opé- rer analytiquement l'identification pour n inférieur à 10.

Faisant n = 2, on a la propriété des distances pour le

Ânn. de Mathcmat., t. XV11. (Octobre i858.) 2$

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quadrilatère inscrit dans le quadrilatère; théorème fon- damental de Newton dont la constance du rapport an- harmonique de M» Chasles n'est qu'une simple transfor- mation (t. XVI, p. 220); mais l'énoncé de Newton présente l'avantage de pouvoir être généralisé.

3. Par des transformations métriques du théorème de Newton, M. le capitaine Faure parvient à celui-ci :

Un quadrilatère étant circonscrit à une conique, le produit des distances des deux sommets opposés à une cinquième tangente que/conque, divisé par le produit des distances des deux autres sommets à la même tan- gente, donne un quotient constant.

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