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Chapitre 8 : Endomorphismes & matrices symétriques, projections orthogonales

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Academic year: 2022

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ÉCS2

Chapitre 8 : Endomorphismes & matrices symétriques, projections orthogonales

–

Exercice 1 Exemples d’endomorphismes définis à l’aide d’un produit scalaire SoitE un espace euclidien de dimension n> 3, dont on note h., .ile produit scalaire et||.|| la norme associée. Soit(a, b)une famille orthonormale de E et Fle sous-espace engendré par les vecteursaetb.

On dit qu’un endomorphismef deEest unendomorphisme symétriquesi

∀(u, v)∈E2, hf(u), vi=hu, f(v)i.

1. Dans cette question, on étudie l’endomorphisme pdeEdéfini par

∀u∈E, p(u) =hu, aia+hu, bib.

a)Vérifier que pest un endomorphisme deE.

b)Pour u∈F, calculerp(u).

c)Déterminer successivement Ker(p), rg(p)et Im(p).

d)Vérifier que pest un endomorphisme symétrique.

e)Vérifier quepest un projecteur surF. Que peut-on dire de la direction de projec- tion ? On parle de projection orthogonale.

2. Dans cette question, on étudie l’endomorphisme sdeEdéfini par

∀u∈E, s(u) =hu, aib+hu, bia.

a)Vérifier que sest un endomorphisme deE.

b)Déterminer successivement Ker(s), rg(s)et Im(s).

c)Vérifier que sest un endomorphisme symétrique.

d)sest-elle une symétrie ?

e)Calculers(a+b)ets(a−b), et en déduire quesest diagonalisable en précisant ses valeurs propres et ses sous-espaces propres.

f )Les sous-espaces propres dessont-ils deux à deux orthogonaux ? 3. Dans cette question, on étudie l’endomorphisme f deEdéfini par

∀u∈E, f(u) =hu, aib− hu, bia.

a)Vérifier que f est un endomorphisme deE.

b)Déterminer successivement Ker(f), rg(f)et Im(f).

c)À l’aide deaet b, montrer quef n’est pas un endomorphisme symétrique.

d)Montrer que : ∀(u, v)∈E2, hf(u), vi=− hu, f(v)i.

On dit quef est unendomorphisme antisymétrique.

e)Montrer queP = X3+ Xest un polynôme annulateur def.On pourra commencer par calculer(P(f))(u)pour les vecteursudeF, puis pour ceux deF... et conclure.

f )f est-il diagonalisable ?

4. Dans cette question, on étudie l’endomorphisme gdéfini par g=f2(=f ◦f).

a)Étudier la restriction de gà Fet en déduire quegest diagonalisable.

b)Vérifier que gest symétrique.

Exercice 2 Projections et symétries orthogonales SoitEun espace euclidien.

1. Montrer que l’ensembleS(E)des endomorphismes symétriques deEest un sous-espace vectoriel de l’espaceL(E)des endomorphismes deE.

2. Fun sous-espace vectoriel deEetpla projection deEsurFparallèlement àF(aussi appeléeprojection orthogonale deEsurF).

Montrer quepest un endomorphisme symétrique.

3. Que peut-on en déduire pour la symétrie s d’axe F et de direction F, définie par s= 2p−idE(aussi appelée symétrie orthogonale d’axeF).

Exercice 3 Diagonalisation orthonormale de matrices symétriques

Donner une base orthonormée de vecteurs propres de chacune des matrices suivantes : A = −2 1

1 −2

!

; M =

0 1 0 1 0 0 0 0 1

 et B = 1 2

−3 1 0 1 −3 0

0 0 2

.

Exercice 4 Application à l’étude d’une forme quadratique

Soitqlaforme quadratique(i.e. le polynôme dont tous les monômes sont de degré deux) q:R2−→R, (x1, x2)7−→ −2x21+ 2x1x2−2x22.

On note−→x = (x1, x2)et X = x1 x2

! .

1. Déterminer une matrice symétriqueAtelle que : q(−→x) =tX.A.X.

2. En utilisant les résultats de l’exercice précédent, on notePune matrice deO2(R)telle queD = tPAP soit diagonale. On note aussiY = tPX = y1

y2

! . a)Montrer que∀−→x ∈R2, q(−→x)>0(qest positive).

b) Montrer queq(−→x) = 0si, et seulement si,−→u =−→

0 (q estdéfinie).

Exercice 5 Une forme quadratique de signe variable Soitq la forme quadratique définie par

q:R3−→R, (x1, x2, x3)7−→x21+ 2x22+x23+ 2x1x2+ 4x1x3+ 2x2x3. On note−→x = (x1, x2, x3)et X =

 x1

x2

x3

.

1. Déterminer une matrice symétriqueCtelle que :q(−→x) = tX.C.X.

2. Calculer(C−4I3)(C2−I3)et en déduire les valeurs propres deC.

3. À l’aide des valeurs propres deC(et sans chercher ses vecteurs propres), montrer que qest de signe variable, et s’annule pour une infinité de vecteurs.

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Chapitre 8 : Endomorphismes & matrices symétriques, projections orthogonales

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* Exercice 6 Endomorphisme orthogonal ; endomorphisme antisymétrique

Soitf un endomorphisme d’un espace euclidienEetMsa matrice dans une base ortho- normale deE.

On dit quef est orthogonal si Mest orthogonale et on dit quef est antisymétrique si Mest antisymétrique (c’est-à-dire si tM =−M).

1. Montrer que deux des propriétes suivantes entraînent la troisième : (i)f est orthogonal ;

(ii)f ◦f =−IdE; (iii) f est antisymétrique.

2. Montrer qu’il y a équivalence entre : (i)f est antisymétrique ;

(ii)∀x∈E, hf(x), xi=− hx, f(x)i (iii) ∀x∈E, hf(x), xi= 0.

* Exercice 7 Endomorphisme adjoint

Soitn>2 etE =Rn muni de son produit scalaire canonique.

On noteB la base canonique deEet, pour tout vecteur−→x deE, on convient de noter Xla colonne deMn,1(R)représentant−→x :X =MB(−→x).

Pour tout endomorphisme f de E, on appelle adjoint de f et on note f l’endomor- phisme de E dont la matrice représentative dans la base B est la transposée de la matrice représentative def :

MB f

= t MB(f) . 1. Soitf ∈L(E). Montrer que :∀(−→x ,−→y)∈E2,

f −→x ,−→y

=−→x , f −→y . 2. Soient f etg deux endomorphismes deEetλun scalaire.

Justifier les relations : a)(λf+g)=λf+g; b)(f◦g)=g◦f;

c)(f)=f.

3. Soitf un endomorphisme deE. Montrer que : a)Ker(f) = (Imf);

b)Im(f) = (Kerf); c)Ker(f ◦f) =Ker(f); d)Im(f◦f) =Im(f).

** Exercice 8 Quotient de Rayleigh

SoitE =Mn,1(R)avecn∈N, muni du produit scalaire canonique h., .i: E2→R,(X,Y)7→ tXY

et de la norme associée

||.||: E→R,X7→√

tXX.

Pour toute matriceAdeMn(R)et tout vecteur non nulXdeMn,1(R), on noteR(A,X) lequotient de Rayleigh, défini par

R(A,X)déf.=

tXAX

||X||2

1. SoitM∈ Mn(R),λune valeur propre réelle deMetXun vecteur propre deMassocié àλ. Montrer que :

R(M,X) =λ.

2. SoitS une matricesymétrique deMn(R).

On noteλ1, . . . , λp les valeurs propres deSrangées dans l’ordre croissant, et on note respectivementE1, . . . ,Ep les sous-espaces propres deSassociés.

a)SoitX∈ M1,n(R)non nul.

i – Justifier l’existence et l’unicité depvecteursX1, . . . ,Xp appartenant respecti- vement à E1, . . . ,Ep tels queX =

p

X

i=1

Xi. ii – Montrer que :

tXSX =

p

X

i=1

λi||Xi||2 et ||X||2=

p

X

i=1

||Xi||2. iii – En déduire :

∀X∈ M1,n(R)\ {0}, λ16R(S,X)6λp. b) Donner une condition nécessaire et suffisante surXpour que :

(i)R(S,X) =λ1, puis pour que(ii)R(S,X) =λp.

** Exercice 9 Encadrement des v.p. réelles d’une matrice SoitMune matrice deMn(R), avecn∈N.

1. Montrer qu’il existe une unique matrice symétriqueS et une unique matrice antisy- métriqueA (i.e. tA =−A) telles queM = S + A.

2. On note respectivement α et β la plus petite et la plus grande valeur propre de S.

Soitλune valeur propre réelle deM. Montrer que : α6λ6β.

Indication : en prenant un vecteur propreXdeMassocié à λet une matrice ortho- gonalePtelle que tPSPsoit diagonale, montrer que tXSX =λ||X||2 d’une part, et

tXSX = P

isiy2i où Y = tPX et les si sont les valeurs propres de S d’autre part.

Conclure en montrant queP

ix2i =P

iyi2...

Exercice 10 Matrice d’une projection orthogonale

DansE =R4muni de sa structure euclidienne canonique, on considère : F =Vect((1; 0; 1; 1); (1;−1; 0; 0)).

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Chapitre 8 : Endomorphismes & matrices symétriques, projections orthogonales

–

1. Déterminer une base orthonormale de F.

2. Déterminer la matrice représentant la projection orthogonale sur Fdans la base ca- nonique deE.

* Exercice 11 Une caractérisation des projections orthogonales

1. SoitE l’espace euclidien canoniqueRn et f l’endomorphisme canoniquement associé à la matrice MdeMn(R)dont tous les coefficients valent 1

n.

a)Soitx= (x1, ..., xn)un vecteur deE. Montrer que :||f(x)||6||x||.

b)Montrer quef est un projecteur orthogonal.

2. Soit maintenantEun espace euclidien quelconque etpun projecteur deE.

a)Supposons Kerpet Importhogonaux. Montrer que :

∀x∈E,||p(x)||6||x||.

b)Supposons Kerpet Impnon orthogonaux. Montrer que :

∃x∈E,||p(x)||>||x||.

c)Quelle caractérisation des projections orthogonales peut-on en déduire ? Exercice 12 Recherche de minima

Déterminer : 1. min

(x,y)∈R2 (x−y+ 1)2+ (y−1)2

(se fait de tête !) ; 2. min

(x,y)∈R2 (x−y+ 1)2+ (y−1)2+ (x+y)2 . 3. min

(x,y)∈R2 (2−x−y)2+ (1−x)2+ (1−2x−y)2 .

* Exercice 13 Distance d’un vecteur à un sous-espace Soitnun entier naturel non nul etE =R2[X].

1. Montrer que, pour tout polynômeP deR[X], l’intégrale Z +∞

0

P(t)e−tdt existe.

2. Montrer que h., .i : E×E −→ R, (P,Q) 7−→

Z +∞

0

P(t)Q(t)e−tdt est un produit scalaire sur E.

3. Que vaut, pour tout(j, k)∈[[0 ; 2]]2, Xj,Xk

? 4. Déterminer une base orthonormale BdeE.

5. Calculer la matriceMreprésentant la projection orthogonale deEsurR1[X]dans la base B.

6. Déterminer min

(u,v)∈R2

Z +∞

0

t2−ut−v2

e−tdt.

Exercice 14 Reconnaître une projection orthogonale

Dans E =R3 muni du produit scalaire canonique, soit f l’endomorphisme représenté par la matrice

Mdéf.= 1 6

5 2 1

2 2 −2 1 −2 5

 dans la base canonique.

Justifier quef est un projecteur orthogonal et préciser le sous-espace deEsur lequel a lieu cette projection.

Exercice 15 Détermination de la matrice d’une projection orthogonale

DansE =R3muni du produit scalaire canonique, soitFle plan d’équationx−y−z= 0.

Déterminer la matrice représentant la projection orthogonale deE sur Fdans la base canoniqueBdeE.

* Exercice 16 Meilleure approximation dans un espace de matrice DansE =M3(R), on considère le produit scalaireh., .idéfini par :

∀A,B∈E, hA,Bi=tr(tAB).

1. a) Vérifier queh., .iest bien une forme bilinéaire et symétrique.

b) Vérifier que, pour toutes matricesA = (ai,j)∈Eet B = (bi,j)∈E, hA,Bi=

3

X

i=1 3

X

j=1

ai,jbi,j. c) En déduire queh., .iest bien positive et définie.

2. On considère la matriceU =

0 1 0 0 0 1 1 0 0

et le sous-espace F =Vect(I3,U,U2).

a)Vérifier que(I3,U,U2)est une base orthogonale deF.

b) Donner une base orthonormale deF.

c) SoitV =

1 1 1 0 0 0 0 0 0

. Déterminer la distance deV àF, définie par d(V,F) = min

W∈F||V−W||.

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