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(1)

Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1805

Le système de santé en mutation – les tarifs au centre des discussions

FMH 1808

Journée des délégués tarifaires 2013:

compte rendu

Tribune 1830

Horizontale Integration: Wo liegen die Vorteile, wo die Knacknüsse?

Rencontre avec Jürg Schlup, président de la FMH 1835

«Mieux coordonner, plus déléguer pour davantage de succès»

«Et encore…» par Jean Martin 1840

La moins mauvaise solution est la meilleure

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27. 11. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1805 Le système de santé en mutation – les tarifs au centre des discussions Ernst Gähler

Comité central

1807 Nouvelles du Comité central Questions tarifaires

1808 Le système de santé en mutation – zoom sur les tarifs

Kerstin Schutz, Susanne Christen

La Journée des délégués tarifaires du 23 octobre 2013 a été marquée par le débat engagé autour de l’interven- tion imminente du Conseil fédéral dans la structure tari- faire du TARMED. Le compte rendu donne la parole aux délégués des sociétés de discipline qui évoquent ce qu’ils attendent de cette révision.

1811 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

1812 Die Schweizerische Belegärzte- ASMI Vereinigung: eine Erfolgsgeschichte in Sachen Tarifpolitik

Christoph Lüssi

Fondée en 1995, l’Association suisse des médecins indé- pendants travaillant en cliniques privées et hôpitaux compte désormais 1700 membres. Le présent article re- vient sur l’engagement de cette association dans le sys- tème de santé helvétique.

Table ronde du BMS

1814 Das Arztzeugnis im Brennpunkt unterschiedlicher Interessen

Bien que l’activité quotidienne des médecins ait aussi sa routine, la rédaction d’une attestation d’incapacité de travail n’en demeure pas moins complexe. La table ronde organisée par le BMS en collaboration avec la Société des médecins du canton de St-Gall entend pro- poser une discussion de fond sur les principales ques- tions ayant trait au certificat médical.

Courrier / Communications

1815 Courrier au BMS

1817 Examen de spécialiste / Communications

FMH Services

1818 Zahlungseingang pünktlich FMH Factoring Services

1820 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

1830 Horizontale Integration: Wo liegen die Vorteile, wo die Knacknüsse?

Michael Zaugg

Quelques réflexions sur la consolidation dans le système de santé: les expériences faites à l’étranger montrent que le meilleur moyen de réaliser des économies est la fusion d’hôpitaux, une idée qui suscite bien souvent une résis- tance. La solution pourrait-elle venir des réseaux d’hôpi- taux?

1834 Spectrum

Horizons

Rencontre avec…

1835 «Mieux coordonner, plus déléguer pour davantage de succès»

Daniel Lüthi

«Je veux cultiver un style de direction participatif et par- tenarial», explique Jürg Schlup, président de la FMH, lors de sa rencontre avec Daniel Lüthi. Il faut mettre en évidence les points conflictuels et en débattre en vue de

(3)

S O M M A I R E

Horizons

Notes de lecture

1838 Vom Rascheln der Blätter Erhard Taverna

Compte rendu de trois récits qui ont tous un rapport plus ou moins éloigné avec la médecine. Orthopédie, émotions collectives ou encore thriller médical, le choix est vaste.

Et encore…

1840 La moins mauvaise solution est la meilleure

Jean Martin

Une étude sur les unités de soins palliatifs, qui a conduit à des résultats surprenants, a amené l’auteur à s’interroger sur la question de la «pondération» en médecine. L’optimal, le «bien», n’étant pas le maximal.

Anna

Délégués des sociétés de discipline médicale

Allergologie et immunologie clinique:

Pr A. Bircher

Anesthésiologie: Pr T. Erb Angiologie: Pr B. Amann-Vesti Cardiologie: Pr C. Seiler Chirurgie: Pr Dr L. Bühler Chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique: Pr T. Carrel

Chirurgie de la main: PD Dr L. Nagy Chirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. Zeilhofer Chirurgie orthopédique:

PD Dr M. Zumstein

Chirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel

Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique: PD Dr T. Fischer Cytopathologie clinique: vacant Dermatologie et vénéréologie:

PD S. Lautenschlager

Endocrinologie/diabétologie: Pr G. A. Spinas Gastro-entérologie: PD Dr C. Mottet Génétique médicale: Dr D. Niedrist Gériatrie: Dr M. Conzelmann Gynécologie et obstétrique:

Pr W. Holzgreve Hématologie: Dr M. Zoppi Infectiologie: Pr W. Zimmerli Médecine du travail: Dr C. Pletscher Médecine générale: Dr B. Kissling

Médecine intensive: Dr C. Jenni Médecine interne: Dr W. Bauer Médecine légale: Pr T. Krompecher Médecine nucléaire: Pr J. Müller Médecine pharmaceutique: Dr P. Kleist Médecine physique et réadaptation:

Dr M. Weber

Médecine tropicale et médecine de voyages:

PD Dr C. Hatz

Néonatologie: Pr H.-U. Bucher Neurochirurgie: Pr H. Landolt Neurologie: Pr H. Mattle Neuropédiatrie: Pr J. Lütschg Neuroradiologie: Pr W. Wichmann Oncologie: Pr B. Pestalozzi

Ophtalmologie: Dr A. Franceschetti Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale: Pr J.-P. Guyot Pathologie: Pr G. Cathomas Pédiatrie: Dr R. Tabin

Pharmacologie et toxicologie clinique:

Dr M. Kondo-Oestreicher Pneumologie: Pr T. Geiser

Prévention et santé publique: Dr C. Junker Psychiatrie et psychothérapie: Dr G. Ebner Psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents: Dr R. Hotz Radiologie: Pr B. Marincek

Radio-oncologie: PD Dr Damien Weber Rhumatologie: Pr M. Seitz

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

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FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

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Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz0@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

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Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

(4)

E d i t o r i a l

F M H

Sur la base du rapport rédigé en 2009 par le Contrôle fédé­

ral des finances (CDF), le Parle­

ment a octroyé au Conseil fédéral la compétence sub­

sidiaire d’intervenir dans la structure tarifaire TARMED par le biais de l’art. 43 al. 5bis [1] de la LAMal. Après le tarif de la liste des analyses établi d’office et la possibilité de fixer le prix des médicaments, le Conseil fédéral dispose désormais d’un nouvel instrument pour renforcer son influence sur la médecine et prendre des décisions sans consulter les partenaires tarifaires que sont la FMH, H+, la CTM et santésuisse.

Avec le plan directeur, le Conseil fédéral a décidé d’amé­

liorer la situation financière des médecins de famille en leur accordant 200 millions de francs supplémentaires, mais moyennant un contre­financement rapide dans le respect de la neutralité des coûts. Un objectif plus qu’ambitieux sur lequel les partenaires ne sont – de peu – pas parvenus à s’entendre. L’intervention du Conseil fédéral dans la struc­

ture tarifaire devrait avoir lieu l’année prochaine. Puis, dès 2015, le Conseil fédéral entend intervenir à nouveau dans la structure tarifaire, comme il l’indique dans sa réponse à l’interpellation de la conseillère nationale Ruth Humbel.

Est-ce vraiment ce que nous voulons? «Alea jacta est!» Concer­

nant le plan directeur et le contre­financement, la FMH ne pourra – malgré tous ses efforts – plus rien obtenir, le Conseil fédéral étant sur le point de mettre en consultation un projet d’ordonnance dont la mise en œuvre est prévue pour l’été 2014. Cependant, nous souhaitons encore une fois rappeler que la structure tarifaire du Conseil fédéral devra elle aussi être appropriée comme l’exige la loi! Or les mesures prévues,

«diminution linéaire de positions tarifaires issues de diffé­

rents chapitres réservés aux spécialistes», «modification des facteurs de valeur intrinsèque», «mesures isolées dans cer­

tains domaines», indiquent plutôt le contraire.

Quid de l’autonomie tarifaire des partenaires? La FMH a dé­

buté la révision de la structure tarifaire TARMED en octobre 2010, avant d’être rejointe par H+ et la CTM, respectivement au printemps et à l’été 2012. Ensemble, les trois partenaires

ont fondé une communauté de révision avec l’objectif de réviser entièrement la structure d’ici fin 2015 pour la rendre appropriée et conforme aux règles de l’économie d’entre­

prise. Les travaux avancent bien et de manière particulière­

ment constructive, avec l’aide des sociétés de discipline médi­

cale, comme vous l’apprendrez à la page 1808 de ce numéro du Bulletin des médecins suisses. En ce moment, des discus­

sions ont lieu dans le but d’associer les assureurs à la révision globale.

Qu’en est-il du laboratoire au cabinet? Après de longues négociations, l’OFSP a décidé d’aller dans le sens de la FMH et de Médecins de famille Suisse, et de facturer 33 analyses selon le tarif dit «point of care» (POCT). En outre, le modèle de coûts proposé par la FMH en 2008 (déjà!) a été sélectionné pour servir de base au POCT. Enfin, le conseiller fédéral Alain Berset a relevé les analyses de 35 millions de francs, accom­

plissant ainsi un geste en faveur du corps médical.

Qu’en est-il de la remise de médicaments sans marge pour la propharmacie? Les négociations piétinent depuis les blocages de tarifsuisse. De plus, santésuisse avait diffusé de fausses informations lors d’une conférence de presse: nous avons plusieurs fois montré que la prestation médicale est rémuné­

rée par la marge et non par le TARMED, alors que santésuisse persiste et affirme le contraire. Suite à divers incidents, la FMH a récemment interrompu les négociations; nous allons cependant rechercher le dialogue avec les différents assureurs intéressés.

Les tarifs sont actuellement au cœur des discussions en politique de santé et les prochains mois s’annoncent donc agités. Mais la FMH n’entend pas relâcher ses efforts et pour­

suivra coûte que coûte ses travaux pour atteindre son objectif:

une rémunération correcte et appropriée des prestations dans les différentes lois pour tous les médecins.

Dr Ernst Gähler, vice-président de la FMH, responsable du domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse 1 Art. 43 al. 5bis LAMal: Le Conseil fédéral peut procéder à

des adaptations de la structure tarifaire si celle­ci s’avère inappropriée et si les parties ne peuvent s’entendre sur une révision de la structure.

Le système de santé en mutation – les tarifs au centre des discussions

L’intervention du Conseil fédéral dans le tarif devra elle aussi être appropriée comme l’exige la loi.

La révision est en bonne voie: la FMH,

H+ et la CTM pourront présenter à

fin 2015 une structure tarifaire entière-

ment révisée.

(5)

Editores Medicorum Helveticorum

1807

Z e n t r a l v o r s t a n d

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 48

Séance du 26 septembre 2013

Nouvelles du Comité central

Swiss Quality Award (SQA) – Suite à la troisième édition du Swiss Quality Award (SQA) qui s’est tenue cette année, un potentiel d’amélioration a été décelé.

Désormais, la convention avec la communauté de travail SQA devra être conclue pour trois ans et non plus pour une année. Par ailleurs, le nombre de caté- gories de prix a été réduit de quatre à trois: projets issus du secteur hospitalier, du secteur ambulatoire ou projets intersectoriels. Enfin, un prix récompen- sant les posters sera introduit. Le Comité central (CC) approuve les modifications proposées.

Initiative parlementaire Bortoluzzi – L’initiative par- lementaire Bortoluzzi prévoit que les soins médicaux d’urgence requis par la consommation excessive d’al- cool et de drogue soient entièrement à la charge des personnes qui s’y adonnent. De ce fait, les traitements médicaux ne seraient plus remboursés par les caisses- maladie. Dans sa prise de position, la FMH s’oppose formellement à cette proposition pour des raisons à la fois éthiques et médicales: pour elle, cela revien- drait à mettre fin au principe de solidarité sur lequel repose le système de sécurité sociale suisse.

Santé publique – La table ronde tenue dans le cadre de la conférence annuelle de l’organisation nationale Santé publique Suisse a été consacrée aux questions actuelles en lien avec la prévention au cabinet médi- cal. Par ailleurs, elle a donné lieu à l’adoption d’un manifeste sur les données, qui entend améliorer la qualité des données dans le domaine de la santé pu- blique afin notamment de pouvoir tirer des conclu- sions fiables et d’anticiper les enjeux de demain.

Information sur les médicaments – Le groupe de tra- vail «Information sur les médicaments et sécurité des patients» de la FMH est entre autres chargé d’exami- ner les solutions de remplacement pour le Compen-

dium. L’édition complète n’étant désormais plus dis- ponible en version imprimée, le groupe de travail étudie les différentes alternatives et recherche une solution avec les représentants des professions médi- cales et de l’industrie.

Caisse de secours des médecins suisses – Les trois membres sortants du conseil de fondation de la Caisse de secours des médecins suisses, à savoir les Drs Urs Lüscher, Urs Leibundgut et Susi Stöhr, ont été propo- sés pour un nouveau mandat de trois ans à partir du 1er janvier 2014. Le CC accepte cette proposition ainsi que la révision du règlement de la Caisse par le Service juridique de la FMH.

Révision de la loi sur les professions médicales – Concernant la révision de la loi sur les professions médicales, la FMH demande la création d’un registre médical complet qui recenserait l’ensemble des mé- decins en exercice. Elle propose trois modifications qui devraient être présentées aux membres de la Commission du Conseil des Etats avant leurs délibé- rations. Le CC accepte cette pro cédure qui sera coor- donnée avec les autres organisations faîtières concer- nées.

Elections au comité de medisuisse – Le Dr Roman Graemiger de Saint-Gall a été proposé comme candi- dat à la succession du Dr Gion Andreia Uffer.

Commission fédérale des médicaments – La FMH a sollicité dix candidats potentiels pour l’élection de remplacement à la Commission fédérale des médi- caments et reçu huit refus. Elle a donc proposé deux candidats à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L’autorité de nomination est le Conseil fédé- ral.

C o m i t é c e n t r a l

F M H

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum, nous présentons régulière- ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

(6)

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

Journée des délégués tarifaires du 23 octobre 2013

Le système de santé en mutation – zoom sur les tarifs

Kerstin Schutz Susanne Christen Département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

Le 23 octobre 2013, le domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse de la FMH a eu le plaisir de réunir une centaine de délégués tarifaires et invi- tés engagés à Berne.

Placée sous la devise «Le système de santé en mutation – zoom sur les tarifs», cette journée a été l’occasion de revenir entre autres sur l’intervention imminente de la Confédération dans la structure tarifaire TARMED. Le Dr Ignazio Cassis, conseiller national et président de «curafutura», a ou- vert la séance avec un exposé porteur d’un message sans équivoque: le partenariat tari- faire n’est pas un modèle dépassé!

Ensuite, le Dr Jürg Schlup, président de la FMH, et le Dr Ernst Gähler ont fait le point sur la situation actuelle dans le domaine des tarifs ambulatoires.

Durant l’après-midi, la FMH, H+ et la CTM ont présenté leurs travaux communs dans le cadre de la révision du TARMED. Alors que les premières équipes de spécialistes sont sur le point de terminer leurs travaux et que d’autres se mettent à l’œuvre, l’objectif est de terminer la révision sur le plan technique d’ici fin 2015.

Hormis les exposés en plénum, les délégués tarifaires et les invités ont eu l’occasion de participer à trois ateliers:

– Lors de l’atelier «L’organe de médiation»,

Morena Hostettler Socha, lic. iur., avo- cate et ombudsman de l’assurance- maladie, et le Dr Philippe Luchsinger, ombudsman de la société des médecins du canton de Zurich, ont permis aux par- ticipants de se familiariser avec l’activité

de médiateur. Les services de média- tion contribuent notamment à réduire le nombre de procédures juridiques en dissipant les malentendus entre les caisses-maladie et les assurés ou entre les médecins et leurs patients, en cher- chant des explications et en leur fournis- sant des informations.

– Les Drs Philip Moline et Renato Laffranchi

de NewIndex ont quant à eux consacré leur atelier au processus de traitement des données collectées auprès des méde- cins et répondu aux questions suivantes:

comment garantir la protection des don- nées et pourquoi la livraison des données à un centre de confiance est-elle impor- tante pour l’ensemble des médecins? Les données peuvent-elles dire si l’augmen- tation des factures traitées selon le sys- tème du tiers payant a des répercussions sur les valeurs du point tarifaire?

– Enfin, pour la première fois, un atelier

destiné aux nouveaux délégués tarifaires a été organisé. Thomas Kessler, collabo- rateur du domaine Tarifs et conventions pour le domaine ambulatoire de la FMH, a notamment expliqué aux participants où trouver les informations importantes concernant les tarifs ambulatoires, com- ment la prestation médicale est calculée, quels sont les différents paramètres d’une position tarifaire et ce qui se cache réellement derrière.

Vous trouverez de plus amples informations concernant cette journée ainsi que toutes les présentations PowerPoint des exposés et ateliers sur le site internet de la FMH.

(www.fmh.ch

→ Tarifs ambulatoires → Pu-

blications → Journée des délégués tarifaires)

(7)

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 48

1809

Editores Medicorum Helveticorum

Dr Jean-Pierre Grillet, Société suisse de dermatologie et vénéréologie Qu’attendez-vous de la révision globale du TARMED?

Le tarif a une importance majeure dans la qualité des soins. Les techniques non rentables sont aban- données au profit des prestations bien rétribuées. Nous attendons de la révision du TARMED un réajus- tement des positions dans un esprit constructif. Dans sa conception actuelle, le TARMED est relativement bien équilibré. Par conséquent, la révision ne doit pas conduire à une baisse globale des revenus dans une spécialité, mais doit respecter un équilibre dans la pratique de toutes les spécialités.

Comment percevez-vous la collaboration entre votre société et le domaine Tarifs et conventions ambulatoires de la FMH – quelles attentes avez-vous?

Nous avons eu jusqu’ici de très bonnes relations avec le service tarifaire, mais les discussions de détails n’ont pas encore eu lieu. Nous souhaitons pouvoir démontrer que la prise en charge des patients pré- sentant des affections dermatologiques ne peut se concevoir que dans une prise en charge globale du patient et que cette activité ne peut pas se résumer à un coup d’œil, diagnostic et prescription.

Votre pronostic pour les cinq prochaines années: tarifs étatiques ou autonomie tarifaire?

Dans cinq ans, nous serons probablement sous un régime de caisse-maladie publique, avec des tarifs très inférieurs aux tarifs actuels et une dette de plusieurs milliards. Un partenariat tarifaire ne sera pos- sible que dans un système de consultation ambulatoire avec tarif privé en parallèle au système étatique.

Un glissement vers une médecine à deux vitesses semble probablement incontournable.

Dr Karin Julia Stadlin, présidente de la société des médecins du canton de Zoug Qu’attendez-vous de la réorganisation de TARMED Suisse?

L’autonomie tarifaire est primordiale! Cela suppose une entente entre les partenaires, faute de quoi ce sera le Conseil fédéral qui décidera et l’on se dirigera alors tout droit vers une «médecine étatique à crédit»!

Le principal changement chez TARMED Suisse doit être la prise de décisions à la majorité et non plus à l’unanimité comme c’est le cas maintenant. Il faut également un droit de véto, donc un système de

«majorité avec droit de véto». Concernant la collaboration entre la FMH, santésuisse, la CTM, H+ et la CDS, il faut mettre l’accent sur les structures tarifaires et non sur les prix. L’objectif est que la révision tarifaire de la FMH soit acceptée par tous.

Vos souhaits et remarques concernant la Journée des délégués tarifaires?

J’attends de la Journée des délégués tarifaires qu’elle aborde à la fois la situation politique actuelle et à l’avenir (par ex. les tarifs médicaux en 2020?).

Dr Christian Bernath, membre du Comité et président de la Commission permanente des tarifs de la Société suisse de psychiatrie et psychothérapie (SSPP)

Votre pronostic pour les cinq prochaines années: tarifs étatiques ou autonomie tarifaire?

Le partenariat tarifaire doit être maintenu coûte que coûte. Ce n’est qu’ainsi que les connaissances spé- cifiques du corps médical pourront être intégrées au tarif et qu’on disposera d’un tarif approprié. Ce sont précisément ces connaissances qui font défaut aux organes de l’Etat.

Vos souhaits et remarques concernant la Journée des délégués tarifaires?

L’objectif de cette journée vise à informer les délégués tarifaires de l’évolution actuelle des tarifs et de l’avancement des négociations tarifaires, à approfondir leurs connaissances concernant les tarifs et à fournir des réponses à leurs questions. Il est particulièrement intéressant de pouvoir entendre l’avis de personnes extérieures au monde de la santé: politiciens, représentants de l’OFSP et des assureurs, éthi- ciens, économistes de la santé, etc.

Qu’attendez-vous de la réorganisation de TARMED Suisse?

TARMED Suisse doit redevenir opérationnel et j’attends donc de toutes les parties concernées qu’elles s’intéressent sérieusement au développement du TARMED. Les principaux acteurs de la santé doivent y être représentés. Le principe d’unanimité ouvre grand la porte à l’arbitraire et doit impérativement être supprimé.

Nous avons également profité de cette journée pour interroger quelques participants sur des questions actuelles liées aux tarifs:

(8)

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

Dr Markus Trutmann, secrétaire général de la fmch

Les valeurs intrinsèques sont l’un des sujets les plus brûlants du TARMED. La modification de ces paramètres est en effet perçue comme une mesure politique possible en vue de redistribuer les revenus aux médecins de premier re- cours. Est-ce une mesure appropriée selon vous?

Le TARMED n’a pas été conçu pour redistribuer les revenus. Les valeurs intrinsèques doivent soit être con- servées soit totalement supprimées. Les réductions linéaires n’ont pas lieu d’être car elles sont contraires à la LAMal.

Que pensez-vous du nouvel acteur «curafutura» – est-ce une chance ou un inconvénient d’avoir toujours plus d’organisations?

curafutura est une chance. Sa charte est purement libérale. Mais ce qui est plus important encore, c’est la présence d’une nouvelle communauté d’achats en plus de tarifsuisse, à savoir HSK. Le manque de concurrence dans le cadre de l’achat de prestations était en effet l’un des plus grands malentendus dans le secteur de l’assurance-maladie. Grâce à ces nouveaux acteurs, il y a enfin du mouvement.

Votre pronostic pour les cinq prochaines années: tarifs étatiques ou autonomie tarifaire?

Tout indique une présence accrue de l’Etat dans notre système de santé. Et les tarifs ne sont pas une ex- ception. Pour les médecins, les hôpitaux et les assurances qui défendent une pensée entrepreneuriale, cela signifie qu’il faut chercher de nouvelles options en dehors de la LAMal. Et le plus tôt sera le mieux.

Nous tenons à remercier tous les délégués pour leur participation et les discussions constructives.

Prochaine Journée des délégués tarifaires:

mercredi 2 avril 2014, Hôtel Ador, Berne Contact:

FMH

Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse Frohburgstrasse 15 CH-4600 Olten

tarife.ambulant[at]fmh.ch Dr Martin Tönz, délégué tarifaire de la Société suisse de chirurgie pédiatrique

Qu’attendez-vous de la révision globale du TARMED?

L’objectif du TARMED était et reste de permettre la prise en compte correcte des prestations médicales.

La version actuelle du TARMED ne remplit cependant que partiellement cet objectif; dans différents domaines, notamment en chirurgie pédiatrique, ce n’est en effet pas le cas. En outre, le TARMED se fonde sur des données économiques qui ne correspondent plus à la réalité. Ces éléments devront donc être pris en compte dans la nouvelle version.

Les valeurs intrinsèques sont l’un des sujets les plus brûlants du TARMED. La modification de ces paramètres est en effet perçue comme une mesure politique possible en vue de redistribuer les revenus aux médecins de premier recours. Est-ce une mesure appropriée selon vous?

Non, en aucun cas. C’est une mesure qui va dénaturer le TARMED au point de le rendre inutilisable. Au- tant se faire engager par l’Etat avec un salaire horaire fixe. Une médecine étatique ne permet en aucun cas de résoudre les problèmes des médecins de premier recours.

Comment percevez-vous la collaboration entre votre société et le domaine Tarifs et conventions ambulatoires de la FMH – quelles attentes avez-vous?

Pour moi, la collaboration doit se fonder sur un dialogue constructif afin de permettre la prise en compte correcte des prestations de chirurgie pédiatrique grâce aux connaissances spécifiques de chaque parte- naire.

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 48

1811

Personalien

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder in leitender Funktion haben sich angemeldet:

Jean-Paul Schmid, Leitender Arzt Kardiologie FMH, Spital Netz Bern Tiefenau, Tiefenau­

strasse 112, 3004 Bern

Nasser Semmo, Leitender Arzt Hepatologie FMH, Inselspital, 3010 Bern

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Anita Cornelius, Fachärztin für Kinder­ und Ju­

gendmedizin, spez. Intensivmedizin FMH, Lin­

denhofspital, Bremgartenstrasse 112, 3012 Bern Elena Kipfer, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Sanacare, Bubenbergplatz 10, 3011 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein­

gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent­

scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Ge suche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft hat sich für die Sektion Gäu gemeldet:

Johannes Haupt, Facharzt für Ophthalmologie, Augenzentrum Willisau, Ettiswilerstrasse 12/14, 6130 Willisau

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich­

ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Todesfall / Décès / Decesso Heinz Lüthi (1931), † 7. 10. 2013, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3063 Ittigen

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Robert Andres,

Facharzt für Neurochirurgie und Praktischer Arzt, Bümplizstrasse 77 a, 3018 Bern GE

Chloé Mégevand Lador,

Spécialiste en pédiatrie, 33, chemin de Planta, 1223 Cologny

SO

Simon Steiner,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Praxisgemeinschaft, Luzernstrasse 30, 4553 Subingen

Raphaël Eric Tièche,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Marktplatz 9, Postfach 1112, 2540 Grenchen TG

Frank Gebhard,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Orthopädie Zentrum Amriswil,

Kirchstrasse 25, 8580 Amriswil VS

Paul-André Moix,

Spécialiste en médecine interne générale, 3, route de Savièse, 1971 Grimisuat Benoît Dischl,

Spécialiste en médecine interne générale, Centre Médical de l’Adret, 3, route de Savièse, 1971 Grimisuat

Christophe Copt,

Spécialiste en médecine interne générale, Centre Médical de l’Adret, 3, route de Savièse, 1971 Grimisuat

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Norbert Istvan Stauder, Radiologie FMH, Dorf­

strasse 29, 8596 Scherzingen Korrigendum Facharzttitel:

Nuran Voss, Praktische Ärztin (Aufnahme im Frühjahr 2014), Seestrasse 52c, 8594 Güttingen Thomas Zähringer, Marktstrasse 19, D­78250 Tengen, Praktischer Arzt (aufgenommen im Herbst 2013)

Preise / Prix

Leonardo-Da-Vinci-Preis der EACTS Inselspital­Herzchirurg Thierry Carrel ist der beste Herzchirurgie­Ausbildner Europas. Diesen Titel hat ihm die Europäische Gesellschaft für Herz­ und Thoraxchirurgie (EACTS) verliehen.

Der Leonardo­Da­Vinci­Preis der Europäischen Gesellschaft für Herz­ und Thoraxchirurgie (EACTS) zeichnet Herz­ und Thorax(Brustkorb­) chirurgen aus, die ihr Wissen besonders gut an den Nachwuchs weitergeben und damit auch Standards setzen.

Wissenschaftlicher Preis der SGRM

Der Wissenschaftliche Preis der Schweizerischen Gesellschaft für Rechtsmedizin (SGRM) ging dieses Jahr an Frau Cordula Haas, Dr. sc. nat.

ETHZ für ihre Originalarbeit über «Y­chromo­

somal analysis identifies the skeletal remains of Swiss national hero Jürg Jenatsch (1596–1639)».

Dr. Haas hat an der ETH Zürich Biologie stu­

diert, am Institut für Toxikologie der ETH Zürich promoviert und arbeitet seit dem Jahr 2002 am Institut für Rechtsmedizin der Univer­

sität Zürich.

F M H

Nouvelles du corps médical

(10)

■ ■R u b r i k ? ? ?■ ■

O R G A N I S AT I O N E N D E R Ä R Z T E S C H A F T

Von der Einführung des TARMEDS im stationären Bereich bis zu den DRG

Die Schweizerische Belegärzte-Vereinigung:

eine Erfolgsgeschichte in Sachen Tarifpolitik

Wir blenden zurück ins Jahr 2004 und weit vor die Einführung des DRG-Systems in der Schweiz. Zu dieser Zeit wurde der TARMED – entgegen früher gemachten Versprechen – auch für die Vergütung belegärztlicher Leistungen in den Bereichen des UVG/IVG/MVG eingeführt, sofern die Spitäler mit der Medizinaltarifkommission (MTK) einen Vertrag über Teilpauschalen vereinbart hatten. Dieser Ent- scheid der MTK stellte insbesondere für die Beleg- ärzte eine starke Bedrohung dar, da darin die Ver- gütung der technischen Leistungskomponente an das Spital vorgesehen war und die Belegärzte Gefahr liefen, die in der Zeit der Spitaltätigkeit weiterlaufen- den Praxiskosten aus der AL (Vergütung der ärzt- lichen Leistung) bestreiten zu müssen.

Per 1. April 2004 konnte – unter grossem Auf- wand und unter Mithilfe der FMH – mit der MTK eine Vereinbarung zur Vergütung der Praxiskosten getroffen werden. In Vorbereitung zu den damals zukünftigen Pauschalabrechnungen wurden unter Einbezug diverser Fachgesellschaften die «Indika-

tionsbedingten Arztpauschalen (IAP)» erarbeitet und ab 2006 zur Anwendung gebracht. Mit der Abgel- tung der ärztlichen Leistung war eine Ergänzung zu den Teilpauschalenverträgen im Rahmen des AP-DRG-Systems als frühzeitige Vorbereitung auf die zu erwartenden Entwicklungen geschaffen worden.

… und es kam anders

Die SwissDRG AG entschied zugunsten des G-DRG- Systems aus Deutschland, welches eine Vergütung in Form einer Vollpauschale vorsah. Diese Vollpau- schale sollte auch die Vergütung der ärztlichen Leis- tungen beinhalten. Wiederum stand die SBV vor der Herausforderung, eine Lösung für die Vergütung der ärztlichen Leistungen von rund 25% aller akutsoma- tischen stationären Spitalbehandlungen [1] zu fin- den. Weder die Projekte der SBV in Zusammenarbeit mit H+ noch mit den eidgenössischen Sozialver-

sicherern konnten einer Lösung zugeführt werden, und die Krankenversicherer stellten sich damals auf den Standpunkt, dass ihre Vertragspartner die ein- zelnen Spitäler seien und die interne Verteilung der Pauschale Sache zwischen den Belegärzten und den Spitälern sei.

Vor diesem Hintergrund und der anstehenden Einführung von Vollpauschalen im KVG-Bereich hat auch die MTK für die Bereiche des UVG/IVG/MVG beschlossen, dasselbe Tarifsystem für die eidgenös- sischen Sozialversicherer verwenden zu wollen, und deshalb den Vertrag über die IAP gekündigt.

Kooperation mit dem Institut für Gesundheitsökonomik (IfG)

Zur Einführung des SwissDRG-Systems im Jahr 2012 entschied sich die SBV zur Erarbeitung eines Refe- renztarifs, welcher auf eine wissenschaftliche und valide Datenbasis abstellt und den regionalen und spitalinternen Unterschieden Rechnung zu tragen vermag. Unter der Leitung des renommierten Profes-

sors G. Neubauer stand das Institut für Gesundheits- ökonomie in München (IfG) dem Tarifressort der SBV mit langjähriger Erfahrung im Bereich Gesund- heitsökonomie zur Seite.

In dieser fruchtbaren Kooperation konnte ein Referenzwerk erarbeitet werden, welches auf Daten aus über 17 Mio. Fällen des Jahres 2010 in Deutsch- land beruht. Aufgrund der unterschiedlichen Kos- tenniveaus wurden die Betrachtungen auf die rela- tiven Verhältnisse beschränkt und anschliessend anhand – in der Schweiz – gebräuchlicher Vergü- tungssysteme validiert. Nicht zuletzt aufgrund der Tatsache, dass für die SwissDRG-Version 1.0 bei vie- len DRG auf deutsche Kostengewichte abgestellt wurde, war es naheliegend, dass auch der Vergleich der Vergütungssysteme zeigte, dass die ärztliche Ver- gütung bezüglich des Anteils ärztlicher Leistungen vergleichbar war.

Christoph Lüssi

Lic. oec., Mitarbeiter Ressort Tarife SBV-ASMI

1 Jaeger, F. Die Rolle und Bedeutung der Privatkliniken im schweizerischen Gesundheitswesen.

St. Gallen: Forschungsinsti- tut für Empirische Ökonomie und Wirtschaftspolitik.

Universität St. Gallen; 2004.

Korrespondenz:

Schweizerische Belegärzte-Vereinigung Moosstrasse 2 CH-3073 Gümligen Info[at]svbp.ch www.belegarzt.ch

Im Einführungsjahr 2012 haben rund 12 Spitäler das Referenzwerk der SBV direkt zur Vergütung belegärztlicher Leistungen genutzt.

A S M I

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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A S M I

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 48

1813

Editores Medicorum Helveticorum

Einführung der SwissDRG

Bestärkt durch die erwähnten Resultate der Ver- gleiche mit gängigen Vergütungssystemen in der Schweiz, genehmigte der Vorstand der SBV im No- vember 2011 die Version 1.0 des Tarifreferenzmodells der Schweizerischen Belegärzte-Vereinigung, und weniger als einen Monat nach Veröffentlichung der Abrechnungsversion der SwissDRG-Version 1.0 stand den Mitgliedern der SBV ein Referenzwerk für die Verhandlungen über die Honorierung belegärzt- licher Leistungen im stationären Bereich zur Ver- fügung. Im Einführungsjahr 2012 haben rund 12 Spi- täler das Referenzwerk der SBV direkt zur Vergütung belegärztlicher Leistungen genutzt.

Diese Zahl hat sich im zweiten Jahr mit der Ver- sion 2.0 beinahe verdoppelt, und inzwischen wird dieses Referenzwerk in rund 25 Spitälern verwendet.

Es ist schweizweit das einzige System, das den ärzt- lichen Anteil einzelner DRGs auszuweisen vermag.

Verschiedene Beratungs- und Informatikunterneh- men unterstützen das Projekt und haben seine Um- setzung in den Spitälern erfolgreich bewältigt.

Ausblick

Am 15. Oktober 2013 hat der Vorstand der Schweize- rischen Belegärzte-Vereinigung die Version 3.0 ge- nehmigt. Entsprechend werden die bisherigen Kun- den auf das Update hingewiesen. Aufgrund der auto- nomen Entwicklung der Systeme aus Deutschland und der Schweiz wird die Transkription der Kosten- daten von Jahr zu Jahr anspruchsvoller und ist nur mit zunehmendem Aufwand zu bewältigen.

Der Vorstand der SBV plädiert daher für die von der Politik versprochene Transparenz und erwartet entsprechend die Veröffentlichung der Kalkulations- daten durch die SwissDRG AG. Transparenz und Benchmarking sind für das Management von Klini- ken die Grundlage zur Eruierung von Optimierungs- potentialen. Gerade aus dieser – mit der Einführung der neuen Spitalfinanzierung durch das Parlament formulierten – Forderung steht die SwissDRG AG in der Pflicht, die den Berechnungen zugrundeliegen- den Kostendaten zu veröffentlichen.

Sobald dieser Forderung entsprochen wird, be- steht die Möglichkeit, das Tarifreferenzwerk der SBV auf Schweizer Kostendaten umzustellen, was erklär- tes Ziel des Vorstandes der SBV ist.

Belegärzte betreuen ihre Patienten vor, während und nach dem Spitalaufenthalt.

© Kentannenbaum | Dreamstime.com

Transparenz und Benchmarking sind für das Manage- ment von Kliniken die Grundlage zur Eruierung von Optimierungspotentialen.

Die Schweizerische Belegärzte-Vereinigung Die SBV wurde 1995 gegründet und zählt inzwi- schen 1700 Mitglieder. Dies entspricht rund 50% aller als Belegärzte geltenden Ärzte in der Schweiz. Mit 3500 Ärzten repräsentieren die Belegärzte 7 % der in der Schweiz tätigen Ärzte, und nebst der wichtigen Funktion in der am- bulanten Versorgung zeichnen diese 7% für rund 25 % aller akutsomatischen Spitalbehand- lungen verantwortlich.

Belegärzte sind ausgebildete Spezialärzte, die über den Facharzttitel FMH oder einen gleichwertigen Ausweis verfügen und die dank permanenter Fortbildung auf dem neu- esten Stand ihres Faches sind.

Belegärzte sind von der Klinik unabhängige und selbständige Ärzte: Spezialisten, die den Patienten individuell nach seinen Bedürfnis- sen betreuen. Der Patient wird dabei wäh- rend des gesamten Spitalaufenthalts vom gleichen Arzt betreut.

Belegärzte sind vom Spital unabhängig. Die Betreuung eines Patienten ist daher sowohl vor als auch nach einem Spitalaufenthalt gewährleistet. Selbstverständlich können je nach Bedarf weitere ebenso qualifizierte Spezialisten hinzugezogen werden.

(12)

Podiumsdiskussion der Schweizerischen Ärztezeitung in

Zusammenarbeit mit der Ärztegesellschaft des Kantons St. Gallen

Das Arztzeugnis im Brennpunkt unterschiedlicher Interessen

Das Ausstellen von Zeugnissen, in denen die Arbeits(un)fähigkeit von Patienten festgehalten wird, gehört für Ärztinnen und Ärzte zum Berufsalltag.

Obwohl es sich um einen «Routinevorgang» han- delt, ist die Beurteilung der Arbeitsfähigkeit eine an- spruchsvolle Aufgabe, bei der ein komplexes Zusam- menspiel von Faktoren zu berücksichtigen ist. Ärz- tinnen und Ärzte bewegen sich dabei in einem Spannungsfeld von medizinischen Befunden sowie Erwartungen seitens der Patienten, der Arbeitgeber und im weiteren Sinne auch der Gesellschaft.

Die Ärztegesellschaft des Kantons St. Gallen hat in Sachen Arbeitszeugnis neue Wege beschritten und auch den Kontakt zur Arbeitgeberseite gesucht. Ent- standen ist ein pragmatisches Modell mit einem ein- fachen und einem detaillierten Zeugnis, die sich in der Praxis gut bewähren.

Diskutieren Sie mit

Wo liegen die besonderen Anforderungen an Ärztin- nen und Ärzte beim Ausstellen von Arbeitszeugnis- sen? Wie gehen sie sinnvollerweise damit um? Wie kann dem Patientenwohl oberste Priorität einge- räumt und gleichzeitig der Gefahr von «Gefälligkeits- zeugnissen» begegnet werden? Welche juristischen Rahmenbedingungen und Stolpersteine sind zu be- achten? Wie kann konstruktiv mit der Arbeitgeber- seite zusammengearbeitet werden, ohne die Interes- sen des Pa tienten zu verletzen?

Mit dem Podium in St. Gallen möchte die Schwei- zerische Ärztezeitung zu einer fundierten Auseinan- dersetzung mit diesen und weiteren Fragen rund um

das Thema des ärztlichen Arbeitszeugnisses beitragen.

Der Einbezug des Publikums in die Diskussion ist zen- traler Bestandteil des Konzepts der SÄZ-Podiumsver- anstaltungen.

Datum / Zeit / Ort

Die Podiumsveranstaltung mit anschliessendem Apéro findet statt am Donnerstag, 5. Dezember 2013, 19.00–21.00 Uhr, im Hotel Radisson Blu, St. Jakob Strasse 55, St. Gallen.

Anmeldung

Der Eintritt zur Veranstaltung ist frei, eine Anmel- dung ist aber erforderlich. Anmeldungen können bis Dienstag, 3. Dezember 2013 vorgenommen werden, via E-Mail an redaktion.saez[at]emh.ch oder via Fax an 061 467 85 56. Bitte Ihren Namen und die Namen allfälliger Begleitpersonen sowie das Stichwort «An- meldung zum SÄZ-Podium vom 5. Dezember» ange- ben. Auch telefonische Anmeldungen sind vormit- tags unter 061 467 85 72 möglich.

Veranstaltungspartner

Die Podiumsdiskussion wird in Zusammenarbeit mit der Ärztegesellschaft des Kantons St. Gallen or- ganisiert. Die Durchführung des Anlasses wird mög- lich dank grosszügiger Unterstützung durch Inter- pharma, den Verband der forschenden pharmazeuti- schen Industrie. Die Verantwortung für Konzept und Inhalt des Podiums liegt bei der Schweizerischen Ärztezeitung und der Ärztegesellschaft des Kantons St. Gallen.

Podiumsgäste

Auf dem Podium diskutieren unter der Leitung von Markus Löliger, Journalist und Medienbe- auftragter der Ärztegesellschaft des Kantons St. Gallen:

– PD Dr. med. Andreas Klipstein, Präsident Swiss Insurance Medicine (SIM)

– Albert Koller, Leiter Personalmanagement

& Academy der Jansen AG, Oberriet SG

– Prof. Dr. iur. Roland Müller, Rechtsanwalt und Lehrbeauftragter für Arbeitsrecht an den Universitäten St.Gallen und Bern

– Dr. med. Peter Wiedersheim, Präsident der Ärztegesellschaft des Kantons St. Gallen, Fach- arzt für Innere Medizin und Rheumatologie Andreas

Klipstein

Albert Koller

Peter Wiedersheim

Markus Löliger Roland Müller

TA B L E R O N D E D U B M S

(13)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 48

1815

Briefe an die SÄZ

fähigkeitsbegriff und dem klinischen Arbeits­

unfähigkeitsbegriff.

Zudem fehlt uns auch eine Rubrik für Fragen an die IV und für Kommentare und Diskus­

sionsbeiträge.

Wenn die FMH eine gemeinsame Plattform mit der IV mitträgt und mitfinanziert, ohne auch ihre klinischen Krankheits­ und Gesund­

heitskonzepte zu vermitteln, verliert sie ihre eigenständige ärztlich­klinische Position.

Arbeitsgruppe für IV-Fragen der Basler Fachgruppe der Psychiaterinnen und Psychiater für Kinder/

Jugendliche und für Erwachsene: Dr. Rudolf Balmer, Dr. Georg Grass, Dr. Muris Hodzic, Dr. Irene Hug, Dr. Axel Jochum, Dr. Antoinette Voellmy, Dr. Edouard Urech, PD Dr. Gottfried Waser

Antwort

Liebe Kolleginnen und Kollegen

Zunächst einmal herzlichen Dank für Euer Feedback. Gerne nehmen wir zur Kenntnis, dass die Website von Nutzen ist, und wir wer­

den den Wunsch nach einer Rubrik für Fragen, Kommentare und Diskussionsbeiträge gerne weiterleiten. Es ist uns – und damit sind alle drei Trägerorganisationen gemeint – ein An­

liegen, das Angebot fortlaufend zu verbessern und den Bedürfnissen der BenutzerInnen an­

zupassen.

Dass auf der Website nicht auf die aufgeführten Missstände eingegangen wird, heisst nicht, dass wir nicht darum wissen. Die Website ist einfach nicht der Ort, sie zu thematisieren. Es geht hier nicht um die bestehenden Divergen­

zen zwischen den behandelnden Ärztinnen/

Ärzten und der IV. Man könnte sogar sagen:

Eben wegen dieses grundsätzlichen, gegen­

seitigen Misstrauens haben wir uns entschlos­

sen, gemeinsam eine Informationsplattform zu schaffen. Sie ist als Dienstleistung an die be­

handelnden Ärztinnen und Ärzte konzipiert.

Wir haben uns von sehr weit entfernten gegen­

sätzlichen Positionen zu dieser Zusammenarbeit zusammengerauft! Dannzumal war die IVG­Re­

vision 6 a bereits beschlossen – 17 500 Men­

schen mit einer IV­Rente sollten zurück in den Arbeitsprozess geführt werden – 6 b war mit diversen ziemlich krassen Sparvorschlägen in der parlamentarischen Debatte. So stand – und steht – die IV vor der Aufgabe, diese 17 500 Rent­

nerInnen aufzuspüren und wieder einzuglie­

dern, während wir als BehandlerInnen über­

zeugt waren – und sind – dass damit die IV auf dem Buckel der ihr Anvertrauten saniert werde.

Die Fronten waren festgefahren!

Alle Beteiligten waren sich aber auch im Kla­

ren, dass wir im Interesse der Patientinnen und A propos Website «IV-pro-medico» …

Wir haben vor einiger Zeit mit der Schweizeri­

schen Ärztezeitung einen Hinweis auf die neue Website «IV­pro­medico» erhalten und werden seither mit jedem IV­Bericht, den aus­

zufüllen wir aufgefordert werden, darauf auf­

merksam gemacht. Diese Seite wird gemein­

sam getragen von der IV­Stellenkonferenz, dem Bundesamt für Sozialversicherungen und der FMH.

Eine ärztliche Informationsplattform zur IV ist nützlich. Es ist aufwendig, über die aktuelle sozialversicherungsmässige Rechtsprechung auf dem Laufenden zu bleiben und aus Kreis­

schreiben und Ähnlichem die aktuellen Ent­

scheidungskriterien der IV zu verfolgen. Auch muss die Terminologie der IV immer wieder vermittelt werden.

Wir stehen heute aber vor der Situation, dass die versicherungsrechtliche Einschätzung der Arbeitsfähigkeit in zunehmendem Masse von der klinisch­ärztlichen Beurteilung abweicht.

Das gilt in besonderem Masse für die Psychia­

trie, aber auch für andere Fachbereiche.

Nun erwarten wir, dass auf einer Plattform, die von der FMH mitgetragen wird, auch die klinisch­ärztliche Einschätzung der Arbeits­

fähigkeit Erwähnung findet, um diesen Gap zwischen sozialversicherungsrechtlicher und klinisch­ärztlicher Arbeitsfähigkeit zu thema­

tisieren und zu problematisieren. Das ist leider nicht der Fall. Abgesehen davon, dass wir keine Informationen zu anderen kritischen Bereichen finden, z. B. zu jenen psychiatri­

schen und somatischen Diagnosen, die ge­

mäss neuer Rechtsprechung nicht mehr zu einer Invalidisierung führen sollen, oder zum Problem der Gutachterauswahl und der Mehr­

fachbegutachtung durch dieselben Fachleute, vermissen wir eine grundsätzliche Thema­

tisierung dieser Divergenzen zwischen dem aktuellen versicherungsrechtlichen Arbeits­

Patienten Wege aus dieser Sackgasse finden müssen. Daraus entstand nach einigem Hin­

und Her in mehreren Anläufen die Website

«IV­pro­medico», als Dienstleistung für die be­

handelnden Ärztnnen und Ärzte im Interesse der Patienten, als ein guter erster Schritt auf dem – nach wie vor steinigen – Weg zu einer besseren Zusammenarbeit.

Dr. med. Christine Romann, Mitglied Zentralvorstand FMH

Masernimpfung

Zu den Leserbriefen von Dr. J. Bättig-Mettler [1] und Dr. med. C. Kolb [2] zur Impfkampa- gne BAG für die Masernimpfung

Die beiden Leserbriefe zur Impfkampagne des BAG für die Masernimpfung dürfen nicht un­

beantwortet bleiben.

Ich habe in der Zeit, als die Masernimpfung ge­

rade erst eingeführt wurde, noch studiert und habe in einem Heim für schwerstbehinderte Kinder gearbeitet. Dort gab es einen dreijähri­

gen Buben, der sich bis zur Masernerkrankung normal entwickelt hatte. Nach der Masern­

encephalitis konnte er nichts mehr, weder ge­

hen noch sprechen noch andere Dinge, die normale Dreijährige eben so können. Nicht einmal mehr kauen konnte er.

Das Bild dieses kleinen Buben ist mir immer ge­

blieben. Ebenso die Statistik aus Holland (in der Schweiz gab es, so viel ich weiss, keine sol­

che), in der die Masern­Todesfälle wie auch die Masern­Encephalitisfälle in der Zeit vor der Einführung der Masernimpfung aufgelistet wa­

ren: Auf damals ca. 150 000 Geburten kamen pro Jahr 8–12 Masern­Todesfälle und etwa 80 Masern­Encephalitiden vor. Das bedeutet, etwa 1 von 2000 Masernfällen führte damals zur Encephalitis mit schwerer Behinderung als Folge, 1 von 20 000 Kindern starb an den Ma­

sern. Dies sind die Gründe, die Masernerkran­

kung vermeiden zu wollen.

Eine Impfung eines Individuums, das bereits Masern durchgemacht hat, wird keine Neben­

wirkungen zur Folge haben (es geht um eine Lebendimpfung!): Die Antikörper gegen die Masernviren werden gegen die Impfviren eingesetzt werden. Es sind also keine Neben­

wirkungen zu befürchten! (Die Situation ist zu vergleichen mit der von Leuten, die als Kind Masern durchgemacht hatten und später Lettres de lecteurs

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Communications

000

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

Courrier au BMS

(14)

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

z.B. ihre an Masern erkrankten Kinder pfleg­

ten.)

Dr. med. Katharina Takken-Sahli, Fällanden 1 Bättig­Mettler J. Impfkampagne des BAG für die

Masernimpfung. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(45):1705.

2 Kolb C. Masernimpfung: Kampagne des BAG.

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(45):1705.

Wieso unterstützt die FMH das Swiss Medical Board?

In der Ärztezeitung vom 4. 9. 2013 waren vom Verein Ethik und Medizin Schweiz VEMS zwei Artikel zum Thema Health Technology Assess­

ments HTA [1, 2]. Darin haben wir die Arbeits­

weise des Swiss Medical Boards SMB bemängelt und die Frage gestellt, wieso sich die FMH in diesem Gremium ideologisch und monetär engagiert. Unsere Kritik betraf und betrifft eine gewisse Intransparenz in der Arbeitsweise, me­

thodische Mängel und vor allem die Anwen­

dung des QALY­Konzepts. Die in derselben Ausgabe publizierten Stellungnahmen von FMH und SMB vermochten uns nicht zu überzeu­

gen.

In der NZZ vom 14. November 2013 hat nun Michael Schlander, Gesundheitsökonom und wissenschaftlicher Leiter des Swiss­HTA­Pro­

jekts, in einem Artikel an die Adresse des SMB eine Kritik formuliert, die sich weitgehend mit unserer Einschätzung deckt. Prof. Schlander moniert, die Methoden des SMB blieben «in vielen Punkten hinter dem Stand der interna­

tionalen Entwicklung zurück». Er zeigt an­

schaulich auf, zu welchen Absurditäten die An­

wendung des QALY­Konzepts, wie es im Me­

thodenpapier des SMB vorgesehen ist, führt:

«Das hiesse, die obligatorische Krankenpflege­

versicherung würde künftig Tattoo­Entfernun­

gen, nicht aber Palliativmedizin und neue Krebs medikamente bezahlen.»

Es ist klar, dass QALYs zu Benachteiligungen Behinderter, alter und polymorbider Patienten führen, und ebenso klar ist auch, dass dies den Patientenauftrag und das ärztliche Berufsethos untergräbt. Wir Ärzte sind die Anwälte unserer Patienten, nicht der Ökonomie. Das Engage­

ment des FMH Zentralsekretariats im SMB ist vor diesem Hintergrund inakzeptabel, zumal darüber keine demokratische Konsensfindung mit der Basis stattgefunden hat.

Dr. med. Michel Romanens, Präsident Verein Ethik und Medizin Schweiz (VEMS) 1 Was sind HTA – was bedeuten sie für den Arzt?

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(36):1361–3.

2 Fachliche Mängel im jüngsten Bericht des Swiss Medical Boards. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(36):1363–4.

3 Schlander M. Warum das Swiss Medical Board nicht genügt. NZZ vom 14.11.2013, S. 23.

Gratulation an den Poeten Dr. Werner Bauer

Dr. Werner Bauer hat mit seinem Editorial

«Die Ballade vom Spitaldirektor, der nach Ein­

sparmöglichkeiten suchte» [1] einen wunder­

schönen Beitrag gegen die vorwiegend auf den ökonomischen Erfolg fokussierte Spital­

führung verfasst. Die in lockerer Versform à la Wilhelm Busch vorgetragene, sehr ernste Er­

mahnung hebt sich äusserst positiv von den üblichen Lamenti ab.

Bravo für den Präsidenten des Schweizerischen Instituts für ärztliche Weiter­ und Fortbildung (SIWF)!

Prof. Dr. med. Bernhard Lämmle, Bolligen 1 Bauer W. Die Ballade vom Spitaldirektor,

der nach Einsparmöglichkeiten suchte.

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(45):1699.

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

PD Dr méd. Albert Wettstein, ancien médecin municipal de Zurich

Encadrement des personnes atteintes de démence

Foyers dans un pays à bas salaire et emploi d’immigrées temporaires sont-ils envisageables?

Dr méd. Peter Kleist, directeur médical de GSK en Suisse

Est-il si difficile que ça d’atteindre la transparence dans la recherche clinique?

Quand on veut, on peut!

Cristina Galfetti, psychologue sociale M.A., coach pour les patients, elle-même atteinte d’une maladie chronique Fondatrice de cg-empowerment

Patient-Empowerment

Réflexions d’une patiente

(15)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 48

1817

Mitteilungen

guérison des maladies du système nerveux».

Les candidats au Prix Robert Bing sont en pre­

mier lieu des jeunes chercheurs suisses (jusqu’à 45 ans). En règle générale, le Prix Robert Bing, d’un montant de 50 000 francs, est décerné tous les deux ans.

Les candidatures peuvent être adressées, en langue allemande, française ou anglaise, à l’Aca­

démie Suisse des Sciences Médicales, Peters­

platz 13, 4051 Bâle, jusqu’au 28 février 2014.

Vous trouvez des informations détaillées sur le site www.samw.ch/fr/Recherche/Prix­Robert­

Bing.html

Loi sur les produits thérapeutiques Les médicaments autorisés par les cantons peuvent toujours être commercialisés Les autorisations cantonales de médicaments restent valables jusqu’à fin 2017. Suite à une initiative parlementaire de la conseillère natio­

nale Yvonne Gilli, le Parlement a approuvé en juin 2013 la modification de loi correspon­

dante. Le Conseil fédéral a décidé que cette modification entrerait en vigueur le 1er janvier Examen de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en médecine physique et réadaptation – examen oral Lieu: Stadtspital Triemli,

Birmensdorferstrasse 497, 8063 Zurich Date: vendredi, 9 mai 2014

Délai d’inscription: 31 mars 2014

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM, www.siwf.ch → formation postgraduée médecins­assistants → Examens de spécialiste

Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM)

Appel d’offres Prix Robert Bing 2014 Le prix provenant d’un legs du neurologue Robert Bing (1878–1956) est attribué, selon les dispositions testamentaires du donateur, à des

«auteurs de travaux de premier ordre ayant fait progresser la connaissance, le traitement et la

2014. Par conséquent, les médicaments concer­

nés peuvent toujours être commercialisés.

La FMH avait soutenu cette prolongation.

Schweizerische Gesellschaft für Urologie (SGU) /

Société Suisse d’Urologie (SSU) Vorstand/Comité 2013/2014

Präsident:

Prof. Dr. med. Christophe Iselin, Genève Past-Präsident:

Prof. Dr. med. Thomas Gasser, Liestal Vizepräsident:

Prof. Dr. med. Hans­Peter Schmid, St. Gallen Sekretär:

Prof. Dr. med. George Thalmann, Bern Beisitzer: Dr. med. Flavio Stoffel, Bellinzona Beisitzer: Dr. med. Julien Schwartz, Lausanne Geschäftsstelle:

Dr. Catherine Perrin, Montreux, office[at]cpconsulting.ch

CO M M U N I C AT I O N S

Communications

(16)

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48/13

F M H S E R V I C E S

L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S

Références

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