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Changement à la tête de la FMH

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

13 juin 2012

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revue de presse

Changement à la tête de la FMH

Le Genevois Jacques de Haller aura bu le calice jusqu’à la lie. Après avoir échoué en octobre comme candidat au Conseil national, il a été éjecté hier de la présidence de la Fédéra- tion des médecins suisses (FMH).

Les 200 délégués réunis à Bienne lui ont refusé un troisième mandat de quatre ans et ont porté à la prési- dence le Bernois Jürg Schlup.

Ce n’est pas tant la non-réélection du Genevois qui surprend que la fa- çon brutale dont il a été sanctionné.

Jacques de Haller a été écarté du comité central au premier tour ! Il n’a donc pas pu se présenter à la prési- dence.

Pourquoi ce ras-le-bol ? François Hé- ritier, vice-président de l’Association des médecins de famille, estime que plusieurs facteurs ont joué : «D’abord sa personnalité. Centralisateur, il fait tout passer par lui, délègue peu et se met constamment en avant. Ensuite, il y a eu sa candidature au Conseil national sous l’étiquette socialiste.

Cela a posé un problème, car le corps médical se situe politiquement plutôt

au centre droit. Enfin, il y a eu la goutte qui a fait déborder le vase : son retournement de veste sur le Managed Care. Cela a très mal pas- sé auprès des médecins de famille.»

Pierre-Alain Schneider, président de l’Association des médecins de Ge- nève, se montre moins sévère. «Nous soutenions Jacques de Haller, mais nous avons constaté qu’il y avait une forte opposition contre lui. C’est une surprise qu’il n’ait pas passé le pre- mier tour. Cela dit, la fédération a trouvé une solution consensuelle et elle n’est pas divisée comme le pré- tendaient les médias. Le successeur, Jürg Schlup, nous satisfait. C’est un Alémanique qui parle très bien le français.»

Comment réagit Jacques de Haller à cette claque ? Va-t-il quitter amer la présidence? Pas du tout. L’homme se montre étonnamment serein et relativise le désaveu. «Je ne crois pas qu’on puisse parler d’une claque.

Les gens, pour plusieurs raisons dif- férentes, voulaient un changement.

Il est donc normal qu’ils ne m’aient pas porté au comité. Partant de là, c’était une bonne idée de mettre M.

Schlup, un médecin généraliste, à la présidence. Quant à moi, je reste en fonction jusqu’à la fin de l’année.

C’est un signe fort de continuité. Je

ne pars donc pas du tout amer.»

N’a-t-il pas commis une erreur ma- jeure en politisant indirectement la FMH de par sa candidature socia- liste au National ? «Je n’ai aucun re- gret. Cette candidature, pendant la campagne, a ouvert des portes pour la FMH. Le corps médical n’est pas encore conscient de cette réalité : il se veut libéral alors qu’il fonctionne dans un cadre qui ne l’est pas.»

L’autre grande surprise du jour, c’est bien sûr l’élection de Jürg Schlup.

Ce dernier n’a jamais été présenté comme l’adversaire déclaré de Jac- ques de Haller avant l’élection. Le chirurgien zurichois Urs Stoffel tenait ce rôle. Il s’est finalement retiré au quatrième tour pour laisser le champ libre au Bernois. Ce dernier recueille pour l’instant une pluie d’éloges : pondéré, très actif, pratiquement bi- lingue et soucieux de déléguer. (…)

Arthur Grosjean Tribune de Genève du 8 juin 2012

Formation des soignants : Genève veut créer un centre de simulation

«Nous avons besoin de 190 à 220 infirmières par an, dont la moitié rien que pour les HUG. D’ici cinq à dix ans, il en faudra même 220 à 240», informe François Abbé-Decarroux, directeur général de la Haute Ecole spécialisée (HES-SO Genève). Or, seuls 80 à 90 étudiants obtiennent chaque année un diplôme en soins infirmiers. Le Canton souhaite for- mer plus de professionnels. «Même si c’est encore insuffisant pour ré- pondre à la demande, nous ambi- tionnons dans un premier temps de doubler le nombre de diplômés», pré- cise Daniel Petitmermet, directeur de la HES Santé genevoise.

Le manque de places de stage en institution et la quasi-saturation des infrastructures ne permettent d’ail- leurs pas, pour l’heure, d’espérer da- vantage. Or, pour doubler le nombre de diplômés, il faudra d’abord attirer plus de jeunes vers ces formations.

«La HES Santé peut accueillir au maximum 135 nouveaux étudiants ; nous serons déjà très heureux de compter 120 inscriptions d’ici à la fin du mois de juillet», admet Daniel Petit-

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