HAL Id: jpa-00233503
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Sur l’intensité de l’interaction orbitale dans les cristaux
Robert Forrer
To cite this version:
SUR
L’INTENSITE
DE L’INTERACTION ORBITALE DANS LES CRISTAUXPar ROBERT FORRER. Institut de
Physique, Strasbourg.
Sommaire. - Dans l’hypothèse du réseau électronique orbital la liaison qui fixe un atome par rapport
à ses voisins a été appelée contact orbital. Son intensité F intervient dans la loi T = F/N qui relie le nombre des contacts N au point de fusion T.
L’étude systématique de cette intensité F de contact en fonction du nombre atomique Z, a montré
qu’elle dépend dans chaque groupe autour d’un gaz rare d’un facteur d’origine et du nombre des électrons
de spin non compensé. De groupe en groupe ce facteur d’origine est variable et augmente fortement pour
les éléments légers.
Ces facteurs d’origine déterminés par les éléments ont été trouvés identiques aux facteurs des ions dans les sels solides monoionisés. Les uns et les autres ne dépendent que du nombre quantique principal
de l’étage périphérique. (Voir les lois numériques dans les conclusions.)
La connaissance de ces lois permet de déterminer à priori l’intensité F d’un contact orbital pour
n’importe quel élément ou ion. Il s’ensuit que la détermination du nombre des contacts peut se faire sans ambiguïté et par conséquent aussi celle de la valence réticulaire.
I.
Signification
dufacteur
~’.Il
s’agit
decomprendre
le mécanismequi
rend pos-sible le corps solide cristallisé. Pour celaj’ai
introduitl’hypothèse
du réseauélectronique
orbital dontje
rap-pelle
brièvement laconception.
Les orbitespériphé-riques,
de nombre ÏÎT(valence réticulaire)
entrent encontact les unes avec les autres et fixent ainsi un atome
par
rapport
à ses voisins. Sichaque
orbite fait qcon-tacts,
n. q est le nombre total des contacts de l’atome considéré.Le
point
de fusionT,
la limitethermique
de l’étatsolide,
est déterminé par larupture
de ces /V contacts.J’ai
donné (’)
la relation entre latempérature
l’ et le nombre des contactsN;
elle est :Si F était une
constante,
1V serait déterminé sansambiguïté
par latempérature
de la fusion. Mais F estun facteur
variable,
de la dimension d’unetempérature
et
qui
prend
un nombre limité de valeurs de l’ordre degrandeur
de 3001. Une loi despoints
deCurie,
identique
àl’équation (1),
avaitdéjà
fourni pour lecobalt,
le fer et le nickel les valeurs deIl égales
à287,
301 et 315. Ces mêmes valeurs se rencontrent souvent
dans les intensités de contact F déterminées par des
points
de fusion.J’ai ensuite reconnu dans une étude
(2)
concernantles électrons de la
supraconduction
que les élection du réseauélectronique
sont à l’état p. Cet état estcaractérisé par le nombre
quantique
orbital 1 = 1.L’électron
possède
dans cet état un momentcinétique
(1) R. FORRER. C. R., t. 194, 193 i, p. 868; Ann. de Phys.., t. 4, 1935, p. 202; t. 5, 1936, p. 119 et t. ?, 493 i, p. 429.
(2) R. FoRRER. ,l. de Phys., t. 8, p. 69.
orbital. Ce que
j’ai appelé
contact doit être une interac-tion entre deux orbites. Le facteur 11’exprime
donc 1"iiiieiisité de ce contact orbilal. Sa connaissance estimportante
pour lamécanique
de l’électron clans le solide.Cette étude conduira à la conclusion
que F
est trèsapproximativement
déterminépar le
nombrequantique
principal
del’étage périphérique
et par le nombre desélectrons de
spin
noncompensé.
Cette déterminationpréalable
de li’permettra
de déterminer sansambiguïté
le nombre des contacts Net,
parconséquent,
à l’aide de la structurecristalline,
le réseauélectronique
orbital.II. Etude de l’intensité du contact
orbital F
dans les éléments.A. I,e facteur F en fonction du nombre
ato-mi que Z.
-f. Les facteurs des éléments moyens et lourds. - Les facteurs I’
qui
constituent les donnéesnumériques
pour cette étude sont contenus dans le tableau I. Ils sont obtenus par division de latempé-rature de fusion T
(ou
de transformationJ1tr
dansquelques
cas)
par la racine du nombre des contacts N. Z est le nombreatomique.
Les éléments choisis sont ceux à bas
point
de fusion. On remarquequ’ils
formentquatre
groupes autour des gaz raresA,
X et Rnqu’ils
précèdent
ou suivent timmédiatement. On a laissé de côté
systématiquement
les éléments de transition Sc àNi,
Yt à Pd et La à Pt.Les facteurs 1l de ces éléments ont d’abord été
portés
en fonction du nombreatomique
Z (fig. i).
L’irrégularité
de leurs situations est àpremière
vue déconcertante. Mais si l’on relie les facteurs des éléments monovalentsIi,
Rb,
Cs et ceux des éléments divalentsCa,
Sr,
Ba on remarque un certainparallélisme,
avec tendance à- Intensité de contact des éléments moyens et lourds.
TABLEAU I.
(1) La desciiptioii dps réseaux électroniques de ces
élé-ments sera publiée prochainement dans les Ann. de l’iys
Le réseau électronique des autres éléments se trouve dans Ann. de Phys., 1935, 4, p. 2U2; celui de Hg dans J. de
Ph,ys., 8, 193 i, p. 69.
diminution vers les
grands
nombresatomiques.
Si l’onrelie,
d’autrepart,
les éléments de même valence Sb etBi,
Sn et Pb on trouve le mêmeparallélisme
avecaugmentation
de F en fonction de Z.Cette marche
parallèle
des facteurspermet
de distin-guer deuxinfluences,
celle du nombreatomique
Z et celle de la valence. Nous traiterons ces deuxproblèmes
séparément
et commencerons par lepremier.
2. Le facteur des éléments
légers.
- Pourcompléter
la documentation en vue de l’étude de la variation de Il en fonction de Z il faut se procurer les facteurs des élémentslégers
(des
groupes autour de Heet
Ne).
Dans ces groupes les élémentsmétalliques
sont rares.Or,
je
me laisseguider
par le nombre constant(IV
=i)
de contacts des métaux alcalinsCs,
Rb,
K.Leurs facteurs
301,G,
312 et336,8
au;mentent
quand
Z diminue. J’étendshypothétiquement
lapropriété
N == 1constatée sur
K, Rb,
Cs aux deux autres alcalins Li et Na. Je trouve ainsi pourNa, F=
7’=370, go
et pourLi,
F = T = 453°. L’iïïtensit(-,,’ de contact
augrnente
doncrapidement
pour les élénlentslégers.
On
peut
vérifier cette ascensionrapide
par l’étude de Be(voisin
deLi)
et deMg
et Al(voisins
deNa).
En
adoptant
pour Be( 1° -
1 551)
un facteur(F-
448)
extrêmement voisin de celui de Li(F
_453),
on trouvecomme nombre des contacts N =
1~,
c’est-à-dire exactement celui des autres éléments bivalentsCa,
Sr,
Ba
(alcalino-terreux).
Be cristallise dans un réseauhexagonal
compact :
dans leplan
de la base un atomea 6 voisins à
égale
distance. Une orbitepeut
faire 6 contacts et avec 2 orbites on obtient iV ~ 12. Lavalence réticulaire est 11 T =
2,
doncégale
à la valencechirnique.
Ces 2électrons,
en formant desorbites,
sontà
l’état p :
Be solide est activé. Sa formuleélectronique
est donc *Be :
1s2,
--[21)~]’
(Les
électrons de valence réticulaire sont entrecrochets.)
Le défaut t d’électrons 2s au-dessous du réseauélectronique
détermine l’absence de lasupraconduction (1).
243
Faisons la même
opération
pour les métaux du groupe autour de Ne.En
adoptant
pourMg
( T
=923)
un facteur(F -
37 î )
voisin de celui de Na
(F
=370,«»
on trouve N =6,
donc le nombre des contacts de son
parent
Zn(1V
=fi,
F =
‘~8~,’ï) (1).
Une orbiteplacée
dans leplan
de basedu réseau cristallin
hexagonal
compact
fait 6 contacts(q
=6).
La valence réticulaire est~zfi=1 : Mg
solideest activé. Sa formule
électronique
est lL’unique
électron s au-dessous du réseauélectronique
peut
donner lieu à lasupraconduction.
Al
(T
=933)
a, avec un facteur voisin(F
-~~st),
6 commeMg.
Une orbiteplacée
dans unplan (11 ~)
du réseau du cube à faces centréesdonne q
= 6. Lavalence réticulaire est
correspondant
àl’unique
électron3p.
Al est dans l’état normal :Il est
supraconducteur.
Nous tirons de cette étude une
première règle :
Le facteur F des élémentsmétalliques
subit un accrois-sement deplus
enplus
rapide quand
le nombreatomique
Z diminue. Pour les métaux autour de He le facteur est de 450°environ,
pour ceux autour de Ne de 375°environ,
pour ceux autour de A de 330° environet de 300° environ pour les éléments
plus
lourds. B. La variation du facteur F en fonction des électrons despin
noncompensé. -
Nousétu-dierons maintenant comment F
dépend
du nombre des électronspériphériques.
Jerappelle
d’abord quej’ai
constaté que les facteursprennent
souvent des valeurs discontinues287, 301,
39°~ etplus
rarement 273(~).
Onpeut représenter
cesvaleurs par la
formuleoù
Fi
est le facteur 301 leplus
souventrencontré, ln
unpetit
nombre entier et z la discontinuité de 9.~~~(unité
~).
Pour faciliterl’exposé j’opère
avec ces facteurs301 + 1n 1", même si le facteur trouvé
expérimentale-ment en diffère
quelque
peu.Je citerai néanmoins le facteur
expérimental
entreparenthèses,
cequi
permet
de se rendrecompte,
com-bienpetit
est souvent l’écart entre ces deux nombres. Jeparlerai
donc du facteur 287 de Tl(287,8),
de celui 301 de Pb(300,3),
de celui de 315 de Bi(:J14),
etc.(Voir
à cesujet
le tableauI,
p.242).
1. Le groupe autour du Radon
(Rn).
Lesélé-ments
Au,
Hg, TI,
Pb,
Bi. - Je commencepar
(1) Dans l’article dans les Ann. de Physique, t. 4, 1935, p. 202,
j’avais adopté N = 10 en utilisant un facteur (F = 29i,9) de
l’ordre de grandeur de ceux des métaux lourds. Les indications sur le réseau électronique de Mg données dans cet article sont donc fausses et doivent être remplacées par ce qui suit.
(2) voir le détail Ann. de
Physique,
t. 7, 1937, p. 429.l’étude de ce groupe parce que ses facteurs
obéiront,
sansexception,
à une loisimple.
Il seprête
donc par-ticulièrement bien à la démonstration.J’ai
représenté
àgrande
échelle les facteurs F de ces éléments lourds en fonction du nombreatomique
Z. Voirfigure
2. J’utilise dorénavant comme échelle destempératures
l’unité z de14°,
quej’ai
observée pourla
première
fois dans les facteurs tirés despoints
de Curie de Co(287),
Fe(301)
et Ni(315).
Fig. 2. - Intensité de contact des éléments voisins de Rn.
On constate que, pour les éléments
Tl,
Pb et Bi dont les nombres d’électrons à l’état6p
sont1, 2
et3,
lesfacteurs
(287,8,
300,~
et314)
augmentent
de l’un à l’autre d’une unité T. Onpeut
doncreprésenter
l~ en fonction du nombre E des électrons à l’état p.où
Fo
quej’appelle
facteur’
d’o7°igine
est le facteurextrapolé
pour le nombre ê = 0 d’électrons p. Pou)- ce groupe estégal
il 2 7 3°.Applications.
-D’après
la théorie desquanta
les électronspériphériques
du mercure(Hg)
sont à l’état 6 s~.Mais,
j’ai
montré(1) qu’une partie
des atomes deHg
sont activés :~Hg :
et c’est l’électron6 j>’
qui
fait les contacts. Son facteur(II’ == 287,1)
doit donc être le même que celui(F
==287,8)
du Tl dont l’élec-tron de valence réticulaire est dans le même état C’est le cas àquelques
dixièmes dedegré
près.
L’or
(Au)
fait 18 contacts avec l’intensité F =314,9.
Le réseau
électronique
consiste en 3 orbites à 6 con-tacts(1).
Elles doivent être à l’état6))3.
Leur facteur doit être F = 273+
3-r = 315. Il est effectivementégal
à celui de Bi(344).
Donc : Les
facteurs
des élénlents du groupe Radon :Au,
lfq,
Tl,
satisfont
sansecceplioît
àl’équa-(l} R. FORRER. J. de Physique, t. 8, 4937, p. 69.
lion
(2)
p:jf le des éteotrorr,spériphé,’iques
à l’étal d’orbite(1).
2. Le groupe autour du Xénon
(Ag,
Cd,In,
Sn,
Sb, Te, I,
Cs,
Ba).
- Dans le groupe duXenon,
larégularité
des facteurs F est moinsparfaite.
Mais nous y trouvons deux faits nouveaux : undécalage
et une nouvellesignification plus
complète
des.Sn
gris
etSb, correspondent
à Pb et Bi dans le groupeRn avec 4 électrons p.
(Voir fig. 3.)
Leurs facteurs 287 et 301 1permettent
de déterminerFo =
259d’après
l’équation
(2).
j?()
de ce gro’lpe est donc inférieur d’uneunité i à celui du groupe Rn. I_/unité l’ se retrouve doiie aussi cornnle
différence
entre deu.xd’origine
1,’o.
Fig. 3. - L’intensité de contact
éléments voisins de Xenon
L’iode avec 5 électrons
périphériques (5 pï)
avec lefacteur 273
(273,5)
secomporte
d’après l’équation (2)
comme s’il
portait
un seul électron p.Or,
d’après
lamécanique quantique 4
électrons forment 2paires
àspin compensé
et lecinquième
seul est un électron despin
noncompensé
que nousappellerons
électron soli-taire.L’exemple
de l’iode nous amène donc àpréciser
lasignification
de E : Le del’équation
F =Fo
+
~~ est donc le nombre desélectrons p
soli-taires.F est donc maximum pour -= 3. Ce maximum doit être situé sur les éléments
possédant
3 électrons àl’étatp,
donc surAs,
Sb et Bi.(Voir fig. 4.)
(1) La détermination de l’intensité F des contacts trouve un
grand champ d’applications dans les combinaisons intermétalli-ques. Un exemple simple et frappant est celui de Hg’Tl. Son
point de fusion (T = 287,7) donne avec N =1 immédiatement le
facteur ~87,7 exactement égal à celui de Tl(287,7). C’est d’ailleurs
l’unique orbite 6 pi de Tl qui fait 4 contacts ce qui donner = 1
pour TliIg3. (Voir le détail sur son réseau électronique dans
.l. de Phys., t. 8, t931, p. 69).
La même équation s’applique à l’intensité de contact du réseau
d’orientation de l’élément ferromagnétique Gd. Son point de Curie
(Trombe, C. R., t. 198, 1934, p. 1893) a- 2 (T = 289)
donne N = 1 avec F = 289. Son réseau électronique d’orientation
est fait par 1 seul électron p qui doit se trouver dans l’étage 6,
tous les autres étant occupés. L’intensité de son contact doit
être celle de celui de Tl (287) ce qui est le cas.
Les facteurs
~9 i,U
et303,7
de Cd et In sontrelative-ment voisins à 301. Ces deux éléments utilisent un seul
électron p
pour leurs réseauxélectroniques.
D’après
(2)
et le facteurd’origine
(259")
de ce groupe on s’attend à trouver un facteur de 273. Nous consta-tons donc uneaugmentation
de F de deux unités l’ que nous retrouverons encoreplus
souvent, dans le même groupe parexemple
pour le tellure dont le facteur est 315 au lieu de 287. Nous trouvons ainsi pourquel-ques éléments une courbe des facteurs
plus
élevés de+ 2z
et parconséquent
avec un facteurd’origine
décaléF’o +
2!. Voir dans lafigure
3 la courbesupé-rieure en
pointillé.
Dans Cs et
Ba,
l’étage 5})6
estcomplet
et lesélec-trons de valence réticulaire
(nT
= 1 pour Cs et nT == 2pour
Ba)
doivent être à l’étath~~.
Mais leurs facteurs301,
(301,6)
et 287(283,2)
sont différents de ceux de Tl et Pb. Nous remarquions par contrequ’ils
s’adap-tent bien au facteur
d’origine
Fo
+ 2T
= 287 etFo
= 259du groupe X
(voir
fig. 3).
Je conclus que ce n’est pas l’étatquantique
danslequel
se trouve l’électron de valence réticulairequi
détermine le facteurd’origine,
mais le nombre desétages
complets.
Nousajoutons
donc Cs et Baqui
suivent le gaz rare X au groupe des élémentsqui
précèdent
X. Et nousprocéderons
de même pour tous les autres groupes.Ag
a trois électrons de valence réticulaire et devrait faire un facteur 301 comme Sb. Il a en effet un facteur(~90,8)
assez voisin de celui-ci. La différence doit pro-venir de cequ’une
partie
des contacts sont faits avecun facteur
plus
petit (’).
Conclusions : Pour une
partie
des élémeiits du groupeX,
lefacteur
estFo
=259,
lereste il est
Fo + 2 ’t
= 287. Pourexprimer
commodé-ment ce
décalage
nous introduisons lecoefficient
dedécalage
c; c= -f-
2 pour les élémentsCd, ln,
Te,
Cs. 3. Le groupe autour duKrypton
(Cu, Zn,
Ga,
As, Se, Rb,
Sr). (Voir fig, 4.)
- Ce groupe secomporte
comme celui autour de X. Les éléments As
315,
Se301,
Sr 301 se
placent
sur une courbe F =f Q
+ t
avecFo
= 273. Rb 315(312,0)
est situé sur une courbe décalée de deux unités(c
=+
2).
Cu 315(T’
=319,6,
7V == =
3)
possède
3 électrons de valenceréti-culaires comme
Ag
et Au et seplace
comme As sur lapremière
courbe(Fo = ~73).
Zn 287(F
=282,7,
7V==
6, it
=1)
seplace
aussi sur lapremière
courbe. Seul legallium
faitexception
(F
=302,9).
Sondéca-lage
àpartir
de lapremière
courbe est d’une unité T seulement. Lefacteur d’origine principal
de ce groupe Kr est doncégal à
273.4. Le groupe autour de
l’Argon
(P,
K,
Ca).
-Aucun élément n’a un des facteurs connus, sauf le
phosphore
blanc 31~)(317).
La situation des facteurs à elle seule nepermet
pas de reconnaître unedépendance
s’exprimant
par e. Néanmoins onpeut
essayer de245
céder de la même manière que dans les autres groupes
en utilisant la même loi F =
-}- 2
z. En attribuant343 à fi
(336,8),
son facteurd’origine
serait 329. En attribuant 329 à Ca(323,9)
et 3fi2 à P rouge(352)
leurs facteurs
d’origine
seraient 301. Et le facteur duphosphore
blancpourrait
occuper le sommet d’une courbe avec un facteurd’origine
à273,
décalé de2 unités T vers le bas à
partir
deFo =
3"4 que nousadoptons
comnlefacteur
principal
pour cegroul)e argon
fige 4).
Fig. 4. - L’intensité de contact des éléments en fonction de Z et de ~.
5 Les groupes autour du néon et de l’hélium
(métaux léger·).
- J’utilise les facteurs des métauxlégers
déduits dans lapartie
IIA de cet article. Ils sontréunis dans le tableau II.. TÀBLEÀt II.
Pour ces éléments
légers
on ne voit aucunementapparaitre
la différence de 14 entre diversfacteurs ;
aussi
je
n’oseplus appliquer
l’équation (2).
Les facteurs des élémentsNa,
Mg,
Alaugmentent
en fonction de Z(voir fig.
4). 0nveut extrapoler
vers le gaz rare néonet 3(~ 6 (’onune
lacteur
ri’ orig Ínc
le groupe
Iléon.Dans le groupe autour de l’hélium par
contre,
le fac-teur diminuelégèrement quand
la valenceaugmente
(voir fig.
4). A
défaut d’autres indications nousextra-polons
vers le gaz rare He etafloploiis
-i’b 8 commefacteur d’ori,gine
le groupe He.On constate que ces facteurs
d’origine
Fo
décroissentrégulièrement,
quand
le nombreatomique
Zaugmente,
sauf pour le facteurd’origine
du dernier groupe(Rn).
Mais le
décalage
de c =+ 2
devient deplus
enplus
fréquent
vers les éléments lourds. Onpeut
donc sup-poser que pour le groupeRn,
tous les facteurs sont décalés de et admettre unfacteur d’origine
prin-- ~ X 9 ~ ~ ,~4~5°. Ainsi le radium dont le
point
de fusion( T -
700,environ)
donne pour N - 12un facteur d’environ 280
(approximativement 273),
confirmerait ce facteurd’origine
Fo
= 245.Dans le tableau 111 sont réunis les facteurs
d’ori-gine
et les facteurs décalésFo -)- 2r
pour les 6grou-pes des gaz rares. La
première
colonne contient le nombrequantique
principal
Q
(’)
des électronspériphé-riques
des gaz rarescorrespondants.
Onpourrait
donc (1) La lettre Il, employée habituellement pour le nombrequantique principal, étant t déjà utilisée pour le nombre d
élec-trons de valence réticulaire, j’ai choisi Q pour désigner ce nombre
246
aussi
appeler
ces groupes suivant le nombrequan-tique, premier
groupe, deuxième groupe, etc. TABLEAU 111.F’o
etFo
+ 2
sontportés
dans lafigure
4 en fonction de Z.III. Etude de
l’intensité
ducontact
orbital dans les sels monoionisés.1. Les facteurs des ions. - Nous avons
ainsi pu,
par
extrapolation,
déterminer pour les éléments neutres des facteursd’origine
Fo.
Le nombre d’électrons soli-taires s est zéro pour zéro ou 6 électrons dans l’état p.Aucun métal ne
peut
avoir en réalité ce facteur parce que sansélectrons p
iln’y
a pas de contact et les corps avec 6électrons 1)
sont les gaz rares, dont lapro-priété
essentielle est de ne pas faire de contacts de cetteespèce.
Alais onpeut
rerreptacer
les gaz rares des ions. Leursétages périphériques
ont en effet une structure tout à faitidentique.
J’ai reconnu
(1)
que les selspossèdent un
réseauélec-tronique comparable
à celui des élémentsmétalliques.
La différence consiste en ce que danschaque plan
du réseau cristallin dessels,
estlogée
unepaire d’orbites,
tandis que les métaux
n’y
logent
engénéral qu’une
seule orbite.Prenons un
exemple :
KCI se compose de deux ions+K et -Cl dont la structure
électronique
périphérique
estidentique
et ne sedistingue
en rien de celle du gaz rare A. Elle est constituée pour chacun des ions par 6 électrons à l’état3 p,
formant 3paires
d’orbites. Les sels sedistinguent
des métaux en ce que dans ceux-là une orbite double fait les mêmes contactsqu’une
orbitesimple
dans ceux-ci.KCI
cristallise,
si l’on ne fait pas de distinction entre les deuxions,
dans un réseaucubique simple.
Chacunedes trois
paires
d’orbites est située dans un des 3plans
du cube et fait avec ses 4 voisins 4 contacts. Pour chacun des deux ions le nombre total N des contacts est12 ;
pour la moléculeKCI,
le nombre moyen N est aussiégal
à 12.Si l’on divise le
point
de fusion(T =
1045°)
par la racine de12,
on obtient le facteur 301. Cefacteur
Fr,
(1) Voir l’article suivant prochainement dans J. de Physique, t. 8, 1937.obtenu
directenle71t par
lepoint
defusioll
des iousqui
ont la structure
périPhérique
del’argon,
estidentique
au
facteur
d’origine
Fo
desfacteurs
desélé-1nents dit groupe argon.
Nous faisons la même
opération
pour les autres ionsqui remplacent
les gaz rares, enadoptant
IV - 12 pour les ionsqui
ont 3paires
d’électronspériphériques
(NaF,
KCI, RbBr,
CsI)
et 1V == 4 pour LiH où Li et II n’ontqu’une paire.
Les facteurs des ionsF,
ainsi obtenus sont contenus dans le tableau IV. Les facteursd’origine
Fo, portés
àcôté, permettent
lacomparaison.
(Q =
nombrequantique
principal
del’étage
périphé-rique. )
TABLEAU IV.
A
l’exception
dupremier
groupe où la différenceentre et
Fo
estnotable,
la concordance estparfaite ;
donc : l’intensité de l’interaction orbitaleFl
dans les ions estidentique
à celleFi)
extrapolée
àiaartir
desélé-ments
métalliques
pour zéro solitaires.2. Les facteurs des ions en fonction du nom-bre
Q
desquanta
principaux. -
Les facteurs des ionsFi,
égaux
aux facteursd’origine
Fo,
n’étant pas influencés dans leurgrandeur
par lesélectrons
soli-taires,
ont des valeurs bien définies. Aussi nous allonsdorénavant
opérer
avec ces facteursFi.
Nous avons constaté que les intensités Fdes éléments sont fonction des électrons
pourrait
penser que la discontinuité I r -- t48 observée dans lesfacteurs, provient simplement
de la disconti-nuité du nombre E des électrons. Mais ici cette discon-tinuité ï revient comme unité dans les facteurs des ions où les électrons solitaires nejouent plus
aucunrôle. Elle s’introduit comme différence de 2-r entre les facteurs des troisième et
quatrième
groupes etcomme différence de T entre les facteurs des
quatrième,
cinquième
et sixième groupes.L’intensité
Fi
est doncgrande
pour les ionslégers
et décroît pour les ionsplus
lourds. Onpeut chercher,
suivant
quelle
loiempirique Fi (=
Fo)
varie dans le247
Fig. 5. - L’allure
hyperbolique des intensités Fi en fonction du nombre quantique principal Q.
placent
bien sur unehyperbole
(voir fig. 5),
avecexcep-tion du facteur 476 de LiH avec le nombre
quan-tiqueQ=
1.Fig. 6. - L’intensité F en fonction de IIQ.
Portés en fonction de
11Q
les facteurs seplacent
(avec exception
de celui deLiH)
convenablement sur une droite(voir
fige
6).
En
traçant
la droite(Fz
en fonction de~. jQ)
par 273 pourQ == 4
et 301 pourQ = 3,
elle passe aussi pourQ
= 1,2
et 6 par les valeurs de l’échelle discontinuedes facteurs h’ ~ ± m~. Cette droite est
exprimée
parl’équation :
Elle
permet
de déterminer une limite des facteursF ’X)
pourQ
= oo .}1~oo ==
1890.Le
grand
écart entreFi
donné par LiH et lepoint
de la droite àQ =
1,
ainsi que le fait que lepoint
àQ ~ ~
s’écartequelque
peu du facteur donné parCsl,
invitent à chercher une meilleure relationempirique.
Onremarque que les différences entre les facteurs
Fi
sontdoublées
chaque
fois queQ
diminue d’une unité(à
partir
deQ = 5
seulement).
Je donne donc lapréfé-rence à la loi
exponentielle
suivante :Elle est
représentée
par lafigure
7.Fig. 7. - L’allure
exponentielle des intensités Fi en fonction du nombre quantique principal Q.
Cette loi
représente
très bien les intensitésF,
des ions. PourQ ~
6 seulement(où
l’on n’a d’ailleurs pas la valeur delli,
le sel 85 87 étantinconnu)
elle donne unpoint
supérieur
de 7° au facteurd’origine principal
probable (Fo
=245).
en
plus
le nombre desétages
sous-jacents
(~).
En résumé, nous avons trouvé et leséquations
empiriques
expriment
que l’intensité d’interactionorbitale des ions ne
dépend
que du nombrequantique Q
del’étage
dont lespaires
d’orbites entrent en contact,ou en somme du 1lornbre des
étages
conipleis.
Dans les métaux où les électrons solitaires modi-fient l’intensité du
contact,
le facteur F est donné parF
déperzd
dit desétages
et du nOlubre ¿ des électrons solitaires.On
peut
encore introduire dansl’équation (6)
le coef-ficient dedécalage
c dont nous avons reconnu la néces-sité pour un certain nombre de métaux moyens et lourd s :c est le
plus
souventégal
à 0 ou+
2. PourGa,
excep-tionnellement(voir fige 4) (2),
il estégal
à 1.Il sera souvent utile de comparer un facteur
expéri-mental avec celui de
l’équation
(6).
Dans la suite nousappellerons
le facteur donné par cetteéquation
le « facteur normal ».On voit ainsi que dans 3 des termes de
l’équation
(7)
ï entre comme constante. On
peut
se demander sif?oo
n’est pas, luiaussi,
unmultiple
de t. Latempéra-ture 243 obtenue
pour Q
= oc parextrapolation,donne
.
2,i ,;,
17,DO.
On trouve donc pourFoc
unmultiple
14.impair
der/2.
3. Sur l’intensité du contact orbital entre
2 ions de groupes différents. - Le contact entre
(1) Il est remarquable que le facteur d’origine principal 245
des métaux lourds coïncide avec Fr déterminé par
L’équa-tion (5). L’étage magnétique des terres rares, complet dans les
élé-ments lourds, semble agir comme une infinité d’étages.
(2) Quelques facteurs qui ne sont pas tout à fait d’accord avec la discontinuité F = F1 -i- m T, facteurs que j’ai appelé facteurs
intermédiaires (R. FORRER. Afin’ de Phys., 7, 19jl, p. 129) sont
situés si exactement à un tiers par exemple de la distance T,
qu’on est amené à attribuer des facteurs différents aux divers contacts d’un même atome C’est le cas pour l’étain blanc et le thallium hexagonal. Leurs points de fusion (point de transfor-mation dans le cas du thallium hexagonal), identiques d’ailleurs,
se calculent t de la même façon. T= 505,0 et 505 h donnent avec N = 3, ~’ - 291,6 et 291,8.
L’équation (7) avec c = 1/3 donne 291,7. Le coefficient de
déca-lage e = 1/3 exprime donc que 23 des contacts (dans ce cas
deux des trois) ont leur intensité normale (c’est-à-dire
satisfai-sant l’équation (6), par contre ’i/3 (dans ce cas le troisième) a une intensité augmentée d’une
unité c.
D’ailleurs (comme je l’ai montré, loc. cit. ) dans l’étain la situation de deux contacts estgéométriquement différente du troisième. C’est aussi de cette
manière que doivent être traités les facteurs de quelques autres éléments : Pr (c = + 2/3), Ca (c =-1 3), Cu (c =- 1/~3), Zn
(c z-- - 1/,’ ), ~~~ (c == -2,3), Cd (c == + 2 -113), Ba {e=-1,’~).
2 ions est donc connu,
quand
le nombre desétages
des 2 ions est le même. 1)ans UCl parpour +K et
pour -Cl,
etFi
= 301.On se demande maintenant
quelle
est l’intensité du contact entre deux ions de nombresquantiques Q
dif-férents. Deuxpossibilités
seprésentent :
L’intensité du contact est donnée par la moyenne des intensités dechaque
ion ;
ou l’intensité est donnée par le nombrequantique
moyen.249
Nous nous adressons à
l’expérience
pour la décision.(Pour simplifier
l’écriture,
je
noterai au-dessus de la lettrequi désigne
l’ion,
le nombre de sesétages ;
par3 3
exemple
(KCI)
301).
4 4 2 2
Rb Br
possède
lefac teur 2 î 4 ;
Na F le facteur 365. 4 2Pour Rb
F,
l’expérience
donne par sonpoint
de fusion 3 3 le facteur30 l,
c’est à-dire exactement le facteur de K Cl.(La
moyenne des facteurs des constituants aurait donné un facteur très différent(365 +
274)/2
_-319,5).
Leficteii? Fi
est donc donné par lcc nloyenne des nombres desétages
des atomes entrelesquels
sefait
lecontact.
2 4
Le facteur de
Na Br,
de même nombreQ
moyen, est,
4 2
~9(i,
légèrement
inférieur à celui de Rb F : Ladistribu-tion des
charges
électriques
semble avoir une faible influence sur F.On
peut
encore composer le mêmeQ
= 3 au moyen,
1 -,
de
deux
ions depoids
très différents : Li 1 donne(pour ~V
==6),
Fi=
295,
facteur très voisin de celui de2 4 Na Br.
Tous ces cas
confirment
larègle
que c’est le nombrequantique
moyenQ
qui
intervient pour l’intensité du contact.Je donne maintenant dans le tableau V p.
248,
les fac-teurs des selscomposés
d’ions de nombresquantiques
Q
différents. Ils sont
rangés
par nombresquantiques
moyens croissantsQ.
Pour lacomparaison,
lesfac-teurs F des ions du tableau IV y sont
ajoutés.
Fig. 8. -
Dépendance de l’intensité de contact F, en fonction du nombre quantique principal moyens Q. Dans la
figure
8,
les facteurs de tous les selsconsti-tués par des ions du
type
d’un gaz rare sontportés
en fonction de~)-.
L’exponentielle
tracée est exactementcelle
qui correspond
àl’équation (5)
¡ln
=h’~
+ 2ti-
Q.-r/~2
avec 1=~
14,0" qui
passe par 273-pour Q
= 4. Elleest
identique
à celle tracée dans lafigure
7 des facteursd’origine
FJ
des métaux. L’accord est bon. Le facteur de LiF seulement a une valeur nettement en dehors de l’alluregénérale
donnée par la courbe.IV. Conclusions.
Dans la
conception
du réseauélectronique
orbital,
la stabilitémécanique
d’un corps cristallisé est don-née par la liaison entre les orbitespériphériques
quej’ai
appelée
contact orbital. Lepoint
de fusion où cescontacts sont rompus est relié à leur nombre
-V par
laloi Le facteur A
qui
exprime
tintensité deces contacts orbitaux a été dans les
premières études,
adopté
pour donner à ivle nombrequi
convenait au réseau cristallin.Mais l’étude de cette intensité de contact
Il qui
sem-blait variable d’une manièrecapricieuse
a conduit à des loissimples.
i. Dans les divers groupes d’éléments situés autour
des gaz rares
qui
possèdent
donc le même nombred’étages,
ou, cequi
revient aumême,
dont le nombrequantique Q
del’étage périphérique
est lemême,
le facteur F, s’obtient par addition à unfacteur
d’oî-i-gine Fo
d’un de 14o(unité
1’),
où e est le nombred’électrons p
solitaires(de spin
non2. Les
facteurs
d’origine
Fo
soutidentiques
auxfac-teurs des ions
Fi
déterminésexpérimentalement
Cette coïncidence des intensités de
contact,
tirées d’unepart
des métaux avec des nombres de contactstrès variés et d’autre
part
dessels,
coostitue lavérifi-cation la
plus frappante
de la théorie des interactionorbitales,
yc01npris
la loi des contacts 11 = Ji’B/.LV.
3. Les facteurs des ions ne
dépenderzt
que duquantique principal
Q
del’étage hériphériique
(orbites
decontact).
L’intensité de l’interaction orbitale décroît suivant uneexponentielle
quand Q
croit :où
~’~
serait le facteur d’un ion infiniment lourd.4. Pour les contacts
qui
se font entre deux ions de groupesdifférents,
Fj dépend
de la desnornbres
quantiques
Ql
etQ2’
5. Enfin on
peut
réunir les variables dontdépend
le
point
de fusion d’un élément ou d’un ion dansl’ex-pression :
7’ dépend
donc du nombrequantique
moyen Ô
del’étage
extérieur,
du nombre s des électrons despin
noncompensé,
de la valence réticulaire 111 et du nombre descontacts q
d’une seule orbite.6. La
grandeur T===i4"
entre comme unité dans deux termesqui
dépendent
de deux variablescomplè-tement
indépendantes
y
et 5. La discontinuité de 14° doit être considérée commel’expression
d’unphéno-mène élémentaire de liaison
qui
doit dériverseule-ment de la
mécaniqne
de l’électron(’).
(1) J usqu ’à présent j’ai toujours été devant t la difficulté de déterminer deux inconnues, h’ et lY avec une seule donnée, le
point de fusion T. Cela n’a été possible que par le choix d’un facteur Fa dans une bande assez étroite en adoptant ainsi 1~~ qui
était compatible avec la structure cristalline.
Grâce à la connaissance de Fdont on peut maintenant calculer l’ordre de grandeur à partir de Q et E, il sera désormais plus
facile de déterminer le nombre moyen total
N
des contacts d’un corps cristallisé.Le nombre q des contacts par orbite est le plus souvent déter-miné sans ambiguïté et égal au nombre des atomes voisins,
situés dans un plan à la distance efficace (qui est égale au
dia-mètre de l’orbite en contact). On a ainsi par 7B~== nT le nombre
ni- des urbites en contact par atome ou par ion (valence
réticu-laire), une grandeur dont la connaissance me semble importante.
L9S données expérimentales nécessaires pour déterminer le réseau électronique sont donc la structure cristalline et la limite
thermique de cet état. Aussi j’adresse aux auteurs
qui
déterminent des structures cristallines le voeu pressant de rechercher, si possible,la température limite à laquelle cet état cesse d’exister. Cette
température est le plus souvent le point de fusion, mais dans
beaucoup de cas, un point de transformation.