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Diffusion compton dans un gaz d'électrons Maxwelliens

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00206788

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206788

Submitted on 1 Jan 1969

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Diffusion compton dans un gaz d’électrons Maxwelliens

J.P. Babuel-Peyrissac, G. Rouvillois

To cite this version:

J.P. Babuel-Peyrissac, G. Rouvillois. Diffusion compton dans un gaz d’électrons Maxwelliens. Journal

de Physique, 1969, 30 (4), pp.301-306. �10.1051/jphys:01969003004030100�. �jpa-00206788�

(2)

DIFFUSION

COMPTON DANS UN GAZ

D’ÉLECTRONS

MAXWELLIENS Par

J.

P. BABUEL-PEYRISSAC et G.

ROUVILLOIS,

Commissariat à

l’Énergie

Atomique, Centre d’Études de Bruyères-le-Châtel.

(Reçu

le 18 avril

1968.)

Résumé. 2014 On

développe l’équation

de Boltzmann relativiste

applicable

au transfert des

photons

avec diffusion non cohérente sous forme d’une

équation

de Fokker-Planck utilisable pour les

photons thermiques.

On donne

l’expression

des

équations

de transfert

correspondant

à

l’approximation

des

harmoniques sphériques.

Enfin, on établit diverses formules

applicables

à

l’échange d’énergie matière-rayonnement.

Abstract. 2014 We

develop

the relativistic Boltzmann

equation

for

photon transport

with non

coherent

scattering

in the form of a Fokker-Planck

equation

usable for thermal

photons.

We

give

an

expression

of the

corresponding equation

in the

spherical

harmonies

approximation.

Finally,

we establish formulae for energy

exchange

between radiation and matter.

I. Introduction

(1) .

- Dans de

larges

conditions

ou la

longueur

d’onde de la lumiere reste

petite

devant

la distance

interélectronique,

les

photons

se compor- tent comme des

particules

isol6es et il est naturel de

leur

appliquer 1’6quation

de Boltzmann. C’est notam- ment le cas des

photons thermiques

dans les atmo-

spheres

stellaires.

Nous sommes ici

partis

de

1’6quation

de transfert relativiste et nous avons effectue un

d6veloppement

de

l’op6rateur

de choc selon la m6thode de Fokker-

Planck,

comme

Kompaneetz [2]

et Dreicer

[3]

l’ont

propose.

Ici les calculs sont

d6velopp6s completement jusqu’au

second ordre inclus. A titre

d’application,

nous donnons la forme que prennent ces

equations lorsqu’on

utilise pour le transfert les m6thodes des har-

moniques sph6riques

limit6es au

premier

ordre

(P1) .

On obtient ainsi des formules

g6n6ralisant

celles

obtenues par

Sampson

pour le corps noir

[5].

Enfin,

nous donnons diverses formules

importantes

pour

1’6change d’6nergie matière-rayonnement,

y

compris

une extension relativiste.

II.

Equation

de transfert des

photons.

- Nous utiliserons les notations suivantes :

- v, Q :

frequence,

direction du

photon

avant

choc,

- v : vitesse de 1’electron avant choc.

Les

quantites prim6es

se rapportent aux

grandeurs apres

choc :

Dans ces

conditions,

on a :

(nombre

de

photons

par intervalle

dv, dH)

(Nombre

d’electrons par intervalle

ou

f (P)

et

n(k)

sont des invariants relativistes.

Suivant un raisonnement du 4 Dirac

[1] qui

utilise

le centre de masse comme

repere intermédiaire,

on

obtient le resultat connu

[3]

et

[4]

suivant :

Dans cette

expression,

on a

suppose

que les electrons n’6taient pas

d6g6n6r6s.

La

quantite

d1t est la pro-

babilit6 de transition 616mentaire

correspondant

à

(v, Q)

+

(P)

-

(v’, Q’)

+

(P’)

et l’on a utilise le

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003004030100

(3)

302

choc inverse de ce dernier afin de ne faire intervenir

qu’une

seule

probabilite

d1t.

11 est

important

d’insister sur la validite relativiste de

1’equation

de Boltzmann ainsi obtenue.

La

probabilite

de transition 616mentaire dn est, selon

Jauch

et Rohrlich

[6],

le

produit

de la section efficace relativiste invariante par le flux réduit :

On trouve

([6],

page

232) :

avec :

De sorte

que X

devient :

On trouve

([6], page 166) :

de sorte que, finalement :

Enfin,

on a la relation de conservation de

1’6nergie ([6], page 230) :

Remplaçant n

par sa valeur en fonction de I et

la d6riv6e en suivant les

particules

par son

d6velop-

pement, on obtient la forme habituelle :

Nous nous

plaçons

maintenant a une densite elec-

tronique

suffisante pour que les

temps

de mise en

6quilibre

des electrons entre eux soient tres inferieurs

aux temps d’evolution du

rayonnement,

ce

qui

nous

permet

de

prendre

une fonction de distribution maxwellienne relativiste du

type Maxwell-Juttner

pour les electrons :

Comme la difference

d’énergie

entre les 6tats P et P’ est celle

prise

par le

photon

dans le

choc,

nous

avons :

L’équation

de transfert devient ainsi :

III.

Équation

de Fokker-Planck pour les

frdquences thermiques

a

T, 20

keV. - Dans ce cas, hv

et kT sont du meme ordre. A

1’equilibre planckien

hv =

2,7kT.

Si les

temperatures

ne sont pas trop

fortes,

sont des

grandeurs petites.

Ainsi

De

plus,

dans la

plupart

des chocs

Compton, 1’6change d’energie

sera

faible,

c’est-a-dire :

sera

petit.

11 en r6sulte que l’on pourra effectuer des k T hv

deveioppements

par

rapport a -,

v mc mc

k T 25 hv .

Dans le cas

des tres fortes

temperatures

au

contraire,

la raie de r66mission

Compton s’61argit

et un tel

développement,

meme s’il était

possible,

n’aurait

guere

de sens

phy- sique.

Nous allons nous

placer

dans le cas a

Te

20 keV

et

d6velopper l’op6rateur

de choc. Pour

cela,

nous

(4)

utiliserons la fonction de distribution relativiste non

d6g6n6r6e

des

6lectrons,

soit :

g( T)

donne par

qui, apres développement,

s’ecrit :

On pose :

L’intensit6

I(v’, Q’)

se

d6veloppe

par la formule de

Taylor :

On

pourrait

penser am6liorer la

precision

en effec-

tuant un

d6veloppement

le

plus pouss6 possible.

En

fait,

les travaux

math6matiques

effectu6s sur

l’équi-

valence entre

l’op6rateur

de Boltzmann et

1’equation

de Fokker-Planck

(relative

aux

particules mat6rielles)

semblent montrer

qu’un d6veloppement

au-dela de l’ordre deux est illusoire

(2). Aussi,

nous nous limiterons

ici a l’ordre deux. Dans ces

conditions, d6veloppant

le crochet de

l’op6rateur

de

diffusion,

.on obtient :

Il reste a faire les moyennes sur la fonction de distribution relativiste de

On trouve,

apres

des calculs faciles mais fastidieux :

Il est commode de poser :

Un calcul

pouss6 jusqu’a

l’ordre quatre donnait :

L’équation

de transfert s’6crit alors :

expression

ou

I’1

=

I (v, Q’).

Il est int6ressant d’écrire cette

expression

sous la

forme ou a n’est pas

int6gr6.

Nous mettons en evidence

dans le resultat la différence

(I i

-

I).

En

effet, quand I’

=

I,

le

champ

est

isotrope.

Le terme

proportionnel

a

(I’1- I)

est donc la

partie anisotrope

de

l’op6rateur.

C’est un

operateur

de diffusion cohe- rente, car la source

correspondante

est a la meme

frequence

que

1’absorption.

Ce terme ne donnera donc lieu a aucun

6change d’6nergie.

11 reste un deuxieme terme

proportionnel

a

I’.

On

pourrait

le

qualifier

de terme

isotrope

s’il

n’y

avait

pas les effets induits. Nous

l’appellerons

terme d’inter-

action

puisqu’il

est

responsable

des

6changes d’energie

en I’absence de transfert directionnel.

(5)

304

Explicitons :

(partie anisotrope

ou diffusion

coh6rente)

+

(partie isotrope

ou terme

d’interaction) (partie anisotrope

ou diffusion

coh6rente)

(partie isotrope

ou terme

d’interaction)

On remarque sur ces resultats que la

partie

aniso-

trope

contient,

outre le terme habituel bien connu

du

scattering

Thomson

(1

+

cos20),

des termes cor-

rectifs d’ordre

deux,

c’est-a-dire du meme ordre que

ceux de la

partie isotrope.

Ces resultats que nous avions obtenus en 1962

[7] g6n6ralisent

ceux de

Kompaneetz (1957, [2]) qui

n’a donne que le terme

isotrope

d’interaction.

Signalons 6galement

un travail

recent de M.

Peyraud [10] qui

retrouve des resultats

equivalents

en ce

qui

concerne le terme d’interaction.

IV.

Approximation

PI des

harmoniques sphdriques

pour le transfert

d’espace.

- 11 est int6ressant d’uti- liser les

expressions pr6c6dentes

pour examiner la forme des

equations

de transfert dans

l’approximation

du

premier

ordre

(P1 )

des

harmoniques sph6riques.

Nous

d6signerons

par

D(I’, I ) 1’operateur complet

de

diffusion

(ici,

I’ _

I(v, 62’)) :

et nous poserons encore :

Dans ces

conditions, 1’6quation

de transfert s’écrit :

Suivant la

procedure habituelle,

on pose :

ou

Io

et J sont

independants

des directions et on

remplace

I par sa valeur dans

1’equation

de transfert.

En

integrant

directement sur Q

1’equation pr6c6dente, puis

en

l’int6grant apres multiplication

par

Q,

on

obtient les deux

equations

d’evolution de

I,

et J :

Dans

1’equation

d’evolution de

Io,

on remarque, à cote des termes habituels du flux et du bilan D

du

champ isotrope,

un terme du a 1’action

conjuguee

des effets induits et de

l’anisotropie,

terme propor-

tionnel

à f1. Quant

au

flux,

on constate que la diffu- sion

Compton

le fait

glisser

en

frequence

par le

terme D

I

Si l’on fait

F approximation

du trans-

(6)

fert

diagonal,

ce terme

disparaitra. Si,

en

plus,

on fait

celle du transfert

stationnaire,

on

peut

r6soudre en J :

V. Calcul des

dchanges dldnergie matière-rayon-

nement. -

L’6change d’6nergie

par centimetre cube

et par seconde est donnee par

l’int6grale

sur

62, v

du

second membre de

1’6quation

de transfert :

Il est ais6 de voir que le

premier

terme donne un

resultat

nul,

ce

qui

est normal

puisqu’il repr6sente

la

diffusion coherente.

L’integration

du deuxieme peut etre faite

completement

en eliminant les d6riv6es

partielles

par

rapport

a v par des

integrations

par

partie.

Dans le cas de

l’approximation

des harmo-

niques sphériques,

nous obtenons

(voir

details des calculs

[8]) :

Sur cette

formule,

nous obtenons ce r6sultat que

l’anisotropie J

n’intervient dans les

6changes

que par les effets induits. D’autre

part,

ces derniers introduisent aussi un terme en

15

dans le terme

principal isotrope.

En

supprimant

les

anisotropies,

on retrouve les for-

mules de

Kompaneetz (1957)

et de

Peyraud (1967).

- Cas

particulier

du

rayonnement

noir

isotrope.

-

Prenons un

champ

de rayonnement en

6quilibre

à

la

temperature TR :

On

obtient,

a

partir

de la formule

pr6c6dente :

Cette formule est

importante,

car elle montre que,

physiquement, 1’echange d’energie

est

proportionnel

a

TR

et

qu’il peut

donc devenir tres

important

a forte

temperature.

Nous avions donne cette formule

en 1959

[11].

Elle a

été, depuis, publi6e (sans

d6mons-

tration)

par Taro Kihara en 1962

[12].

- Extension relativiste de

la formule

des

échanges d’ énergie.

- Reprenant

et

compl6tant

une idee de notre

collegue

L.

Dagens,

l’un de nous

[13]

a donne une extension

aux electrons relativistes dans le cas ou les

photons

gardent

une

frequence

assez faible pour que l’on ait

toujours hv /Y me2 petit.

En

effet, 1’6change d’6nergie

est donn6 directement par la formule :

ou nous avons

n6glig6

les effets induits. Ceci

devient,

en

remplaqant

les divers elements par leurs valeurs

indiquees plus

haut dans

le §

II :

L’approximation

faite consiste a

négliger hv/Ymc2

dans :

ainsi que dans

X,

mais pas au numérateur où

I

restent du meme ordre. D’ou :

On

integre

d’abord sur les directions et Q’ en

supposant

I(v, Q) isotrope.

Le calcul est facile mais

long

et fastidieux

(voir

detail

[13]).

(7)

306

On obtient :

Utilisant pour

f (P)

la fonction de distribution rela- tiviste de

Maxwell-Juttner :

g est determine par

Sachant par ailleurs que :

on aboutit aux

expressions

suivantes :

De sorte que, finalement :

Dans la limite non

relativiste,

on

prend

le

d6velop-

pement

asymptotique

valable

pour z »

1 :

D’ou :

D’autre

part,

avec ces memes

développements :

On voit donc

qu’en

ce

qui

concerne

1’equation

d’évolution de la

temperature

le

premier

terme correctif en

kT/mc2 disparait avec

celui de

1’6change d’6nergie.

Cette remarque permet de pro-

longer

vers les hautes

temperatures

la validite de la formule non relativiste d’evolution de la

temperature.

Enfin,

pour de tres hautes

temperatures,

on a :

On voit que, dans ce cas, le

couplage

electron-

photon

sera

plus

severe.

BIBLIOGRAPHIE

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