HAL Id: jpa-00236826
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Submitted on 1 Jan 1873
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Résolution des équations fournies par les lois de Kirchhoff, pour la distribution des courants électriques
dans un système quelconque de conducteurs linéaires
J. Raynaud
To cite this version:
J. Raynaud. Résolution des équations fournies par les lois de Kirchhoff, pour la distribution des
courants électriques dans un système quelconque de conducteurs linéaires. J. Phys. Theor. Appl.,
1873, 2 (1), pp.161-171. �10.1051/jphystap:018730020016100�. �jpa-00236826�
RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS FOURNIES PAR LES LOIS DE KIRCHHOFF,
POUR LA DISTRIBUTION DES COURANTS ÉLECTRIQUES
DANS UN SYSTÈME QUELCONQUE DE CONDUCTEURS LINÉAIRES (1);
PAR J. RAYNAUD,
Directeur des transmissions télégraphiques.
1. Soit un
système
de n conducteurs donnés 1, 2,3,...,7z,
reliésentre eux d’une
façon quelconque ,
et dans chacundesquels
onplace
une force électromotriceégalement quelconque.
Nous supposerons que le
système
donné soitunique,
c’est-à-direindécomposable
ensystèmes indépendants
les uns des autres, cequi implique
les deux conditions suiv antes :10 Deux
points
de concoursquelconques
sont reliés entre eux.Car si A et B
(fig.
i et2)
ne sont pasreliés,
tous lespoints
reliésFige. Fig. 2.
à A forment un
système complètement séparé
de celuiqui
est formépar tous les
points
reliés à B.2° Tout conducteur fait
partie
d’unefigure
fermée. Car si AB(fig. 1)
est un conducteur ne faisantpartie
d’ aucunefigure fermée,
tous les
points
reliés à A autrement quepar BA
ne sont rattachés que’ par
ce conducteur au reste dusystème,.
Or AB ne peut être traversé par un courant permanent; car il y aurait alors accuanulation ou dé-perdition
d’électricité dans l’ensemble desfigures
reliées à A. Si l’onréunit par AB deux
points
ayant despotentiels inégaux
dans lescircuits distincts M et
N,
il seproduira
tout d’abord un courantinstantané
qui
rétabliral’ègalité
despotentiels
en ces deuxpoints,
et fera subir une modification
correspondant
auxpotentiels
desautres
points
des deux circuits(2);
mais ce courant cesserabientôt,
par suite de
l’égalisation
despotentiels
en A et B. Si le conduc-(i) KIRCHHOFF, Annales de Poggendorff, t.LXXII; 1847.- LUCIEN DE LA RIVE, Archive des Sciences physiques et naturelles de la Bibliothèque de Genève, t. XVII; 1863.
(2) Lois de Ohm dans l’état permanent; t. 1, p. 311, § 5, de ce Journal.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020016100
teur AB renferme une force
électromotrice E,
lespotentiels
A et Bdeviendront
égaux
auxpotentiels polaires
de lapile intcrcalée,
et,quand
lerégime
permanent seraétabli,
il ne pourra y avoir courant ni entre A etE,
ni entre E et B. On pourra doncsupprimer
ceconducteur sans
changer
lesintensités
dans lessystèmes
M etN, qui
seront alorsindépendants.
Mais on aura un
système unique
fermé si AB est commun auxdeux
circuits,
ou si 1B1 et N sont réunis par un secondconducteur,
ou si l’on fait
communiquer
avec la terre unpoint
de AI et unpoint
de N.
. 2. Le
problème
de la distribution des courants dans unpoint
dusystème
est déterminé en cequi
concerne lesintensités,
lepotentiel
ne l’étant
qu’à
une constanteprès (1).
Les conditions duproblème
se réduisent aux deux lois de Kirchhoff
(2):
pour les points de concours;
pour les
figures
fermées.L’application
de ces lois auxpoints
de concours et auxfigures
fermées du
système
devra donc fournir néquations distinctes, qui
feront connaître les intensités dans les ii conducteurs du
systèmes.
Or : 1° s’il y a dans le système I1I
points
de concours,l’applica-
tion de la loi 1 i = o à m i de ces
points
fournira m2 1équations distinctes;
2°si p
est le nombre minimum des conducteursqu’il
faut enlever du
système
donnéS,
pourqu’il n’y
resteplus
aucunefigure fermée,
la relation desfigures
fermées 2(ir - e) =
o fournirap
équations indépendantes.
Le nombre des inconnues étant ii, le nombre deséquations
étant 112 - 1 + p, et toutes les conditions de la déterminations des intensités dans les 71 conducteurs se réduisantaux relations de
Kirchhoff,
on doit avoirl’équation
de conditionLa démonstration directe de cette
conséquence,
donnée par M. L. de la Rive à l’aide de considérationsgéométriques,
peut être(1) Lois de Ohm dans l’état permanent; t. 1, p. 3 ils 5, de ce Journal.
(2) Circuits dérivés, lois de Kirchhoff; t. II, p. 92, 5 3, de ce Journal.
regardée
comme une vérification de la théorie des courants con- stants.3. La
première proposition
estévidente,
si l’on considère unsystème
dont tous lespoints
sont réunis directement deux à deux.En
appliquant,
eneffet,
la relation Ei=o(fi-. 3)
à tous les 7?zFig. 3.
points
de concours,chaque
intensité seprésentera
deux fois dansles
équations obtenues,
une fois avec le coefficients + 1, et l’autre fois avec le coefficients - 1; car, si l’on considère le conducteurjoignant
deux de cespoints,
le courant sortira de l’un de cespoints
pour
pénétrer
dans l’ autre . Si(k, l) désigne
l’intensité dans le con-ducteur
joignant
lepoint k
aupoint 1,
leséquations
seront de laforme
et comme
la somme de ces ln
équations
donnera l’identité o = o.Mais,
enappliquant
le théorème à ln - 1points, chaque équation
renfer-mera une inconnue
(k, m) qui
n’entrera pas dans les autres, c’est- à-dire l’intensité dans le conducteurqui joint
lepoint
considéré kI64
au dernier
point
m. La somme des in - iéquations
donnerapréci-
sément la relation Ei = o
appliquée
à ce dernierpoint.
Si l’on
supprime quelques-uns
desconducteurs,
cela revient àfaire les intensités
correspondantes
nulles dans leséquations ;
maisil est évident que, tant que les m
points
de concourssubsisteront,
lesln - 1
premières équations
seronttoujours
distinctes.4. Il faut faire
voir,
en secondlieu,
que, si p est le nombre mai- nimum de conducteursqu’il
faut enlever dusystème
donné S pourqu’il n’y
reste aucunefigure fermée, p
est aussi le nombred’équa-
tions distinctes fournies par la relation des
figures
fermées.J’appelle
z 2,3, ...,
p - t, p les pconducteurs ;
il est clair que si l’onenlève p -
I d’entre eux, il ne resteraplus qu’une
seulefigure
fermée : il en restera au moins une , car sanscela p
ne se-rait pas
minimum;
et il n’en resteraqu’une,
car, en levant lepième conducteur,
on ne peut ouvrirqu’une figure. Appliquons
la se-conde loi aux
figures
fermées,qui
restent successivementlorsqu’on
enlèv e les
conducteurs,
Chaque figure simple
ainsi formée donne lieu à uneéquation,
danslaquelle
entre une inconnuequi
n’est contenue dans aucune desautres : la
première
seule contienti1,
la seconde seule contienti2, ..., la IJlème
seule contientip;
parsuite,
aucune d’c:lles ne peut être laconséquence
des autres. Il y a donc aumoins p équations indépendantes :
pour démontrerqu’il n’y
en a que p, il suffira de faire voir que toute autrefigure
fcrmée de S peut se former par lajuxtaposition
d’un certain nombre desprécédentes ;
d’où il résultera que touteéquation
obtenue par la considération de cettefigure
sedéduira par addition ou soustraction des
équations
fournies par lesfigures simples.
Or toutes les
figures
fermées dusystème
donné S peuvent se di- viser en deuxcatégories :
celles danslesquelles
lefil p
entre, et cellesqui appartiennent
ausystème S’, qui
se déduit de S par la suppres-sion du fil p.
Soit,
lafigure simple qui
contient p(fin. 4).
Commetoute
figure
danslaquelle
entre un certain conducteur peut être Fig. 4.formée par la
juxtaposition
d’unefigure
déterminée dont ce con-ducteur fait
partie,
et d’une certainefigure
dont ce même conduc-teur ne fait pas
partie,
il en résulte que toutes lesfigures
de S peuventse former à l’aide
de fp
et desfigures
de S’. Endésignant
de même par SII l’ensemble desfigures
deS’,
dont lefil p
i ne fait paspartie,
on verra aussi que toutes les
figures
deS’ peuvent
se former à l’aidede fp-1
et de S". En continuantainsi,
on arrive à unsystème
S(p-1)de
figures
danslesquelles
n’entre aucundes p -
1 conducteurs 2,3, ..., ( p I)
p, et l’on voit que S(p-1) ne peut se composer que de la seulefigure f1.
Parsuite,
toutes lesfigures
de S peuvent se former au moyen des pfigures simples f1, f2, ..., fp.
5. Les 72
équations
nécessaires et suffisantes pour la détermina- tion des intensités dans les n conducteurs seront donc de la formeDans ces
équations,
lesquantités a représentent
+ 1, - i ou o,et p a la
signification
donnéeprécédemment.
En
appliquant
à ces néquations
lesrègles
de la résolution deséquations générales
dupremier degré a
7linconnues,
on en déduitles
conséquences
suivantes :IOLe dénominateur commun ou cléterlninant des valeurs des intensités est une somme de combinaisons des résistances r1, r2, ..., rn
prises p
à p, chacune de ces combinaisons étantmultipliée
parun coefficient
numérique.
Lepremier
terme du déterminant(dia- gonale
du carré deséléments)
seraou
2° Le numérateur de
chaque
inconnue est une somme de combi-naisons de ri, r2, ..., rn,
prises p
- 1à p
-1,chaque
combinaison étantmultipliées
par une fonction linéairehomogène
desquantités
e1, e2, ..., en à coefficient
numérique.
Le
premier
terme du numérateur de il seraOn est conduit à ces
expressions
en serappelant simplement
laforme des solutions des
équations générales
dupremier degré,
àtrois et méme à deux inconnues seulement.
6. Je dis d’abord que le dénominateur commun devra renfermer
toutes les combinaisons r1r2...rp telles que les p conducteurs
qui
yentrent
jouissent
de cettepropriété
que, par leursuppression,
ilne reste
plus
defigure
fermée. On peut s’en rendre compte de lafaçon
suivante : en formantles p premières équations
à l’aide desfigures
ferméesqui
restent successivement par lasuppression
dep-1 de ces
fils, la première équation
ne contiendra pasi2,..., ip, en
d’autres termes
a2, a13, ..., a1p
sontnuls ;
mais elle renfermera tou-jours il
et par suite t,,, et ce sera la seuleéquation qui
renfermeraces
quantités ;
la seconde renfermera seuleÍ2,
r2, ..., lapième
seulerenfermera
ip,
rp. Lepremier
terme du dénominateur renfermera donctoujours
la combinaison r1 r2 ... rp. lVlais nous avons autantde manières différentes de former ces p
équations qu’il
existe demoyens d’obtenir toutes les
figures
ferméessimples
par la suppres- sionde p - i fils,
et les valeurs des inconnues déduites de cesI67
systèmes
différents devront êtreidentiques. Or,
dans chacun de cessystèmes,
lepremier
terme du dénominateur commun est la combi- naison formée par leproduit des p
conducteurs considérés. Donc« toutes les combinaisons de ii fils p à p, telles que
les p
filsqui
lacomposent, par leur
suppression,
détruisent toutes lesfibures
fer- mées, entrent dans le dénominateur. »Remarquons également
quesi,
dans unquelconque
dessystèmes des p équations considérées,
onsupprime
les p conducteurs i’l, 1’2’... , T’p, lesystèrne
seracomplétement
ouvert, et par suite toutes les valeurs des intensités devront être nulles.Donc,
en faisantr1 = 00 r2 00 , ... , rp == 00 dans la valeur
générale
dei,
on devratoujours
avoir i = o.Or,
en divisant le numérateur et le dénomi-liateur par r1 r2 ... rp,
puis
faisant ces résistancesinfinies,
le numé-rateur sera
nul, puisqu’il
renferme lescombinaisons p -
1 à Il - i ; pour que le dénominateur ne soit pasnul,
il faudraqu’il
renfermela combinaison r1 r2 ... rp.
Je
dis,
en secondlieu,
que toute combinaisonde p
conducteursme
remplissant
pas la condition énoncée ne doit pas entrer dans le dénominateur.Soit encore r1r2 ... rp cette combinaison : en
supprimant
ces p.
conducteurs,
il restera, parhypothèse,
au moins unefigure ferimée,
et, dans cette
figure fermée,
l’intensité sera constante etégale
àEr. Donc,
Ee en faisant 7,, r2, ..., rp imfinis dans les valeurs dei
ces va-leurs devront être
égales à Ee ou Er bien nulles,
suivant que le conduc-
teur dont i est l’intensité fait
partie
ou non de lafigure
ferméequi
reste;
mais,
si l’on divise auparavant le numérateur et le dénoinina-teur par le
produit
r1r2 ... rp, le numérateur seratoujours
nul :donc,
pour que certaines desquantités i
aient une valeur déter-minée,
il faudra que le dénominateur soit aussinul,
c’est-à-dire necontienne pas la combinaison r1r2
... rp. Alors i
seprésentera
sousla forme
° : 1
o sera réellement nul ouégal à Ee,
Er par lasuppression
d’un facteur commun au numérateur et au
dénominateur.,
suivantque le conducteur considéré ne fera pas
partie
de lafigure
ferméequi
reste, ouqu’il
entrera dans sacomposition.
Quant
aux coefficielltsnumériques
des combinaisonsqui
entrentdans le
dénominateur,
ils seronttoujours égaux
à -i- 1,puisque,
parla
suppression
de p i conducteursjouissant
de lapropriété
énon-cée,
on doitavoir,
si le fil considéré faitpartie
de lafigure
ferméeEe qui reste, l =
Er.
En résumé :
I ° « Le dénominateur commun des valeurs de toutes les intensités
est la somme des combinaisons des n résistances des conducteurs
prises p
à p, tellesqu’après
lasuppression
de ces p conducteurs ilne reste
plus
aucunefigure fermée ;
c’est-à-dire la somme des pro- duits des résistancesqui
entrent dans chacune desfigures
ferméessimples
ou deséquations 1 (ir
-e)
= o. »La manière dont le numérateur se déduit du dénominateur
montre immédiatement que :
2° « Le numérateur d’une
quantité i
est la somme des combinai-sons p i
à p
i des nconducteurs,
tellesqu’après
la suppres- sion de p i d’entre eux il ne resteplus qu’une
seulefigure
fer-mée,
dont le conducteurqui possède
l’intensité i faitpartie. Chaque
cornbinaison est
multipliée
par la somme des forces électromotricesqui
se trouvent dans lafigure
fermée relative à cette combinaison. »7. Première
conséquence.
- La condition trouvéeprécédemment
pour
qu’une
combinaison entre dans le dénominateur peut s’énoncercomme il suit :
« La combinaison r1 r2... rp entre dans le dénominateur commun
lorsque
leséquations
fournies par larelation E(
i r- e)
= o sontdistinctes par rapport à
i1, i2, ..., ip
» ; ou encore« La combinaison r1r2 ... rp entre dans le dénominateur commun
lorsque,
entrei1, i2,..., ip,
iln’y
a aucuneéquation qui puisse
Fig. 5.
être une
conséquence
deséquations
obtenues enappliquant
la rela-tion si= o. »
I69 Si l’on a, par
exemple (fig. 5),
les fils 1, 2, 3 concourant en unpremier point, 3, 4,
5 en unsecond, 5, 6, 7
en un troi-sième,
etc., le dénominateur commun ne contiendra pas les com-binaisons suivantes :
relatives aux
points
de concours ; ni les suivantesqui
se déduisentdes relations de ces
points :
ni la suivante
qui
se déduit de(1)
et(5):
Cette remarque permet d’obtenir facilement les combinaisons
qui
n’entrent pas dans le dénominateur commun.
Il
est évident d’ailleurs que les conducteurs concourant en unmême
point
ne peuvent, par leursuppression,
détruire toutes lesfigures
fermées.Donc,
enparticulier,
« les combinaisons formées de résistances de conducteurs concourant en un mêmepoint
n’en-treront pas dans le dénominateur » .
Fig. 6.
Ainsi,
dans le pont deWheatstone (fig. 6),
le dénominateurcommun sera la somme des combinaisons des résistances r1, r2,..., r6
prises
3 à3,
avec lasuppression des 4
suivantes relatives auxpoints
de concours :
On a, dans ce cas, donc
Le nombre des termes du dénominateur sera donc
8. Deuxième
conséquences.
- « Dans unsystème quelconque
deconducteurs
linéaires,
contenant des forcesélectromotrices,
l’inten-sité du courant
envoyé
dans unconducteur
par une force électro- motrice contenue dans un conducteurb,
seraégale
à cellequi
seraitenvoyée
en b par une force électromotriceégale placée
en a. »Cette
propriété,
évidente dans le circuitsimple qui
renfermerait les deux conducteurs etb,
subsiste encore dans les circuits dérivés.Si,
enellet,
on ordonne les termes des numérateurs des intensités par rapport aux forces électromotrices e1, e2,... , en, les solutions finalesauxquelles
conduit la résolutiongénérale
deséquations
sont de la forme
La
partie
du courant ik provenant de la force électromotrice etest
Cklel;
D cellede i
provenant de el.,Clkek:
il faux donc montrer queCkl
=Clk.
Mais,
dansi4,
le coefficient de el est la somme descombinaisons, partie positives
etpartie négative, prises p -
ià p -
1qui
entrentdans le dénominateur comlnun
multipliées
les unes par rk, les autrespar ri : ce sont
précisément
lescombinaisons 1J -
i à p 1qui jouissent
de ccttepropriété, du’aprés
lasuppression
des p r filsqui
les composent il ne resteplus qu’une
seulefigure
fermée danslaquelle
entrent à la fois les conducteurs rl et rl, et pourlaquelle
laproposition
estévidente ;
et, deplus,
la combinaisons considérée doil êtreprise positivcment, lorsque,
dans lafigure qui
reste, la directionpositive
de ik coïncide avec celle de el, etnégativement
dans le cascontraire,
et par suite on a bienCkl
=Clk.
9. Il résulte de là que, « sidans un
système
de conducteurs liné- aires il se trouve un conducteur a danslequel
l’intensité du courant estindépendante
de la force électromotrice contenue enb,
l’inten-sité en b sera
indépendante
de la force électromotricequi
se trouveen a » . Car alors
Ckl
=Clk
= o.Fig. 7.
Ainsi,
dans le pont deWheatstone,
si ac - bd(fig. 7),
lapile
En’envoie aucun courant
dans g : donc,
tant que cette relation sub-sistera,
unepile placée
en g n’enverraégalement
aucun courantdans