• Aucun résultat trouvé

Sur un cas particulier de résolution des équations différentielles linéaires à coefficients constants

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur un cas particulier de résolution des équations différentielles linéaires à coefficients constants"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M AURICE D’O CAGNE

Sur un cas particulier de résolution des équations différentielles linéaires à coefficients constants

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 3 (1884), p. 138-140

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1884_3_3__138_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1884, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

SIR UN CAS PARTICULIER DE RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS;

PAR M. MAURICE D'OGAGNE, Élève ingénieur des Ponts et Chaussées.

Le cas particulier que vise la présente Note est celui de l'équation

lorsque a est racine d'un certain degré de multiplicité p de l'équation

cp(a) = oitl -h Ata7*"1-!-.. .H- A^-ta -h A,, = o.

Quand cette circonstance se présente, la méthode gé- nérale, qui consiste à transformer l'équation en posant

ne s'applique plus} on a recours à des procédés spé- ciaux.

(3)

Dans son Cours d'Analyse, professé à l'École Poly- technique (feuilles lithographiées, ire division, 1881- 82, p. 170), M. J. Bertrand traite deux exemples spé- ciaux du cas présent par des méthodes fort ingénieuses, mais qui ne sont pas générales.

Nous nous sommes posé le problème dans ses termes généraux, et Ton va voir qu'il n'est pas besoin de recou- rir à ces ingénieux mais difficiles procédés de calcul, grâce au théorème qui suit :

THÉORÈME. — Si a est une racine d'ordre de multi- plicité p de UéquatioJi

o (en) = <xn -h Ai a*-1 - h . . .-h Ara-ia -h A„ = o,

iéquation différentielle linéaire dny . dn~ly . dy .

admet la solution particulière

La démonstration de ce théorème est immédiate. Dans le premier membre de l'équation différentielle, substi- tuons y = eax} il vient l'identité

dn eax dn~i eax deax

+ A h i A A a x e a x { )

Dérivons p fois les deux membres de cette identité par rapport à <2, et remarquons que ©(a), 'f'(«)> • • •>

&P~* (a) sont nuls; nous aurons

dx»

(4)

( >4o

OU

dxn dxn-~l

^peax

ce qui montre bien que r est une solution par- ticulière de l'équation.

Soit, par exemple, l'équation dy _ x

traitée par M. Bertrand à l'endroit cité, i est racine double de l'équation

a2

D'après le théorème précédent, on aura donc la solu- tion particulière

2

et, par suite, la solution générale sera

x*e*

i

Références

Documents relatifs

L'équation de condition qu'on obtiendrait pour ^ renfermerait les dérivées partielles de ^(z, a?), par rapport à ce, jusqu'à l'ordre m, et, en général, ne pourrait être inté-

Si n est le nombre des racines distinctes de l'équation fondamentale, P == o admet comme intégrales linéairement indépendantes au moins n fonctions périodiques de seconde espèce,

Toute utilisation commerciale ou impression systé- matique est constitutive d’une infraction pénale.. Toute copie ou impression de ce fi- chier doit contenir la présente mention

y [œ} étant une fonction uniforme et continue de x, dans le domaine du point a, différente de zéro pour QD = a, l'équation fondamentale dé- terminante relative à

Ces identités conduisent directement aux solutions des équations aux dérivées partielles avec second membre sans qu'il soit nécessaire de faire appel à la méthode de variation

— Pour qu'une équation linéaire et homogène (i) soit réductible à une équation à coefficients constants par unes substitution simultanée de variable et de fonction (2), il faut

nombre des équations^ on considère la matrice principale^ constituée par les coefficients formant le déterminant principal et par ceux des mêmes inconnues dans les autres équations;

, v la tonction • F t\'&gt; c es t-a-dire aucun point qui ait pour allixe une racine de l'équation caractéristique, l'intégrale est nulle, et y = o est bien une solution de