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Evolution des industries petroliere et chimique dans la sous-region de l'Afrique du nord* Volume II

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(1)

IfATfONS UNIES

CONSEilL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

COMMISSION ECONOIIiqUE POUR L'AFRI^US

25 mai t97O ; , ■ Original : FRAHCAIS

EVOLUTIOH

DES INDUSTRIES PETROLIERE KT CHIMIQUE

DAIIS U SOUS-REGIOK DC L'AFRIQUE DU NORD*

Volume II DEI-MDE BD3 PRODUITS

rale du Gouverneraent fran^ais.

(2)

e/cn . 14/1HR/156

demands des produits

Pages

Produits petroliers 1

Engrais 59

Matieres plastiques 115

Fibres chimiques 139

Caoutchouc 160

Detergents : 188

Pesticides 205

Produits intermediates de la petrochimie 220

Chlore, soude 232

Acide sulfurique 251

Acide nitrique. Ammoniac * 268

Acide phosphoriqtue 273

- xi -

(3)

PRODUCTS PHTROLIERS

Pages

I. ENERGIE : "- * '

1.1. Introduction 4

1.2. Demande d'energie - Evolution 4

1.3. Differences sources d'energie ■ 7

II. PRODUITS FETROLIERS - GENERALISES t ■ , a ,

11.1. Introduction': "La demande mondiale* -africaine 9 11.2. La demande en Afrique du llord --Perspectives 9

11.3. Structure de la demande 10

■;:.-. II.3.1. Generalites - Influence des ressouroes energetiques

II.3.2. Structure de la demande"en Afrique du Nord

- Generalites

III. RPUDE DE LA DEHAHDE DE PRODUITS PSTROLIERS'PAR PAYS

III.1. iiaroc . 14

111.1.1. Diff.erentes sources d!energie 111.1.1.1. Houille

111.1.1.2. Electricite . :II^;1:»1;*3.*j Ga? nature!. ,

III..1..-1'-».4>.. Potrole

111.1.2. La demande de produits petroliers - Perspectives

III.1.2.1. Essence

rilVi.2.2. "Distillate moyens • ■ ■ III.1.2.3- Fuel-oil residue!

111.1.3. Conclusion , - ■ - ■

(4)

Page 2

: ■ . ■ Pages

III.2. Algerie - - 21

III.2.1* Differentes sources d'energie

: ■ III.2.1.1. Houille

111.2.1.2. Slectricite 111.2.1.3. Gas naturel 111.2.1.4. Petrple

III.2.2. La demande de produits petroliers . - Perspectives

III.2.2.1. Essence ' :

■ :_;. :III.2.;2.2. . Distillats raoyens ;. ... ,: .

3,2.3« Puel residue1 ;

III. 2.3* Conclusion ••■■.•■

111.3. Tunisie" ■" ■ • . .% / 27

>: IIi;3*1 •..'Siff©rentes sources d'energie III.3.1.1. Houille

.: ;: III.3i1.2^; Eloctricii;e ■■ ■ .-i{ .----.

III.3.1.3* Gaz naturel III.3.1.4. Potrole

III.3*2. La demande de produits petroliers - Perspectives ;

111.3.2.1. Essence'^ * ^ - ■

III.3«"£.2v Distillats moyens III.3.2.3.- : Fuel residue 1*

III.3.3. Cohciusiorl ' ' : .

111.4. Li^ye 33

III.4.1. Diff.QirenjteB sources., d'energie III.4.1.1.: Houille' • - - ■

111.4.1.2. Electricite.;. ... , m--t r III.4.1.3* Gas naturel

III.4.1.4. Petrole

(5)

III.4«2. La demand^ de produits petroliers

- Perspectives III.4.5..1. Essence

III.4.2.2. Distillats moyens

' : III.4.2.3. Fuel-oil residuel

in.5. r.a.u.^...;;:^ '..

IH.5.1. Differentes sources d^^nergie

■■-■■■- XII.5-1.1. Houille -.:.■-.

' : .,_..';'.';. "III.5.1.2.' Electricite ';

IH^5.1»3. Gaz naturel

III. 5.1*4. Petrole -' ■■

III.5.2.* Lai demand© de produits petroliers

- Perspectives :

*5.2.1. Essence

III.5.2.2.? Distillats moyens III.5.2.3. Fuel-oil residuel

Differentes sources d'energie III.6.1.1. Houille

III.6.n:2..: ElectriciteijV, III.6.1.3. ' Gaz naturel :

III.6.2. La demanddcde produits petroliers

"":'T~.~' :~ Perspectives—.,— —: :-.:— :-■

-: ■ ""'■" III.6.2.1. ,;Essenc0 -.; ^ .

■;".". III.6.2.3*' ,;Fuel-oil residuel

IV. CONCJLUSION v ^ %% ':;'r--

IV. 1. Con3bmmation totale' de produits petroliers

; en Afrique du Nord

IV. 2. Structure de la demande en Afrique cIu"Nord, Son evolution '

dans le MaghreV et dans

' ■ Page'y

Pages

■'40

49

StractTWjg..^.al^^

les autres pays" d'Afrique "du Nord. Son evolution"

54

54 55

(6)

Page

phttroliers

I. ENERGIE - Generalites ^.

I»1* Introduction , ■ .■ ; .■..<-.

II serait vain de y.ouioir entreprendre I1 etude de la demande de produits petroliers sans la placer dans son contexte plus general de la demande globale d'energie surtout, comme c'est souventTle cas en Afrique du Nord, si ces produits represented la majeure partie de I'approvi^i.pnaement energetique. , , :T

Ailleurs les produits petroliers, entfent etroitement en competition

avec les autres formes d'energietant-sous'1*angle des prix (rap-

portes a la valeur calorifique) que de la commodite d*emploi, pour concourir a la satisfaction des besoins energetiques d'un pays.

1.2. Demande d'ener^ie _,

La consommation d'energie est lfun des facteurs essentiels du de- veloppement ihdtistriel et economique d-'-un^pays• r: .;- .

Le prix de revient de l'energie (consommation directe et indirecte)

intervient dans le cout final de" la<plupart des produits dans des proportions qui peuve.nt yarier.de $ % i agriculture et industries

alimentaires a 25 c/o : siderurgie.

II s'ensuit qne la consommation d'energie par habitant est un cri- tere important permettant d'apprecier le niveau de developpement

economique dfune region ou d'un pays. Cette consommation est' par exemple superieure-a 3 t.e.c. (i),.,en Europe Occidentale, de 0,9

t.e.c. dans l'ensemble des pays d'Afrique et du*Mbyeri-Orient

(energie totale). .-.._.■ k _ .-.. . :f

Plus precisement, pour les1 pays dfA-frda^le-du Nord, cette demande sf etablirait comme suit.vren- 9^5

PRODUCTION ET Tableau 1.

D'ENERGIE & -AFRIQUE DU NORD

(i965) , ,; ,;

t.e.c, (1)

MAROC ALGERIE TURQUIE LIBYE EGYPTE

SOUDAN

Total

(i) t«^..q-.

Production totale

106 t ,.

■o.Tt 36,97

0,02 76,02

^--8,68'^- -.-

-

122,40'

Consommation totale * • «

: 106 t

. „■ 2,04 3,570,94 0,538,90 ; 0,94

16,92"

Tonne- d,f equivalent qfrarbon.

Consommation .:'. habitant

kg 7 153 300 200

327 ■■-- 301 .

69. : 230 . *

P N B / habitant

3 196

220 212

■542*

: .160 103

• 180

,-1,- ,t.i.-, .I. ..-

(7)

kg equivalent — charbon/ha"bitant

E/CN.14/INR/156

Page 5

RA.U Al^ERIE

x

/ x TUNISIE

/

/ MAROC

AMERIQUE LATlM 0 ?

LIBYE

4FRIQUE DU HORB

i I '..

5678 9102

3 4 5

LI^ D'MERGIE

en fonction du revenu par habitant (Afrique-1965)

103

(8)

e/cn.u/inr/t56

Page 6

Nous avons fait figurer dans le tableau precedent : : - La production totale d'energie d'Afrique du Nord, ce qui met

en evidence le fait que 14 i° de cette production seulement

soient consommes localement,

- Le P.N.B. (Produit National Brut) par habitant.

Bien que la relation entre consommation d'energie et revenu par habitant ne soit qu'approchee (i), on peut dire notamment qu'a

revenu agal, cette consommation semble nettement favorisee par 1'existence d'une source d'energie en exploitation.

Le nombre d'annees auqual remonte la mise en exploitation de cette source d'energie etant generalement facteur dfelevation du niveau de la demande energetique.

- Le tableau suiyant donne une indication de I1evolution des besoins futurs d'snergie dans les regions citees plus haut,

EVOLUTION D2 LA DEIviANDEMONDIALEB'ENERGIE

Tableau 2. (Communaute Europeenne)

106 t.e.c.

Afrique &

lloyen-Orient Amarique

latine Europe

Occident.

Ensemble du monde

1960

125

155

875

4.350

Accroiss'k

annue1

5,1 %

6,6 io -

4,0 fo

4,5 %

1970

205

295

1.300

6.810

Accroiss'k

annue1

6,1 io

6,5 io

4,0 ^ 4,8 $

1980

370

555

1.920

10.900

(1)

En valeur absolue 1'ecart va done encore s'elargir entre 1'Europe Occidentale et a plus forte raison l'Amerique du Nord d'une part, I'Amerique latine, 1'Afrique et le Ivloyen-Orient d'autre part. Ce- pendant, dans ces dernieres regions la demande d'energie devrait desormais se developper a un taux nettement superieur a celui de la moyenne des pays d'Europe Occidentale et m§me de la moyenne mondiale•

Voir graphique pour 1'ensemble des pays africains, dans la zone des pays consideres, il semble que I'elasticite de la demande soit encore assez voisine de 195-2 (en Europe, slasticite de l'ordre de 1). En d'autres terjnes pour un accroissement donne du revenu, I'accroissement de la con sommation est presque deux fois plus important.

(9)

-Disposant-de considerables .re.sspurces energetigues (patrole et gaz naturel) il parait certain que les pays productejurs: d*Afrique

du Nord et ceux du Moyen-Orient devront connaitre uri acc.roissement de. la demande d1energie au;moins egal a celui de I'ense&ble de

l*Afrique et du Moyen-Orieit^' alors mSme que ces pays ;se placent

deja en tete des pays consoraraateurs de ces regions, \ \ En effet l'existence d'un approvisionnement regulier en energie a des -conditions avantageuse.s, ..son utilisation rationnelle ont toujours largement favoriso les revolutions industrielles -par la concentration des industries (charbon.a: la fin, du XlXeme. siecle en Angleterre et en Allemagne,liydro-electricite en Norvege1 ei| plus recemment petrole dans les pays producteurs d'Amerique laiine et

du_. I-Ioyen-Orient). ; \ [

Eh. outre ce developpement industriel suscite a son d'alternance, de nouvea'ux besoins ehergetiques.

par ;une

1.3. Si-f€e rentes 5 our ce a... dlinex^le „„ ;

; - Les pays de la C.E.E. '^Ilarche Gommun) donnent un exemple d#._.la

.' facon dont evolue, sur une! longue periode d'obseryation, la dleraande

des principaux produits "cnfergetiques en concurrence, dansiun^-

grande region de consommat'ion (tableau ci-dessous) - ; ';,

On remarque en particulier l^ndetermination qui peSe suri laj:pre-

; vision charbon-petrole : ■ \ C-. ;"

C.E.E. - STRUCTURE DE'M CONSOMIATIQN D'EtJERGlE PRIIIAIRE Tableau 3-

Houille lignite Petrole

Gasmatrtre 1 -■ — Hydro-electricite Energie nucleaire

Total 106 t.e.c.

1950 accroiss"t 19^5 accroissT

amiuel annuel 1980

:83//j 44 %

10 45

.... 4 .

7 ; .- 7

4,9 % —) 596- 4,3 l%

: 12,

12;

8

•*) 1.

5-20 % -50

—15

-11 130

On yoit ques au cours des; dernieres annees et pour de nombreuses annees encore la presque toTalITe""des''bes6ifis"nouVeaUX'"^ cette region economique ont eti et seront satisfaits grace au petrole et plus recemment grace au gas naturel. Quant a I1energie nucleaire, elle ne represente encore que 10 % environ de la demande energeti- que en 198O.

(10)

I 66NS0.BtMA.TI0h

Tableau4. PETROLEDE1963A1967

l"i^'-dW tfq SJ CO Ameriquedu£Ford;; Ameriquedu^u&,;< Caraibes*:;I EuropeOccident.. EuropeOrient* Afrique Moyen-Orient- Extreme-Orient, Oceanie.. Monde,Total AfriqueduNord Marocf"\-;.t Algerie:::;v:;■ Tunisie>/ Libye,;;:■ Egypte Soudan AfriqueduNord total

total 11.85645,1 ;1.5575,9 5.|768 3.453 :59s 710

13,1 2,3 2,7 8,8 .26.246;100, 23:: 34• 11,5 10 206,5

1964: 12.24S 3.970 594 2.670 28c856 25; 34' 14! 10! 120; 215

1965 12.0628 L..688 i?;568

1966 13.436

1.694 ii 627 I

::".';785 jl.993 3.6.845

35

:l5

■127 12 226

4-595

;-■ 631

:.826

3^508

33.471 29 35

I6.

11 143 12

est# total 13.952 1.790 4.975 o'672 -3.945

,39,3, "5,0

MA

35-553vipo;;; 246

30 37 (152)100 13 261

accrtarinuel

67/6i 12?7':

5,3 7,2 '6,8,

"■10i4''"-

.T.i5.. 6y3, 6,8 6,1

1968 estimew 16.531 10o049 5.600 648 912 4.414 38.154 31 39 18 13 100 14 World Petroleum\

(11)

Page 9

Cette evolution est .eh." cLjpendance etroite du niveau des prix des differentes sources d'energie concurrentes.

- . Meme a egalite des prix, la plus grande commodite d'emploi des cbrabustjibles gazeux etJLiguides contribue. a. renforcer leur part sur le marche* II faut rappeler que les pays de la C.E.E. dis—

posent non seuierQeno de nines de charbon mais aussi, theorique—

inent, de la possibility d!importer du charbon ame"ribain a un prix tres avantageux.

- En< Afrique &u Nord la compstition entre les diff6rentes formes d'pnergie se limite le plus souvent au petrole et au gaz naturel g^i^repreaententlamajeure part de l'approvisionnement energetique.

II. PRODUITS PETROLIERS - Generalitos II.1# Introduction

II existe^actuellement. deux grands centres de la demande mondiale de petrole : l'Amerique du Nord et l!Europe (tableau).

Bien que plus modestes productrices (surtout Europe occidentale)

■■■ chacune de ces regions absorbe actuellement 40 °h ^e ^a production pettfoliere mondiale.

Quant a l!Afrique sa part dans la consommation mondiale est encore faible puisqu'elle ne repre^ente aujourd'hui que 10 °/o- du reste.

En 1966 par exemple la coi^sommation de produits pe^rpliers en Afrique n!a pas depasse 34 millions de tonnes, c'est—a-dire 25 fo seulement de la production africaine.

.11*2. v La demande en Africrue du ITord — Perspectives ' . .

Au cours de ces toutes dernieres annees (1963—19^7) la consommation africaine s1 est developpoe au taux de 3 % par an, tree inferieur a.

celui de la moyenne mondiale : 7*2 ■•%• ■' '

La progression moyenne en Afrique du Nord a ate de 6,1 fo par an legerement superieure a celle du.Moyen-Orient, autre: region, pro—

. . ductrice. ...

L'Afrique du Nord se dstachQ de l'ensemble de 1'Afrique non seule ment ;par le taux plus ^leve dfaccroissement' de la consommation de produits pe"troliers qu'elle connait, mais-aussi par 1'importance

relative de cette demande : 40 fo de celle du continent africain.

Pour importante qu'elle soit, en valeur relative, la consommation de petrole des pays d1Afrique du Nord doit etre aussi comparee a la production "jbetroliere que nous rappelons ici (tous ces pays etant producteurs-a des degres divers, exception faite du Soudan).

(12)

Page 10

EVOLUTION BE LA PRODUCT I Oil PETROLIEREvM AFRIQUE (196I-I966) Tableau 5*

1000 -fc ;;

iOROC ALGERIE TUNISIE LIBYE

EGYPTE . :!

AFRIQUE du Nord

Afrique, Total

■ :. "M

- 15.:638:,

. -7:00

20.184

23.457

1962

• ' ;i"27 •

■20*492-:

8.420

■4V670

33.709

38.510

Tt50

23.700

21 .000:

'• 6.000

■'XiJ: :;" i: .

5O.35O '

56.800

1964

' 130

26.483

40.700 6.000

73-313

81.563

1965

; 95 26*481

57*700

6.315

90,591 .

TU57686

1966 100 33.800 800 72.300 6.500

113*50,0

136.100

Ce tableau met en evidence ce qui a ete dit plus haut a propos de

■la' consummation ;energetique : que la demande de petrole en Afrique du Word,,meme stimulee par 1'exploitation des gisements de la re gion, ne represente ces annses-ci qu'une part de plus en plus faible de cette production (croissance actuelle 30-40 % par an, en

raison principalement de la forte progression de la production

libyenne):, soit :12 %,en 1966. ".: !. :.

A long terme cependan-tj ia demande devrait ev.oluer plus rapidement

que la production de.petrole.

Si I1on admet en effet, suivant une estimation serieuse, que la production jpjiroliere africaine atteindra le niveau de 4QG .millions de tonnes vers l'an 2000 et quand "bien meme, hypothese improbable, touts 'decouverte nouvelle soit desormais faite exclusivement en

Afrique du Nord, cela reprosent^rait'd'ici'la, un aocr-oissement

annuel moyen de la production.de 3»8 ■>, certainement inferieur a celui de la demande.

II»3« Structure de la-demande ■, .. ■ :

II.3.1* Generalites - Influence des ressonrces energetiques

'■■ . ' De nombreux facteurs determinent non seulement I1 importance,

■*■ ■ mais aussi la-:-structure de la demande des produits petro-

; : ■■■..•■: liers. Parmi ceuz-ci ; 'on peut citer notamment

- le degre d'industrialisation (fuel et gas-oil) et le .... . ; ... niveau de vie (essences);

■'"■.'>■-■■■' -: ■--::■"■. w ;la'concurrence (dlsponibilite, prrx) des diverses formes

}V: 1 :--?'■ ■'■ ■= d'energie et parfois-de l1!;^ op. 1'autre des produits pe—

•'" ■■■-■■■■'■ -1." "troliers entre eux, pjour;. des,utilisations identiques :

(13)

E/CN.14/INR/156

Page 11

- ainsi, l'approvisionnement de centrales electriques peut etre realise grace au charbon, au gaz naturel, ..aa--fuel-oil.-.qu, au diesel-oil, a 1'hydro-electricite,

a I'energie nucleaire;

- en econoraie donestique on peut theoriquement utiliser le charbon, le £az naturel, le fuel domestique ou le kerosene, I1jloctricite;

- dans le cas des essences moteur la concurrence avec le gas-oil est- marginale et joue seulement pour les trans ports routiers.

Aussi, serait-il vain de vouloir definir la structure type de la demande pour un pays ayant atteint un degre de deve- loppement donna.

- Par exemple, Cans la C.E.E. qui groupe des pays assez homogenes du point de vue du revenu par habitant mais plus divers pour la disponibilite ou l'accessibilite aux ressources energetiques, cette structure etait en

1966 :

Tableau 6.

Essence G.0.,5,0.

. F.O. r^siduel ..

autres produits .

moyenne

14,9 i

37,7 -.; 31 *

16,4

extremes

10,9 - 18,2 >

24,9 - 43,7 22,5 - 44,9 16,0 - 19,1

lies ecarts sont egalemerrt marques pour les pays d!Amerique Latine dont la structure de consommation est la suivante :

Essence G.O., D.O.

P.O. residual Autres produits

32 jo volume 28

28 12

Eri particulier au Venezuela ou la consommation par habitant est la plus elevee d'Amsrique Latine, le F.O.

residuel ne ropresente que 9 7° ^.u total (essence 53 >),

"1'utilisation de gaz naturel s'etant considerablement developpee au cours des derniares annees. Au Canada par contre, ou existent d'abondants gisements de gaz naturel eloignos et encore peu raccordes aux centres de consomraation, la part du fuel-oil reste constante

(25 % du total).

(14)

e/cn.h/inr/156

Page 12

- En Yougoslavie la part du fuel-oil atteint 7° 9° de la deraande des produits petroliers (remplacement du charbon) • Cesrquelques exemples montrent lfinfluence prepondarante de la disponibilite des produits energetiques sur la structure de la consommation.

Ceci dit, on peut remarquer :

- qu'un developpement industriel rapide entraine une expansion Men plus rapide de la demande de F.O. et accessoirement de G.O.- D..0. surtout en l'absence d'autres sources notables d'energie :

'C'est ce qui a permis le doublement de la demande de F.O. residuel entre 1962 et 1966 dans des pays

comrae I'Espa^ne, le Japon et meme l'Allemagne Pederale, pays':traditiohriellement charbonnier.

- qu'une demande relativement forte d'essences peut aussi bien etre le fait de pays producteurs de pe- trole avant meme ou au,cours de leur industrialisa tion que de' ceuX ayant atteint un haut degre d!in dustrialisation tels les Etats-Unis (38 'jo de la demande en )

II.3.2. Structure de la demande en Afrique du Hord — Generalites

...En moyenne, la demande de.produits petroliers en Afrique du Nord se r^partit d'une fa^on qui se rapproche assez de Celle observoe dans l*ensemble des pays europeens

(tableau 6) : ' '

.-.,. . - Consommation d'essences relativement faible

- forte consommation de G.O. - D.O. et de F.O., la de mande pour ces deux categories de produits etant du meme ordre €c& grandeur.

: liais, comme en 2Xirope, les variations de cette structure sont importantec d'un pays a 1'autre. Par exemple, la part des essences dans la consommation totale s'etablis-

; sait en 1965 entre 5 /* (Egypte) et 30 /j environ (Libye, Algerie)-

: Par rapport a la moyehne nord africaine les pays du

"J :ilaghreb se presentent comme de plus forts consommateurs d'essence,^de plus faibles consommateurs de F.O. residuel, la structure de la demande dans les autres pays en majeure partie representjs par l'Egypte etant eviderament inverse sous ce rapport.

(15)

Page-i}

% de- d4^tiili^mc^ens,^ell^..e3t pra- tiquement identique dans les deux regions : environ 40

du total. -: - '" ;v

frdmnw-ttoits le Verrcmfr-au^joufcs de'I1 etude de la demande de produits petroliers par pays, cfest generalement cette coupe- moyenne ^ui sera appelee au meilleur deve- loppement dfici 198O. Par contre la demande d^ssence perdra de .son importance, en valeur relative.

Egalement celle du P.O. residuel en raison notamment de la concurrence du-gaz naturel.

(16)

Page. .14

ETUDE DE LA Pg-IASDE DE PROPUITS PZffROLIERS PAR PAYS III.1. Ilaroc

. ; . III.1.-1. Diff.erentes .sources. d* energie

IIX.1-1.1. ■ HouiXle .'"■■,'"

■' ' La production marocaine de houille est la '" plus importante en Afrique du Nord; elle

• ■ etait de 419.GOO t en 1965, de 451*000 t en 1966, apres avoir cependant atteint 520.000 t en 1967.

Les expectations de charbon (anthracite)

ont fortement diminue au cours de ces der-

niores annees (100.000 t en 19^5) mais restent superieures aux importations (char-

lion de qualite inferieure).

La consommation marocaine de charbon

340.000 t en 64, 314.000 t en 65 s'etablrfc done a un niveau plus faible que celui de la production.

La deraande de charbon se repartit de la

fac,on suivante

olectricite 31 ft •• en nette augmen

tation par rap

port a 1963*

cimenterie 17 ..en forte dimi nution (alors

que la produc- sucrerie, engrais 13 - tion de ciment augmente d'an-

nee en annae :

autres secteurs 39 .. 833.000 t en 1966)

100

Un 1965, 85 fo des centrales thermiques (O.N.E.). etaient alimentees au charbon (fines de Jerada); ce combustible reste en effet le moins couteux au ISaroc pour cette utilisation.

II a ete estime que pour ameliorer les con ditions economiques dfexploitation des charbonnages de JERADA, la production de- vrait etre portee jusqu'a 800.000 t; cela supposerait l'utilisation de 400.000 t de finos brutes comme combustible dans une centrale thermique amenagee a JERADA.

(17)

Page 15

Hems- alors 1'e prlx rendu "borne centrale"

de ce charbon resterait superieur a celui

~Lu ga'z naturel ou du fuel-oil en Algerieo En deh'ors de cette eventualite, la consom- mation marocaine de charbon va probablement rester stationnaire.

III.1.1.2. Electricite

Apres l'Egypte, le Haroc est le plus im portant producteur et consommateur d'elec-

trieite d'-Afrique du Nord'(t.350 millions

de. ICIIH en 66).

La particularite de la production d:elec-- tricite ,est que 80 % de la puissance instal- l^je "est d'origine hydraulique : le relief du' pays se prSte biem a, la constitution de barrages et, de longue date un effort sys-

!t6!flatique a ete entrepris pour l'amenagement des sites (plusieurs barrages sont actuel- lsment en cours de realisation ou. a l'etat de projet)•

Cette circonstance a largement favorisee :

la demande d'electricite : environ 35 i° &&

l'onergie consommee au i-Iaroc 1'est sous forme d'electricite.

En pariiculier l'eclairage et ces usages domestiques absorbent 30 l'/o du total de la production (i5 )'<> dans les pays industria

lises).

III.1.1.3* Gaz naturel

Le gaz naturel ne represente actuellcr.^nt qu'un faible appoint dans le bilan energe-

tic^ue marocain : 11 millions de m3 en 19^5 et 19^6? en leg^re diminution par rapport a 1963-1964.

La consommation potentielle du I-iaroc en gaz naturel reste encore trop faible pour que le raccordemen-tj au .gisement algerien d'Hassi u'llel puisse etre envisage dans lfimmediat.

Cependant le Ilaroc pourrait beneficier du passage eventuel d'un pipe-line traversant lo dctroit de Gibraltar et destine a, ali- menter I1Europe meridionale, la realisation future de ce projet semble peu probable aujourd'hui.

(18)

e/cn.

Page 16 5:6

III.1.1.4- ££trole

. ' La production nationale de petrole, de .'= l'ordre de 100.000 t actuelleraent ne repre-

sente que 8 /o des besoins du pays. En 1966 il a done ete necessaire d1importer comme en 1964 et 1965» plus de 1,1 million de tonnes de "brut (U.R.S.S., Algerie, Arabie, Nigeria)- auxcpielles s'ajoutent 100.000 tonnes de. produits petroliers*

III.1.2. La demande de produits petroliers

Les produits petroliers interviennent pour pres de 60 ,0 dans la consommation totale apparente d'energie.

3n I960 et 1965, la consommation de produits petroliers

a augme.nte de 6,5 $Vanf compensant la.rgement la faible

diminution de la demande de charbon. La progression est restee forte surtout dans le cas des fuels-oil : 150.000

et gas-oil, diesel-oil : 100.000 tonnes.

Tableau 7-

Cela a entraino une modification assez sensible de la structure de la consommation :

Essences

distillats moyens fuel oil residuel autres

Total

1960

29,7 1o

33,9 31,94,5

100

1965 21,2 io 36,5 37,54,8

100

A l'avenir la demande de produits petroliers va continuer a evoluer dans ce sens avec des changements moins accuses.

On assiste done a :

■• un nouvel accroissement de la part des fuels-oil

et-distillats moyens (80 jo de l!ensemble en 1980)

.une nouvelle diminution de la part des essences.

■III.1 »2*1. Essence

La demande est pratiquement restse station- naire' depuis plusieurs annees; elle est meme .legerement inferieure au niveau atteint pre- c£de_mment. Ceci, malgre un leger accroisse ment du" pare des voitures de tourisme

(170;000) et un accroissement plus sensible

(19)

E/CN.14/INR/156

.Page? 17.

.: du pare de vehicules utilitaires (70-000),

.Dependant de plus en plus equipes pour uti-

liser le gas-oil. Inversement on assiste a une. diminution de la cylindree et aussi de la consommation specifique des voitures _ en carburant.

B'autre part on doit noter que durant ces dernieres annees la demande de supercarbu- rant a nettement progresse aux depens de celle d'essence auto.

Le plan de developpement ne prevoit pas d!aug mentation de' la deraande d'essence durant

; !" . la periode 1968-1972.

II est probable que la demande d'essence reprendra ensuite sa progression en raison notamment . de 1 Augmentation du niveau de

vie

. . de I1existence d'un reseau rou-

" ' • . tier ameliore : actuellement 19.000 km sur 50.000 km ont un revetement.

Ill.1.2.2. Pistillats moyens

Ge sont les produits dont la demande a evo- : Iuj le plus rapidement dernierement; le gas-

■•■-■ oil notamment : ^ /^/an entre 1958 et 1965-

- Cette expansion est svidemment liee a, 1'essor que connaissent en particulier les transports routiers - le nombre des camions charges ayant ete multiplie par 2?5 entre 1963 et 1965. Ce mode de trans port etant favorise comme nous I'avons vu

■ plus haut par :

'"'.' V • une importante infrastructure routiere , . l'accroissement du pare plus rapide

pour les vehicules utilitaires que pour les voitures de tourisme, mais aussi par :

'";.'■. un prix plus avantageux du gas oil

[■■i ■''■'' par rapport aux essences (depuis 64)

' . la part encore faible des transports routiers par rapport aux transports

■■'■: ■ ferroviaires (a peine 20 fo du trafic

; , ... , , en 1963-1964)-

—Les transports ferroviaires contribuent aussi au developpement de la demands de

&iesel-oil; on doit rappeler que sur

(20)

E/CN.14/INR/156

Page 18

1.860 km de voies, 1.100 km sont exploites .,■■';■ , ..;..■ . : avec des locomotives Diesel electriqu.es.

Le trafic de merchandises, en progression : ' ' "■■ . constante, a atteint 2*216 millions de

tonnes en 1966.

...,.-, - en agriculture 1'utilisation du gas-oil se developpe grace en particulier a une

" politique de credit pour l'achat de

:: : ' tracteurs et autres materiels agricoles.

; - d'une facon generale, l'expansion indus- trielle augraente les besoins de gas-oil : ; ; ;' principalement dans les branches suivantes :

" j'■■■-■ "; J ;- mines, industries alimentaires, materiaux

' : -- v: £e construction,

■ '■ •'■'>■'■■'■■ Les autres caracteristiques de la demande

■: i;/ ; c\e Uistillats moyens peuvent etre resumees

: . . . . ! '-de la facon suivante :

. ■ , :. • rale nt is seme nt de la demande

.-,;.: de kerosene qui depuis 1964

se tient au niveau de 65-000 t;

accroissement de la demande de ._ . .... ., fuel-oil domestique.

< ■ . . • stagnation de la demande de gas oil-diesel oil pour le

■ ". ir "";.■" soutage auz environs de 35~

40,000 t depuis plusieurs an-

■ - nees (le gas-oil etant plus en 1 ■■:■■■- faveur que le diesel-oil)3

de la con- sommation de carbureacteur.

Toutes ces indications confirment le deve- loppement soutenu de la demande de distil- - lats moyens au cours de ces toutes prochai-

nes annees, nettement superieur a celui de

" la demande totale. Par la suite on devrait assister a un leger ralentissement du taux d»accroissement annuel de cette demande en raison d'une satisfaction relative des be- spins (transport, industrie legere? usages domestiques, etc.) apres une longue periode

111,1.2,^.'Fuel oil residuel

La demande de fuel-oil residuel qui avait

rapidement augmente entre 1958 et 1965 (de

8,3~)o en moyenne par an) et plus particu- liorement entre 1962 et 19^5? va connaitre une croissance plus lente au cours des tou

tes prochaines annees (Plan Quinquennal).

(21)

E/CN.14/BIR/156

Page 19

III.1*3. Conclusion

Le facteur favorable au developpement des ventes de fuel-oil lourd demeure l'absence de toute nouvelle source d'energie compe titive :

- actuellement, le charbon est deja de plus en plus reraplace par le fuel-oil lourd notamment dans les secteurs suivants : mines, cimenterie, industrie des engrais.

- h long terme,

. l'utilisation du fuel-oil domi- nera dans la-plupart des secteurs industriels sauf notamment dans les centrales thermiques ou 1'usa- ge du charbon est pratiquement exclusif (exception faite du

groupe mixte des "Roches Noires" :

fines d'anthracite et fuel-oil)-

. d'autre part le gaz nature1 alge- rien ne sera pas disponible

avant plusieurs annees dans la meilleure hypothese; par contre,

on envisage I1importation de gaz de petrole liquefie qui serait alors disponible dans les villes cotieres. ;

. l'amenagement^ des sites en vue

; de la production hydro-electrique deviendra de plus en plus couteux.

Pour le IJaroc la consommation de fuel-oil deviendra l'un des principaux temoins de 1'activite industrielle.

On devrait ainsi, d»ici plusieurs annees, observer une nette reprise de cette consom mation qui pourrait alors augmenter de pres de 8 % par an.

devolution de la demande de produits petroliers au cours de la p'riode 1965-1980 pourrait etre ainsi

resumee

faible accroissement de la consommation d'es- sence se situant surtout a la fin de cette periode.

(22)

Page 20

( ."■ comme par le passe, developpement continu

"""' ie la consommation des distillats moyens

; (surtout gas-oil et carbureacteur) avec ce- penda.n1; une legere diminution des taux de .-■ ,croissance annuels*

.a" I1issue de la periode actuelle ou le deve- roppenient de la demande de fuel-oil lourd aura ete moins rapide, forte progression de cette demande.. suscitee par une intensifica tion de l'activite industrielle.

Au total, la consommation future de produits petroliers

au liaij*oc"sa prosente de la facon suivante (1965-1980) :

Tableau 8.

1 000 t

Essence Distillats

moyens Fuel-oil residuel autres

TOTAL

1965

250

430

440 105 1.225

1970

250

600

565 145 1.560

1975 270 820

820 200

2.110

1980

320

1.100

1.200 280 2.900

(23)

E/CN.14/INR/156

Page 21

. Algirle: ;_ ~[

".;' 111.2*1. Dxfferentes sources d'energie

,■■-■.■

.. , . .111.2.1.1.. Houille

La production algerienne de houille est ac- tuellement faible - 45-000 t en 1966 -^apres avoir fortement decru au cours de la decen-

nie precedente (307-000 t en 1956). ^Ce

charbon est essentiellement reserve a la centrale installee pres du gisement de BECHAR; la prochaine reconversion de cette

centrale est d'ailleurs envisagee.

-Lfimportation de houille crue qui depassait 500.000 t en 1958 n'etait plus qufa peine superieure a 200.000 t en 1961, de 45.000 t en 1963, dernier chiffre connu.

Ge rapide declin de la consommation charbon- niore est la consequence directe de la

"brusque venue sur le marche de quant it es pratiquement illimitses de gaz naturel peu

couteux.

Iil.2.1.2. Slectricite

- La production algerienne d'electricite

■1.11>5 m. de KIJH est sensiblement superieure a celle du liaroc aujourd'hui; elle est en

core inferieure de 20 jo a celle de 1961.

Si la demande reste stationnaire actuelle- ment, on espere qu'elle se developpera pro gress ivement au cours des prochaines annees,

de facon a atteindre le rythme de 7 1° Par

ah, correspondant au do-ublement de la con- sopmation tous les dix ans (c'est lfhypo- those adoptee a terme pour I'ensemble des pays du Maghreb).

- Suivant l'origine de leur approvisionne- me.nt.la puissance- des' centrales installees

(500.000 KlrJ)se repartit en : - hydraulique = 27 s 5 1°

- thermiqiie = 70,5 7°

] ^_ .. - diesel = 2 %

: - II existe deja plus de vingt barrages construits en Algerie;

une vingtaine d'autres sont a I1etude dont cinq dfimportance

moyenne ou grande (Lakhdaria).

(24)

Page 22

D'une maniere gon^rale, la cons truction de ces barrages aura plu- tpt pour object if J.1 irrigation ou la fourniture dfeau aux villes.

L1approvisionnement des centrales thermiques est en grande partie assure grace au gaz naturel :

190 millions de ra3 ont ete uti lises a cet effet en

Dans ce secteur, comme dans toute l'economie algerienne, le role du fuel-oil lourd reste modeste, com parable ici a celui du charbon : .environ 30.000 t y ont ete consom-

mees la meme annee, ce qui repre—

sente neanmoins le tiers de la demande interieure de ce combus tible.

II est certain que le gaz naturel sera de plus en plus utilise dans les centrales algeriennes : c'est en effet a, la fois le combustible

le moins couteux (environ 20 % ..moins cher que le fuel oil) et le

'plus maniable.

- Par rapport a, la consommation d'electri- citor I'Algerie dispose d'un large excsdent cle puissance installee et ce, pour une pe ri ode estimee a cinq ou dix ans. G'est dire que I1interconnexion du reseau alge- rien, dejarealisee avec la Tunisie, et pro—

chainement sans doute avec le Liaroc, permet- tra .d'ecouler aisement une partie de la pro duction algerienne d'electricite et gaz na ture!, avant meme la pose eventuelle d'une

canalisation de gaz naturel (encore moins

probable dans le sens Algerie-Tunisie).

IirJ2i1-.3-i--" Gaz .Mature 1

On connait l'importance mondiale des reserves de gaz naturel en Algerie - de l'ordre de 2.000 milliards de m3 - principalement re- prosentees par le gisement d'HASSI RfMEL.

2n 1967, la production, seulement limitee par ses debouches, a atteint 2,3 milliards

■■de m3» apres avoir decuple depuis 19^1

(25)

E/GN.I4/INR/I56

Page 23

Le volume des exportations que la signature recente de contrats va rapidement porter a plusieurs milliards de m3» permet paralle- -lement a 1'AlgJrie <Jer disposer dans les

zones de consdmmation de gaz naturel a un coijt marginal; autrernent le marche interieur algerien semit "trop etroit pour supporter oeonomiquement a lui seul les frais d'ex- ploitation des. champs et le cout du trans port de ee gaz jusqu'a la cote,

- La apnsommation locale algerienne de gaz nature! ^•est elevee a 420 millions de m3 en 196§, dont la valeur calorifique equivaut a queique'400.000 t de fuel lourd.

, 3i l*on;en juge sur la periode aout-octobre 66, les livraieons de gaz naturel se repar- tissent cQnune suit :

distribution publique usines thermiques de .production electrique

usines a gaz

clients du transport

7,5 53

4,5 35 100

Compte tenu de ce qui a ete dit plus haut, le dobbuctTe represente par les centrales thermiques. qui est deja le plus important de la consoTHmation interieure, sera egale- ment celui dont le developpement restera le plus rapide au cours des prochaines

annoes.

Quant aux livraisons de gaz naturel, aux dis tributions publiques, bien que restees sta—

tionnaires en 1965-1966, on peut penser qu'elles evolueront plus rapidement que le revenu (usages domestiques) ou que l'acti- vitc industrielle, apres la mise en place d-'un reseau de distribution.

III.2.1.4.1 Pctrole

Rappelons ici lfimportance de la production potroliere - 33,8 millions de t en *\%& - dont 4 c/o seulement sont consommes localement.

Par rapport a cette consommation, la produc tion des raffineries se trouve nettement ex- cedentaire notamment en ce qui concerne le

(26)

Page 24

■~ fuel-oil lourd et dans une moindre mesure,

" : ■ les essences et le petrole lampant.

'111.2• 2. La demande de produits petroliers - Perspectives

• -■ ■ ■ La,: cori^onunation alglrienne de produits petroliers qui avait sensiblement diminue au moment de l'Independance

(1962) 't©n raison notamraent du depart des Europeens, se

■ developpe-a nouveau, depuis 19^7? a un rythme satisfai-

■r sant, super ieur a 5 >° par an.

'■■; ■ ^ • La demande de produits petroliers est caracterisee en Alger'ie par :

. i1-importance de la consommation d'essences;

"bi'en o^ie plus faible (ju'en 1960-1961, le ton- nagje concomme reste le plus eleve de tous les pays d'/.frique du Nord*

:- . la fbrte demande de distillats moyens qui est appelce a croxtre beaucoup plus rapidement qae : * l'ensenble des produits petroliers.

■■■■'J-'' H . la faible importance du fuel-oil lourd dont la

■■■'■"■ • consommation n'etait plus en 19^5? o^e le quart

■"■' "■ '■■'■'■ * a peine de celle de 1960.

Si I1 on compare, au llaroc et en Algerie la structure de la demande des produits petroliers — exception faite du fuel-oil lourd - on remarque une etroite analogie

entre .ces -deir: pays (1^) ,Ilt.2.2.1. Essence

Ap.ras etre restee pratiquement stationnaire pendant plusieurs annles, la consommation d'essences n'augmentera protablement pas sensiblement au cours des prochaines annies.

Actuellement le pare de voitures de tou- risme qui subissait un net vieillissement :se reconstitue (200.000 unites en 1961-62,

91»5OO en 1966) a un rythme superieur a 5 ,j par an (importations et construction lo

cale). II est probable qu'en raison de la priorite accordee aux autres secteurs de 1 •.©conomie' cet accroissement soit moins rapide au cours des prochaines annees.

A partir de 1970-75 la demande d*essence

■ devrait se developper a nouveau a un taux cependant modeste, de l'ordre de 2 yo par an»

(27)

3/CN.14/INR/156

Page 25

III.2.2.2. Distillats moyens

La demande de distillate moyens n'a pas en core repris sa progression a, un rythme com parable a celui actuellement observe au

Ilaroc (7-8 /o/an)#

Les perspectives de consommation des produits de la coupe moyenne et notamment : gas-oil, fuel domestique, carbureacteur, n*en demeu- rent pas moins favorables.

Si I1on considere la structure actuelle de la demande de distillats moyens, on remarque :

• lfimportance du fuel-oil domes- tique qui constitue pres de 40 >

de 1'ensemble des distillats moyens. Sur la base des statis- tiques du 1er semestre 1966, la part de fuel-oil domestique des- tinee_h ^agriculture est un peu plus forte que xelle utilisee au

; chauffage.

• que le tonnage de gas-oil princi- palement utilise dans les trans-

' ports (routes et chemin de fer)

equivaut a. celui du fuel-oil domestique.

Par suite :

• le developpement : attendu de lfactivite industrielle et des transports (1) (gas-oil - carbu reacteur) ;

• de la production agricole (fuel-

oil domestique; a peine 100.000 t d'essence sont consommees dans

ce secteur).

• la hausse du niveau de vie (fuel

oil domestique; la demande de pe-

; trole lampant evoluant peu au- : • dessus de son niveau actuel :

I 100.000 t/an)

rendent probable la croissance de la demande de distilj.ats moyens a un taux que nous avons

estime V9isin de 7 ^ entre 1970 et 198O.

(1) le pare de vehicules utilitaires (75vQOO^n 1966) qui n'avait que peu di-

minue apres 1'Independance ne s'accroit encore que lentement : 3 - 4 fo/an.

(28)

E/CN.14/INR/156

Page 26

III.2.2.3* Fuel-oil residuel

Nous ayons dit plus haut (gaz naturel) las raisons expliquant le faible niveau de la consommation actuelle de fuel-oil residuel.

Celle-*ci es1? a peine suparieure a, 10 'jo de la consomraation totale des produits petro—

liers et ne represente qu'une faible part -a peine le tiers - de la production de fuel-oil des raffineries algeriennes.

"Vici 1980, la part du fuel-oil residuel sur le raarche devrait encore diminuer le- gjrement et ne plus alors constituer q\xe 9 ',- de la demande de produits petroliers - (c'est le meme pourcentage que celui actuellement observe au Venezuela, pays disposant egalement d'importantes ressources

de gas naturel) •

111*2.3« Conclusion

L1evolution de la demande future de produits petroliers (1965-1980) peut se resumer de la facon suivante :

• faible accroissement de la consommation d1es

sences (comme dans les autres pays du Maghreb)

• forte progression — en moyenne 7 //an de la

demande de distillats moyens a partir de 1966-67<

• accroissement modere de la consommation de fuel- oil residuel en raison de la concurrence du gaz naturel.

Des lors, la consommation future de produits pstroliers

en Algsrie s1jtablirait comme suit (1965-1980)

I

'1.000 t

Essence Distillats

moyens

Fuel-oil residuel Autres

Total

Tableau 9.

1965 340 540

:: : 125 130

. 1.185

1970 360 700

150

220

, 1 -430

1975

400

980

180 270

1.830 . ,

1980 46O 1.400

220

330

2.410

(29)

E/CN.14/INR/156;-

Page 27

Tunisie :-; '- : : '

r.iV Pifferehtes sources, d'energie HI.=3:. 1.1V Houillej .<= :: ;

L& .Tunisie qtii ne dispose pas dans son sol de charboni' Importe chaque annee quelques di^aine's de milliers de tonnes de ce com-

■buWtXe! (51 >500 t en 1965) la consomraation

se iaairitenant legerement au-dessus de

4otboo t (1962-1965)*

La'structure de la demande evolue egalement peu; elle etait en 1965 :

S.N.C.P.T. 5 >

Fpnderies 15

■ » ;Cimenteries 17 (480-000 t

.:,.--,■.; produites

.\cvrr;::'. ! en )

^Usa^es^domeetiques et

■Autres , . " 63

100

U Eiectricite

La production d'electricite a atteint pres de 500 millions de KWH en 1965. sort un chiffre comparable "a celui des autres pays du IJagkreb,. compte tenu de leurs populations respective s.

'La.puissance installee s'eleve a 210 MW, de 75 )l/oj;superieure a celle de i960. Cet ac- .cpoissement est a la mesure du developpement

• rapide de la consommation d'electricite :

; en moyenne plus de 8 r/> par an ces dernieres

vannees.

' Si^'on se refere aux donnees de la S«T«E.G«

;qui groupe plus des 3/4 des centrales tuni-

" sierihes, la puissance installee se repartit,

■ - suivant l'origine de I'approvisionnement

■tj1-' dnerget ique, en :

:: thermique 69 yi (essentiel-

■■; "■■''. ■-■'■■ - lement

• fuel-oil)

; :: : hydraulique 17

diesel oil 14

(30)

~2n annee de faible hyiipaulicite^-la part de I'hydraulicite dans letotal de'la production f6.1ectriquefpteut, etre tres faible - 6 jo en

I966 -'ai"OTg:ii5u*elle* repr&sente environ 15/o

0-e- la capacite installee.

La production d'energie electrique depend

■ donc-en majeure partie des centrales ther-

■■BEL'qu-es* Ces centrales fonctionnent avec le fuel-oil comme combustible mais la nouvelle -deirfrrale "Goulette II" peut eventuelleraent

utilizer le gaz naturel. A long terrae, I-* augment at ion de la puissance installee a

;;lavGo&lette est prevue et, ulterieurement, 'la construction d'une centrale thermique

a G.-lBES.

Dans les deux cas, le combustible dont l'emploi reste le plus probable est le fuel-oil residuel. En effet la demande

potentielle de gaz naturel (production

cl'onergie electrique et besoins doraestiques)

6yalu?ee au maximum a 400 millions de m3 en 190O, ne justifierait pas le transport du gas algerien par gazoduc.

Une autre solution consisterait, (comme cela est egalement envisage au i-iaroc) a

'Jriansporter l^'gafc - naturel ou liquefie - jusqu'aux ports de Tunisie : Tunis ou Gabes.

IIlV3»1->3r- Gas naturel

vie-- -;^'i:ipfatiquement, la production tunisienne de -: :V'-i^azhaturel - 8,5 millions de m3 - est li-

= ..-■ .:,pi^toe,jau petit gisement de CAP BON- Cette ,.Z .,":'.,;■.'."■ ..,product ion est entierement livree a. la ca-

.-,.!• • ,.;,;,lp,ii.a^e toute voisino par une courte con- ,-.-'.-.: ,,r \duit(e,(de gaz. Quant a la production de gaz

^:T.,t^ gisement d'EL BORilA. : 150.000 m3/jour a.

' ' ' ,5-a:'fin de ^67 elle n'est pas disponible

* faute de raccordements aux centres de con- -n"ic". ■■'■■:, ^bmraattion distants de plusieurs centaines .,-;,.;.; ■■■•■<■;-.i\'^ fcrloraetres.

;*;(; .,6n.adinet generalement que 1'exploitation

' ;, ,',' vde.,tout nouveau gisement de gaz (DOULEB,

LA"SCIRRA) devra etre realisee a grande r:-:-;iri.^ echelle pour justifier les investissements

necessaires en pipe-lines et meme en raetha*- niers qui permettront Sexploitation de '-""^ '■* ce gaz.

-.:r; ,.: Le niveau actuel de consommation de gaz de ville reste faible : 15,3 millions de m3

(31)

e/cn.u/inh/156

Page 29

en 1965; la demande se developpant a un taux voisin.de 5 - 6 > par an.

III. 3.1.4. L?*I£l§.

■: ..:" ill n.fy a eu aucune production petrolxere en

.Tunisie jusqu'au,milieu de 1'annee 1966,

date a laquelle fut mis en operation le gi- sement d'EL BORM*

' La production d&:;eegisement a atteint 2,2 millions de; tonnes en 1967; 0°inte a celle du nouveau gifcemeht^ae DOULEB, elle sera de

- l'ordre de 3 £f 4, millions de t en 1968 (re-

. - -; serves actueilement .estimees a 60 millions ^

■_ de t, mais exploration en cours prometteu^y.

3n deux ans, la Tunisie qui precedemment de-

pendait entierement de l'etranger pour son

- . ■-■■:■.•"■ approvisionnement en pstrole brut (680.000 t

importees en 1965 principalement d'Iran, Libye, Koweit) aura done accede au rang des exportateurs de petrole : en 1968, on espere pouvoir exporter de 2,5 a 3 millions de

tonnes de brut.

■■:■:■- Parallelement, la seule raffinerie tunisienne

■:.--;■ de Bizerte (1 million de tonnes de capacite)

..construite a 1'origine pour traiter du brut lourd provenant du Golfe Persique, a ete ' adaptee pour traiter maintenant le brut leger

! tunisien (EL B0RM : 42-44° API).

Cette modification de la raffinerie va en- trainer la formation d'excedents de la coupe logere* (essence, naphta) pour laquelle la -..demande interieure reste faible.

": Sventuellement, le naphta excedentaire pour-

; rait Stre utilise dans une unite de produc

tion d'ammoniac (projet I.C.I-i.) de

"■ 5O-6O.OOO t de capacite annuelle.

Ill. 3kg*■ La 'demande de.produits petroliers - Perspectives

Disposant precedemment de peu de ressources energetiques naiurelles, -i^e^ansion1 tunisienne s'est poursuivie ces dernieres ann:es principalement grace aux produits pe troliers.

Ceux^ci; ont done vu leur demande croxtre a un taux sou-

tentf (voisin- de 5 /- entre 196O et 1966), bien que le niveau de consoinmation par habitant soit deja de 50 i°

supsrieur a celui des autres pays du ^

(32)

E/CN.14/lNR/i56

Page 30

Le,"recent developpement donne a la production natio- nale de petrole "brut confirmera certainement cette evolution.

j . ^ ".

La principale caracteristique de la structure de la demande .des produits petroliers en Tunisie est la -forte proportion de fuel lourd.

ti& part de. 09, dernier, en croissance continue, depasse maintenant 45 vJ der la demande totale (35 /» au Maroc,

15>o en Algerie) et sera probablement voisine de 50 f°

en 1980. _"';.; ' ' y

Par: suite, bieii:..que; la demande soit assez importante en valeur absolue, la part des distillats moyens se trouve legerement inf erieure a la moyenne observee dans les pays du liaghreb et d'Afrique du Nord.

Quant aux essences, leur part de.ja faible (10—11 %)

continuera a -demeurer a 1'avenir.

3»2.1» Sssence .

: '[ En Tunisie, les voitures de tourisme re- prosentent moins de la moitie du pare des v6hicules en circulation; le nombre de ces voitures est pratiquement reste constant

(47.OOQ) entre 1962 et 1965.

Dntre 195^ et 19^5> la demande d'essence a otroiteinent evolue entre 100 et 110.000 m3.

Clle est done actuellement comparable a

* celle du liaroc, corapte tenu de son pare de voitures trois fois plus important.

Au cours de cette periode 195^—19^5» le fait le plus.significatif aura ete I'importance croissante prise par le supercarburant dans le total de la consommation d'essence : a peine 1b r'/o en 195^, pres de 30 /o actuelle ment. Comme dans les autres pays du Liaghreb les perspectives immediates de la demande dfessence demeurent faibles mais devraient -stamelio?er--progressivement.

JII• 3• 2.*2•,... Distillats moyens

La demande de gas-oil qui constitue la ma- jeure partie des distillats moyens, s'est doveloppee^ tres. favorablement au cours des dernieres annses : elle a plus que double

entre 1956 :et 1966 (en moyenne 7»5 ~/° par an).

"En particulier, I'importance du pare de ve- hicules utilitaires (31»5OO) et des tracteurs

(33)

Page 31

.(18.5OO) qui sur la base des annees 1962 a 1966 augmente d'environ 5 7° par an, favorise a la fois le niveau et le taux de croissance de la consommation de gas oil.

:3uand a. la demande de petrole lampant, elle a tendance a plafonner maintenant apres etre demeuree stationnaire (65.000 m3) trois an-

noos con^eby-'tiy®8 (19^4 a 1966).

Au total, d'ici 1980, la demande de distil- lats moyens devrait se developper de fa9on continue a un taux voisin de 6 > par an.

III.3-2,3. Fuel residuel

Nous avons vu que la Tunisie ne disposait jusqu'ici que de faibles ressources energe-

tiques, au contraire du I-Jaroc (charbon, hydro-electricite) et de 1'Algerie (gaz na tural, petrole)*

Aussi le fuel-oil rasiduel a depuis long- temps constitue l'essentiel de lfapprovi- sionnement energetique tunisien.

La consommation, qui avait atteint 225*000 t eh 1956 etait retombee a 143.OOO t deux ans plus tard. Depuis, elle n'a pratiquement pas cesse d*augmenter quoique de fa9on irre- guliere•

Si l'on considere la decennie 195^-19^6, la

progression-aura ete de 4»5 °/° par an, mais

de 8,5 ^/an de 1960 a 1966.

Bien que la qualite du brut national traite dans la raffinerie de Bizerte ne corresponde pas a la structure de la demande des produits potroliers, et bien que le niveau de consom mation de fuel lourd soit deja relativement

jleve, il ne fait pas de doute que la con sommation future de ce produit se developpe

encore a 1'avenir a un rythme soutenu (in-

dustrie, centrales thermiques); nous avons

estime cette croissance a 6,5 '//an en

moyenne d'ici 198O.

III.3«3» Conclusion

On retrouve une certaine analogie dans la demande de produits petroliers et son evolution entre la Tunisie et les autres pays du Maghreb, en particulier :

(34)

. . .: -,.m Importance decroissante de I'essence dont :'■;: : ,,: ;r. , la consommation devrait progressivement,

■■ ■. ; a long terme, reprendre son developpement*

; • Expansion continue des distillats moyens.

En Tunisie cependant la consommation de fuel-oil resi- duel est appelce a augmenter beaucoup plus rapidement que c^lle des distillats moyens dans les dix ou cfuinze prochaines annoes.

- Au total, comme au Ilaroc, la demande de produits pe-

troliers devrait se developper a raison de 6 >/an

au cours de la periode 19^5-1980.

Elle a-et-o-e-stimee'cdrnme suit :

; . Tableau 10.

. , U®00 t

Essence Distillats

moyens Fuel-oil : rssiduel Autres

Total

■1965

<80

240

. 305

; 50 675

1970

85

320

410

65 880

1975 95 420

58O

85

1180

1980 110

550

800 110

1570

(35)

Page 33

III.4- kibye

Biff©rentes sources d'energie 4.:1^1- Houille

La Libye n*exploite pas de gisement houil- ler* La consommation de charbon se limite a quelques milliers de t, en totalite

importers (675O t en 19^5 - Pologne).

III.4.U2. TUectricite

■four situer lfimportance de la production d'clectricite en Libye disons qu'elle etait du m^me ordre de grandeur que celle de la Tunisie compte tenu de la population res pective de ces deux pays.

Par rapport au P.N.B. par habitant - plus de .600 S - la consommation d'onergie et d'olec- tricite reste encore faible. L!amelioration continue du niveau de vie et 1!industriali sation du pays qui sera progressivement en- treprise, vont entratner un accroissement des besoins d*inergie electrique.

Aussi, alors que la puissance installee ne s'ileve encore qufa 73,5 W les projets de construction de centrales thermiques portent sui—une augmentation de la puissance instal ls de pres de 130 Mtf; cela permettra a la Libye de disposer dfici quelques annaes d'une puissance installse equivalente a celle de la Tunisie actuellement.

Plus de la moxtie de l'electricite prodnite dans les nouvelles centrales le sera a par- tir de gaz nature1; on note aussi le nombre .o.leve des groupes DIESEL dont la construc tion est prevue, qui s'explique par la dis- p.ersion des centres de consommation non raccordes au reseau :

, 6unites thermiques (gaz naturel)

, 2 unites thermiques (fuel-oil)

• 93 groupes Diesel

Puissance 1M

75, 20, 34, 3 0 1

A*

58 15,26,5

5 129,4 100

(36)

(A

Page 34

III.4.1.3*. Gaz nature 1

roseryef' de gaz naturel de la Li"bye actuellement evaluees a 350 milliards els': m3 (5 a 6 i*ois mo ins import antes que celles, d'Algerie). Sur ce totalj 250 mil liards de m3: sont- e'xp-loita'bles en associa

tion avec le petrole, ce qui confere a ce

" gaz? obtenu :k un faible cout de production,

■ un iie't avantage sur le gaz algerien.

'd'equipement permettant lfecoulement

~-'■'■>' thi-gdz nature!', 10 milliards da m3 en

;r otaient jusqu'ici "brulss chaque annee

^V (.1965^66-1967). A partir de la fin de

*, ,1960,, les; amenagements necessaires ayant eto realises (notanunent usine de liqiiefac- : -! tioirde BREGA), le gas naturel commencera

"'..•.';ia Stre' expedie vers l'Europe (italie,

".■'.Sspagne) au-.rythme de 6 milliards de m3/an grace a des methaniers de 35*000 t trans-

■' • portahl*-le gaz liquefie*

s ; Suivaht I'eWde realisee par lTIllinois Institute of Gas Technology pour le compte du ministere libyen du petrole, la fourni- ture potentielie de gaz s'elevera a 13»5

■>. milliards en 1968, 23 en 1973, entre 37 et 51 en 1988 (ecart qui tient compte de l'in- . certitude pesant sur la production de pe

trole. ellenneine).

• . ■ Daiis- ce.S. conditions, et meme en tenant pour certaine la signature de nouveaux centrats de fourniture de gaz naturel a pertains.pays d'Europe Meridionale et .-.,■ Ce.ntrale, on peut considerer que le marche

domestique dispose de quantites pratique- raeht illimitees de ce gaz; cela dans la mesure ou le raccordement des gisements au:: centres de consommation sera realise ' ' tbaz de/BAHRA.jusqu'a TRIPOLI et ses en-

■ ■' Virons/ gaz i'AI-iAL jusqu!a BENGHAZI).

les experts de I1 Illinois Institute le: maroh'e domestique serait susceptible

dfabsorber; au maximum 1,2 milliard de m3

de gaz-:.en 1973, 2 en 1980, 4 en 1988, ce

qui represente un taux d'accroissement de la demande de 8 fo/an dans l!intervalle 1973-1988.

(37)

E/0N.14/INR/156.

Page 35

■''■'■'. II est suggere d'uiiiiiser le gaz naturel -; :. ' '■ ; comme gaz' domqs'tiqtte, dans les centrales

'■■'"■ : '; tliermiques et pour 'le; dessalement de l'eau

■: : ;'de nier a des' fins domestiques et indus-

"ir'ielles. A lui seulle fonctionnement .d'une usine d1 aluminium (traitant l'alu- ' minium et la bauxite de Guinee) dfune ca-

■■' ' padits die 50.06O.t/an;:necessiterait 230 millions de m3 de gaz1 naturel comme com bustible.

' : " 111.4.1.4^: Fetrole : {

L'6conomie libyenne a ete profondement

bouleversee par la decouverte (1957) puis

;: : ■■-■ - : lfexploitation (depuis Jl96'\) d'importants - ; gisements de petrole. Avec une production

qui a atteint 84 millions de tonnes de brut en 1967, la LIBYE se place maintenant au septieme rang^d^s pays producteurs du monde•

s ;; ■ : ■"■"'" Co potrole, jusqu'ici en quasi-totalite

■: '-r-!"";■■■"'■ ":';; : erqports representait en 1966 80 % de la '''-"■u ■ ' ' valeur des exportations, couvrant elles-

memes pres de 2,5 fois les importations.

■!: ; . D3sormais une petite partie du petrole

■ :"' produit en Libye pourra etre traitee sur ' : place en vue de l'approvi si onnement des

marches interieurs en produits petroliers,

; r/jcemment encore presque totalement ira—

- : ': . ' portes (raffinerie du champ de BAHRA) •

: '■..;■ ' : En.effet la raffinerie ESSO PORT BREGHA

' J' :: acheV^e en 1963 a ate mise en service vers la fin de l'annee J\966, apres l'adoption de la nouvelle loi relative a la taxation des produits petroliers raffines dans le : ■ pays et apres reglement des questions

concernant les prix de vente aux consom- '■ ■■■'."■ ' . " mateurs.

III.4-2V' La demahde de produits petroliers - Perspectives

. La. production de pstrole brut en Libye, par ^impulsion

;donnee' a I'ensemble de l'economie, a legerement favo- rise la consoramation de produits petroliers : entre i960 et 1965/celle-ci a pratiquement double, soit sur cette poriocle une progression annuelle moyenne de

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