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Tunisie :-; '- : : '

r.iV Pifferehtes sources, d'energie HI.=3:. 1.1V Houillej .<= :: ;

L& .Tunisie qtii ne dispose pas dans son sol de charboni' Importe chaque annee quelques di^aine's de milliers de tonnes de ce

com-■buWtXe! (51 >500 t en 1965) la consomraation

se iaairitenant legerement au-dessus de

4otboo t (1962-1965)*

La'structure de la demande evolue egalement peu; elle etait en 1965 :

S.N.C.P.T. 5 >

Fpnderies 15

■ » ;Cimenteries 17 (480-000 t

.:,.--,■.; produites

.\cvrr;::'. ! en )

^Usa^es^domeetiques et

■Autres , . " 63

100

U Eiectricite

La production d'electricite a atteint pres de 500 millions de KWH en 1965. sort un chiffre comparable "a celui des autres pays du IJagkreb,. compte tenu de leurs populations respective s.

'La.puissance installee s'eleve a 210 MW, de 75 )l/oj;superieure a celle de i960. Cet ac-.cpoissement est a la mesure du developpement

• rapide de la consommation d'electricite :

; en moyenne plus de 8 r/> par an ces dernieres

vannees.

' Si^'on se refere aux donnees de la S«T«E.G«

;qui groupe plus des 3/4 des centrales

tuni-" sierihes, la puissance installee se repartit,

■ - suivant l'origine de I'approvisionnement

■tj1-' dnerget ique, en :

:: thermique 69 yi

(essentiel-■■; "■■''. ■-■'■■ - lement

• fuel-oil)

; :: : hydraulique 17

diesel oil 14

~2n annee de faible hyiipaulicite^-la part de I'hydraulicite dans letotal de'la production f6.1ectriquefpteut, etre tres faible - 6 jo en

I966 -'ai"OTg:ii5u*elle* repr&sente environ 15/o

0-e- la capacite installee.

La production d'energie electrique depend

■ donc-en majeure partie des centrales

ther-■■BEL'qu-es* Ces centrales fonctionnent avec le fuel-oil comme combustible mais la nouvelle -deirfrrale "Goulette II" peut eventuelleraent

utilizer le gaz naturel. A long terrae, I-* augment at ion de la puissance installee a

;;lavGo&lette est prevue et, ulterieurement, 'la construction d'une centrale thermique

a G.-lBES.

Dans les deux cas, le combustible dont l'emploi reste le plus probable est le fuel-oil residuel. En effet la demande

potentielle de gaz naturel (production

cl'onergie electrique et besoins doraestiques)

6yalu?ee au maximum a 400 millions de m3 en 190O, ne justifierait pas le transport du gas algerien par gazoduc.

Une autre solution consisterait, (comme cela est egalement envisage au i-iaroc) a

'Jriansporter l^'gafc naturel ou liquefie -jusqu'aux ports de Tunisie : Tunis ou Gabes.

IIlV3»1->3r- Gas naturel

vie-- -;^'i:ipfatiquement, la production tunisienne de -: :V'-i^azhaturel - 8,5 millions de m3 - est

li-= ..-■ .:,pi^toe,jau petit gisement de CAP BON- Cette ,.Z .,":'.,;■.'."■ ..,product ion est entierement livree a. la

ca-.-,.!• • ,.;,;,lp,ii.a^e toute voisino par une courte con-,-.-'.-.: ,,r \duit(e,(de gaz. Quant a la production de gaz

^:T.,t^ gisement d'EL BORilA. : 150.000 m3/jour a.

' ' ' ,5-a:'fin de ^67 elle n'est pas disponible

* faute de raccordements aux centres de con--n"ic". ■■'■■:, ^bmraattion distants de plusieurs centaines .,-;,.;.; ■■■•■<■;-.i\'^ fcrloraetres.

;*;(; .,6n.adinet generalement que 1'exploitation

' ;, ,',' vde.,tout nouveau gisement de gaz (DOULEB,

LA"SCIRRA) devra etre realisee a grande r:-:-;iri.^ echelle pour justifier les investissements

necessaires en pipe-lines et meme en raetha*-niers qui permettront Sexploitation de '-""^ '■* ce gaz.

-.:r; ,.: Le niveau actuel de consommation de gaz de ville reste faible : 15,3 millions de m3

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en 1965; la demande se developpant a un taux voisin.de 5 - 6 > par an.

III. 3.1.4. L?*I£l§.

■: ..:" ill n.fy a eu aucune production petrolxere en

.Tunisie jusqu'au,milieu de 1'annee 1966,

date a laquelle fut mis en operation le gi-sement d'EL BORM*

' La production d&:;eegisement a atteint 2,2 millions de; tonnes en 1967; 0°inte a celle du nouveau gifcemeht^ae DOULEB, elle sera de

- l'ordre de 3 £f 4, millions de t en 1968

(re-. - -; serves actueilement .estimees a 60 millions ^

■_ de t, mais exploration en cours prometteu^y.

3n deux ans, la Tunisie qui precedemment

de-pendait entierement de l'etranger pour son

- . ■-■■:■.•"■ approvisionnement en pstrole brut (680.000 t

importees en 1965 principalement d'Iran, Libye, Koweit) aura done accede au rang des exportateurs de petrole : en 1968, on espere pouvoir exporter de 2,5 a 3 millions de

tonnes de brut.

■■:■:■- Parallelement, la seule raffinerie tunisienne

■:.--;■ de Bizerte (1 million de tonnes de capacite)

..construite a 1'origine pour traiter du brut lourd provenant du Golfe Persique, a ete ' adaptee pour traiter maintenant le brut leger

! tunisien (EL B0RM : 42-44° API).

Cette modification de la raffinerie va en-trainer la formation d'excedents de la coupe logere* (essence, naphta) pour laquelle la -..demande interieure reste faible.

": Sventuellement, le naphta excedentaire

pour-; rait Stre utilise dans une unite de produc

tion d'ammoniac (projet I.C.I-i.) de

"■ 5O-6O.OOO t de capacite annuelle.

Ill. 3kg*■ La 'demande de.produits petroliers - Perspectives

Disposant precedemment de peu de ressources energetiques naiurelles, -i^e^ansion1 tunisienne s'est poursuivie ces dernieres ann:es principalement grace aux produits pe troliers.

Ceux^ci; ont done vu leur demande croxtre a un taux

sou-tentf (voisin- de 5 /- entre 196O et 1966), bien que le niveau de consoinmation par habitant soit deja de 50 i°

supsrieur a celui des autres pays du ^

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Le,"recent developpement donne a la production natio-nale de petrole "brut confirmera certainement cette evolution.

j . ^ ".

La principale caracteristique de la structure de la demande .des produits petroliers en Tunisie est la -forte proportion de fuel lourd.

ti& part de. 09, dernier, en croissance continue, depasse maintenant 45 vJ der la demande totale (35 /» au Maroc,

15>o en Algerie) et sera probablement voisine de 50 f°

en 1980. _"';.; ' ' y

Par: suite, bieii:..que; la demande soit assez importante en valeur absolue, la part des distillats moyens se trouve legerement inf erieure a la moyenne observee dans les pays du liaghreb et d'Afrique du Nord.

Quant aux essences, leur part de.ja faible (10—11 %)

continuera a -demeurer a 1'avenir.

3»2.1» Sssence .

: '[ En Tunisie, les voitures de tourisme re-prosentent moins de la moitie du pare des v6hicules en circulation; le nombre de ces voitures est pratiquement reste constant

(47.OOQ) entre 1962 et 1965.

Dntre 195^ et 19^5> la demande d'essence a otroiteinent evolue entre 100 et 110.000 m3.

Clle est done actuellement comparable a

* celle du liaroc, corapte tenu de son pare de voitures trois fois plus important.

Au cours de cette periode 195^—19^5» le fait le plus.significatif aura ete I'importance croissante prise par le supercarburant dans le total de la consommation d'essence : a peine 1b r'/o en 195^, pres de 30 /o actuelle ment. Comme dans les autres pays du Liaghreb les perspectives immediates de la demande dfessence demeurent faibles mais devraient -stamelio?er--progressivement.

JII• 3• 2.*2•,... Distillats moyens

La demande de gas-oil qui constitue la ma-jeure partie des distillats moyens, s'est doveloppee^ tres. favorablement au cours des dernieres annses : elle a plus que double

entre 1956 :et 1966 (en moyenne 7»5 ~/° par an).

"En particulier, I'importance du pare de ve-hicules utilitaires (31»5OO) et des tracteurs

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.(18.5OO) qui sur la base des annees 1962 a 1966 augmente d'environ 5 7° par an, favorise a la fois le niveau et le taux de croissance de la consommation de gas oil.

:3uand a. la demande de petrole lampant, elle a tendance a plafonner maintenant apres etre demeuree stationnaire (65.000 m3) trois

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