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Les industries des ouvrages en amiante-ciment en Afrique du Nord

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(1)

Distr.

RESTREINTE

NATtONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

E/CN.14/INR/1

4 avril 1969

FRANCAIS

Original : ANGLAIS

C0MMT5SI0K FOUR I'

LES INDUSTRIES DES OUVRAGES EN AMIANTE-CIMSNT . EN AFRIQUE'BU NORD

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE PREMIER GHAPITRE II

CHAPITRE III

CPAPITRE IV

CHAPITRE V

ANNEXE I

A1O3EXF1 II M69-1O95

OUVSAGKS M AMIANTE; ET EN CIMENT

PACTEURS DE PRODUCTION NECESSAlRES;. A; LA FA

BRICATION DE MATERIAXJX Dfc COUVERTtffiE!: EN

AMIANTE-CIT/ENT :

PACTEURS DE PRODUCTION vNECESSAIRES A LA PA_

BRICATION DE TUYAUX ENfAMIANTE-CIMERT ~

SITUATION ACTUELLE DE L^INDUSTRIE DE L'AOTAME-CIMENT : CAPACITE, PRODUCTipN, ■ ECHANQES ET CONSOMMATION D( OUVRAGES EN

AMANTE-CIMENT ' . . ■ , -

METHODES UTILISEES POUR PROJETER L'OPPRE

ET LA DEMANDED1 OUVRAGES EN AKCAHTE-CIMENT'

ET DETERMINER L'EMPLAGEMEHT, DES USINES

Pages

femdHHH

2 .

12

15

19

23

Tableau 1

Tableau 2

Tableau 3

Tableau 4

Tableau 5

Production,^ demande, emploi et investissementsj 196O-I98O Repartition de la production brute de I1Industrie No. 339 de la CITI - 1964

Structure de I1Industrie selon les facteurs de production No. 339 de la CITI - 1964

Projection de la deraande locale d'ouvrages en araiante-ciment Agrandisseraents et capacites suppleraentaires proposes pour la production d'ouvrages en

ami ant e-c i ment 14

Bibliographie

(2)

E/CN.14/INR/154

; '"''■ CHAPITRE PREMIER

OUVRAGES EN AMIAITCE ET EN CIMENT

Caracteristiques de l'industrie

1. Les ouvrages en amiante-ciment sont comme le nom l'indique fabrique"s a 1 aide de ciment melange dans de 1'eau avec de 1'andante (environ 80 pour 100 de ciment et 20 pour 100 d'amiante), Les deux principaux ouvrages en

amiante-ciment sont les suivants :

- Plaques en amiante-ciment (ondulees ou planes);

- Tuyaux en amiante-ciment.

V\ . Les Pla^es en amiante-ciment sont surtout ut£lisees sous la-forme,on-

dulee. Elles constituent un: excellent mate*riau de bouverture et sont consi- derees comme le meilleur des isolan^s thermiques^ D^autre part.-elletf-eont pratiquement inalt^bjes. a l'eau- Les plaques' planes sont aussi utilisees

mais dans une moindre mesure, pour la construction-de parois.

J;ae: mat^riauxde^couvertureen amiajjte-

i n^ Iis tende^ ^'remplaber et a concurrencer, quant au HZ tt la+qua^te' ^^^eriaux plu3?traditionnelsv a savbir : le' dhaume dans la construcUo^ Jjraditionnelle, la :t81e- ondulee 'ou plane, de fer oT

couverture tels que les tuiles en terre ^itfe) et les divers types d'ardoises

et de bardeaux encore utilises. es

%L ,™ *!itl:d6"pbaiMn!V!.de m§me:^e/ies tufles. et les bardeaux ne constituent

pas une concurrence;; fierieuse pbur -l 'amiahte-ciment. En egard a son orisine

Uej 4 la subsistance, le toit de chaume.est le premier eSnt strucS l^ ^^i^^ remplaC

P^desmateriaux industrials. .Les tuiles et

dti p Snt strucS

coSt^^^? P l6S ^^^^^ exigenf:une execution ^oigrxee et'une

construction complexe, ce qui limits leur valeur competitive.

«, ^1^ le%oouve"rtttres;; la concurrence s'exerce entre les tales ondulees ou planes en fer galvanise, les_ tSles ondulees ou planes en aluminium les

Plaques ondulees en amiante-ciment et les toits en beton coul^r ^?

cheref vien^ent ^T^J' *****}** « fer galvanise sont les moins

sont lL +«r ensuite ;es plaques en amiante-ciment et les plus cofiteuses sont les t81es en aluminium. Le toit en beton coule sur place ne peut pas

en general con^urrencer les autres zna^riaux quant au prix, mais dSs la plu

SSeI ^f^V* r?BOn d6S ^^iti * r?BOn d6S ca^^istiques technics c

p

danS l8S

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E/CN.14/INR/154

Page 3

7. Du point de vue fonctionnel* 1'amiante-ciment possede toutes les pro- prietes exigees pour les toitures (voir-annexe). Cependant, compare avec les t81es metalliques; 1'amiante-ciment est le plus lourd au metre carre, si Men qu'il doit supporter les frais de transport les plus eleyes. II y a aussi le danger d'un certain pourcentage de "bris du a une mauvaise manu- tention au cours du transport ou de I1installation. Ce danger ne se pre- sente pas dans le cas des toles en fer galvanise mais si celles-ci sont les meilleurs marches et s'ad-jugent la plus grande partie du marche, elles re- sistent tres mal a la corrosion et doivent §tre remplacees au bout d'un nombre d'annees relativement reduit.

8. En conclusion, il ressort que chacun des principaux elements de cou- verture qui sont en concurrence sur le marche possede des qualites qui

compensent ses inconvenients= De bons principes de vente, de service et d1organisation pourraient contribuer largement a modifier la repartition du marqhe. Ces facteurs sont parfois plus importants que 1'element prix ou les proprietes techniques0

9- II n1est pas inutile de mentionner ici les nouveaux produits tels que les diverses plaques ondulees eil matiere plastique et en fibre de verre qui commencent a faire leur apparition sur le marche- Us ne sont pas encore competitifSj ni pour le prix, ni pour l'usagey mais on ne saurait ignorer leur existence. Toutefoiss nous n'en tiendrons pas compte ici, supposant qu'ils he joueront pas un role notable avant 1980 et que le marche restera

jusqiiela aux trois elements de couverture bien e*tablis mentionnes ci-des-

sus.

Tuyaux en amiante-ciment

10. Les tuyaux en amiante-ciment sont fabriques dans toutes les longueurs voulues jusqu'a 6 metres; avec des idiametres allant jusqu'a. 500 mm. Us

sont utilises principalement pour I1alimentation en eau, pour la canalisa tion d'autres liquides non corrosifs et de gaz7 et a bien d'autres fins

encore.

11* Parmi les nombreux avantages que presentent les tuyaux en amiante- oimentv il y a lieu de mentionner leur forme precisej une surface interieure unie, une bonne resistance chimique a un grand nombre de liquides ou de sols corrosifs, leur imnrunitetotale aux courants electriques de dispersion ou a la corrdsion, leur faible poids et la facilite de la mise en placeD Us peu- vent en cas de besoin etre peints interieurement et exterieurement; ce qui

leur assure une protection;supplementaire.

12. Tous les tuyaux en d'autres matieres ne soutiennent pas la concurrence avec les tuyaux en amiante-cimentt chaque type presentant des avantages et des incpnvenients particuliers et se vendant a des prix divers. Us ont tous leurs usages propresv mais les possibilites de developpement sont conside rables*

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13". Les autres types de tuyaux qua pourraient gtre competitifs pour une partie de la demande sont les suivants :

- Les tuyaux en fontes qui sont plutot lourds;

- Les tuyaux en acieri; qui 'sont les plus competitifs;

- Les tuyaux en argile rouge, qui sont poreux et ne durent pas long- temps; ils sont utilises principalement pour le drainage;.

- Les tuyaux en gres cerame'qui resistent avcc produits chimiques les plus corrosifs mais sont cofiteux;

- Les tuyaux en beton ordinaire qui sont bon marche, assez peu solides et resistants^ mais qui: peuvent etre fabriques a la main;

- Les tuyaux en beton arm'e1, qui exigent des methodes de fabrication plus.complexes, qui sont solides et plus resistants que les tuyaux de beton ordinaires plus coilteux que ceux>ci? mais cependant meilleur marche que les tuyaux en amiante-ciraent, bien que plus- lourds.;

- Les tuyaux en matiere plastique qui n'ont fait que recemment leur ap parition sur le marche et n'ont pas tputes lesprpprietes techniques et economiques voulues pour etre competitifs- Lorsqu'on projette la demande du marohe, il ne faut pas toutefpis negliger les possibili- tes qu1 offre la matiere plastique. du point de vue technique. Toute projecti-on du marche des tuyaux en 1975-1980 doit reserver une pro portion relativement importante aux tuyaux en matiere plastique.

La fibre d'amiante en tant que matiere premiere

14= L'amiante est le seul mineral naturel qui se presente sous forme de

fibres. II est compose de silicium, d'oxygene, d'eau et de magnesium (par-

fois aussi de sodium et de fer). Les deux types principaux sont l'amiante

chrysotile et 1'amiante orocidolite.

15. Hans le commerce et l'industries l'amiante est classe en sept groupes

suivant la longueur des fibres (classification canadienne). Les fibres

longues sont surtout utilisees pour les textiles tandis que les fibres mo-

yennes sont employees pour les ouvrages en amiante-ciment (groupe 4 de la classification canadienne : shingle—stock).

16. On melange differents types;de -longueurs variees pour obtenir les pro- prietes voulues aux moindres fraiav La formule appropriee est le resultat d'une grande experience pratique, mais elle est generalement mise au point par les fournisseurs qui ne disposent pas toujours des types et des lon

gueurs nccessaires*.

17. Le melange du ciment et de l'amiante procede du m@me principe que celui du beton arme. II produit un materiau nouveau qui combine la resistance du ciment a la compression et la resistance des fibres d'amiante a la traction.

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Page 5

18. L'URSS est le principal producteur mondial d'amiante chrysotile. Bile est, avec!le Canada, le plus grand producteur d'amiante du monde. L'Afrique du Sud et la Rhodesie possedent d'importants gisements et on extrartTegale- ment une qualite a fibre courte au Souaziland. Des gisements ont ete de^

couverts au Soudan et ils pourraient gtre exploite"s prochainemerit. ' 19. Les reserves mondiales connues sont considerees comme suffisantes pour

25 a 30 ans au moins, mais la demande &e fibre pour l'amiante-ciwehi aug- raen-fce conside*rablement et depuis quelques annees la production est vendue

un an d'avance. '; L

20. Les giseroents d'amiante qui nVont pas encore fait l'objet de prospeo- tions en Afrique semblent offrir des pbssibilites prometteuses. II est probable que la prospection se poursuivra de facon intensive, stimulSe par

la demande accrue du marche mondial. ;

Le proce"de* et les diverses techniques de production desiele"ments de cou-

verture, en amiante r^ j/r

. .-iisiy' :■■.-,-■ . '-: ■- • : j1 i;-':;

ZX*^ La fibre d'amiante se trouve en general assocife a des recfees dures dont elle cloit;.etre separee par un precede de rapage.. SxiT: len-BiaisaM des ma—

tieres premieres, on peut acheter 1'amiante noribiro^ou broy6 en fibres isolees. Sous la deuxieme forme, il est plus coflteux a 1'achat mais'plus 6,€sonomique: en derniere analyse en raison des Economies>;&e mat^Hel de broya- ge^t d'energie electrique. Dans le seul caa- ou il existerait (BiUf places une■ installation pour le broyage de 1'amiante brut, la prenriere-'solution pourrait Stre plus economique. II faut en tout cas une machine & rapef ou a meiiler pour realiser la division des fibres dans lesr condition requises.

De:ce resuliat depend la proportion d'amiante par rapport?fcu^itnent, le pro- etant plus ou moins economique selon cette proportioal :iTi^: r

22. La fibre ost retiree selon le poids requis. pour; erubir etrstii't© imeixouvelle operation cle division par le proce"de dit d'hydro-d^sintigratdon. -Elle est ensuite introduite par pompage dans des me*langeurs ou elle est'Sncdrt>or€e

& du ciment et h de l'eau pour constituer une sorte de boue. II existe

plusieurs methodes pour effectuer le melange. La quantit© et la coneiatance spnt r^leessuiyant les besoins.: La boue est introduite dans un re'se^oir d'o^t elie ,se deyerse dans la cuve cylindrique d'une machiiie'dite "Hatschek"

en maintenant constamment le niveau requis pour■ leB-mati&res premieres.

23. Une mince couche de boue est rel.eve'eipar des oylinctres'lt, ;tamffi et dl-'

posee sur une bande de feutre sans fin ou elle est soumise a la pression de rouleaux. Le feutre quitte la machine Hatschek et se deplace au-dessus d'une caisse aspirante ou la couche per* la; plus' granule partiie de sorif eau.

La .peliicule est finalement transferee h un jrouleau ^accumula;%eur our3!fepais-

seur Aes feuilles augmente progressivement sous:pressiori- jufequ'au pbiiit vou-

iu. j^e feviitre qui doit etre remplace apres ;quelqiie 125 he^res de fonction-

nement, oolite 400 dollars environ, Les machines Hatschek-existent;'eri'plui-'

sieurs grandeurs. La plus petite n'e, qu'un cylindre-; tnaiB les plus5 grandes

peuvent en avoir trois ou plus. Du nombre de cyliMres depend le temps ne- cessaire pour parvenir a 1'^paisseur voulue. Celui-ci peut varier du simple au triple.

(6)

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24. Lorsque l'epaisseur requise est atteinte, la plaque ^s-t::scci:iohii:ee et separeV du rouleau accumulateur, puis envoyee dans la machine a. ionduler. ^

■LeL;cbupage peutrse faire a la main, ce qui rediiit la Vitesse'de'prbduc~ - tiori. En utiligarit une coupeuse automatique on peut utiliser integrale- ment le potentifel.ide production, ; ; : .;..■■ \

25. : L'bhdulage peut se faire a la main (deux'homines se tenant chacun d'un

c8te du tJ^etospopt^ur) ou par un dispositif mecanique qui enleve la plaque

du transpbrteur et 1'ondule automatiquemento Pour choisir entre l'ondula^

tion raanuelle et lfautomatique, il ne faut pas tenir compte seulement de "la vitesse de production, mais aussi de la resistance du produit fini qui, dans certains cas, permet d'utiliser des fibres d'amiante plus cbUrtes et par consequent de realiser des economies sur le cout de la matierer premiere.

26. L'ondulation et le durcissement des plaques se font dati!s des formes ;

d'acier qui sont relativement cofiteuses. Certaines usines utilisent des

forides.d'ainiante^cii^entv^mais celles^ci exigent un,..graissageL:cbnstantT:..ce :.

qui complique serieusement les operations. Les plaques resfcshl dans lesv.

formes le temps n^cessaire pour atteindre le degre de durcissement initial.

Si cette operation s'effectue a l'air Irbre, elle demande de 8 a 10 heures.

Les plaques peuvent alors etre enlevees des formes qui 'sont nettoyees et : , graissees avarit.de rentrer dans le cycle de production. ■■ ''/', 27. Les plaques, une fois enlevees des formes, doiveht eti'e1 soumises a un nouveau traitement de.durcissement dans les rnSmes1 conditibne^qufele cimejfrt

(soit, normalettifentv peMant 28 jours). Ce tr'aitemeni cohsiste* sbuvent &[.]

deposer les plagues dans de grandes cuves: d'eau en beton. A la tempera^

ttire nbrmale, le traitement de durcissement exige "beaucoup d»espaces de -capitaux dlexplbitatipn et de main-d'oeuvre supplemehtaire occupie a empi-

ler et a desempiler/les plaques. II existe: aussi un traitemeht a la vapeur, qui ne demande parfois pas plus de trois heureso En revanche, ce traitement

exige un materiel supplementaire, mais il peut se faire la nuit (ce qui ne

pj-6eente un avantageocpie daris les petites usines bu la machine Hatschek ne

fonetIonian-que le jour)'* ...-.;■-, > ; r ' o

28.: ■tMejmethode pluia moderne de durcissement (mais <^i;jeii^e;des ihvestis- seaents plus^importants) utilise des autoclaves sous pres'siph;fdans lesquels lee plaques sont trattles a la vapeur a tres haute temperature, Grfice a cette me"thbde\ le^durcissement s'obtieht tres rapidemeht 'et, en; outre, on ' peut remplacer la moitie environ du ciment par du.sable ,de quartz broye ce qui,

€videmmeni, represent© une economie importante sur le coiit' des' matieres pre-

miereg^^-;: ■ ! : ■-.■■.• ;.--: .;;;■ , ;-. -r:---f

29,;; En 6barbant les bords une deiixieme fois apres que'fl's j)anne4tix'"ont ati teint leur durete finale, on obtient un produit d*Unjmeilleur asp>ci!,; ce ],-■

-qur eat necessaiTe;.dans un marche interieur et exterieur soumi$;a la concur-

pence. On pett-t utdliser a cet effet des machines a dbarber'^auto^atiques .

cofiteuses, mais:oii peut se servir aussi avec des resultats saUdfaisants

d wn-outil &. main eleotrique equipe d'une scie en carborundum^ motite sur

un^ gabarii: ■dpgcialr a ebarbdr. ' ;.v - ■ .: . / -

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Page 7 -]

30. On;-peut done constater pour conclure qu'il existe un choix de procedes de fabrication permettant d'obtenir un produit meilleur marche" ou de meil- leure qualite moyennant un investissement plus important ou moindre ::■■

1. Fibre d'amiante rapee ou non rapee$ , :

2. Fibre-plus divisee permettant une production plus rapidej Machines Hatschek lentes ou rapides;

4. Coupage a la main ou a la machine;

5» Ondulage a, la main ou a la machine (aussi fibre longue ou courte);

6. Formes en acier ou autres;

Durcissement a la vapeur ou a l'air libre;

8. Autoclaves sous pression, avec remplacement d'une partie du ciment

par du sable de quartzj

9- Ebarbage a la main ou a la machine.

Le choix des procedes se fera en fonction de 1'importance du marches des matieres premieres disponibles, des fonds a investir en biens d'equipement ou d'autres facteurs caracteristiques de la situation locale.

Les divers procedes de production de tuyaux en amiante-ciment

31- Les divers procedee de production different principalement au stade initial de la ;mise en forme du tuyauv dans le systeme de degagement et dans le procede de durcissement0 Au stade de la mise en formet 11 peut y avoir des differences suivant les machines utilisees pour le melange et la deshy-

dratation.

32« Le tuyau peut etre degage du coffre ou du mandrin sous pression hydrau- lique ou grSce a un systeme electrolytique brevete,

33. Ce sont les systemes de durcissement qui presentent des differences ra-

dicales0 II y a le systeme ordinaire de .durcissement a 1'eau qui consiste a

mamtenir sous des jets d'eau pendant une rquinzaine de jours le tuyau, qui est pret a etre utilise 28 jours apres la fabrication. L'autre systeme con siste a durcir le tuyau a la vapeur en autoclaves. II permet non seulement d obtenir des tuyaux plus solides,, prets a gtre expedies dans les 48 heures

suivant la production (ce qui libere des. capitaux d'exploitation), mais aussi

de remplacer une partie du ciment, par.;de la silice broyee et par consequent

de realise* des economies sur le cout des matieres premieres. Le traitement

al autoclave contribue a la stabilite chimique du produit en reduisant;sen-

siblement la teneur en chaux libre, qui est de l'ordre de 13 a 58 pour 100

dans le cas du produit non traite a 1'autoclave. La chaux est un element

susceptible d'gtre, elimine par lessivage et attaque par les sulfate's et les

milieux acides,v Aussi; bien- que le traitement a 1'autoclave exige ties in-

vestisseraents :initiaux plus importants,, il donne plus rapidement et a m;oin-

dre fraisun produit de meilleure qualite.

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34« Le procede consiste & melanger dans de l'eau du ciment portland avec de l'amiante a fibre courte, Cette boue est etendue sur un cylindre rota- ti£ en acier a l'interieur duquel on cree une aspiration-. La boue adhere au cylindre, sur lequel elle seche rapidement grSce a la circulation d'air causee par Inspiration. Au cours du sechage, un autre cylindre donne a la couche de boue la forme d'un tuyau et assure la regularite du poids*.

35- Le tuyau brut, sur son cylindre, est extrait de la machine et intro- duit dans une calandre hydraulique qui exerce une pression sur le tuyau tandis que le vide est cree a nouveau a l'interieur du cylindre. Le tuyau atteint ainsi rapidement la resistance necessaire»

36o Les tuyaux sont separes du cylindre par un extracteur hydraulique ou un systeme electronique de degagement; ils sont ensuite plaoes sur une ta ble de sechage inclinee ou ils restent 24 heures. Puis, ils sont places dans des reservoirs qui sont immerges dans des cuves pleines d'eau ou ils sont laisses a durcir pendant deux semaines pour atteindre la resistance voulue, II faut 28 jours pour que les tuyaux parviennent a une resistance suffisante pour etre utilises.

( 37.« Quand on dispose de silicevet que l'achat d'un autoclave est justified

le procede de durcissement. est realise a la vapeur et les tuyaux sont prets a gtre utilises, comme on 1'a explique plus haut, 48 heures apres avoir ete

fabriques._.... . .

38= La possibilite d'acheter 1'amiante brut rape ,ou nonr ainsi que le

degre de separation des fibres sont soumis aux memes,conditions que dans le cas des plaques en amiante-ciraent. :

gj-:foation du marche mondial d'ouvrages en amiante-ciment

39. On ne possede ,pas de renseignements complets sur le commerce mondial d ouvrages en amiante-ciment. Les chiffres domes au tableau 1 inteVes-

sent surtout des pays d'Europe de l'ouest et quelques autres seulement.

40.^ Le principal impo.rtateur parmi les pays enumeres-est la Republique federale d'Allemagne, qui a achete pres de 100.000 tonnes en 1953. Vieri-

nent ensuite les Pays-Bas. avec 80.000 tonnes. '■'■<■

.41- En 1963, le principal pays exportateur etait la Belgique (avec le Luxembourg), ayep 216.000 tonnes. II est interessant-d^ reisarquer que la plupart des grands exportateurs sont en meme temps de grofi importateurs.

0 est le cas de la Republique federale d'Allemagne. avec 50.000 tonnes d exportations,ou de 1'Italie qui a importe pres de 16.000 tonnes tandis

que ses exportation atteignaient 32.000 tonnes. . ■.-.-■ ■ ■:

42. Etant^donne. le cout des transports, il est souvent plus raisonnable d acheter a une fabrique etrangere voisine que de transporter la marchan- dise sur de lpngues distances; a:l'interieur du pays.- t*amiahte-ciment:est

aussi un produit facilement reexportafcle au titre des Changes entre pays.

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43. Le tableau 2indxque quelques chlffres'" relays' atEK"^Changesdes pays

d'Afrique du nord. II en ressort que 1'Italie et le... Royaume-Uni ont expor ts dee quantiteV importantes vers la sous-re^'6:&^l;ancUs que I'Algerie et la RAU exportaient vers des pays mediterranean^.-i!-

Tableau 1 : Quelques pays im^brtateurs d'otivrages en amianise-oiment-^ en 1963

Pays

Quantite Valeur (en Prix

(en milliers de revient, Provenance principale jles tonnes) de t) (en S/tonne) marchandises importees

Luxembourg France

Republique fec}e- rale d'Allemagne

ft

18

98 .714 .388

.203

1

9 712 .318

.477

73/io

Italie -

Pays-Bas .

Royaume-Uni

Danemark Norvege

Suede

Suisse Grece

14.684 1.351

96.50

92/00

■.).!.

Pays-Bas, Danemark, France Belgique, Luxembourg, :,■

Allemagne, Algerie

Belgique, Luxembourg, Suede; Autriche

Yougoslavie; Belgique, Luxembourg

81,205 7.093

24-357 2.324 95,41

1.073 158

13-721 1.626

Belgique,;Luxembourg, Allemagne

Belgique, Luxembourg, France ,

Belgiquef Luxembourg

16.945

3.594 4-438

1.824

428 345

107,64

119,09 77,74

Belgique

Belgique, Luxembourg, Danemark

Allemagne RAU

a/ »o.66j..83 de la CTCI.

(10)

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Tableau 2 : Quelques pays exportateurs d'ouvrages en amiante-ciment-' en 1963a/

Pays : Etats—Unis Belgique-

Luxembourg

Prance

Allemagne

Italie

Pays-Bas

Royaume-Uni Danemark Japon

!•■■:.-■■

Quantite

tonnes)(en

3.719

215.851

39-188 .,

50-239

32.484

8.197

48.848 10.050. ;:

22.162

Valeur (en

milliers

de S)

I.698

21.082

3.242 ""

4-145

3-146

567

-. .4-079

'"1.418

Prix de revient

(en S/tonne) 43,24

.._. 97,67";:

82,73

82,51

96,85

64;17:

83,50 118,61 63,98

Principales destinatiQiis.

Inde j Canada, Japon

Pays-Bas, Allemagne,

Allemagne, Royaume-Uni, Republigue^du Vietnam Pays-BaS:, Prance, Yougoslavie

Etats-UniSj Tunisia, Republique federale de Malaxsie

Belgique v Luxembourgs Allemagne

Soudan, Nigeria, Ghana Suede, Norvege

Ryukyu, Cambodgej Etats- Unis

a/ Les pays ontete choisis en fonction des renseigneraents dont on disposait et de

leur importance. ' '

(11)

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Tableau 3 : Echanges enregistres d'ouvrages en amiante-ciment avec les pays de la sous-region cle l'Afrique du nord en 1963

Pays exportateurs Pays importateurs

Quantite

tonnes)(en

Valeur (en

;milliers

de Z)

Prix ft/tonne France

prance Italie Italie

italie

Italie

Belgiqjie- , Luxembourg Royaume-lhii

RAU

Alge"rze : :' l'^

Algerie

Tunisie Libye

: RAU Soudan Tunisie

Soudan Soudan Grece France

1-055 2.093 1.237 612 448 5-776

■772 6.010 2.688 2-140

113 176 : 133 59 . 55 589

65 375 164

T 1^1 ■■■•■■

.0'.; , ■' '

107,11 84,09 107v52 96,41 122.77 .101,97

84,20 62,40 61,01

, 79,90

:•■;&

(12)

Page 12 r

CHAPITRE II

PACTEURS DE PRODUCTION NECESSAIRES-A LA FABRICATION DE MATERIAUX DE COUVERTURE EN AMIAKTE-CIMENT

Observation generale

ja

i:44- II est assez difficile d'obtenir des chiffres exacts relatifs aux- facTeurs de production necessaires sur~la base des operations passees desr ■ usines existantes, du fait qu'un grand nombre de celles-ci fabriquent en meme temps, sous le me*me toit et sous la meme direction,, des tuyaux et des plaques d'amiante-cimentc Les proce"des, les cou"te et les prix sont diffe-^

rents dans un cas et dans l'autre. La proportion de chaque produit n'etant pas la meme dans les diverses usines, les quantites de facteurs de produc tion necessaires varient. C'est la raison pour laquelle la plupart des besoins sont fondes sur des estimations ^tablies pour des usines en projet.

Les chiffres relatifs aux usines existantes (qui( on l'a vu, sont pour la plupart mixtes) sont fournis a titre indicatif pour permettre d'estimer les limites superieures et inferieures.

Matieres premieres entrant dans la production courante

45- Fibre d'amiante (chrysotilej fibre des groupes 4-5-6) en quantites

equivalant a 10 a 13 pour 100 du poids du produit fini. Le cou"t comprend evi- demment le prix c.a. f.. au port d'entree auquel s'ajoutent les droits de

douane et les frais de transport jusqu'a 1'emplacement de la fabrique de plaques d'amiante-ciment.

46. Ciment (qualite normale, durcissement lent avec Tine basse temperature

K_d|Jhydratatiqn}_7_0_ pour 100, du.ppids du ,p_rpjiu4j; finx_. L.e cofit comp.rend, le.

prix a 1'usine et le transport a la fabrique d'amiante-ciment.

47- Matieres inertes tolles que dechets d'amiante-ciment sechea et brojes, poussiere de carriere} rebuts de cimenterie ou lave pulveriseer les quan tites dependent de la qualite de ces matieres et de leur existence : elles peuvent varier de 7 & 15 pour 100 du poids du produit fini. Le co<lt est en general reduit aux frais de transport mais il faut cependant y ajouter parfois le prix d'achato

48. Eau, non saline si possible et sans acides., saturee de mineraux cal-

CPires. La consommation directe represente environ 20 pour 100 du poids du produit, mais la consommation de l'usine est de deux a. trois metres cubes

par tonne.

49• Remplacement des feutres et des tamis des cylindres : de 1,85 a 2 dol lars par tonne d'amiante-ciment.

50. Combustible, si I1on prevoit un four pour le durcissement, estime a deux litres par tonne de produito

(13)

E/CENH/INr/154

Page 13

51-: Energie electrique. La consommation depend du type de machine et du degre de mecanisation* .Les besoins peuvent varier de 20 a, 70 ou 80 kVJh par tonne. II semble ressortir manifestement du rapport de l'usine de Dimatit au Maroc (voir tableau 4) qu'en augmentant la production^ on peut realiser une legere economie unitaire sur la consommation a'energie.

Tableau 4 : Facteurs de production necessaires a, la fabrication d'une tonne d'ouvrages en amiante-ciment dans l'usine de Dimatit au Maroc

___^ 1962 1963 1954 1965 1966

Production annuelle

en tonnes 19=688 25.077 24-322 25.375 18.216

Facteurs de produc

tion par tonne' . ;

Ciraent (tonnes.) O.697 O-672 O;674 Oy638 0,707 Electricite (kWh) ■■ 86/7 / ^8,0' 71,0. , 66,2 78S2

Eau (m3) 3,4 ' 2,6 3,2 3;12 4,-4

Source : ^ Societe nord-africaine d'amiante-ciment Dimatit,' 27 fevrier 1967,

Direction et main-d'oeuvre ; . ■ [■>;.,

52. Les besoins varient suivant la dimension de l'usin& et les procedes de production. Selon une estimation approximative, une petite fabrique de pla-

ques d amiante-cimentv:d'une capacite de 1.700 tonnes par an environ en Re-

publique centrafricaine,devait occuper 26 personnes (trois cadres et 23 ouvriers). Elle devait produire 65 tonnes par an et par personne employee

r tnTT Par an 6t Par ouvrier' A ^ plus grande echeller une usine

de 15»000 tonnes par an envisaged au Kenya devait occuper 102 personnes dont 71 ouvriers, soit une production de 147 tonnes par an et par personne

employee ou 210 par ouvrier. L'usine ;de Dimatit au Maroc, qui produit des

S^!aini ^6 !eS ^ lit

, q puit des

S;^!+-ain-i ^6 !eS ^^ employait en 1955 quelque 350 personnes et Sa production etait de plus de 72 tonnes par personne et par an. Une autre

^!T: ?o^( 6n Tunisie^ devait Produire 8.000 tonnes de tuyaux et de pla-

PerSOrmeS SOit ^ ^ T2 t ^ Svement

^ 28 a 35 pour 100 de la main-d'oeuvre

i Plus ce pourcentage diminue. -Pour les manoeuvres la proportion est de 21 a 39 pour 1003 avec la meme tendance.

ti^Jfl^rfT constitlJent 25 Pour 100 des effectifs dans les petites

" n^( iT6S Par an) et 51 pour 10° dans 1" ^andes (15b000 tonnes

par an). Plus l'usine est grande, plus ce pourcentage augmented

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Page 14 '

55- La formation du personnel d'encadrement doit commencer neuf mois en viron avant que l'usine^ne commence a fonctionner *et""se! Ippureuivrq pendant

troismois encore a 1'usine. ,: -,■■.';

56. La main-d'oeuvre qualifiee doit Gommencer sa formation dans une autre usine six mois a, 1'avance environ et la poursuivre pendant neuf mois en

core a l'usine. r , . ■;.- ;

■ ■ : -. :-r . ■ ■ ■" . ■ '

Capitaux nec'essaifes' "' ' " ""

••"57 ■ Immobilisations ---

"Le: terrain', re's" 'bStimerits'et l'e"maieriel representaient., dans le cas

d'une petite usine (1.700 tonnes par an), 174.000 dollars bu une ceniaine

'■'de dollars par tonne. On a estime que pour une usine plus importante pro- duisant 15-000 tonnes par ans il fallait 915.OOO dollars, soit seulemeni 62 dollars par tonne. Pour une usine encore plus grande (Dimatit) d'une capa- .c,ite de 35*000 tonnes mais produisant a la fois des plaques et des rtuyaux,

le capital immobilise s'elevait a 1.953.000 dollars, soit 5.7. dollars, par tonne de capacite (la production actuelle n'atteignant pas la capacite ins-

tallee). Le terrain et les batiments representent de 20 a 35 pour 100 des

immobilisations, Le reste est constitue par les machines^ leur transport

et leur "Installation, ~

58. Si l'on augmente la capacite de la petite usine au moyen d'une equipe

supplementaire, on peut reduire le capital immobilise a pres de 60 dollars par tonne, Les grandeeusines d'une capacite de 15.000 tonnes par an sont prevues pour trois equipes. Toutefois, cette formule n'est pas facile a appliquer et les plans doivent etre con$us en fonction de deux equipes. II faut aldrs un investissemen-fc par,tonne plus important; mais le materiel, plus perfectionneSi vpermet d'obtenir un meilleur produit.

Fonds de roulement .,

59= On estime le fonds de roulement k 63 dollars par tonne et par an pour la petite usine mais a. 21 ou 27 dollars seulement pour la grande. II y a lieu de signaler que dans le premier cas, on a fait entrer dans le calcul huit moie de stocks, dematieres premieres . Pour une grande entre-

prise du Kenya, lesestimateurs n'ont prevu qu'un stock de deux mois. On peut en conclure qurpn pourrait aussi envisager un chiffre plus eleve pour des entreprises plus' importantes. Lorsqu'on estime le fonds de roulement requis, on ne peut guere prendre des exemples dans un pays et les appliquer directement a un autre car tout depend des habitudes de credit et des condi tions d'approvisionhement propres a chacun.

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, GHAPITRE III

FACTEURS DE PRODUCTION NECESSAIRES A LA FABRICATION BE TUYAUX EH AMIANTE-CIMENT

Matieres necessaires a la production courante

60. Fibre d'amiante., fibre de chrysotile du groupe 4 et fibre bleue, 15 pour 100 environ du produit fini* Le cofit de la fibre comprend tous les frais encourus jusqu'a ce qu'elle soit entreposee a la fabrique de tuyaux.

61. Ciraent, cout calcule comme ci-dessus a raison de 75 pour 100 du poids

du produit fini. Si- la silice est de la ■qualite vouluey la cruantite -de ci- ment peut e-tre reduite a 50 pour 1OO.

62-.- Silice, jusqu'a 35 pour 100 du po-ids du produit fdni.- Propri-et«s chimiques et physiques requises : 99,7 a 95,1 pour 100 de SiO2 et 85 pour 100.passant par un tarais a maille 200,-etc.

$\t .-Eau, de l.,l a 3;6 m-- par tonne, suivant le pro cede et la capacite*

64. Energie electrique; 70 a 80 M.'h par tonne.

Direction et main-d'oeuvre

65» Pour la plus petite entreprise (700 tonnes par an en une equipe), trois cadres et 15 ouvriers suffisent. Pour doubler la production en creant une seconde equipe, il faudra doubler la main-d'oeuvre et ajouter un cadre. La production par personne employee dans une usine de cette capacite pourrait

§tre de 40 tonnes par an environ. Dans des entreprises plus importantes, 100 personnes pourraient produire 150 tonnes par an.et par personne.... Dans des entreprises encore plus granites'(25 a 30.000 tonnes par an), on peut at- teindre, avec une main-d'oeuvre a peu pres egale: une production de 200 tonnes par an et par personne employee.

Immobi1i sat i ons

66. La petite usine de 700'tonnes exigerait 500^000 dollars d'immobilisa-

tions. Pour doubler,ou tripler la capacity en utilisant deux ou trois equi- pes; il ne serait pas necessaire d'augraenter sensiblement 1'investissement.

67. Le tableau 5 indique 1'investissement requis pour deux fabriques de

tuyaux d'amiante-ciment. La premiere est une petite unite de production

(I.4OO tonnes par an en une equipe)- L'autre, qui avait ete concue pour

produire 37-500 tonnes par an en trois equipes. a etes a des fins de comparai- son, ramenee a deux equipes (produisant 25.000 tonnes).

(16)

Page 16

68. II ressort du tableau qu'avec ita investissement sept fois plus impor tant, on peut obtenir une production 18 fois plus elevee* Le capital im mobilise varie de 358 dollars par tonne pour la petite usine a 78 dollars par tonne pour la-grande unite. Les batiments representent 52 pour 100 des immobilisations dans le premier cas,. mais 32 pour 100 seulement de 1'in-

vestissement total*

69. Dans la grande unite, les batiments ne representent que 13 pour 1Q0 de 1'investissement total mais 18 pour 100 environ des immbbilisations. Le reste est constitue* par le materiel qui, dans ce caSj est plus perfectionnej comprenant par exemple des autoclaves pour le durcissement a la vapeur. etc.

Tableau 5 : Investissement total et investissement par tonne pour deux fa- briques de tuyaupc-d'amiante-ciment de capacite*s differentes

. (en dollars)

Unite de production minimale (1.400 tonnes par an en deux equipes)

Usine de grande capacite

(25o000 tonnes par an en deux equipes) Investissement

total par tonne Investissement

total par tonne

B&timents Materiel

Tofal des immobilisations Capital d1exploitation Investissement total.

260.400 241=000 5OI.4OO 161.600 ' 663.600

186 172

358

■ 115

. ■ 473

_.-; 356.000 1.6O6.OOO 1.962.000 700.000 2.662.000

. 14 64 78 28 106

Sources : Pour la petite usine :"Possibilites d'industrialisation cles Ktats africains et mal^ache associes'\pour les besoms de la comparaisoni on a ajuste les chiffres en fonction de deux equipes au lieu d'une).

Pour la grande usino : A proposal for the establishment of.asbestos cement pressure pipe and asbestos cement sheet project for Kenya, Birla Brothers Private Limited, (pour les besoins de la comparaison en a ajuste les chiffres en fonction de deux equipes au lieu de trois).

70. Le fonds de roulement (28 dollars par tonne dans la grande unite et 158

dans la petite usine) est calcule en fonction de deux mois de stock de matieres

premieres locales dans le cas de la grande usine et de douze mois dans le cas

de la petite. Ce chiffre parait tout a fait insuffisant pour de grandes entrc-

prises en Afrique du nordf ou un stock de 4 a 6 mois paraitrait plus raisonna- ble. II faudrait alors compter 35 dollars par tonne au lieu de 28.

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Taux d1amortisseraent

71. Les taux d'amorti3sement ne sont pas differents dans l'industrie de l'amiante-ciment des taux habituellement reconnus dans_l.es., industries manu-

facturieres, soit;5 pour 100 pour les bltiments et 10 pour,100 pour les machines et le materiel. Pour les vehicules le taux est plus lleye (20 a

33 pour 100)c J

Differences entre les capacites installees et entre les capacite"3 utilisges 72. Dans les conditions qui nous interessent deux equipes travaillant a pleine capacite peuvent etre considered comme un maximum., En theorie, et

& supposer que.la direction, les machines et la main-d'oeuvre specialised presentent des conditions particulierement satisfaisantes, un systeme de trois equipes pourrait e*tre applicable, mais il entralne tant de difficul- tesj outre la neceesite de services d'entretien, que daiis certains cas il peut exiger des reserves supplementaires de machines.

73- Le passage d'une equipe a deux n'entralne pas la necessity d'un sup plement notable' de materiel : seulement une aire d'emmagasinage plus eten—

due et des installations de durcissement plus importantes-

74*. Les differences entre les. capacites ins-tallees et entre les-oapaoit^s utilisees entrainent naturellement, une modification des prix de revient.

~75« On ne possede ;pas assez de renseignements detailles sur la modifica tion' des quantities de facteurs de production et de 1'utilisation de matieres premieres suivant la capacite. des usines;,; En ce qui concerne les matieres premieres^ on a surtout interSt a minimiser le gaspillage.

.76. lie tableau .6 dndique les chiffres relatifs aux matieres premieres et a l'energie-electriqueconsommees par une usine (Dimatxt) au cburs des cinq dernieres anneee. II fait nettement apparaltre une relation entre la pro duction et les facteurs de production "par unite", Cependant5 on ne peut se fonder sur ces chiffres car ile ne sont pas decomposes par prb&uits, 77* . Mais si l'on admet que le rapport entre les divers produits est a peu pres constant, on arrive; avec un accroissement de 70 pour 100 environ de la capacite utilised k une reduction r^e 10 pour 100 de la cohsommation de ciment; de 20 pour 100 de la consommationd'energie et de plus de 60 pour 100 de la consommation d'eau.

78. Si l'on consider© les projections etablies pour diverses usines pre-

vuesj on constate que pour les plaques en amiante-ciment les differences

entre les capacites et entre les conditions d'utilisation ne modifient pas

les frais de main-d?oeuvre autant que dans le cas des tuyaux.

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Tableau 6 : Differences entre les facteurs de production par^unite pour, differents niveaux de production (Dimatit, Maroct 1962-1966)

Production a^inueile " : 'Ciment Electricite Eau

en tonnes kg/t kHh/t .. , m /t

. . , 707,; .^78 4;38

: (1962)""" "" ' 697 ■■•--■'■"■-87- 3338

24.322^1964) ' ^74 . .Jl: ; .3,15

25.077 ,(1963) 672 6'8 ..,,3.512

25-375 (1965) .,:! 66'^64

79. Le pourcentage des frais de main-d'oeuvre pour .les plaques varie de 12,5 a 15 pour 100 f il est sensiblemerit leMneme pour les grandest _e-fe- les petites errtreprises; a condition que le procede de faT^ication^-ne: soit pas notablement different= Dane les cas Studies, un accroissement de la capa-

cite entraine un relevement de 2 a 3 pour 100 cV la fraction du pri:: de revient correspondant a la main-d'oeuvre, mais la production annuelle.par ouvrier se

trouve doublee. : . ; ■>:■>■-.<

80. Pour ce qui est des tuyaux., qui offrent plus de possibilites de mecani- sation plus granges quand la capacite augmente, le cofitide lamain-d'oeuvre tombe de 25 pour 100 a quelque 10 pour.iQQ* Le tonnage de la production par^

personne employee peut atteindre quatre ,ou cinq fois celui de la petite unite.

81. Les differences entre les depenses d'pquipement selon les capacites sont assez. considerablesc. -. Dajas le; cas de la plus petite usin^ de; plaques^ l'in- vestissement consacre. a 1'equipement etait- de. 103 dollars pan tonne, fet

par an. fDans le cas d'une petite usine de: tuyaux, le chiffre correspondant a meme atteint 364 dollars par tonne et par/an. : ':_■.■ ■-.■■'■ :.■■■' 82. En revanche, une grande fabrique de.;;tuyaux: et de plaques .exigeait'un investissement fixe (ie ,60 dollars par tonne seulement et une grande fabric

que de tuyaux .de 80; dollars par tonne. Au Maroc, une usihe^ mixte. (plaques et tuyaux) de grande capacite n'exigeait que.,57 dollars.par tonne de capacite, mais au taux actuel d'utilisation de 70 pour 100 (25.000 tonnes sur 35-000 par an), I1investissement fixe s'eleve a 80 dollars par tonne et par an.

83- Pour.cejqui-estidu1 fondsde roulein^atjrles differences sontaussi assez considerables (de,3p. dollars.par tonne environ'dans les grandes,entrej>rises a pres de 100 dans les petites). :...■ . , ■> ; ■ ■■;■ : :

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CHAPITRE IV

ACTUELLE ;BE L'lMIjtfSTBIE DE L'AMAKTE-CIMEWT .: CAPACITE,

PRODUCTION, ECHAJJGES ET COlfe6k]¥EATION D'OUTRAGES EN AKlANTE-CIMENT

Algeria

84.: -lib. -capa.cjite. a.ctuelle destindustries de l'amiante-ciment est de 33»OOO

tonnes par an (30.000 revenant a Eternit-Algerie et 3*000 a Zabana a Oran),

85. La production de ces deux usines etait de 20.000 tonnes environ en

1964 _et,de..plus. de.. 21..000 en 1965. ,jLes.chiffres relatifs a la production

de chaque usine, a. leur utilisation et a l'emploi sont portes aux tableaux 7a..et..7.bi La .yal.eur_de la.production, a ete estimee suiyant le prix f-o.b.

des ezportations en

Ta"bleai\ n" : Productio'n d'amiante-ciment et capacite utilisee en ..- 1964 et 1965 , , ,r. ....,

V - ■<■'- ■■■ ' Production en tonnes' ■•■i:- Capacite utilisee Entreprise ^;-; j-Capacity ■ 1964 :! 196$ - ■ 1964 - 1965

Eternit 30.000 17-093 18.608 '" 56,97 % 62sO2%

Zabana .. , ,,;,,,,,, 3.000 ,. :■ Z.&20 ; ,; 2.705 87,33^ 91,50 fa Total pour I'Algerie'i-33.000 l--i 19.713 "21.313 :59,43 $ '-64155 $

Valeur de la produc

tion a/ (en dollars)

30.000

3-000 ,

33.000 '

17.093

■ 2.,620 ;

; ^19.713 1.645.000

18.608 .;.;. 2.705 -21.313

1.833.000

a/ Valeur f.o.b. moyenne de 1963 de 86 dollars la tonne.

Source : Ministere de l'industrie et de l'energie de 1'Algerie. Les materiaux

■deiconstruction (la statistique de production). . •

Tableau 7b : Amiante-ciment : emploi et productivity en Algerie: 1964 et 1965

Sraploi Tonnage

Usine Emplacement 1964 1965 par personne employee

Eternit

Total Source

(privee) Alger (nationalisee) Oran

450 280 730 : Ministere de l'industrie et de 1

de construction (la statisticrue

405

320 725

'energie de I1 de production)

37 9>3 27

Alge"rie, Les

46 8,2 27

materiaux

(20)

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94« Le chiffre tie production le plus elevet 25»40O tonnes^ a ete enregis- tre en 1965, de raeme que le chiffre maximum de 15*000 tonnes pour les ex- portations. La consommation locale a atteint son niveau le plus eleve

(16U000 tonnes)en 1963; mais ce chiffre est tombe a. 10.310 tonnes en 1965.

95- La production de tuyaux a augmente de plus de 10 pour 100 entre 1965 et 1966. La production de plaques a diminue de pres de 50 pour 100 au

cours de la meme periode., ce qui est une autre cause ide la chute de la

production en poids (de 25.000 tonnes en 1965 a 18.000 en 1966).

96. La production brute de la seule usine du Iferoc;. Dimatit., est indiquee

au tableau I5'ainsi que la valeur de la production estimee au prix d'expor- tation f.o.b. de chaque annee, Ce prix d'exportation est influence par le rapport entre les quantites de tuyaux, dont le prix est sensiblement plus eleve (de 30 a. 40 pour 100)? et de plaques.

97« Valeur ajoutee.: Les facteurs de production interme&iaire sont evalues

a 58 pour 100 du prix Ue revient a 1'usine. Si lAon.suppose: que les imp6ts^

l'amortissement et les frais generaux (non compris dans les 42 pour 100 cor- respondant aux.traitements et salaires) representent un supplement ^de 10 pour 100 du prix de revient a 1'usine, le pourcentage des facteurs devproduction est de 58 : 1,10 = 53 pour 100, ce qui laisse 47 pour 100 pour la valeur ajou-

tee,

98. Main-d'oeuvre., Le chiffre de 353 employes est reste' constant entre 1965 et 1966j bien que la production ait diminue. Sur ce nombrer on cbmp- tait 60 techniciens et cadres (dont 43 etrangers), tandis que le reste. soit

290 environ, etait constitue par des ouvriers qualifies ou des manoeuvres,

Tunisie -, ; ,

99» La Tunisie n'a commence que recemment a produire des ouvrages en amian-

te-ciments dans une unite d'une capacite annuelle de 8.000 tonnes.. SICOAC

(6.000 tonnes de tuyaux et 2.000 tonnes de plaques). On ne possede pas encore

de renseignements sur la production.

100. La demande, qui a atteint en 1964 le chiffre record de 13.000 tonnes, a ete entierement satisfaite a 1'aide d'importations. Celles-ci provenaient

en majeure partie (60 pour 100) d'ltalie, un quart venait de Prance et le reste d'Algerie (1.800 tonnes ou 13,5 pour 100 environ) et d'Europe.

101. La Libye ne produit pas d'amiante-ciment. La demande, qui a triple passant de 3-723 tonnes en I964 a 12.998 en 1965, a ete satisfaite au moyen

d^importations provenant essentiellement du Liban (67 pour 100 environ)

d Italie (11 pour 100 environ) de Yougoslavie (9 pour 100), le reste ^tant constitue par de petites quantites achetees au Japon, a la Tchecoslovaquie, aux Etats-Ums et a la Belgique. Aucune importation de pays africains n'a'

ete enregistree.

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Soudan ■-•=■ -.

10.2.. Le Soudan ne. produit pas d'ouvrages en amiante—ciment. Recemment-, quelques plaques d'amiante ont ete fabriquees mais elles sont loin d'etre utilisees a 1'echelle industrielle.

103« La demande du pays a dS etre satisfaite au moyen dMmportations. Comme 1'indiquent les chiffres du tableau ls la consommation avarie de 6.000 a

9-000 tonnes (compte.non tenu du chiffre de 18.000 tonnes atteint en 1964 ■*

qui doit etre considere avec certaines reserves; et de celui de moins de

1.000 tonnes relatif a 1965 qui n'est pas non plus representatif)o

104. Suivant les ohiffres.de 196O-p19625 les tuyaux representaient la plus grande partie des importations d'ouvrages en amiante-ciment (84 i 70 pour

100)v le reste etant constitue par les plaques. Cette tendance;correspon-

dait a I1orientation du plan decennal qui accordant la priorite aux pro-

jets d'irrigation agrioole. 1.

105. Les prineipaux fournisseurs du Soudan etaient la Yougoslavie, 1'Italie;

la Tchecoslovaquie et l«:.Rpyaume^Uni. La RAU a fourni 10 pour 100 des im portations de tuyaux en i960 et plus de 60 pour 100 des importations de pla

ques en 1962. Au cours des dernieres annees? la contribution du Royaume-Uni

a augmente considerablement (atteignant quelque 90 pour 100 en 1963 et 76

pour 100 en 1964). La contribution de la RAU; qui etait tombee a 5 pour 100 en 1964, est revenue aux 10 pour 100 traditionnels en 1965.

Republique arabeunlei

106. La capacite de production de la RAU est de 40.000 tonnes de tuyaux et

de 10,000 tonnes de plaques et d'accessoires. Des projets ont ete\.-;e"labores pour porter la capacite des usines existantes a 59.000 tonnes par an.

10J. 1$, RAU est devenu un yimportant exportateur d'ouvrages en amiante-ciment : pres de 18.000 tonnes en 1963. Les prineipaux marches etaient la Grece, le

Ghana et Kuwait. ■'■■■■

(22)

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Page 23

,-, ■ Ac, .-■.,,* r- . CHAPITRE V /

;.'r,;.?ffi)THODES^UTILISEES POUR PROJETER L'OFFKE ET LA DEMANDE D'OUVRAGES

EN AMIANTE-CIMENT ET DETERMINER L1 EMPLACEMENT DES USIWES '

3,08.-Dans1'annexe- au document sur la-construction estihdique'e la demande prevue des divers elements de construction.

109. Ces chiffres peuvent Stre decomposes suivant les divers.elements de base et les materiaux correspondants. - .,;.

110* Par exemple en Algerie, suivant le tableau 5 A, on pre>o;U qu'en 1970 la demande totale de materiaux de couverture' atteindra 1'.090.000 m . II ressort du meme tableau, que, selon les previsions; les plaques ondulees en amiantg-ciment representeront 20 pour 100 de cette demande. soit

218.000 m . A supposer' qu'un metre carre de plaque ondulee en amiante-ci-

ment pese 14 4 kilos net, la demande atteindra 3.139 tonneso

lllo De mSmej on. suppose que les plaques planes pour parois rep'resenteront tuie demande de 1,350.tonnes et le tableau 5 A indique le tonnage prevu de

■feuyaux : ;16.'65O tonneso La demande fiijale d'ouvrages en amiante-ciment

sera done de 21.139 tonnes en 1970.

112. En utilisant ce chiffre, on doit se rappeler que d'autres materiaux sont en concurrence sur le meme marche- Ils pourront s'adjuger une partie de la demande projetees fauted1amiante-ciment en quantite ou de la quali-

te voulues.

113. Comme on l'a deja vu> la demande eyentuelle sera satisfaite dans la mesure ou les methodes de commercialisation ainsi que les politiques et l'ordre de priorite adoptes par l'Etat s'y preteront,

114V La projection de la demande est fondee sur les techniques connues actuellement et peut etre considered comme valable pour les dix prochaines anneeso Cependant, il faudra envisager avec plus de circonspection les projets portant sur une periode plus lointaine, car il est probable que de nouvelles techniques (surtout daris le dotnaine des ^plastiques) feront leur apparition et finiront par modifier la structure du marche projete telle

qu'elle apparalt dans le tableau 4 de 1'annexe au document sur la construc

tion., .-■■-.

115. Pour estimer la production locale, on doit supposer que la capacite mstallee sera utilisee a, 80 ou 85 pour 100, ce qui est en soi un chiffre

honorable.

116. On peut supposer que 15 a 20 pour 100 de la production seront reser

ves aux exportations (le Maroc exportait 30 pour 100.de sa production en

19&5;. Mais cette possibilite n'est evidemment valable que pour les grands

producteurs dont la capacite depasse la demande interieure (comme 1'Algerie

et le Maroc).

(23)

Page 24

117. Les pays dont la capacite est moindre et dont la production ne suffira pas a couvrir integralement la demande interieure (tels que la Tunisie, la Libye et le Soudan) devront faire appelj. en partie au moins, aux importa tions.

Facteurs determinant I1emplacement des fabriques d'ouvrages en ciment

118. Existence d'un marche. Celui-ci., compte tenu de la demande interieure projetee et des possibilites d'exportation prevues( doit se situer a proxi- raite des grands centres urbains ou en un lieu d'ou 1'on a faciletnent acces a ces centres.

119. Presence de matieres premieres

a) Ciment tl'usine devra autant que possible etre situee a proximite d'une cimenterie. Si le pays rie produit pas de ciment, il serait preferable qu'elle soit proche d'un port de mer (souhaitable ega- lement pour la fibre d1andante);

b) Fibre d'amiante : quand elle n'est pas extraite sur place et doit

Stre importee; on choisira 1'emplacement le'plus propre a permet- tre des economies de transportj '

c) Eau : eau normale potable;

d) Quartz : poSsibilites d'approvisionnemeiit.

120. Moyens de transport favorables^ surtout importants pour les produits pondereux ainsi que pour les matieres premieres volumineuses. L'emplace- ment le plus approprie sera done celui qui repondra aux conditions suivantes

— Proximity d'un port de mer; m ,

— Raccoxdements ferroviaires avec} si possible, une voie privee;

— Raccordements routicrs.

121. La plupart des procedes de prbduction exigeaht de l'energie ^lectrique,.

1'alimentation doit @tre possible.

122. Personnel. Le personnel de direction et les techniciens hautement qua lifies qui, dans la plupart des cas, viennent de 1'etranger doivent etre loge"s dans des conditions convenables.

* On doit disposer d'une reserve pour le recrutement de la main.r-d'oeuvre qualifiee et des manoeuvres. Dans tous les cas, la formation doit etre as- suree au cours de la periode de rodage-

124» Pour resumer, on recherchera un emplacement, situe a proximite :

a) D'une zone urbaine tres peuplee; i .. '

b) D'un port de mer;

c) D'une tete ou d'une ligne de chemin de fer;

d) De grands axes routiers.

(24)

E/CN.14/INR/154

Page 25

125» Les emplacements repondant a ces quatre conditions possederont proba—

blement par surcrojt :

a) Des possibilites d1approvisionnement en matieres premieres^

b) Un vaste marche potentielj c) Des reserves d'energiej

d) Des possibilites de logement pour le personnel etranger;

e) Une reserve de main-d'oeuvre.

126. Les emplacements suivants sont proposes pour les futures usines : Algerie : Alger} Oran; en troisieme choix, Bonn;

Maroc : Tange^ Casablanca; en troisieme choix; Agadir;

5*unisie : Tunis; en second choixs Sfax ou Gabes;

Libye : Horns (peut-§tre une petite usine a. Benghazi);

Soudan : Khartoum.

(25)

Pays:Alge'rie Industrie:CITINo.339 CTCrSo.661-83 ANNEXEI Tableau1:Production,clemande,emploietinvestisaements1960-1980 UnitesI9601961196,2196319641965196619701971/7519751976/8019,80 2.Production, trute

mil.det mil;de$ mil.det, mil*de$ mil.det mil«de$ mil.det

a.valeur b.quantite 3.Valeurajouteemil-de$ 4.Exportalions a.valeur b.quantite 5-importations &..valeur" b.quantite 5«.Demaiide.j.nte- rieure

(=2+5-4)

a.valeur b.quantite" 7.Emploitotal 3.Formationde capitalfixe Brute Nette

milode$ mil.de mil.de$ mil.de$

3333 31833081 37,436,2 14961448 182 2,1 727 3626

3333333333 902124-3167718.13 10,614,619,721,3- 424584788852 180180180

33 2051 964

33-50 277294312 3,23543329398 3,84,6 133133133133161 1,21,21,21,21,5 1099"1516■""1634 730725786 180180180180180

50-80 3660 43 1720 606 7,0 214 2,0

80 6128 2880 779 321 3,0 2080 1020

3268

851 '

260

,..7" 3400 1800

-5670 1286 400

1

CD H

(26)

Pays:-Maroc Industrie:CITINo.339 CTCINqU'661-83 Tableau;!:Production,demande,emploietinvestissements1960-1980

cv H Unite'sI96019611962196319641965196619701971-7519751976-80198O 1. 2.^Production jbrute: a.Valeur b.quantite 3.Valeurajoutee 4-Exhortations a.valeur b.quantite 5-Importations

mil.det mil. mil.de$ det, mil.de$ mil. mil. a.valeurmil. t>.cotKiititemil. 6.Demandeinte- rieure

(-2+5-4)

a.valeur b.quantite.... 7.Emploitotaldont:

de$ det de$ det mil milde$ det, 'direction' 8.Formationde mil.de$

3535353535353535 13731579135217231668174412492334 20y023,019,725?124,325,418,234 6457426358107848205871097 526,1743,6949,3813,71052,31122,4427,998O?2 7,510,612,911,615,016,06,114 21 0.211 0,111 0,121 0,211 0,1107 1 868,846414930627

..6,5 Uil.:..aA. 'XA

.-■"I46I 12,121

353 60

600 114 180180180180180180180180

35+15 1860 900

50 3707 54 1742 1052 15 321 5 2916 .41 860 180 260

50+3080 5286 77 2484 1403 20 321 3 3320 1800

4204 .60. 1100 25C 420

(27)

Pays:Libyc Industrie:CITINo.339 DTCI.-Ho....661-83...-.-. Tableau1:Production,detnande,emploietinvestissements10-60-1980 Unites196219631964196519701971-7519751976-801980 1,Capacitemil.det 2.Production brute a.valeurmil.de% b.quantitemil.deto 3.Valeurajou- teemil.de% 4-Exportations a.valeurmil.det b.quantitemil.det. 5=Importations a.valeurmil*de% b.quantitemil.det. 6-Deihandein terieure

(-2+5-4)

a.valeurmil.deZ ..-b.quantite.mil,,det.. 7-Emploitotal 8.Formationde ...,„,..capitalfixe...

Brute) nette)

mil.de

3,4 .3,4

359 i?64201466 13S

0-6 1700 15 359 3,■6...420 3,7..1466 13,01700 ....15 600

680 2030 18 2710. .24 150 50

6-15 800

1700 15 2030 18 3730 33 H

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