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Submitted on 1 Jan 1963
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Quelques observations sur la croissance des trichites de fer
M. Régis
To cite this version:
M. Régis. Quelques observations sur la croissance des trichites de fer. Journal de Physique, 1963, 24
(6), pp.413-415. �10.1051/jphys:01963002406041301�. �jpa-00205499�
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Si nous appelons Sx et S2 les distances respectives
entre les pics 1 et 2 d’une part, 5 et 6 d’autre part, le deplacement e due a l’interaction entre le moment
quadrupolaire Q du noyau de 5?Fe et le gradient de champ 6lectrique, q, peut s’écrire
0 repr6sentant l’angle entre la direction du gr,adient
q et le champ magn6tique interne. Nous trouvons ainsi
pour le compose d’holmium (tableau II).
TABLEAU II
On peut supposer qu’il y a corr6lation entre le chan-
gement de signe de e et la rotation bien connue de l’axe d’antiferromagnetisme qui, selon a de la maille orthorhombique a la temperature ambiante, s’aligne
suivant C aux basses temperatures [5], [7].
La determination de la temperature exacte de tran-
sition par des mesures magn6tiques d’une part, et par l’observation de renet Mossbauer en fonction de la
temperature d’autre part, sera certainement int6res- sante.
Nous remercions vivement le Professeur E. F. Bertaut
qui nous a conseill6s et guides pendant ce travail.
Lettre regue le 26 avril 1963.
BIBLIOGRAPHIE
[1] GELLER (S.), J. Chem. Physics, 1956, 24, 1236.
[2] GELLER (S.), WOOD (E.), Acta Cryst., 1956, 9, 563.
[3] BERTAUT (E. F.), FORRAT (F.), J. Physique Rad., 1956, 17, 129.
[4] FORRAT (F.), Thêse, Institut Fourier, Grenoble.
[5] KOEHLER (W. C.), WOLLAN (E. O.), WILKINSON (M. K.), Phys. Rev., 1960, 118, 58.
[6] HANNA (S. S.), HEBERLE (J.), LITTLEJOHN (C.), PER-
LOW (G. J.), PRESTON (R. S.), VINCENT (D. H.), Phys. Rev. Lett., 1960, 4, 177.
[7] BOZORTH (R. M.), KRAMER (V.), REMEIKA (J. P.), Phys.
Rev. Lett., 1958, 1, 3.
QUELQUES OBSERVATIONS
SUR LA CROISSANCE DES TRICHITES DE FER Par Mme M. RÉGIS,
Laboratoire de Physique des métaux.
Faculté des Sciences de Montpellier.
La preparation de trichites metalliques par r6due- tion d’halog6nures a haute temperature est devenue
une methode classique d’obtention de ces cristaux [1].
Le m6canisme de formation de ces trichites propose
par Brenner implique une croissance par le sommet.
Les atomes m6talliques gazeux viennent se condenser
aux points d’émergence de dislocation-vis. D’autre
part, Brenner a obtenu experimentalement la preuve d’une croissance par le sommet en prenant des photo- graphies successives d’une meme trichite au cours de sa
croissance.
Par ailleurs, Coleman et Sears ont observe, au cours
d’une preparation de trichites de zinc par condensation de vapeur metajlique, que lorsqu’ une trichite rencontre
un obstacle au cours de sa croissance, la croissance
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002406041301
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Irichites ayant ld forme Leur estremite est blouuee ontre 1111 tr
i l"qui II t i supposer Ullt’ croissair
par la base
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s’arr6te immediatement. C’est une preuve dirccte que la croissance a lieu par le sommet.
Nous avons prepare des trichites de fer par reduction de chlorure ferreux par l’hydrogène a des temperatures
variant de 6000 a 7000, selon la m6thode de Brenner.
A la suite de reductions effectuées a des temperatures
voisines du point de fusion de l’halogénure, nous avons
observe de nombreuses trichites ayant la forme d’arcs,
leur extremite libre 6tant bloqu6e contre un obstacle.
Ces trichites se redressent tres bien lorsqu’on d6gage
leur extremite a 1’aide d’une mince tige d’acier montee
sur des micromanipulateurs. Elles ont conserve leurs bonnes propri6t6s mecaniques.
11 est diflicile d’expliquer la presence de ces trichites
en forme d’arcs autrement qu’en faisant l’hypothèse
d’une croissance par la base. En effet, ces trichites ne
sont pas naturellement courb6es puisqu’elles repren- nent toujours leur forme rectiligne lorsqu’on enleve
l’obstacle qui les gene. D’autre part, il est extreme-
ment improbable, dans les conditions ou s’effectuent les reductions, qu’un obstacle vienne s’abattre sur
1’extremite d’une trichite qui a fini de pousser, et lui donne une forme d’arc.
Ce travail a b6n6fici6 du soutien financier accordé par la Direction des Recherches et Moyens d’Essais
du Ministere des Armees.
Lettre regue le 9 avril 1963.
BIBLIOGRAPHIE [1] BRENNER, Acta Met., 1956, 4, 62.
RÉPARTITION DES ÉNERGIES DES PHOTOÉLECTRONS
DES COUCHES MINCES DE MAGNÉSIUM
Par MM. Roger GARRON et Guy GIRAUD,
Laboratoire de Physique Expérimentale.
Faculté des Sciences de Marseille.
Nous avons 6tudi6 par la methode du potentiel
retardateur et a partir d’un montage a cathode cen-
trale [1] la r6partition des energies d’emission des
photoelectrons des couches minces de magnesium, et
ies variations de cette r6partition en fonction de
l’épaisseur des couches et de la longueur d’onde.
Cette etude porte sur un intervalle spectral du proche ultra-violet, depuis 366 jusqu’A 240 mu, pour des 6paisseurs variant de 10 a 125 mu. Les couches
metalliques de magnesium sont obtenues par projec-
tion thermique sur une plaque de quartz, sous un vide
de l’ordre de quelques 10-6 torr, et 6tudi6es sous le
vide meme qui a servi a leur preparation. Les distri- butions des vitesses sont determinees par derivation
graphique des caractéristiques en volts [2].
.
Nous donnons ici quelques exemples des variations des courbes de distribution en fonction de 1’epaisseur
des couches (fig. 1 et 2) a longueur d’onde constante,
ainsi qu’en fonction de la longueur d’onde (fig. 3 et 4)
a 6paisseur constante.
L’évolution des fonctions de distribution avecl’epais-
seur des couches confirme pour le magnesium Fcxis-
tence d’un effet de volume, deja mais en evidence sur
d’autres m6taux [3], [4]. D’autre part, comme pour l’aluminium et l’argent [4], les grandeurs que nous
avons choisies pour caract6riser les fonctions de distri-
bution, a savoir 1’energie la plus probable et la (( lar-
geur )) des courbes, dependent de 1’epaisseur des
couches :
-
L’énergie la plus probable (abscisse du maximum
des courbes de repartition) est fonction d’apr6s la
theorie de Du Bridge [5] de la longueur d’onde et du potentiel de sortie. Ses variations, que l’on peut cons- tater sur les figures 1 et 2, avec 1’epaisseur des couches,
sont sans aucun doute liécs aux variations correspon-
dantes du potentiel de sortie [6] : qualitativement, la perte d’énergie subie par 1’ensemble des photoelec-
trons a la travers6e de la surface du metal sera d’autant
plus faible que le travail de sortie sera plus petit.
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