HAL Id: jpa-00236610
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Submitted on 1 Jan 1962
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Résistance à l’oxydation des trichites de fer
R. Jouty, R. Régis
To cite this version:
R. Jouty, R. Régis. Résistance à l’oxydation des trichites de fer. J. Phys. Radium, 1962, 23 (2),
pp.125-127. �10.1051/jphysrad:01962002302012502�. �jpa-00236610�
125 Ona:
Cas particuliers de potentiels transparents.
C’est le "potentiel choisi par F. Hartmann-Boutron
Nous remercions M. P. G. de Gennes qui nous a suggéré ce problème.
Lettre reçue le 22 décembre 1961.
BIBLIOGRAPHIE
HARTMANN-BOUTRON, C. R. Acad. Sc., 1961, 252, 3955.
LANDAU (L. D.) et LIFSHITZ (E. M.), Quantum Mechanics (English Translation), Pergamon, 1959, p. 77.
SUR L’ÉTAT SUPERFLUIDE
Par Jacques WINTER,
École Polytechnique, Paris,
Nous avons essayé (J. Physique Rad., 1958, 19, 532) d’expliquer cet état à l’aide de l’hypothèse de déloca-
lisation. La chose la plus délicate à expliquer Est l’apparition de vitesses limites à l’écoulement des films de Rollin, de l’ordre de 0,5 - 1 m/s. Le dernier para-
graphe de cet article, sur ce point, n’est pas satisfaisant.
Nous proposons l’explication suivante : Dans la varia- tion d’énergie libre, AjE 2013 TSn (Sn entropie du fluide normal), portons notre attention sur le deuxième
terme, et non pas sur le premier. Quelle est la durée
moyenne de séjour d’un atome d’hélium dans sa case, le liquide étant considéré comme une sorte de cristal ? Ecrivons (d’après Frenkel, « Introduction à la théorie des métaux »), en appelant r cette durée
To est le quotient de la largeur de la case, 2A environ,
par la vitesse thermique
H (hauteur de la barrière limitant la zone) = 5 , 10- 16,
chiffre déjà pris dans notre article, mais que nous doublerons pour avoir la hauteur totale de la barrière
Pour des vitesses relatives liquide-paroi de l’ordre
de 50-100 cmfs nous voyons qu’une molécule de la
paroi traverse la largeur 2A dans un temps de l’ordre
de 2.10-10 s. L’effet ordonnateur et réducteur d’entro-
pie de la paroi sur le liquide disparaît et fait place, au
contraire à une tendance à perturber l’ordre et à élever l’entropie. La tendance à la superfluidisation, ou à la délocalisation, plus forte au voisinage dç la paroi, cesse,
et le film de Rollin disparaît par effet d’entropie, et non pas d’énergie. Voici, donc une interprétation très simple, d’un des effets les plus étranges de la super- t uidité.
,
Lettre reçue le 9 février 1962.
RÉSISTANCE A L’OXYDATION
DES TRICHITES DE FER
Par M. R. JOUTY et Mme R. RÉGIS,
Laboratoire d’Électronique et de Physique des Métaux,
Faculté des Sciences, Montpellier.
Les petits cristaux filamentaires métalliques -
appelés aussi « trichites » ou « poils », en anglais «whis-
kers »
-bien que connus depuis 1877, font l’objet
actuellement de nombreuses recherches, On peut en obtenir de diverses façons, et nous avons étudié spécia-
lement ceux formés dans la réduction à hydrogène à haute température, des halogénures de fet til.
Au cours de cette étude, nous avons remarqué que certains de ces cristaux résistaient très bien à l’oxyda-
tion. ’
Les poils qui résistent à l’oxydation, ëçmservent en
même temps leurs propriétés mécaniques remar- quables. A l’aide d’un microscope binocuÍaire « Zeiss »
et de micromanipulateurs, nous avons fait des essais de courbure élastique de ces poils. Le pourcentage d’allon-
gement élastique correspondant à la flùkÎ0n imposée
est de 2 % et 3 % pour des poils expooëï à l’air et à
l’humidité depuis plus de six mois. :
Ces observations sont intéressantes parçe que, dans les expériences déjà faites, les poils ont toujours montré
une très faible résistance à l’oxydation. Exprès Sears,
Gatti et Fullman [2], les poils de fer perdent leurs
bonnes propriétés mécaniques après quelques jours d’exposition à Pair, et avant même que. la rouille ne
fasse son apparition.
-
Le problème est alors de savoir si la résistance des
poils à la rouille est due à un film superficiel les recou- vrant, et les protégeant de l’oxydation, ou si leur résis- tance est due à leur perfection même.
Nous avons multiplié les observations. Dans la majo-
rité des cas, lorsque la réduction s’opère dans les condi-
tions optima, les poils obtenus ont un aspect parfait,
des faces comme des miroirs. Environ 50 % d’entre
eux résistent à l’oxydation alors que le fer déposé en plaques sur la nacelle est entièrement oxydé. L’oxyda-
tion s’étend jusqu’à la base des poils et s’arrête à eux.
Ces poils ont des diamètres variant de 1 à 5 microns,
et leur longueur atteint 3 mm. Ils ne présentent ni
cassures, ni branches, ni excroissances. Leur pourcen-
tage d’allongement varie de 1 % à 3 %.
Deux fois seulement, pour des réductions effectuées
à très haute température, nous avons obtenu des
nacelles entièrement bleutées, et résistant à l’oxydation
des mois entiers. Les poils poussés dans cp& réductions
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01962002302012502
FIG. 1.
-Photographies d’un poil de fer exposé à l’air pendant 3 mois et fixé sur une tige de verre.
127
étaient plus grands, beaucoup plus gros, très irréguliers,
et leurs propriétés mécaniques très médiocres. Ces nacelles contenaient très peu de poils « parfaits ».
Elles ont résisté près d’un an à l’oxydation et- les poils
y ont conservé, durant cette période, leurs propriétés mécaniques inchangées.
Dans ce cas, il est probable que la résistance à l’oxy- dation est due à l’existence d’un film protecteur.
Dans le cas précédent, au contraire, il semble que les
poils n’offrent pas de prise à l’oxydation parce que ce sont des monocristaux proches de l’état parfait.
Lettre reçue le 8 janvier 1962.
BIBLIOGRAPHIE
[1] BRENNER (S. S.), Acta Metallurgica, 1956, 4, 62.
[2] SEARS, GATTI et FULLMANN, Acta Metallurgica, sep- tembre 1954, 2.
COMMUNICATIONS A LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE
RÉALISATION D’UNE CAMÉRA ÉLECTRONIQUE
POUR L’ÉTUDE
DE L’ÉMISSION PHOTOÉLECTRIQUE
DES OBJETS OPAQUES
Par P. HARTMANN et M. PAUTY,
Faculté des Sciences de Dijon.
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