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3` eme ann´ee MIC

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

INSA TOULOUSE Ann´ ee 2014-2015 D´ epartement STPI

3` eme ann´ee MIC

Examen (01/06/2015) – 1h30 UV Mod´ elisation

Partie - Probl` emes inverses

Documents autoris´ es, bar` eme indicatif.

Exercice 1 - Convexit´ e et solutions

On s’int´ eresse au probl` eme d’optimisation suivant :

x∈

min

Rn

f (x).

1. Pour commencer, on suppose que f : R

n

→ R est une fonction convexe. Est-ce que ce probl` eme admet toujours une solution ? Si oui, justifier, si non, donner un contre-exemple.

Non ce probl` eme n’admet pas forc´ ement de solution. Prendre par exemple f (x) = x : le “minimum” s’il existait se trouverait en −∞.

2. Est-ce que ce lorsqu’une solution existe, ce probl` eme admet une solution unique ? Si oui, justifier, si non, donner un contre-exemple.

Non pas forc´ ement. Par exemple, la fonction d´ efinie par :

f (x) =

|x| − 1 si |x| > 1

0 sinon

admet pour minimiseurs l’intervalle [−1, 1].

3. On suppose maintenant f strictement convexe. Est-ce que ce probl` eme admet toujours une solution ? Si oui, justifier, si non, donner un contre-exemple.

Non. Par exemple, la fonction d´ efinie sur [0, +∞[ par f (x) = 1/x est strictement convexe, mais elle n’admet pas de minimiseur.

4. Est-ce que lorsqu’une solution existe elle est unique ? Si oui, justifier, si non, donner un contre-exemple.

Cette fois si oui. On ne demandait pas de justifier. Une fa¸ con de le faire dans le cas o` u f est C

2

est de noter x

un minimiseur. On a ∇f (x

) = 0 et H

f

(x) > 0, ∀x ∈ R

n

. Ainsi, pour x 6= x

, on peut utiliser une formule de Taylor multi-dimensionnelle avec reste int´ egral :

f (x) = f (x

) + Z

1

t=0

h∇f (x

+ t(x − x

)), x − x

i dt

= f (x

) + Z

1

t=0

h∇f (x

+ t(x − x

)) − ∇f (x

), x − x

i dt

= f (x

) + Z

1

t=0

t Z

1

s=0

hH

f

(x

+ s(x

+ t(x − x

)))(x − x

), (x − x

)

ds dt

| {z }

>0

> f (x

).

Ainsi x

est bien minimiseur unique.

5. On pose maintenant f (x) =

12

kAx − bk

22

o` u A ∈ R

m×n

et b ∈ R

m

. Est-ce que f est convexe (ne pas justifier) ?

Oui c’est un r´ esultat de cours.

1

(2)

6. Est-ce que f est strictement convexe ? Justifier en deux mots.

Non, pas si ker(A) 6= {0}.

7. Est-ce qu’elle admet un minimiseur ? Justifier en deux mots.

Oui (voir cours).

8. Est-ce qu’elle admet un minimiseur unique ? Justifier en deux mots.

Non, pas si ker(A) 6= {0}.

Exercice 2 - Pseudo-inverse et projections orthogonales

Note : dans cet exercice, vous pouvez r´ esoudre les questions 4, 5, 6, mˆ eme si vous n’avez pas r´ epondu aux questions 1, 2 et/ou 3. Soit A ∈ R

m×n

une matrice ayant une SVD de la forme A = UΣV

T

o` u U ∈ R

m×m

et V ∈ R

n×n

sont deux matrices orthogonales et Σ ∈ R

m×n

est une matrice de la forme :

Σ =

Σ

r

0

r,n−r

0

m−r,r

0

m−r,n−r

avec Σ

r

=

σ

1

0 0 . . . 0 0 σ

2

0 . . . 0 .. . .. . . . . . . . 0 0 0 . . . . . . σ

r

 .

On note u

i

∈ R

m

la i-` eme colonne de U et v

i

∈ R

n

la i-` eme colonne de V . On rappelle qu’une mani` ere de d´ efinir la pseudo-inverse A

+

de A est :

A

+

= V Σ

+

U

T

o` u Σ

+

=

Σ

−1r

0

r,m−r

0

n−r,r

0

n−r,m−r

.

1. Soit P = AA

+

. Montrez que P est une matrice de projection orthogonale, c’est-` a-dire que P

2

= P (idempotence) et P

= P (sym´ etrie hermitienne).

On a P = UΣΣ

+

U

T

. De plus ΣΣ

+

∈ R

n×n

est une matrice diagonale contenant seulement des 1 ou des 0 sur sa diagonale. Ainsi

P

2

= U(ΣΣ

+

)

(ΣΣ

+

)U

T

= U(ΣΣ

+

)U

T

= P.

De mˆ eme pour P

= P.

2. Le but de cette question est de montrer que l’espace de projection est Im(A). Rappeler comment d´ efinir Im(A) en fonction des vecteurs u

i

et/ou v

i

.

On a Im(A) = vect({u

1

, . . . , u

r

}) (voir cours).

3. Soit y ∈ R

m

. Montrez que le vecteur w = y − P y est orthogonal ` a Im(A) et conclure.

On d´ ecompose y dans la base (u

i

). Ainsi y = P

m

i=1

α

i

u

i

avec α

i

= hy, u

i

i. On note α le vecteur (α

1

, ..., α

m

). Ainsi, on a

P y = U (ΣΣ

+

=

r

X

i=1

α

i

u

i

et

y − P y =

m

X

i=r+1

α

i

u

i

. Ce vecteur est bien orthogonal ` a Im(A) = vect({u

1

, . . . , u

r

}).

2

(3)

4. Nous concluons par une application num´ erique. Soit θ ∈ R et

A =

cos(θ) − sin(θ) 0 sin(θ) cos(θ) 0

0 0 0

 .

D´ eterminez une SVD de A.

Plein de possibilit´ es. Par exemple, poser

U =

cos(θ) − sin(θ) 0 sin(θ) cos(θ) 0

0 0 1

 V =

1 0 0 0 1 0 0 0 1

 Σ =

1 0 0 0 1 0 0 0 0

5. Que vaut Im(A) ?

On a Im(A) =

 x

1

x

2

0

 , x

1

∈ R , x

2

∈ R

 .

6. V´ erifiez que P = AA

+

est bien l’op´ erateur de projection orthogonale sur Im(A).

On a 

1 0 0 0 1 0 0 0 0

qui correspond bien ` a un projecteur sur Im(A) (il annule la derni` ere composante de y).

3

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