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ELEMENTS DE MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE RADIOLOGIE : cas de l’HOMEL

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Academic year: 2022

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(1)

REPUBLIQUE DU BENIN ---@---

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

---@---

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI (UAC) ---@---

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI (EPAC) DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE

RADIOBIOLOGIE

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE PREMIER CYCLE Pour l’Obtention du

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE THEME

Réalisé et soutenu par, Marthe Flamine DEGUENON MEMBRES DU JURY

Président du Jury Superviseur Pr Servais GANDJI Dr Daton MEDENOU

Maître de conférences Maître assistant des De Université /CAMES Université/CAMES Tuteur Juge

M. Roger ADJIBI Pr Nicolas ATREVI Surveillant de l’Unité Maître de conférences de Radiologie des Université/CAMES

ELEMENTS DE MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE RADIOLOGIE : cas de

l’HOMEL

(2)

VIIèmePromotion

REPUBLIQUE DU BENIN ---@---

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

(MESRS) ---@---

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI (UAC)

---@---

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI (EPAC)

LE DIRECTEUR

Pr Titulaire Félicien AVLESSI

LE DIRECTEUR ADJOINT Pr Clément BONOU

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

CHEF DE DEPARTEMENT Pr Servais GANDJI

ANNEE ACADEMIQUE 2013-2014

(3)

VIIème Promotion

Années académiques : 2011 –2014

Enseignants permanents

PRENOM(S) et NOM MATIERE(S) ENSEIGNEE(S)

Théodora AHOYO Microbiologie

Sylvère ANAGONOU Education Physique et Sportive I et II.

Nicolas ATREVI Embryologie, Anatomie Radiologique II, Techniques Radiologiques III et Neuro-Anatomie.

Guy ALITONOU Chimie Générale et Chimie Organique.

Gabriel YANDJOU Techniques d’Expressions et Méthodes de Communication I et II.

Noël DESSOUASSI Enregistrement d’image, et Biophysique de l’Imagerie Cyriaque DOSSOU Techniques d’Expressions et Méthodes de

Communication III et IV.

Julien DOSSOU Radiobiologie et Radioprotection.

Servais GANDJI Anatomie Radiologique I, Techniques Radiologiques II et Notions générales d’Echographie.

Aristide KOFFI Anglais I et II.

Hubert HOUNSOSSOU Biostatistique médicale.

Evelyne LOZES Immunologie Générale et Appliquée.

Daton MEDENOU Appareillages I et II, Physique Electronique.

Nestor SANTOS Anatomie Humaine I et II, Techniques Radiologiques I Bertin GBAGUIDI Enregistrement d’image.

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Enseignants vacataires

PRENOM(S) et NOM MATIERE(S) ENSEIGNEE(S)

Sylvestre ABLEY Déontologie Médicale

Alain ADOMOU Sciences Physiques

Gilles AGOSSOU Législation et Droit du Travail Gervais AHOGA Soins Infirmiers

Olivier BIAOU Sémiologie Radiologique Justin DEHOUMON Sémiologie Médicale Lordson DOSSEVI Techniques instrumentales Léonard FOURN Santé Publique

Gervais HOUNNOU Sémiologie Chirurgicale Hyppolite HOUNNON Mathématiques

Jérôme GBEHOU Sémiologie gynécologique et obstétricale Gabriel KOUNASSO Informatique

Bertin DANSOU Anglais III et IV Sonagnon Paulin YOVO Pharmacologie.

Casmir AKPOVI Biologie cellulaire et Physiologie générale I et II.

(5)

(6)

Je dédie ce rapport de stage:

• A mon défunt père DEGUENON Laurent

Vous qui nous avez inspiré le chemin du savoir, de l’au-delà recevez mes éternelles prières et veille toujours sur nous tes enfants

• A ma mère ADOGONY Julienne

Femme courageuse et tendre, trouvez dans ce travail le début du couronnement des longues années de sacrifices et d’effort consentis pour l’avenir de vos enfants. Vous resterez toujours pour nous la lumière et le chemin qui nous guident ; que le Tout Puissant vous garde aussi longtemps que possible près de nous

(7)

• A Dieu le Père, à son Fils Jésus-Christ et l’Esprit Saint

Je décerne en premier mes gerbes de gratitude pour la grâce qu’ils me donnent au quotidien de témoigner de ma foi et de pouvoir terminer cette œuvre

(8)

Nous adressons nos sincères remerciements et notre gratitude à vous, Docteur Daton MEDENOU pour votre disponibilité permanente et votre humilité. Vous avez dirigé ce travail avec toute votre compétence, vos qualités intellectuelles et humaines. Avec un cœur rempli de connaissance, nous vous disons respectueusement merci

• Nos tuteurs de stage

A monsieur ADJIBI Roger et madame AKPONA Mamatou qui n’ont ménagé aucun effort pour se rendre disponibles chaque fois que besoin se fait sentir dans la réalisation de ce travail qu’ils ont suivi avec une grande attention.

• Professeur Servais GANDJI

Chef du département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie, vous êtes l’un des artisans déterminants de notre formation. Nous vous présentons nos sincères remerciements.

• Monsieur Roland TOPANOU

Enseignant à l’EPAC, vous qui avez toujours enseigné la dextérité dans notre travail

• A mes frères et sœurs Gaétane, Clotilde, Eudes, Eustaches, que ce travail soit pour vous une source de motivation, d’inspiration et de détermination dans votre quotidien

• A ma promotion en souvenir des peines et joies partagées

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Tous nos hommages

• A notre Président de jury

C’est un honneur que vous nous faites en acceptant de présider notre jury de

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• Aux honorables membres de jury

Nous vous remercions pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de juger la qualité scientifique de ce travail, vous nous apprenez la rigueur scientifique. Vos critiques nous permettront d’améliorer la qualité scientifique de ce travail. Recevez l’expression de notre profonde gratitude !

LISTE DES ABREVIATIONS

HOMEL : Hôpital de la Mère et de l’Enfant-Lagune

(11)

HSG : Hystérosalpingographie ASP : Abdomen sans préparation RX : Rayons X

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi KV : Kilovoltage

mA : Milliampèremètre (s) : Seconde

IM : Imagerie Médicale

CCDEE : Compagnie Commerciale de Distribution d’Energie Electronique CPU : Collège Polytechnique Universitaire

DIT : Diplôme d’ingénieur des travaux

DETS: Diplôme d’Etude des Techniques Supérieure

LISTE DES FIGURES

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Figure 2a : Cassette de wisconsin non irradiéé Figure 2b : Résultat du test de la cassette Figure 3a : Toupie non irradiée

Figure 3b : Résultat du test de la toupie Figure 4a : Echelle de Meyer non irradiéé Figure 4b : résultat du test de l’échelle

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Type et nombre d’examens réalisés

Tableau II : Facteurs techniques utilisés pour le test du calibrage du kilovoltage Tableau III: Facteurs techniques utilisés pour le test du calibrage de la minuterie

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Tableau V: Résultat du test de vérification du calibrage du kilovoltage Tableau VI: Résultat du test de vérification de la minuterie

Tableau VII: Résultat du test de vérification de la calibration du milliampèremètre Tableau VIII: Répartition des réponses sur la périodicité de la maintenance souhaitée

RESUME

Effectuer un stage de fin de formation en vue de l’obtention de son diplôme est

(14)

Pendant cette période, nous avons naturellement pu mettre davantage en pratique dans ce centre hospitalier, les connaissances théoriques reçues au cours de notre formation.

L’HOMEL est un hôpital de référence en matière de santé de la reproduction et de prise en charge de la mère et de l’enfant. Cependant son unité de radiologie est confrontée à de nombreuses difficultés de maintenance dans la réalisation des examens, ce qui a attiré particulièrement notre attention. Notre étude a révélé que l’absence de la maintenance et régulière des équipements de radiologie a conduit à des pannes répétées et apparition des traces de rouleaux au niveau de la développeuse automatique. Nous avons essayé d’apporter des approches de solutions à ce problème dans le présent rapport de stage. Cela permettra d’améliorer les prestations de cette unité de radiologie.

Mots clés : Elément de maintenance, équipements de radiologie.

ABSTRACT

Summary to make a training of the end of formation with a view to obtain his degree is becoming a tradition in EPAC. And to sacrifier at this tradition, we were three students who were sent in training at HOMEL.

(15)

During this period, we are naturally put more in practice into this hospital knowledges received during our formation. HOMEL is a reference hospital as regards of reproduction’s health and holding mother and child. However its radiology unit is confronted with many problems of keeping up in examination’s realization which particulary attracts our attention. Our studying raised that the absence of upholding and regular of radiology

equipments have brought to repeated breakdown and the appearance of roller’s marks in automatic developer level. We tried to bring some solutions to this problem in this training report. This will allow to improve this radiology’s unit services.

Key Word: Maintenance, equipment of radiology

(16)

INTRODUCTION……… .1 PRESENTATION CADRE D’ETUDE……….……3 1.1.PRESENTATION DE L’HOPITAL DE LA MERE ET DE L’ENFANT LAGUNE (HOMEL) ……….……….5 1.2.PRESENTATION DU SERVICE DE RADIOLOGIE….………....6 1.3. PRESENTATION DU SERVICE DE LA MAINTENANCE…..….. 7

DEROULEMENT DU STAGE ………...…8 2.1. OBJECTIFS DU STAGE………....9

2.2. PLANNING……….………..9

(17)

REFERENCES……….……….38

2.3.TRAVAUX EFFECTUES ……….…….. .9

2.4.PROBLEMES RENCONTRES………….………..12

2.5.CHOIX ET JUSTIFICATION DU THEME……….………13

ETUDE DU THEME……….14

3.GENERALITES SUR LE THEME…….……….14

4. APERCU GENERAL SUR LA MAINTENANCE………22

4.1. PLANNING DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE……….23

4.2. LA VERIFICATION DES TESTS DU CALIBRAGE………….….24

4.3. MATERIEL ET METHODE………..……….28

5. RESULTATS OBTENUS………..……….28

6.1.COMMENTAIRE………..33

6.2.SUGGESTIONS………….………35

CONCLUSION………..36

(18)
(19)
(20)

Dans le cursus de la formation à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), l’obtention de tout diplôme est subordonnée à un stage pratique. C’est donc dans ce cadre que nous avons effectué un stage pratique a l’unité de radiologie de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant-Lagune (HOMEL). Au cours de ce stage, plusieurs objectifs étaient visés et ils s’articulent autour d’une idée générale à savoir : Maîtriser la gestion courante d’un service d’Imagerie médicale (sur les plans administratif et technique) et la gestion des patients.

La radiographie conventionnelle demeure la plus utilisée dans l’exploration du squelette surtout malgré l’évolution de nouvelles techniques comme le scanner, l’échographie, l’imagerie par résonnance magnétique. Il est de notoriété publique que les rayon-x utilisés dans la plupart des techniques (radiographie conventionnelle, le scanner) sont des rayonnements ionisants ; donc dangereux pour l’organisme humain. Il faut donc essayer de réduire au maximum la dose administrée aux patients.

Cependant, plusieurs éléments sont à prendre en compte pour y parvenir : la maîtrise des différentes étapes de la réalisation d’un radiogramme (positionnement du patient, choix les facteurs et développement du film) par le technicien puis un suivi périodique des équipements afin de prévenir les différentes pannes éventuelles. C’est pour tenter d’apporter notre contribution à la résolution de ces problèmes que nous avons effectué une étude sur le thème : « Eléments de maintenance des équipements de radiologie : cas de l’HOMEL».

L’objectif principal de cette étude est de montrer l’importance de la maintenance des équipements de radiologie à un niveau respectable de fonctionnalité. Elle a pour objectif secondaire, de montrer l’importance de la maintenance préventive en vue de réduire les réparations correctives.

Notre travail de recherche s‘articulera autour des axes ci-après : Introduction

• Présentation du cadre de stage,

• Déroulement du stage

• L’étude du thème choisi.

(21)

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU

CADRE DE FORMATION ET D’ETUDE

(22)

1.1. PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE : l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant- Lagune (HOMEL)

Créée en 1958 dans l’enceinte de la circonscription médicale, la maternité lagune de Cotonou a été par la suite transférée sur le site de l’ancienne Compagnie Commerciale de Distribution d’Energie Electrique (CCDEE) à Tokpa-Hoho, d’où sa première appellation « Maternité Tokpa-Hoho ». Elle a subi plusieurs mutations allant d’une simple maternité pour devenir une maternité de référence en 1978, et aujourd’hui Hôpital de la Mère et de L’Enfant- Lagune avec une capacité de plus de 300 lits. L’HOMEL est situé au bord du lac Nokoué dans le quartierTokpa-Hoho, non loin du Lycée Technique Coulibaly. De nos jours, L’HOMEL offre aux populations de nombreuses prestations sanitaires, mais s’avère être un centre de référence en matière de santé de la reproduction. Il comprend de nombreux services dont le service d’Imagerie Médicale constitué de l’Unité d’Echographie et de l’Unité de Radiologie qui est notre lieu de stage.

L’HOMEL est structuré en plusieurs services à savoir :

- Le service des affaires administratives: le service des affaires administratives s’occupe des affaires en rapport avec l'administration, de la gestion du personnel, de l’accueil et de l’admission des malades dans les différents services de l’hôpital et des statistiques. Il a également pour rôle de s’occuper de l’exécution des dépenses du centre en matériel de travail nécessaire, de l’entretien des locaux et matériel et surtout de la maintenance des appareils de l’hôpital.

- Le service des affaires financières : comme l’indique son nom, il s’occupe des questions financières telles que la comptabilité générale, l’élaboration du budget, les entrées et les recettes enregistrées par les différentes caisses .Il gère aussi les opérations de banque et l’élaboration du bilan et du rapport financier. Le paiement des agents contractuels de l’hôpital est assuré par les recettes enregistrées.

- Le service médical et technique : ce dernier maillon est subdivisé en deux parties : la partie technique qui coordonne le laboratoire où se font les différentes analyses du sang, du crachat, des matières fécales, et des urines ; les pharmacies et l’unité d’Imagerie Médicale où se font les examens radiologiques et échographiques. Nous avons ensuite la partie médicale qui coordonne les consultations (prénatale, postnatale, gynécologique, vaccination…) ; le bloc technique (avec le bloc

(23)

opératoire ; le bloc obstétrical d’urgence et les soins intensifs) ; la néonatologie ; la pédiatrie ; l’anesthésie-réanimation.

- Le service social : le service social s’occupe de la prise en charge des indigents ; des cas sociaux ou autres clients de l’hôpital en difficulté.

1.2. PRESENTATION DE L’UNITE DE RADIOLOGIE

L’HOMEL regroupe plusieurs bâtiments. L’unité de radiologie est située dans le bâtiment G qui comporte également le service de: Pédiatrie, l’ORL, la néonatologie, l’hospitalisation-mère, l’hospitalisation-enfant, la communication et la salle de conférence.

L’unité de radiologie est composée d’un vestiaire pour le personnel, de deux bureaux, d’une chambre claire, d’une chambre noire, et d’une salle d’examen. L’Unité d’échographie est située en dehors du bâtiment G.

Dans la salle d’examen, nous pouvons observer : une armoire destinée aux clichés interprétés ; le Potter mural ;

un aspirateur

la table d’examen et le tube à rayons X ;

une armoire contenant le matériel d’HSG, des sacs de sable, les désinfectants, les gants etc. ;

un vestiaire pour les patients.

Dans la chambre claire, on note : une table sur laquelle sont posés deux négatoscopes, le registre de présence au poste des agents et celui des examens.

La chambre noire est composée :

d’une développeuse automatique, d’une armoire où sont rangés les films,

d’une paillasse où le matériel est lavé après chaque examen.

Le personnel de l’unité est constitué de :

Dr Roger SOSSOU, Médecin Radiologue, chef service de l’Imagerie Médicale ;

M. Roger ADJIBI, Ingénieur des Travaux en Imagerie Médicale, Surveillant de l’unité de radiologie ;

(24)

Mme Lysiane BONI ; Ingénieur en imagerie médicale ;

Mme Murielle GANHOUIGNON ; Ingénieur en imagerie médicale ; M. Gafari AKANDE, Aide-soignant.

1.4. PRESENTATION DE L’UNITE DE MAINTENANCE DE L’HOMEL

Faisant partie du service des affaires administratives, l’unité de maintenance de l’HOMEL est une division d’entretien et de maintenance. Elle est dirigée par un chef d’unité aidé dans sa tâche par des personnes qualifiées. Cette division est constituée de plusieurs sections à savoir :

- La section Biomédicale;

- La section Informatique;

- La section Electricité;

- La section Plomberie;

- La section Climatisation;

La division intervient également dans l’entretien des bâtiments des divers services que constitues l’HOMEL.

(25)

LOGIGRAMME DE LA DIVISION ENTRETIEN ET MAINTENANCE

PERSONNES CONCERNES

ACTIVITES DOCUMENTS UTILISES

-secrétaire -Chef Section

Chef division

-Chef division -Techniciens

Techniciens

Technicien

Demande de travail Bon pour réparation

Planning d’entretien

Analyse du problème Bon de réparation

Collecte d’information pour mieux résoudre le problème

-Check list

-Bon de réparation

Accomplir l’action corrective

-Guide d’utilisation -Guide de maintenance

Remise du service renseigner les documents afférents

-Fiche de vie

-Registre d’intervention

(26)

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE

(27)

2.1. OBJECTIFS DU STAGE

Objectif général :

Maitriser la réalisation des examens courants de l’unité d’imagerie médicale Objectifs spécifiques :

- Rendre l’étudiant capable de réussir tous les examens radiographiques ; - Appliquer les lois de radioprotection envers soi-même, envers le

personnel et les patients ;

- Assimiler et à effectuer autant que faire se peut la pratique de clinique de film après chaque examen ;

- Apprendre les notions élémentaires de l’interprétation radiologique sur la base de ses connaissances en anatomo-pathologie, en sémiologie et en pathologie élémentaire radiologiquement décelable.

2.2 PLANNING

Dès notre arrivée, le lundi 19 Mai 2014 dans le service d’imagerie médicale de l’HOMEL, il a été établi de commun accord avec le personnel un planning de stage.

Les différents travaux dans la salle d’examens, dans la chambre noire et même du secrétariat étaient assurés par les stagiaires. Cette organisation nous a permis de mettre en pratique les cours théoriques reçus à l’école et nos pratiques professionnelles.

2.3. TRAVAUX EFFECTUES

Pendant trois mois, nous avons travaillé de façon rotative à cause du nombre que nous faisons dans l’unité de radiologie de l’HOMEL. Nous avons successivement servi au secrétariat, dans la chambre noire et dans la salle d’examen. Le stage de troisième année étant un stage pratique, nous avons plus travaillé dans la salle d’examen qu’au secrétariat et dans la chambre noire. Ce qui nous a permis au fil des jours de maîtriser la pratique des examens standards et des examens spéciaux en particulier l’HSG.

Au secrétariat notre tâche consiste à:

- Accueillir les patients, leur donner les renseignements et conseils dont ils ont besoin ;

(28)

se fait avant même la réalisation de l’examen et l’enregistrement des résultats après l’interprétation des clichés. Nous tenons à souligner que les enregistrements se font dans un registre réservé à cet effet.

- Déposer les clichés pour interprétation. Après avoir réalisé les examens, les clichés sont collationnés et déposés sur le bureau du médecin radiologue pour l’interprétation.

- Remettre les résultats d’examen aux patients après l’interprétation

Dans la salle d’examen

Nous avons eu une semaine d’observation pour mieux nous adapté aux réalités de travail de l’unité. Nous avons réalisé les examens standards comme la radiologie des membres pelviens et thoracique, du rachis, du thorax, du télécoeur, de l’ASP et du crâne.

Nous avons suivi le déroulement des examens d’HSG étant entendu que l’HOMEL est une maternité de la mère et de l’enfant. Ces examens se font soit debout ou assis selon l’incidence. Ainsi après observation nous avons commencé par réaliser seul les examens surtout l’HSG sous la supervision de l’ingénieur au poste afin de mener de bout en bout l’examen. C’est ainsi que nous avons appris à réaliser les clichés de l’HSG.

Le nombre d’examens que nous avons réalisé selon les types et leur fréquence est consigné dans le tableau ci-dessous :

(29)

Tableau I : Type et nombre d’examens réalisés durant notre stage à l’unité de radiologie de l’HOMEL

Examens Nombre

examens suivis

Nombre examens auxquels nous avons participé

Nombre examens réalisés

Nombre Examens

Fréquence en pc

HSG 03 08 23 86 25,07

Poumon +

Télécoeur 05 10 55 139 40,52

Rachis 01 03 09 22 06,41

Crâne+ sinus 00 02 05 17 04,96

Membres+

mensuration 00 05 12 48 14

Bassin+hanche 00 02 03 10 02,91

ASP 00

01

03

09 02,62 Thorax

01

03

04

12

03,50 Total

10

34 114 343

100

Source

: Registre d’examens de l’unité de radiologie

Nous avons eu à réaliser personnellement 114 examens, donc un pourcentage de 33,23.

A partir du tableau I, nous constatons que l’unité de radiodiagnostic de l’HOMEL est bien fréquentée.

(30)

Dans la chambre noire

Après la réalisation de l’examen, nous amenons la cassette dans la chambre noire.

Là nous ouvrons la cassette et nous envoyons le film dans la développeuse automatique.

Ensuite nous rechargeons la cassette d’un nouveau film vierge pour un nouvel emploi. Puis nous nous assurons que l’armoire des films est bien fermée avant d’allumer la lumière et d’ouvrir la porte. Lorsque le cliché sort quelques minutes après, nous nous évertuons à appliquer les cours reçus en notion élémentaire d’interprétation radiologique ; nous apprécions ainsi la qualité de l’image. Ensuite l’identification du patient est inscrite au marqueur sur le cliché. Enfin le cliché est soit rendu au patient si c’est un hospitalisé de l’hôpital après l’avoir mis dans l’enveloppe avec le bon d’examen soit à l’interprétation si c’est un externe.

2.4. DIFFICULTES RENCONTREES

Lors des différentes tâches accomplies dans l’unité de radiologie de l’HOMEL, nous avons relevé de nombreuses difficultés. Au nombre de celle-ci, nous notons :

- le manque de salle de toilette ;

- l’inexistence de passe-cassette entre la salle d’examen et la chambre noire ce qui oblige le technicien après exposition à prendre dans le couloir du service avec la cassette alors que ce dernier est un matériel très sensible ;

- l’indisponibilité de quelques formats de films;

- le non-respect du délai d’utilisation de la solution de désinfection des canules

- l’insuffisance du matériel d’HSG, due à la demande plus forte de cet examen, à la vétusté du matériel existant et au non achat de nouveaux matériels ;

- l’utilisation des compresses non stériles au cours de certains examens d’HSG;

- la défectuosité de la lampe inactinique dans la chambre noire ; - l’utilisation des gants non stériles au cours des examens spéciaux ;

- enfin, lors de la réalisation de l’HSG, la survenue de pannes répétées de l’aspirateur.

Ces différents problèmes regroupés sont régulièrement constatés dans l’unité et il convient d’y apporter des solutions. Celui qui a plus attiré notre attention est le problème de la maintenance des équipements de radiologie.

(31)

2.5. CHOIX ET JUSTICATION DU THEME

De tous les problèmes identifiés lors de notre stage, c’est celui de la maintenance qui a retenu notre attention :

Le tube radiogène

- Léger déréglage du centreur La développeuse automatique

- Apparition des traces des rouleaux sur les clichés

Le manque d’entretien périodique des cassettes et des écrans qui jouent un rôle très important dans la qualité de l’image.

En effet, au cours de notre stage, force est de constater l’inexistence d’un planning d’entretien régulier de ces équipements. Dans le souci d’améliorer les conditions générales de travail, il nous a paru indispensable d’étudier ce problème à travers notre thème intitulé :

« Eléments de maintenance des équipements de radiologie » afin d’y trouvé des solutions ou approches de solutions.

(32)

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME

(33)

3.

GENERALITES SUR LE THEME 3.1. Les équipements de radiologie

C’est l’ensemble formé par l’appareil radiologique (tube radiogène et ses accessoires) et leurs dispositifs permettant de recueillir et de traiter l’image radiographique.

L’appareil radiologique

L’appareil de radiodiagnostic est l’ensemble composé, d’une part des éléments électriques constitués par le tube et son circuit d’alimentation, circuit connecté lui-même à des organes de réglage, de mesure et de commande et d’autre part, des dispositifs permettant d’effectuer et de recueillir l’image radiographique.

Tube radiogène

Le tube radiogène est constitué d’un cylindre de grand diamètre au centre et de petit diamètre aux extrémités. Il sert des rayons-X(R-X) qui sont issus de l’interaction entre les électrons et la matière.

Le tube radiogène comprend une cathode et une anode et les deux sont maintenues dans une enveloppe protectrice de verre assurant le vide. Il existe de nombreuses variétés de tubes, les caractéristiques du foyer (ultra fin, petit ou grand), la disposition des anodes (tournante ou fixe) et l’existence ou non de dispositifs particuliers comme les grilles.

Statif

Il est composé de trois (03) éléments indépendants ou plus ou moins solidaires entre eux.

- Porte Tube Radiogène

Il supporte le tube radiogène et permet de donner à celui-ci le positionnement nécessaire à l’exécution des examens prévus pour un appareillage déterminé.

- Porte – Sujet

Il est constitué le plus souvent par une table unique permettant de réaliser les

(34)

- Porte – Ecran

Le porte – écran qui se double habituellement d’un porte - cassette assure les déplacements de l’écran ou du film dans un plan parallèle aux déplacements de tube.

Dispositifs auxiliaires

Ils comportent une série d’accessoires dont les uns sont indépendants dans l’appareillage, et les autres, fixes ou amovibles pour la plupart. Ils sont fixés à la gaine du tube ou au châssis d’examen. Certains accessoires ont pour objectif de filtrer le rayonnement diffusé, d’autre de maintenir le sujet immobilisé ou de faciliter la réalisation de certaines incidences.

- Centreur lumineux

Il est indispensable pour déterminer le point exact d’impact du rayon central sur le sujet et de mesurer s’il y a lieu son inclinaison.

- Filtre

La présente d’un filtre destiné à arrêter le rayonnement mou est une obligation légale.

- Diaphragme et localisateur

Ils ont pour objectif de limiter l’espace du faisceau d’irradiation et, par conséquent l’espace de la région du corps irradié. Ils améliorent la qualité de l’image en réduisant le rayonnement diffusé. Ils diminuent la dose absorbée par le sujet, ce qui n’est pas sans importance.

- Grille anti-diffisante

Elle est constituée de lamelles de plomb qui arrête le rayonnement diffusé dont la direction n’est pas la même que celle du rayonnement incident utile.

(35)

Le pupitre de commande

C’est un appareil de commande du tube à RX. Selon les normes d’installation en radiologie, le pupitre de commande doit être séparé du tube par le paravent plombé qui protège contre les RX. Il comporte sur la face supérieure des boutons de commandes à savoir :

-

Le bouton du Kilovoltage(KV)

Calibré de façon à donner la lecture de la tension en kilovolt aux bornes du tube lors de l’exposition. Il représente en radiographie la force de pénétration des RX. Il existe des rayons hauts KV et ceux de bas KV. Le KV détermine la qualité du rayonnement et influence directement le contraste du radiogramme.

- Le bouton du milliampérage (mA)

Il permet de définir le courant électronique à travers le tube à RX.

- Le bouton du temps de pose (ms ou s)

Il détermine le temps de l’exposition ou la durée de passage des RX au cours de l’exposition radiologique. La combinaison du temps de pose au mA (mAs), définit la quantité de rayonnement émise au cours de l’exposition. Le mAs contrôle directement la densité du cliché radiographique.

Circuits électriques

Il est constitué des éléments de la source électrique alimentant le tube, des organes de réglage, de mesure et de commande, reliés plus ou moins ensemble dans les câbles circuit. Ils sont tous contenus dans les gaines protectrices.

Les dispositifs permettant de recueillir et de traiter l’image Le film radiographique

C’est une plaque photographique très sensible au RX. Il possède une double émulsion. Les films ont des dimensions variables et le choix déterminé par l’examen

(36)

La cassette radiographique

C’est une boîte parallélépipédique faite généralement de matière plastique et d’épaisseur d’au moins un (01) centimètre (cm). Elle est mince, étanche à la lumière et légèrement plus large que le film. Les deux grandes faces (antérieur et postérieur) sont constituées d’éléments chimiques différents. La face antérieure est radio-transparente. La face postérieure est radio- opaque et munie de barrures et de charnières est constituée d’acier ou d’un métal plus léger tapissé d’une mince couche de plomb pour éviter la retrodiffusion des RX. L’intérieur de la cassette radiographique est recouvert ou non d’un ou de deux écran(s) appelé(s) <<écran(s) renforçateur(s)>>. L’écran renforçateur est en effet, une feuille de matière plastique recouverte de cristaux microscopiques de phosphore. Ces cristaux émettent de la lumière lorsqu’ils sont soumis au rayonnement X.

Le négatoscope

C’est une sorte de petite armoire avec une vitre translucide, munie d’un dispositif éclairant sur lequel l’on pose les radiogrammes pour les observer et les lire.

Le développement du film

C’est un procédé physico-chimique par lequel une image latente, invisible à l’œil, produite dans l’émulsion d’un film exposé à la lumière ou à un rayonnement X, est transformée, par l’action du révélateur, en image visible. Il existe deux types de développement à savoir le manuel et l’automatique. Le développement manuel se fait à l’aide d’un dispositif constitué de quatre bacs ou cuves contenant respectivement la solution du révélateur, le bain d’arrêt, la solution du fixateur, l’eau de rinçage et du séchoir. Le développement automatique se fait avec un appareil appelé <<développeuse automatique>>. Il s’agit d’un appareil automatique assurant le transport du film, par un système de rouleaux, à vitesse constante, dans les cycles de développement (révélateur, fixateur, lavage et séchage).

Tous les équipements que nous avons cités concourent de façon étroite à l’obtention d’une bonne image radiographique exploitable par le médecin radiologue. Ainsi ils doivent être régulièrement entretenus afin de garder toutes leurs capacités de fonctionnement.

(37)

3.2. La maintenance

La maintenance est l’ensemble des opérations destinées à maintenir un bien ou un matériel dans son état ou dans des conditions données de sûreté, de fonctionnement, pour accomplir une fonction requise, ainsi que d’en déduire la probabilité de défaillance. Elle est souvent la source d’immobilisation de l’équipement. En d’autres termes, c’est un complexe constitué de huit(8) opérations à savoir :

-L’achat des équipements ; -La réception ;

-L’installation technique ; -La maintenance préventive ;

-Le contrôle régulier des performances ; -La maintenance curative ou corrective ;

-La gestion de l’inventaire et de la maintenance sur fiche.

La maintenance permet la continuité des prestations. Les conditions de réalisation de la maintenance sont fixées de façon contractuelle, entre le fabricant ou le fournisseur et l’exploitant. Le cahier de charge du processus de maintenance montre qu’il faut :

-Avoir un inventaire à jour de tous les appareils ; - Avoir un planning d’intervention préventive ;

-Tenir et mettre à jour une fiche de vie pour chaque appareil mentionnant l’identification, la date de mise en service, la fréquence de maintenance exigée ;

-Avoir un stock des pièces de rechange ;

-Etre à l’écoute des utilisateurs enregistrant leurs plaintes et suggestions ; -Respecter le délai d’interventions défini ;

-Tenir compte des recommandations d’amélioration observées lors des audits ;

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Chaque équipement doit donc posséder un cahier de maintenance ; celui-ci doit être joint à l’équipement jusqu’à sa reforme. Ce cahier de maintenance permet de consigner les résultats de la surveillance, les écarts éventuellement constatés, les mesures préventives et curatives appliquées. On notifie sur chaque cahier : l’identification de l’équipement, la marque et le modèle, les numéros de série et d’inventaire, la date d’achat, la date de mise en service, pour ne citer que ceux-là.

Le stockage et l’archivage des informations du cahier de maintenance permettent entre autres de connaître le pourcentage des pannes, de prévoir les pièces de rechanges et d’avoir une idée sur les performances d’un équipement.

Il existe différentes formes et différent niveaux de maintenance

3.3. Les différentes formes de maintenance

Nous avons deux formes de maintenance : la maintenance préventive et la maintenance corrective ou curative.

3.3.1. La maintenance préventive

Elle est définie comme la maintenance effectuée selon les critères techniques prédéterminés, indiqués dans les notices d’instruction, d’utilisation ou les documentations techniques des fabricants, dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu.

Description de la procédure de maintenance préventive

La maintenance préventive implique l’inspection, le remplacement des pièces de rechange et le contrôle de la fonctionnalité du dispositif médical. Ainsi le responsable de la maintenance doit faire le planning pour la maintenance préventive au début de l’année .Il doit établir une fiche de vie pour l’équipement, cette fiche de vie montre :

le fonctionnement, la condition des accessoires,

le nettoyage,

le message d’erreur, la marque avant de visiter l’équipement, étudier la situation et

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En cas de panne l’unité de radiologie informe l’unité de la maintenance, qui à son tour met en place la procédure de réparation pour régler le problème.

Dans le cas contraire, la maintenance préventive continue par le calibrage, le nettoyage et graissage de l’équipement.

Au cours de la maintenance, les tests de mauvais fonctionnement et de sécurité peuvent survenir ainsi le service de la maintenance procède à la réparation. Si non la remise en service du tube radiogène.

3.3.2. La maintenance corrective ou curative

Elle est définie comme une maintenance effectuée après défaillance d’un appareil.

Les interventions de la maintenance corrective font l’objet d’une demande d’intervention par le personnel utilisateur ou par un agent biomédical.

La maintenance corrective comprend la localisation de la défaillance et son diagnostic, la remise en état et le contrôle du bon fonctionnement avant la remise en service.

Description de la procédure de la maintenance curative

Les interventions de la maintenance font l’objet d’une demande de travail, le responsable du service utilisateur adresse une demande de travail relative aux équipements.

Le responsable de la maintenance examine la demande de travail et la fiche de vie de travail.

Le service informe le service utilisateur et retire le check List quotidien de l’utilisateur. L’équipe de la maintenance devra consulter le manuel technique, le représentant local ou le fabriquant.

Si l’équipement est retiré du service de l’utilisateur, l’utilisateur doit remplir une <<fiche de transfert>>.

La réparation de l’équipement peut être faire par le service de la maintenance ou le fabricant :

- La réparation par le maintenancier

Le maintenancier, pour effectuer la réparation à bésoin de pièce de recharge, il fait une demande de pièce de rechange ou matériel disponible au magasin de l’hôpital.

En cas de manque de pièce de rechange au magasin, on procède à la commande la

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Enfin fait le contrôle de fonction et de sécurité du tube radiogène et la remise en service.

- La reparation par le fabricant

Le service de la maintenance contacte le représentant local, fait une fiche de transfert. Ainsi la réparation de l’équipement est faite par l’agent local et le technicien devra assister à la réparation. Le technicien de maintenance interne confirme le fonctionnement et fait la remise en service de l’équipement.

Lorsque la réparation par l’agent local est impossible, le technicien de maintenance fait la mise au rebus en prélevant de l’équipement des pièces nécessaires, le sortir de la base d’inventaire et faire le point à l’administration.

3.4. Les différents niveaux de maintenance

Il existe trois niveaux de maintenance à savoir : - La maintenance de niveau I

- La maintenance de niveau II - La maintenance de niveau III

3.4.1. La maintenance de niveau I

Elle ne nécessite pas un matériel important et peut être réalisée par les utilisateurs de l’équipement préalablement formés par le fournisseur.

3.4.2. La maintenance de niveau II

Elle nécessite du matériel spécifique (outillage, documentation technique détaillée) et ne peut être effectuée que par des maintenanciers.

3.4.3. La maintenance de niveau III

La maintenance de niveau III est exécutée par le fournisseur lui-même. On recourt à ce niveau de maintenance lorsque la panne survenue au niveau de l’appareil dépasse les compétences de l’utilisateur et du technicien biomédical.

4. Aperçu général sur la maintenance

La maintenance préventive a pour rôle de garantir, tout au long de l’utilisation de l’équipement, ses performances et sa sécurité afin d’assurer sa disponibilité d’une part et de réduire les coûts de réparation et le temps d’immobilisation d’autre part.

(41)

Cette partie regroupe entre autre : l’organisation de la maintenance préventive et les différentes procédures opérationnelles.

4.1. Planning de la maintenance préventive

La première opération de la maintenance a lieu six mois après l’installation de l’équipement. Après, une maintenance systématique doit être faite suivant un planning annuel où les opérations suivantes doivent être effectuées :

- Nettoyage général des équipements - Vérification des paramètres radiologiques

4.1.1. Nettoyage général des équipements

Assurez- vous que l’alimentation est déconnectée avant de commencer le nettoyage de l’appareil.

Toutes les parties en contact direct avec les patients doivent être nettoyées après chaque utilisation, avec un produit approuvé par le ministère de la santé (veuillez vous référer à la législation en vigueur).

Ne pas laisser de l’eau ou un quelconque liquide pénétrer à l’intérieur de l’appareil, cela pouvant entraîner un risque de court-circuit ou de corrosion.

Chaque semaine, nettoyé les parties métalliques peintes ainsi que les parties plastiques, avec une solution nettoyante appropriée, particulièrement pour ce qui concerne les parties plastiques. Ne pas utiliser de détergent ou de sprays, seulement des solutions alcaloïdes.

Ne pas utiliser de produit désinfectant abrasif, contenant de l’acide ou de l’ammoniaque.

Ne pas positionner l’appareil près d’autres équipements susceptibles de l’endommager.

En cas de fuite d’huile, prévenir le service technique.

4.1.2. Vérification des paramètres radiologiques

La vérification consiste à mesurer les Kilovolts, les milliampères et le temps

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instructions du constructeur. Faire des réglages si les écarts sont au-dessus des tolérances admissibles.

Toutes ces opérations étant réalisées pour la maintenance préventive par un spécialiste (ingénieur biomédical), il est aussi important de vérifier les conditions environnementales.

En effet, les équipements de radiologie doivent être installés dans un environnement sec de température comprise entre 15°C et 30°C. Dan s des régions où le climat est plus chaud, (température supérieure à 30°C), il faut pré voir une climatisation.

4.2. La vérification des tests du callibrage

4.2.1. Test de vérification du calibrage de la haute tension

Ce test consiste à vérifier si le KV affiché correspond au KV débité par l’appareil.

Matériel :

- Cassette WISCONSIN;

- Caches plombés;

- cassette contenant un film ; - Densitomètre ;

- négatoscope ; - Abaque.

Desription de la cassette WISCONSIN

Il s’agit d’une cassette-test ayant subi des modifications, elle ne contient qu’un seul écran renforçateur et a pour dimension 20 X 25,4 cm². Elle est divisée en six(6) régions à savoir : A ;B ; C ; D ; HVL et information. Les régions A ; B ; C ; D sont divisées chacune en deux colonnes de dix (10) trous (la colonne de droit et la colonne de gauche) et chaque paire de trous constitue une ligne pour un échelon. La région HVL permet d’évaluer une filtration excessive ou insuffisante du kilovoltage. La colonne de la droite est une colonne référentielle.

Quant à la colonne gauche de chaque région, elle est placée au-dessous de plaque de cuivre d’épaisseur différente en fonction des régions. Une feuille de cuivre au-dessus des quatre (4)

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paires de colonnes A ; B ; C ; D permet de mesurer les KV en filtrant les rayons primaires pour la suppression des rayons mous.

Aucune absorbant n’est prévu pour la 5ème paire de colonne parce que la couche de démi-absorption dépend de la distribution de l’ensemble du rayonnement.

Facteurs techniques utilisés

Conformément aux recommandations techniques, les facteurs techniques utilisés pour le test du kilovoltage sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau II : Facteurs techniques utilisés pour le test du calibrage du kilovoltage Régions Kilovoltage (KV) Mas DDF

A 100 100 100

B 100 80 100

C 100 80 100

D 100 50 100

HVL(CDA) 100 20 100

4.2.2. Test de vérification de la précision du temps de pose

Il consiste à évaluer la précision du calibrage de la minuterie ainsi que l’état de fonctionnement du bloc redresseur.

Matériel

- toupie ;

- tablier – plombé pour la protection du opération ;

- caches plombés pour protéger les régions à irradier ou déjà irradiées ; - cassette contenant un film.

Description de la toupie

La toupie est un disque métallique en plomb généralement ou en alliage métallique percée d’un petit trou vers la périphérie et surmontée d’un axe autour duquel elle pivote.

Il existe deux (2) toupies qui sont :

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L’utilisation de la toupie manuelle nécessite deux opérations :

- L’un, protégé par un tablier plombé, tourne et surveille la vitesse de rotation de la toupie

- L’autre, choisit les facteurs techniques et irradie.

Facteurs techniques utilisés

Conformément aux recommandations techniques, les facteurs techniques utilisés pour le test de la minuterie sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau III : Facteurs techniques utilisés pour le test du calibrage de la minuterie

Exposition Ma Kv

Temps de

pose (ms) DFF (cm)

01 100 81 14 100

02 100 100 63 100

03 100 115 100 100

4.2.3. Test de vérification du milliampèremètre

Il s’agit d’un bloc de métal épais, généralement en aluminium, taillé en escaliers dont chacun constitue un échelon. L’utilisation étant basée sur différents degrés d’absorption d’une partie des radiations émises, en fonction de l’épaisseur de chaque échelon.

Matériel

- Échelle de Meyer ; - Cassette ;

- Négatoscope.

Description de l’échelle de Meyer

Nous avons placé l’échelle sur une partie d’une cassette 24x30 cm chargée, les autres parties étant protégées, nous avons centré de manière que la trajectoire du rayon central passe par le milieu de l’échelle c’est-à-dire le milieu de 6ème échelon. Aussi nous avons pris le soin de diaphragmer aux dimensions de l’échelle puis nous avons procédé à des irradiations successives, en prenant soin de varier le mA et le temps de pose de façon à garder le mAs constant ainsi que le KV. Après développement du film, on a procédé à la

(45)

Facteurs techniques utilisés

Conformément aux recommandations techniques, les facteurs techniques utilisés pour le test du milliampèrage sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau IV : Facteurs techniques utilisés pour le test du calibrage du milliampèmètre

Exposition Mas KV DFF (cm)

01 10 70 100

02 20 70 100

03 40 70 100

04 80 70 100

05 100 70 100

4.2.4. Les cassettes

Un contrôle rigoureux doit être fait au niveau des cassettes pour éviter les artefacts et pour que l’image radiographique soit nette. C’est sur les films placés dans les cassettes que les images sont recueillies. Les fuites observées au niveau des cassettes peuvent occasionner des voiles sur les films.

4.2.5. La développeuse

La machine à développer équipée des cuves de révélateur et de fixateur permet de révéler l’image sur le film après passage de ce dernier dans les cuves.

Actuellement, certaines unités de radiodiagnotic disposent des développeuses automatiques.

La maintenance de la développeuse automatique nécessite un nettoyage mensuel, vérifie la température des bains par trimestre et surtout vérifier le temps de développement par trimestre.

4.2.6. Négatoscope

Il facilite la lecture des clichés. Les paramètres à contrôler sont : - Luminosité uniforme ;

(46)

4.3. MATERIEL ET METHODE D’ETUDE Matériel

Nous avons utilisé deux types de matériel : le matériel humain et le matériel technique.

Le matériel humain : il est constitué du personnel du service radiologie et le maintenancier. A cet effet, nous avons établi une fiche d’enquête aux cinq(05) techniciens qui nous a permis de recueillir des informations sur éléments de maintenance des équipements de radiologie de l’HOMEL.

Le matériel technique : il regroupe les équipements de l’unité de radiologie de l’HOMEL(le tube à rayon X, le pupitre de commande, les cassettes et films de format 18cmx24cm, la développeuse automatique, le négatoscope.

Méthodes

Comme méthode, nous avons utilisé la méthode prospective. Elle consiste à : a) Vérification de :

- Calibrage du kilovoltage. Le matériel utilisé est la cassette Wisconsin.

- Calibrage de la minuterie à l’aide de la toupie.

- Calibrage du milliampèremètre à l’aide l’Echelle de Meyer.

b) Vérification du temps de développement de la développeuse.

La fiche d’enquête est adressée aux utilisateurs de l’appareil radiographique de l’HOMEL.

5. RESULTATS OBTENUS

Nous avons interprété les résultats des tests de vérification de la précision du calibrage des facteurs techniques de l’appareil à rayon-X, des cassettes et du négatoscope ainsi que les résultats des fiches d’enquête.

(47)

POUR LE KILOVOLTAGE :

Figure 2a : Cassette non irradiée Figure 2b : Résultat du test de la cassette

Interprétation des résultats

A l’aide d’un densitomètre on mesure les densités des images circulaires correspondes à des échelons numérotés de 1 à 10 de chaque colonne. On fait la mesure de la densité de la colonne de gauche à chaque échelon et celle de droite ensuite, on retient le numéro de l’échelon où la différence de densité du couple est la plus petite possible ou nulle ainsi que le numéro de l’échelon qui suit immédiatement celui qui est retenu. La formule appliquée est :

= °() + − −

Dr : Densité recherché

K : densité de l’image de la colonne de gauche

R : densité de l’image de la colonne de droite ou de référence N°(a) : numéro de l’échelon retenu

b : échelon qui suit immédiatement l’échelon retenu

Au cas où les densités de référence ne sont pas uniforme, on détermine une

(48)

Rab

La formule appliquée est :

Connaissant la densité recherchée, on se réfère à la courbe correspondante à la région pour laquelle le calcul a été fait pour déterminer le KV débité par le générateur à rayon X.

Tableau V : Résultat du test de vérification du calibrage du kilovoltage Régions exposées KV affiché

A 70

B 85

C 105

D 121

HVL 60

POUR LA MINUTERIE Figure 3a : Toupie non irradiée

Interprétation des résultats

- Pour la toupie manuelle et la toupie synchrone motorisée en monophasé Pour les appareils monophasé, l’émission des rayons fréquence du courant de la source d’alimentation. Si l’on choisissait des temps de pose de = D = °() +a − Rab − naissant la densité recherchée, on se réfère à la courbe correspondante à la région pour laquelle le calcul a été fait pour déterminer le KV débité par le générateur à rayon Résultat du test de vérification du calibrage du kilovoltage KV affiché KV mesuré Variation 66 4

82 3

99 6

116 5 - -

diée Figure 3b : Résultat du test avec la toupie

Interprétation des résultats

Pour la toupie manuelle et la toupie synchrone motorisée en monophasé

Pour les appareils monophasé, l’émission des rayons – x est en fonction de la fréquence du courant de la source d’alimentation. Si l’on choisissait des temps de pose de naissant la densité recherchée, on se réfère à la courbe correspondante à la région pour laquelle le calcul a été fait pour déterminer le KV débité par le générateur à rayon-

Variation 4 3 6 5 -

: Résultat du test avec la toupie

Pour la toupie manuelle et la toupie synchrone motorisée en monophasé

x est en fonction de la fréquence du courant de la source d’alimentation. Si l’on choisissait des temps de pose de

(49)

1/10 de seconde et 1/5 de seconde on obtiendrait respectivement 5 et 10 points. Si les résultats prévus ne sont pas obtenus, il sera nécessaire de répété l’expérience 2 ou 4 fois.

Si pour 1/5 de seconde on obtient pour 4 expositions 7 points, on peut conclure que le bouton d’exposition s’actionne avec retard. Si par contre on obtient 8 ;7 ;10 ;9 on dira que le contact du bouton d’exposition fonctionne de façon intermittente. Avec la toupie manuelle on ne peut pas évaluer une défectuosité du bloc redresseur.

- Pour la toupie synchrone motorisée en polyphasé

Pour les appareils triphasés, l’émission des rayons-x dure tout au long du temps de pose sélectionné. Pendant une seconde on obtiendra un cercle soit de 360°.

Si l’on choisit des temps de pose de 1/5 ;1/10 ;1/20 de seconde on obtiendra des arcs dont les valeurs angulaires sont respectivement de 72° ; 36° et 18°.

Si pour 1/20 de seconde on obtient 15° au lieu de 18° on conclure à une défectuosité du bouton d’exposition. Si au contraire on obtient plusieurs arcs de cercle au lieu d’un, on dira que le bloc redresseur est défaillant.

- Pour la toupie manuelle en polyphasé

Lorsqu’elle est utilisée sur une alimentation en polyphasé, on arrive à évaluer l’état de défectuosité du bloc redresseur si les arcs de cercle obtenus sont entrecoupé

Tableau VI : Résultat du test de vérification de la minuterie

Exposition Angle mesure Angle obtenu

01 10 5

02 52 22,6

03 102 36

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POUR LE MILLIAMPEREMETRE

Figure 4a : Echelle de Meyer non irradiée Figure 4b : Résultat du test avec l’échelle

Interprétation de l’échelle de Meyer

La lecture densitométrique se fait au niveau d’un même échelon de préférence celui du milieu pour toutes les expositions. La comparaison des densités au niveau d’un même échelon devrait donner les mêmes résultats. Si on obtient une variation importante entre les densités. On peut conclure que le calibration du mA est défectueuse.

Tableau VII : Résultat du test de vérification de la calibration du milliampèremètre

Exposition Densité optique

N°1 0,72

N°2 1,68

N°3 1,78

N°4 1,89

N°5 2,09

(51)

Tableau VIII : Répartition des réponses sur la périodicité de la maintenance souhaitée

Modalités Effectifs Fréquence en pc

Mensuelle Trimestrielle Semestrielle Annuelle

2 3 - -

40 60 - -

TOTAL 5 100

Source : Fiche d’enquête.

6. COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS 6.1. Commentaires

Les résultats suscitent en nous les commentaires suivant :

A partir du Tableau I, nous constatons que le service de Radiologie de l’HOMEL est très fréquenté pour la réalisation des examens radiographiques.

Pour le kilovoltage :

Après mesure des densités des images circulaires obtenues, et après avoir calculé la Densité recherché (Dr) et déterminé le KV correspondant par la lecture au niveau de l’abaque correspondante, nous avons obtenu respectivement 66, 82, 99 et 117 pour les régions A, B, C, D dont les KV affichés étaient respectivement de 70, 85, 105 et 121 (Tableau V).

Après analyse de ces résultats, nous n’avons pas remarqué une variation significative entre les KV affichés et les KV débités dans les gammes 70 à 85 KV en ayant considéré une marge d’erreur de plus ou moins 5 KV. Dans les gammes 105 à 121, nous avons une légère variation entre les KV affichés et les KV débités en ayant considéré une marge d’erreur plus ou moins 8 KV.

D’après ses résultats, nous pouvons conclure que le calibrage du kilovoltage ne présente pas de défaillance donc n’affecte pas la qualité de l’image.

(52)

Pour la minuterie

Le tableau VI montre que pour respectivement les temps de pose de 0,014 de seconde, 0,063 de seconde et 0,1 de seconde, nous avons obtenu des arcs dont les valeurs des angles au centre varient d’une exposition à l’autre soit respectivement 10°, 14° et 52°, 65°, et 120°, 135° alors on devrait obtenir 5°, 22 ,6° et 36°. Ayant utilisé la toupie manuelle au lieu de la toupie synchrone motorisée, on peut déduire de ces résultats la précision du temps de pose en raison de la vitesse à laquelle la toupie manuelle est tournée. Cependant ayant obtenu un seul arc de cercle non entrecoupé () nous pouvons déduire que le bloc redresseur n’est pas en défaillant.

Pour le milliampèremètre

le tableau VII montre que pour les milliampèremètres 10, 20, 40, 80 et 100, nous avons obtenu respectivement des densités : 0,72, 1,68, 1,78, 1,89 et 2,09. Nous ne remarquons pas une variation importante entre les densités, on peut conclure le calibrage du milliampèremètre n’est pas défectueux.

Le tableau VIII montre que le service de la maintenance de l’hôpital n’a pas une périodicité de maintenance des équipements. Il intervient lorsque quand l’unité de radiologie est confrontée à des problèmes.

Pour le négatoscope

Selon nos investigations, l’unité de radiologie dispose de trois (3) négatoscopes disponibles ce qui permet d’accélérer le travail.

Pour la développeuse automatique

Ici nous n’avons pas pu effectuer les tests de vérification en ce qui concerne la température des bains faute de matériel. Le seul élément vérifié est le temps de développement. Nous avons utilisé pour cela le chronomètre et nous avons constaté que le temps de développement est de 3 min 43 s par rapport à la durée normale qui est de 1min30S prévu dans l’abaque de l’appareil. Cela ralentit parfois le travail dans le cas où nous devons attendre pour voir les facteurs avant la poursuite des examens. Les solutions sont changées selon le rythme de travail.

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6.2. Suggestions

Nous n’avons pas l’intention de formuler des solutions auprès des décideurs. Notre souhait est de faire des propositions dont la mise en application sera bénéfique pour les utilisateurs de l’appareil radiographique, le personnel administratif et les usagers de l’ HOMEL.

Ainsi nous suggerons :

Au service de radiologie de l’HOMEL

que les techniciens fassent la vérification du calibrage des facteurs techniques afin de s’assurer du fonctionnement exact de ces éléments fondamentaux du tube à RX ;

- que le personnel établisse un programme d’entretien des équipements tels que les cassettes et les rouleaux de la développeuse automatique ;

- La conception et la conservation d’un cahier de maintenance préventive ou curative de chaque type d’équipement ;

- Pour des raisons de radioprotection, prévoir un dosimètre pour chaque technicien ;

Au service de maintenance de l’hôpital

- que le service de maintenance soit doté des équipements adéquats pour assurer la maintenance de l’appareil à rayons-X ;

- que le maintenancier de l’hôpital soit formé de façon spécifique sur l’appareil à rayons-X ; il doit d’ailleurs prendre connaissance de l’abaque de l’appareil à rayons-X avant chaque intervention afin de ne pas créer par mégarde dans ces interventions, une déprogrammation de cet appareil.

A l’administration de l’HOMEL

- Prévoir une autre salle pour l’utilisation effective de l’appareil mobile qui est un peu trop grand pour son transport dans les salles.

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En somme, nous pouvons dire que les objectifs visés pendant notre stage sont atteints.

Par ailleurs, tout équipement installé dans un service doit faire l’objet d’un suivi périodique afin de toujours garantir les normes d’utilisation prévues par le fabricant. Plus particulièrement, ce suivi doit être encore plus rigoureux dans le domaine médical et paramédical, d’autant plus que les équipements sont utilisés sur des hommes dont il faut préserver la santé avant tout. Il s’avère donc nécessaire de faire la maintenance des équipements, il y va de l’intérêt du service pour mieux aider aux diagnostics. Le but de la maintenance en Imagerie Médicale est certainement d’améliorer le diagnostic tout en intervenant dans la qualité de l’image obtenue, elle offre d’autres avantages que sont :

- La diminution de la fréquence de panes (s’ils sont réguliers et suivis de maintenance) ;

- Le temps des vérifications étant planifié ils ne provoquent pas de report d’examen, comme une panne qui implique une perte d’exploitation beaucoup plus conséquente ;

- La fiabilité résultats des examens.

Alors au vu de tous ces avantages que présente la maintenance des équipements, il serait bien qu’il soit instauré dans l’unité de radiologie de l’HOMEL afin de garantir la qualité de l’image.

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(57)

Rapport de stage

1- SAKANAKO M. N. 2012

Maintenance et assurance qualité des équipements de radiographie : cas de l’hôpital Bethesda, Rapport de stage, EPAC, nombre de page :72 , p.19-20

2- ABOHUI M. R. 2010

Importance de la maintenance de l’appareil de radiodiagnostic dans un service de radiologie pour la durabilité : cas de l’HOMEL, Rapport de stage, EPAC, nombre de page :47, p.6-7

3- HOUSSOU M. P. 2010

Suivi et contrôle qualité de l’équipement dans un service de radiologie : cas de la clinique d’Akpakpa, Rapport de stage, EPAC, nombre de page : 65, p.23-25

Ouvrage

4- Anonyme, éd . 2010, Démarche pour le contrôle de la chaine imagerie en radiologie, p.

22-23

5- Equipement médicaux pour les pays en développement, guide méthodologie d’acquisition et de maintemance, éd ACODESS, Paris, France, p.20-40.

6- MEDENOU D. Maintenance des appareils biomédicaux et hospitaliers, CAP 2009.

Internet

7- Critères de qualité et optimisation des doses: en radiologie conventionnelle http//www.perso.wanadoo.fr/eassa.cordo/SFROPRI/

(58)

Références

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