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EPL - SESSION 2004 CORRIGÉ
Optique géométrique.
1. Par définition la vergence (qui s'exprime en dioptrie) d'un miroir sphérique plongé dans un milieu transparent isotrope et homogène d'indice n est :
SC n V=−2
2. Les foyers objet et image, F et F', sont confondus avec le milieu du segment [SC].
3. Si n = 1 on a :
♦ formule de conjugaison avec origine au sommet S du miroir : V SC
2 ' SA
1 SA
1 + = =− ;
♦ grandissement transversal :
SA ' SA AB
' B '
G=A =− .
De ces deux relations on déduit :
δ
−
=
−
−
= 0,4
G 1 1 SA V 1
car SA=−10m (objet réel) et 5
G=1 (image droite et plus petite que l'objet).
4. V < 0 donc le miroir est divergent et convexe. D'ailleurs, seul un tel miroir peut donner, d'un objet réel, une image réduite et droite (exemple : un rétroviseur de voiture).
5. On rappelle que pour un miroir sphérique :
♣ les plans principaux - plans conjugués de grandissement transversal +1 - sont confondus avec le plan orthogonal en S à l'axe optique du miroir ;
♣ les plans antiprincipaux - plans conjugués de grandissement transversal −1 - sont confondus avec le plan orthogonal en C à l'axe optique du miroir ;
♣ les points nodaux - points conjugués sur l'axe optique de grandissement angulaire +1 - sont confondus en C ;
♣ les points antinodaux - points conjugués sur l'axe optique de grandissement angulaire −1 - sont confondus en S.
Ainsi, un objet placé dans le plan orthogonal à l'axe optique du miroir en C conduit à une image située dans le même plan.
6. Dans ce cas on a G = −1 par définition des plans antiprincipaux.
Électrocinétique : régime sinusoïdal.
7. Le dipôle AB présente une impédance complexe : ω + +
ω
= 1 jCR
jL R ZAB
Ce dipôle sera équivalent à une résistance pure Req si ℑm
{ }
ZAB =0, soit si :2 2 2
2
C R 1
C L R
ω
= + 8. Numériquement on obtient L = 120 mH.
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9. Dans ce cas AB eq 2 2 2
C R 1 R R
Z = = + ω d'où la valeur efficace I de l'intensité du courant qui traverse la bobine (c'est aussi l'intensité du courant principal) :
(
1 R C)
ER 5AR
I E 2 2 2 0
eq
0 = + ω =
=
10. On a :
ω
= +
= ω
= 1 jCR
I I R Z U , I jL
UAD DB DB
On en déduit les valeurs efficaces des tensions :
V 300 C
R 1 U RI , V 240 I L
UAD DB 2 2 2 =
ω
= +
= ω
= 11. On a
= ω
= jC
I I R
UDB 1 2 d'où les valeurs efficaces des courants : A 4 U C I , A R 3
I1 =UDB = 2 = ω DB=
12. Le dipôle AB étant équivalent à une résistance pure E et I sont en phase. La puissance moyenne consommée par le dipôle est donc :
{ }
EI.* E I 900W 2 e1
0 =
= ℜ
P=
Statique des fluides.
13. Si on néglige la masse volumique de l'air devant celle de l'eau, l'équilibre de la cloche se traduit, à l'aide du théorème d'Archimède, par :
N
(
)
déplacé liquide du poids cloche la de poids
H h gS
mg = ρ −
On en déduit la hauteur h de la partie immergée du récipient : S H
h m +
=ρ 14. D'après la loi fondamentale de l'hydrostatique :
( )
S H mg h g p
p1− 0 =ρ − =
Par ailleurs, l'air étant assimilé à un gaz parfait on a, d'après la loi de Mariotte (évolution supposée isotherme) :
0 0 0 0 1
1V p V p SH
p = =
De ces deux relations on tire l'expression du volume d'air emprisonné dans la cloche à l'équilibre : mg
S p
H S V p
0 2 0
1 = 0 +
15. La pression de l'air dans la cloche est :
S p mg p1 = 0+
16. On fait varier la quantité d'air emprisonné dans la cloche mais sa pression finale est toujours égale à sa pression initiale car la cloche reste en équilibre à la température ambiante. Ainsi :
S p mg p
p2 = 1 = 0+
17. La pression étant uniforme dans tout le volume d'air on a d'après la loi fondamentale de l'hydrostatique :
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S gV p
p2 − 0 =ρ 2
Avec le résultat de la question 16 on en déduit le nouveau volume d'air emprisonné :
=mρ V2
18. VM est atteint à l'équilibre limite c'est-à-dire lorsque la partie supérieure de la cloche affleure juste la surface libre de l'eau dans la cuve. Cet équilibre se traduit par :
S gH gV
mg+ρ0 M =ρ 0 d'où :
0 M 0
m V SH
ρ
−
=ρ
Thermodynamique.
19. Le système est fermé et isolé ; le bilan énergétique se traduit donc par : 0
U U
U=∆ 1+∆ 2 =
∆
Or les gaz, supposés parfaits, suivent la première loi de Joule, soit :
(
T T)
n c(
T T)
0 cn1 V f − 1 + 2 V f − 2 = d'où la température finale du mélange :
2 1
2 2 1
f 1n n
T n T T n
+
= +
Tf apparaît comme le "barycentre" de T1 et T2 affectés des coefficients n1 et n2.
20. Le volume final est Vf = V1 + V2. Puisqu'on suppose que le mélange se comporte comme un gaz parfait on a, en utilisant l'équation d'état :
( )
2 2 2 1
1 1 f
f 2 1
p T n p
T n p
T n
n + = +
Compte tenu de l'expression de Tf il vient :
1 2 2 2 1 1
2 2 1 2 1 1
f n Tp n T p
T n T p n
p
p +
= +
21. On a
2 f 2 1
f 1 2 1
f f f
n p n p n n
p RT
V = =
= + , d'où les pressions partielles :
f 2 1 f 2 2 f
2 1 f 1
1 p
n n p n , n p n p n
= +
= +
Ce résultat est évidemment en accord avec la loi de Dalton : pf = p1f + p2f.
22. On considère le cas où n1 = n2 = 1 qui impose pf1 = pf2 = pf/2. Pour calculer la variation d'entropie du système on imagine des chemins réversibles pour chacun des gaz entre leurs états extrêmes.
2 ln p R
ln p T R
ln T p c
R dp T c dT S
f 1 1
p f p
p T
T p 11
1 f
1 f
1
+
+
=
⌡
− ⌠
⌡
=⌠
∆
2 ln p R
ln p T R
ln T p c R dp T c dT S
f 2 2
p f p
p T
T p 12
2 f
2 f
2
+
+
=
⌡
− ⌠
⌡
=⌠
∆
Le bilan entropique du système conduit alors à :
( ) 2Rln2
p p ln p T R
T ln T c S S
S 2
f 2 1 2
1 f2 p 12 11
1 +
+
=
∆ +
∆
=
∆
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On vérifie aisément que ∆S( )1 =S( )p1 >0 pour cette évolution adiabatique et irréversible. Le terme 2Rln2 correspond à ce que l'on appelle l'entropie de mélange.
23. On considère maintenant le cas où T1 = T2 = T0, p1 = p2 = p0 et n1 = n2 =1 qui entraîne Tf = T0 et pf
= p0/2. On obtient dans ce cas :
( ) 2Rln2 0
S2 = >
∆
24. On a toujours T1 = T2 = T0 et p1 = p2 = p0. Par ailleurs les molécules qui remplissent chaque compartiment sont identiques. La non discernabilité des molécules entraîne (voir paradoxe de Gibbs) :
( ) 0
S3 =
∆
Mécanique du point.
25. En l'absence de frottements il y a conservation de l'énergie mécanique, soit :
(
h r)
mg cos mgr 2mV
1 2
P − θ= −
d'où :
( )
[
− − θ]
= 2g h r 1 cos VP
26. On applique la deuxième loi de Newton au point matériel dans le référentiel lié au support et supposé galiléen, soit :
( )
R ga P/ m
m R = +
avec :
♦ a
( )
nr V dt / dV P
P2
P +
= τ
R , où
PC
n= PC , car le mouvement est circulaire ;
♦ R=Rn (R > 0) en l'absence de frottements.
En projection suivant n et compte tenu du résultat de la question précédente on en déduit :
( )
θ =[
2h−2r+3rcosθ]
r R mg
27. Pour que le point matériel puisse atteindre A il faut que R
( )
π ≥0 soit 2h−5r≥0 qui impose : 2rh 5 h≥ m = 28. Dans ce cas :
( ) (
2h r)
6mgr 0 mg R
RI = = m + =
29. Toujours dans l'hypothèse où h = hm la vitesse du point matériel P en A est alors :
( )
2g(
h 2r)
gr VVA = P π = m− =
30. Quand P quitte le support il subit uniquement l'action de la pesanteur et décrit une parabole osculatrice en A à l'arc de cercle de diamètre [AI]. Si on prend l'origine du temps à l'instant où P quitte son support, les équations paramétriques de la trajectoire sont :
r 2 2gt y 1 , x t V
x= A + C =− 2+ d'où l'équation cartésienne :
2
A C
V x x 2 r g 2
y
− −
=
Cette trajectoire coupe l'axe Ox en M(x0 < xC , y0 = 0) tel que : r 2 g x
V r 2 x
x0 = C− A = C−