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Partie II. Plus petit commun multiple des premiers entiers

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Exercice 1

1. Les pôles deFsont les racinesn-ièmes de1. Comme la fraction est de degré strictement négatif, il n'y a pas de partie entière. La fraction est la somme de ses parties polaires.

2. Le développement limité dexk en1est

xk = 1 +k(x−1) +o(x−1)

En sommant les développements précédents, la somme des entiers consécutifs apparait et il vient :

1 +x+· · ·+xn−1=n+n(n−1)

2 (x−1) +o(x−1) On factorise parnpour se ramener à un développement usuel

1

(1 +x+· · ·+xn−1)2 = 1 n2

1 +n−1

2 (x−1) +o(x−1) −2

= 1

n2−n−1

n2 (x−1) +o(x−1) 3. Soitu∈U. Si on substitueuXàX dansF, la fraction est conservée. La partie polaire

relative au pôleudevient α(u)

(uX−u)2 + β(u)

uX−u = α(u)

u2(X−1)2 + β(u) u(X−1) qui est la partie polaire relative à1. On en déduit

α(u) =u2α(1), β(u) =uβ(1) 4. a. Par dénition d'une partie polaire,

F = α(1)

(X−1)2 + β(1) X−1+R oùRest une fraction qui n'admet pas de pôle en1. Comme

Xn−1 = (X−1)(1 +X+· · ·+Xn−1) En multipliantF par(X−1)2, on obtient

1

(1 +X+· · ·+Xn−1)2 =α(1) +β(1)(X−1) + (X−1)2R

Comme1n'est pas un pôle deR, la fonction attachée àRadmet une limite nie en 1 dont la fonction attachée à(X −1)2R est négligeable en 1 devant x−1. L'écriture proposée est donc bien un développement limité en1.

b. En identiant les développements limités obtenus en 2. et 4.a., on obtient α(1) = 1

n2, β(1) =−n−1 n2 puis la décomposition en éléments simples

F = 1 n2

X

u∈U

u2

(X−u)2−n−1 n2

X

u∈U

u X−u 5. a. Si1≤k≤n−1et k0=n−k, alors1≤k0 ≤n−1etwk=wk0.

b. On regroupe les racines conjuguées. Dans le cas pair deux racines sont réelles (1 et−1) dans le cas impair1 est la seule racine.

n= 2p Xn−1 = (X−1)(X+ 1)

p−1

Y

k=1

X2−2 cos2kπ n X+ 1

n= 2p+ 1 Xn−1 = (X−1)

p

Y

k=1

X2−2 cos2kπ n X+ 1

c. Pour un pôle u=e non réel, u2

(X−u)2 = u2(X2−2uX+u2)

(X2−2 cosθX+ 1)2 = u2X2−2uX+ 1 (X2−2 cosθX+ 1)2

Les éléments simples relatifs à deux pôles conjugués sont eux mêmes conjugués.

Les regrouper revient à prendre deux fois la partie réelle. Soit :

2cos 2θX2−2 cosθX+ 1 (X2−2 cosθX+ 1)2

= 2 cos 2θ

X2−2 cosθX+ 1+ 4 sin2θ −2 cosθX+ 1 (X2−2 cosθX+ 1)2 Pour le résidu,

u

X−u = u(X−u)

X2−2 cosθX+ 1 = uX−1 X2−2 cosθX+ 1

(2)

Le double de la partie réelle est

2 cosθX−1 X2−2 cosθX+ 1

On en déduit la décomposition dansR(X). On poseθk= 2kπn . Dans le cas impairn= 2p+ 1 :

F = 1 n2

1

(X−1)2 −n−1 n2

1 X−1 + 4

n2

p

X

k=1

sin2θk −2 cosθkX+ 1 (X2−2 cosθkX+ 1)2 + 2

n2

p

X

k=1

(n−1) cosθkX+n−1 + cos 2θk X2−2 cosθkX+ 1 Dans le cas pairn= 2p:

F = 1 n2

1

(X−1)2 −n−1 n2

1 X−1 + 1

n2 1

(X+ 1)2 +n−1 n2

1 X+ 1 + 4

n2

p−1

X

k=1

sin2θk −2 cosθkX+ 1 (X2−2 cosθkX+ 1)2 + 2

n2

p−1

X

k=1

(n−1) cosθkX+n−1 + cos 2θk X2−2 cosθkX+ 1

Exercice 2

1. a. En écrivant les deux termes de plus haut degré de la formule du binôme, on montre queQn est de degrénet de coecient dominantn+ 1.

b. En substituant−X à X dansQn on obtient(−1)nQn. On en déduit queQn est de même parité quen et que l'ensemble des racines deQn est symétrique (si z est racine alors−zl'est aussi).

2. Écrivons cette fois la formule complète :

Q2r= 1 2i

2r+1

X

k=0

2r+ 1 k

1−(−1)k

.(i)kX2r+1−k

De plus1−(−1)k est nul sikest pair, il vaut 2 sikest impair. Les entiers impairs k entre1et2r+ 1 sont de la forme2p+ 1avecp∈J0, rK. Alorsik= (−1)pid'où

Q2r=

r

X

p=0

2r+ 1 2p+ 1

(−1)pX2(r−p).

On retrouve bien le fait queQ2r est pair. Il est clair que

Sr=

r

X

p=0

2r+ 1 2p+ 1

(−1)pXr−p.

3. Les racines deQn sont les complexesz tels que (z+i)n+1= (z−i)n+1.

Commein'est pas solution de cette équation, celle ci est équivalente à z+i

z−i n+1

= 1⇔ z+i

z−i ∈Un+1\ {1}.

Il convient d'enlever1car z+iz−i 6= 1pour toutz∈C. On en déduit quezest une racine si et seulement si

∃k∈J1, nKtq z+i

z−i =e2ikπn+1. Il faut exclurek= 0car z+iz−i est toujours diérent de 1.

En transformant la relation (homographique) précédente, on obtient quez est racine si et seulement si

∃k∈J1, nKtqz=−i1 +e2ikπn+1 1−e2ikπn+1

=−i 2 cosn+1

−2isinn+1 = cotan kπ n+ 1.

Ces racines sont distinctes car l'application1 z → z+iz−i est bijective de C− {i} dans C− {1}. Avec le coecient dominant, l'expression des racines conduit à la factorisation

Qn= (n+ 1)

n

Y

k=1

X−cotan kπ n+ 1

.

1une telle application est dite homographiqe

(3)

4. Lorsquek∈J1, rK, l'entier2r+ 1−kdécrit Kr+ 1,2rKavec

cotan(2r+ 1−k)π

2r+ 1 = cotan(π− kπ

2r+ 1) =−cotan kπ 2r+ 1.

Pour toutk∈J1, rK, on regroupe les racines opposées associées àket à2r+ 1−k. On obtient

Q2r= (2r+ 1)

r

Y

k=1

X2−cotan2 kπ 2r+ 1

.

En développant, il apparait que le coecient du terme de degré2r−2deQ2r est

−(2r+ 1)

r

X

k=1

cotan2 kπ 2r+ 1. D'autre part, l'expression deSr, ce coecient est aussi

− 2r+ 1

3

=−(2r+ 1)(2r)(2r−1)

6 .

On en déduit

r

X

k=1

cotan2

2r+ 1 =r(2r−1)

3 .

En remplaçantcotan2parsin12−1 dans la formule précédente, il vient

r

X

k=1

1

sin22r+1 =r+r(2r−1)

3 = 2r(r+ 1)

3 .

5. Dans

0,π2, sin et cotan sont strictement positifs. Les inégalités demandées se dé- duisent donc desinx < x <tanx. Celles ci se démontrent très rapidement en formant les tableaux de variation dex−sinxet de tanx−x.

6. Écrivons les inégalités de la question précédente avecx= 2r+1

0,π2pour tous les k∈J1, rJet additionnons les en tenant compte de 4. Il vient

r(2r−1)

3 ≤

r

X

k=1

1 2r+1

2 ≤ 2r(r+ 1)

3 .

7. L'encadrement précédent s'écrit encore π

2r+ 1 2

r(2r−1)

3 ≤

r

X

k=1

1 k2

π 2r+ 1

2

2r(r+ 1) 3 π2

3

r(2r−1) (2r+ 1)2

r

X

k=1

1 k2 ≤2π2

3

r(r+ 1) (2r+ 1)2.

Quandr→+∞, les suites à droite et à gauche convergent vers π62. On en déduit

(

r

X

k=1

1

k2)r∈N → π2 6 .

Problème

Partie I. Intégrale de Nair

1. On utilise la formule du binôme et la linéarité de l'intégrale :

I(m, n) =

n−m

X

j=0

n−m j

Z 1 0

xm−1(−1)jxjdx

=

n−m

X

j=0

n−m j

(−1)j

xm+j m+j

1

0

=

n−m

X

j=0

n−m j

(−1)j m+j 2. a. On eectue une intégration par parties

I(m, n) = 1

mxm(1−x)n−m 1

0

− Z 1

0

1

mxm(−1)(n−m)(1−x)n−m−1dx Le crochet est nul car0< m < n. On obtient donc

I(m, n) = n−m

m I(m+ 1, n).

b. On peut directement calculer

I(1, n) = Z 1

0

(1−x)n−1dx= 1 n.

(4)

c. Pourm= 1 :

m n

m

I(m, n) = 1 n

1

I(1, n) =n1 n = 1.

On peut continuer par récurrence jusqu'àm=ncar :

(m+ 1) n

m+ 1

I(m+ 1, n) = (m+ 1)n(n−1)· · ·(n−m) (m+ 1)!

m

n−mI(m, n)

=n(n−1)· · ·(n−m+ 1)

m! m I(m, n) =m n

m

I(m, n).

3. a. Par linéarité, une formule du binôme apparait dans la somme proposée

n

X

m=1

n−1 m−1

I(m, n)ym−1

= Z 1

0 n

X

m=1

n−1 m−1

(xy)m−1(1−x)n−1−(m−1)

! dx

= Z 1

0

(1−x+xy)n−1dx= Z 1

0

(1 + (y−1)x)n−1dx

= 1

n(y−1)[(1 + (y−1)x)n]10= 1

n(y−1)(yn−1)1

n 1 +y+· · ·+yn−1 . b. La relation est valable pour une innité dey (tous les éléments de l'intervalle).

On en déduit une égalité entre les polynômes associés ce qui permet d'identier les coecients des puissances dey. On retrouve la formule déjà obtenue.

Partie II. Plus petit commun multiple des premiers entiers

1. On présente dans un tableau les valeurs des premiers ppcmdn.

n 2 3 4 5 6 7 8 9

dn 2 6 12 60 60 420 840 2520 2. a. D'après I.1. :

dnI(m, n) =

n

X

k=m

(−1)k−m

n−m k−m

dn k

|{z}

∈Z

∈Z

b. En multipliant I.2.c. pardn : m

n m

| {z }

Z

dnI(m, n)

| {z }

∈Z

=dn⇒m n

m

divisedn.

3. On doit montrer que certains nombres (toujours notésx) formés avec des coecients du binôme divisent le ppcmd2m+1.

Cas 1 : x=m 2mm

De II.2.b avecn= 2m. , on déduit que xdivised2mdoncd2m+1 card2mdivised2m+1. Cas 2 :x= (m+ 1) 2m+1m+1.

De II.2.b avec 2m+ 1 dans le rôle den et m+ 1 dans celui de m, on déduit que x divised2m+1.

Cas 3 :x= (2m+ 1) 2mm .

D'après la dénition des coecients du binôme :x= (m+ 1) 2m+1m+1

. On se retrouve dans le cas précédent.

Cas 4 :x=m(2m+ 1) 2mm.

D'après les cas 1. et 3., d2m+1 est un multiple de m 2mm et (2m+ 1) 2mmdonc c'est un multiple de leur ppcm. Montrons que ce ppcm estx.

Notonsu∨v le ppcm de deux entiersuet vet utilisons des propriétés du ppcm :

m 2m

m

(2m+ 1) 2m

m

= 2m

m

(m∨(2m+ 1)) (linéarité)

= 2m

m

m(2m+ 1) =xcarm et2m+ 1sont premiers entre eux.

4. D'après la formule du binôme :

22m= (1 + 1)2m=

2m

X

k=0

2m k

Il est clair que 2mm

est le plus grand des2m+ 1coecients du binôme de ce dévelop- pement donc

22m≤(2m+ 1) 2m

m

≤ 1

mm(2m+ 1) 2m

m

≤d2m+1

m carm(2m+ 1) 2mmest inférieur àd2m+1car il le divise. On en déduit

m22m≤d2m+1.

(5)

Partie III. Inégalité de Chebychev

1. a. Lorsquenest impair, on l'écritn= 2m+ 1.

Alors II.4. entrainem22m≤d2m+1. Sin≥9, alorsm≥4 et 2n= 2×22m≤4×22m≤m22m≤d2m+1=dn

Pournpair avecn≥10, on a n= 2(m+ 1) avecm≥4 donc : 2n= 4×22m≤m22m≤d2m+1≤d2m+2=dn

b. On forme le tableau des premières valeurs dedn et2n.

n 2 3 4 5 6 7 8 9

2n 4 8 16 32 64 128 256 512 dn 2 6 12 60 60 420 840 2520

L'inégalité2n≤dn est donc vraie pour tous les entiers sauf1, 2,3,4,6.

2. a. Notons vp(m) la p-valuation d'un entier m c'est à dire l'exposant de pdans la décomposition demen facteurs premiers. Alors :

αp=vp(dn) = max (vp(2)vp(3),· · ·, vp(n))

car dn est le pgcd des entiers de 1 à n. Il existe donc un mp ≤n qui réalise ce plus grand élément c'est à dire tel que

αp=vp(mp) b. La décomposition dedn s'écrit

dn=Y

p

pαp

ce produit étant étendu à tous lesppremiers inférieurs ou égaux àn. Chaquepαp est la composante enpdans la décomposition d'unmp donc

pαp≤mp≤n⇒dn≤nπ(n)

carπ(n)est le nombre d'entiers premiers plus petits ou égaux à n.

3. a. Pourn≥9, on a vu que 2n≤dn. Donc

2n≤nπ(n)=eπ(n) lnn en prenant le logarithme :

nln 2≤π(n) lnn⇒π(n)≥ln 2 n lnn

b. On examine les cas particuliers en présentant les approximations numériques dans un tableau

n 2 3 4 5 6 7 8 9

π(n) 1 2 2 3 3 4 4 4

ln 2lnnn 2 1.89 2 2.15 2.32 2.49 2.66 2.83 On en déduit que l'inégalitéπ(n)≥ln 2lnnn est valable pour tous lesn≥4.

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