DEUXIÈME LETTRE
l a u s s
REPRÉSENTANT DU
démjté des Basses-Pï rénée
A SON COLLÈGUE DE DÉPUTA
CASENAVE,
Hi
En réponse à ce qui concerne
lecitoyen Casenave
lui-même dans ses Observations sur
lesimputations qui
luiont été
faites clla tribune du Conseil des Anciens
,séance du 3 thermidor Un VII
.Je
ne raconterai pas, et sur-tout je ne défigurerai point, citoyen collègue, ce que vous faisiez avant la révolution , ni les^mau-
vaises chicanes que le parlement de
Pau
intenta quelquefois a Casenave, procureur du roi du Parsan de
Lembegé
, pour ses tours de force en mainte.et mainte information : il y a loin d©là à ce qui s’est passé le 3 de ce mois a la seance du Conseil
des Anciens. . . . . i .
Je ne réfléchirai pas
non
plus pendant quinze Jours si je doiseu non
vous répondre5 car bientôton
ne sauroit plus de quoi nous parlons, et il paroît que vous ne le savez pas trop vous-même.
Permettez donc que je vous 1apprenne.Parmi des foules d’adresses, l’un des secrétaires des Anciens lut une de la
commune
de Sallies : elle n’avoit pas excité d at- tention; je ne sais tropmoi-même
ce qu’on y disoit. Elle fut lement lue aux Cinq-Cents, où vous ne jugeâtes pasavous enfâcher, ni de la relever.
4
( 2 )
•
Un
cte.nos collègues de députationfut, polir Votre *ï
chatouilleux dans notre Conseil II
monta -Lr
r * r pt f’ Plustral, que je l'enteks célébrer S
commiss^e
cen-Iisavait pomtant combienjem'étois élevéhautement cOn-re votre despotisme, vos abus de pouvoir vos
ré-Ui™/
• VOtrcasæv&riétt&rjs
i‘^r«B5œSs
rr^^.tarjsstrx^i^
qu, porteraient à continuer dans
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gouvernement N
, etnon
aux miens ou à' ceux deU m
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<3UiCn aï0“S•"*-«"¥• -iHcw ICWem”^
8oprès
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r° UVOiSh ^«
àdemande?!^
Je
commençai
par exprimermes
regrets ( etils Soientsincères1 deme
voir force a entretenu le Conseil d'un pareil obi-,l
convins que vous mentiez une partie du bien qui 2vbit été lit
adom“
5; mJ1S J?)°u
;
al s ue vous aviez, dans ceskerniers temps adopte unemarche
funeste et tendante hla persécution et à Pop pression des patriotes, dans notre département. P“ lusieurs
membres
, voyant quJil éroit question de débats
lo-cx
et etrangers aux attributions du Conseil i'nvo-u^nV V V jour Notrecollègue voulue répliquer; et î’oVdre
V
jouACrs
de plus eu pJus fortement réclamé, mitfin à ce: incident bi
h Conseu
des Anciens futscandalise îCvott*
' citoyen vousme
l’apprenez le premier;mk
jesen/qaW-’,
JftTOrg
vînî iui***« *4* Æ
i t rr
de“ betise. Je nai pas dit que vous
avwj
abandonné hs^rêpubll-‘Ja',dl?’ ce
T"
est P1S encore, que vous les avi-zécartés* percutés
; vous le.niez : articulons des faits.ferj
>a *
(3
>Je remonte au principe.
Sorti du Corps législatif en l’an 5 , la députation et l'admi- nistration centrale des Basses-Pyrénées vous'demandèrent
, après le- iB fructidor, pour commissaire près d’elle.
Le
ministre de l’intérieur, Letourneux , m’écrivit pour avçk:
mon
avis , apparemment parcequ’il n’avoit pas apperçuma
signa- ture parmi celles demes
collègues. J'allai chez lui5 il 11’y étpit.
pas. Je vis le citoyen Chasset
, maintenant
membre
des Anciens^Je lui expliquai qu’en effet je ne m’étois pas joint à
mes
col-' lègues, non que je ne vous reconnusse des talens en administra- tion, mais à cause de la réputation bien ou mal acquise de légè- reté que vous aviez laissée àRouen
•* et d’inapplication que vouslaissiez à Paris. Il
me
pressa de lui désigner à tout événement quelque sujet. Parcourant d’imagination la liste des républicains de notre département,, je luinommai Damborgés
, juge , à qui
je n’ai point parlé deux fois en
ma
vie, mais que je' connois- sois pour un sujet intègre , capable, studieux et patriote.Jesavois neanmoins bien que vous serieznommé
, et vous lefûtes.Vous
nevous arrachâtespourtant de Parisqu’enfrimaire 011 nivôse suivants et faisant vos adieux à vos collèguesNoussicouetNeveu
, vous leur déclariez avec;épanchement que vousles teniez seulspour
patriotes dans notre députation : il est venu Un temps oùvous avez été moins exclusif, et Noussitou moins privilégié.
Vous
trouvâtesPau
livréàuneespècede"réaction à force ouverte:la police s’y faisoit avec partialité ou mollesse.
Vous
montrâtes de l’énergie à rétablir l’ordre, et je vous loue d’avoirfait votre devoir.Mais
lesélectionsapproehoient, et vous vouliezabsolumentretenir auCorps législatif.On
vous observaamicalement que vous ne faisiez qued’arriver : vous vous obstinâtes.Vous
vous brouillâtes avec vos1 anciens amis, et vous ne fûtes pas à beaucoup près député : vous en fûtes furieux.Lafontfut
nommé
aux Anciens à la presque unanimité de nos en- viron quatrecents électeurs; LanabèreauxCinq-
Cents,àune grande majorité.Les procès-verbaux étant parvenus au Corps législatif, une réso^- lution les approuva sans difficulté : elle étoit en mains
£
unecom-
mission aux Anciens.
Cependant la loi du 22 floréalse prépafoit.
C’est au Directoire
même
que, sur vos notes et rapports enqua-lité de commissaire central, nosélections furent après couprangées parmi les œuvres de l’anarchie, et Lafont parmi seschefs les plus
immoraux
; en conséquence sonnom
fut d’abord sefclinscrit sueA a
(
4
)la liste d’exclusion, etensuite parréflexion onannullalesopérations entièresde l’assemblée électorale.
Lafont avoit pourtantété Tunedescolonnes constantes dupatrio- tisme et de l’administration dans notredépartement depuis sixà sept ans : il avoitfailli à être le victime du 3i mai; il ne passoit ni pour sanguinairenipour dilapidateur. Lorsqu’on réduisit le
nombre
des administrateurs dedépartement, il s’en étoitvolontairementretiré et étoitretourné tranquillement cultiver ses champs,
comme
on l’avu
y retourner tranquillement quand il a été exclu du Corps légis- latifpar vos manœuvres.Aux
élections qui suivirent sa première re- traite, il nemanqua
pas d’être réélu'administrateur; il n’y a paseu d’électionpopulaire depuis etcompris 1789 quinel’aitadopté. Lafont avoit été long-temps votre ami ; et sesvœux
,comme
ceux de ses collègues administrateurs , vous avoient appelé, àla fin del’an5, àla placede commissaire central.De
l’injusticecommiseenvers luiet les autres élus( Lanabère aux Cinq-Cents, etLombard
au tribunal de cassation), résulta un mal beaucoup plus grand contre notredépartement que contre eux : ellevous rendit nécessairement l’ennemi de quiconque avoit concouru à leur nomination, et vous obligea de chercher ailleurs unparti de défense et d’élévation, Pourlegrossir et balancer celui avec lequel vous vous étiez brouillé, n’est-ilpa^ évident qu’ilétoit indispensable de n’êtrepoint trop difficile sur les nuances? O11sait qu’il
yen ade ternes, d’équivoques , de dissonnantes, demalheuréuses en révolu- tion.
A
Dieu ne plaise que je veuille affliger deshommes
dont la moralité privée est d’ailleutsreconnue et respectable! Il s’agit icide caractère et devertus politiques. Jevoudroismême
rattacher lesleurs auxdestinées et à la prospérité de la République, mais peu à peu, par degrés et en les fondant d’abord dans des majorités incon- testablement et anciennementrépublicaines, non-seulement defait, mais de renommée.Vos. vues à vous , citoyen collègue, dévoient , on lesent bien, être différentes : elles avoient par-dessus tout à songer long-temps d’avance aux prochaines élections.
En
faisant embrasser, à son propre insçu, vos passionsau Direc- toire,vous l’aviez intéressé à leur triomphe. Directeurs , naguères assiégés de lâches courtisans qui vousabandonnent et vous vilipen- dent aujourd’hui , votre perte n’est pas l’ouvrage de vos mauvaises intentions : elleest bienplutôt celle de vos flatteurs etde vos agens.Tel est un des grands malheurs et des plus inévitables du pouvoir suprême ; j’en reconnois spécialement la vérité dans cequi estarrivé
~-au département des Basses-Pyrénées , etdans ceque j’enretracerai.
Je crus quelque temps, citoyen collègue, qu’inrimement lié par l’habitude et l’intérêt à la révolution et à ses amis, éclairé d’ailleurs par votre longue expérience au milieu des vicissitudes et destempêtes
( 5 )
diverses ae la Convention , vous auriez l'avisement ae marcherà votre hut a
^VS^
Sa^»u
a^aesriruer
tout-à-coup, sousaeS^ TSSoI
municipale dePau,
et je prévrstroprôt que vousalliez abandonner toursystème de
ménagement,
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1enrr;tien des routes avoient été renversées aux
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^Ell^s'employa*
ensuite*"de son mieux et avec chaleur à réparer le déSlT
étoit réparé sans coup d'éclat niviolence, et ilétoit réparé parvous^Îa
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elle°rna^e^ooi^l^tdre
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arrivéePrU
garde citoyen Directeuron
vousmontrés vos docrles
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,
Pucheu
(d'Orthez) eut, àcettemême
époque, une affîl ir
avoit
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téprêtre, et avoit abjuré paracteauthentique et dis- continué* sans retourcet étaçen t79^1
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son districtsous le règne de la terreur, ilyavoitmani-
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l'exagération et la couleur du tempsdans SeS$
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Deuxieme
lettre.a.
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,
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tous les auteurs*d'injustice"’ tous 9vous tira du Directoire™
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vous des orages autourS*~£ pt^?i££gœz
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dans vingt-quatre heures : j’étois juste-- Pi;,;3 ia veil
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te^^anouS*
SUrpnSC> e.
ucreceurs
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collègueNoussitou dela v/tit/ou
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a> avecl’accent et toutes ^circonstancesU \
m>^
1 navoir formeici aucune liaison politique. etneJJ me
?daucune
affaire publique.Nous
gémîmes^ et nous3= ‘S'r zssa\*=&:
preVint de son déplrf dans l/huTtaine
C°nS°
mmee
* et Puche“m
«sbi
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l’enlèventde son lk et Je traînent au bureau central, où"l
oVdê/ore
Ton passeLûtes «œ ^
16 ae q-UIttefPa Fans “
sous vinat-quat-»yving4„«t
b-uies
, et de faire constater son arrivée chezlui, à Orthez d-i
an terme déterminé. * prenez, da
j,
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aiil<ïae eet àbus dérisoire et odieux du pouvoir acheva1",£ 3S£> ~ **»* » -«
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:
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«les alarmes que la présence de vVr'uatanS ;°
m
,
cau,;olt’ e! du zèle lue vous aviez apporté à y préparer pour lui les volés : certains mémoires bien envenimés
«oient
perce jusqu’à nous.Nous
le, lui avions cachés.^ éX^il t”v
rf’au'““v?
de la P°IiCe; U 001,5témoignacLtr/ies
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SaVOTt> entre<leS ra
PP°rts et des sollicitations Ordre sur la D\rn!
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f?
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lua encore «on nouvel ure, sur la parole que nous lut
donnâmes
des préparatifs de Pu- cneu pour son prochain départ. P p neru
-
w
)Le
voilade retour à Orthez; j'ignore parquelle infidé Ite intereeptée une partie de cette" correspondance
,
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entassant levrai etJe faux, vous le traitiez
^ ité. Si nous ia lui avions dissimulée à Paris onave1
communiqua
dans les Basses-Pyrénées. ' Justement irrité il vous attaque devant les tribunaux en di famation ; vous déclinez bien ou mal leur cqmpérencT en votre qualité de commissaire central, et en
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par le Directoire, dontjeme
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hi’dans leisalons des direc-
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vu. suis jamais embarrassé de savoir teurs et des ministre , jen$ e
J
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suis . je vante a quis,
,avois .eut confiance
n-estpas de
moi
, et je crois que ce soit de1avou. raie J .rcjes principes sont que à
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cet égard
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réputation hors datteinte>
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tec1. législateur tort
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^eveui-s'e 'lieuse circonveniri mais quant.
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là pour avertir, crier et s
y ®PP^!^’
oire et des ministres, par Rapproché anstantanemen
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de germinal, je ne ces motiis, aux approcnes$i contre les appa- dénie point assurément *eu
^ ^dévoient
délivrermon
paysrences, les electl°ns R
; j de routes mes forces votre destitu- éevotre joug, je solUc;
- collègue Noussitou et
moi
,tion.
Nous
ajoutions jneme ,mon
collègue_
i~ 2is^r-“»rrï
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t."."
r
P'.«.u,
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1“• "T
que vous avex provoquées.
( 9 )
Sans parler de celles que vous n’avez pas obtenues ,
compté plus de
soixante
en administrateurs municipal commissaires : il suffisoit de ne vous avoir pas donné sa pour l'être.Joignons-y, dans un intervalle de six mois, Pinspecteu contributions et le receveur-général, remplacés; le commandai!
la gendarmérie
, relégué en Corse5 le chef de l’état-major de division
, renvoyé jusqu’à deux reprises à d’autres résidences , et ce général divisionnaire
Huet
, à l’avancement dtiquel je crois vous avoir entendu vous vanter d’avoir contribué àRouen,
et qui?
abreuvé parvos mésintelligences de mille déboires à
Bayonne
, en- voyoit, chaque couder,au ministre sa démission.
Je ne soutiens point
, prenez-y garde, que ces destitutions
ou
remplacemens fussent tons sans exception également déplacés : ilen est
que,
dès l’an 5, la députation, a l’unanimité, avoit de- mandéscomme
convenables5 mais la plupart n’étoient nécessaires que pour votre satisfaction et vos projets : leur multiplicité rend évident que vous vous en étiez fait un système ; or un système de destitution est, quelles qu’en soient les intentions, toujours mortel à un gouvernement populaire. Celui qui ne sait pas vivre dans ses élémens, tels qu’ils se comportent, ne lui a pasdonné soncœur;
et celui qui se fait un' jeu d’y introduire et d’y employer dautres élémens, est au fond du cœur son ennemi.N’avez-vouspas eu lapitoyable petitessedefairedestituerjusqu’au secretaire-général du département, jusqu’aux
commis,
jusquemême
au concierge
, de peur que par leur place ils fussent en situation de pouvoir vous priver de quelques suffrages ?
.Vous étiez devenu le tyranneau,
comme
on m’écrivoit, de l'ad- ministration centrale : vos réquisitoires y étoient des ordres, vos désirs descommandemens
; vousy faisiez tout trembler; personne n’osoit vous y résister.
Quelquesprofesseurs àl’école centrale avoient eul’air de balancer a fléchir le genou : il n’est pas de découragement pour cette école naissante par lequel vous n’ayez puni cet excès d’audace.
Un
cercle constitutionnel(je veux dire celui de la Forteneuve) setoit fait distinguer a
Pau
-l’annéedernière par un patriotisme pür, désintéressé, irréprochable, soumis aux lois : rien n’échappeà votre vaste Providence,
Ce
cercle éroit oublié de tout lemonde,
lorsqu’à la veille des élections, un ordre supérieur arrive de Paris pour le fermer.Des
magistrats sont chargés en grand appareil de l’exécu- tion : ils n’en retrouvent point la trace; il n’existoit plus depuis six mois. Ils ont la simplicité de le constater par un procès- verbal : 011 semoque
deux, et le procès-verbal disparoît.Comme
Noussitou etmoi,
ét peut-être d’autres, relevions de( y
t^fflps tout haut,ce tas de puériles f inquisitoriales er vexations
, le ministre de T intérieur ( et nous ne l’avons en floréal ) envoya
un
émissaire secret et de confiance sur eux dans le courant de pluviôse ou ventôse. Cet agent vit, ta et écrivit.Le
ministre résolut de proposer votre rempluce- ent 5 mais ily eut des indiscrétions commises, et aussitôt de mettre vos amis de Paris aux champs : ils parèrent le coup. Je dé- clare, aureste
, que NouSSitôUet
moi
nenousen doutionspas.Sans contredit iln’y a eu aucun complot, aucune brigue, aucun
manège
au corps électoral des Basses-Pyrénées en l’an 7 : lescom-
missaires près’ lesadministrations,vos inférieurs,
ysont restésspecta- teurs oisifsà vous n’avez point bercé l’un que par votre crédit il
'continueroit incessamment vos charmantes manières dans la place de commissaire central, montré à l’autre qu’il étoit désigné député sur la liste directoriale, prodigué àdroite etàgauchelespromesses5
vousn’y avez en un
mot
trompé personne, er vous êtes ici de par la conscience innée’ et impérieuse de voscommet
tans : je ne dis pas le contraire. Il m’estmême
démontré qiïe vous vous êtes fait violence pour obéir à leur-rnandat; cardéjà vous étiez représentantpeuple désigné et
même
admis, que, dans les premières décades de prairial, vous ne pouviez vous résoudre à quitter le sceptre du commissariat : seroit-ce qUe vousn’y aviezpas encorefini ou conso- lidé assez àvotre grélebienquevousyméditiez?
Admirez
pourtant l’ingratitude deshommes.
N’ont-ilspoifit pré- tendu, depuis votre départ, que, "dansces dernierstemps, vous aviez totalement négligé, pour les élections, et lés contributions et les conscrits\ Celan’est pasvraisemblable à qui vousconnoîtj et cela prouveseulement que lés absens ont toujours tort.Vous
vousdemandez
pourquoi jevousai vouéune hainesiardente et siinjuste.Est- ce qu’il 11’est donc pas possible , citoyen collègue, de haïr vostorts
, vos égaremens, vostracasseries , vos persécutions , les
maux
de notre déparrement , sansvous haïr?Que
j’étoisloin de concevoirune semblableidéei er je vous jure que je ne vous hais pasplusqueje ne vous crains. Je souffre au .contraire sensiblement<iue vous m’ayez entraîné à descendre dans des explications aussi désagréables.Je m’étois persuadéque, législateur, vousferiezoublier les torts ducommissairecentral
, qu’ilsse répareroient insensiblement etque nousn’offririonspasle tristespectaclede codéputés auxprises.
Si leprojet de
me
faire réélire l’an prpchainest le mobile quim’a élevé contre vous,citoyen collègue, vous supposez donc qu’il faut vous être contraire pour mériter les suffrages de nos concitoyens: l’aveu es: modesteet seconciliemai aveccette estime éclatante dont vous vousglorifiez^Convenons
aussi quejem’y suispris de loin j.c*ril y a mois queje lutte contre vos œuvres.
Sifavois ce but, vous m’en avez montré citoyen collé
chemin: soyez tranquille
, je ne vous
y suivrai pas 5 je n,
iambition ni le talent. r J
de
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!esat
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S1P eullue’ t<>lit en garantissant de notre mieux pa trlnvV •'‘'J
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Fatriotes <!’un commissaire centrai q .tonntinduit a vousrecommencer,
nous avons déclaréà pie
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oIle?ue ^oussitcu et
moi,
notreintentiondeL «!'T‘!
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aU.E^rnement
exécutifde notre payssWse
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r lm P°sée> “ “oins pourtant qu'il n liberté
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crises et les discordesm0K
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le piüage, vu de nr ï0,1lexa!tat'°"
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la barbarie ou la perversité. J'aim'e Col et lesépreuvesrévolutionnaires, et, encore
beaucoup a ceux qui ont ce conser- des répu-
je lesplace les irenres une fois, crimes a
part
, je pardonnebeaucoup iait pour la révolution.
Dans mes
sentimens etma
religion constitutionnels’ )e V
™
x oes Principes pour faire nos lois, e bluains pour les maintenir.’ ciro
J
en collègue, enjeplacemes
affections :cn-Oce a combattre , autant qu’il m'est possible , tous
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Potisn!e
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ceci?la»
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l’erreur et l’injustice: mais tantd'ébranlement« *
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de-parti*** ?•»«*
a*»><*•fini-»- u ;5 r-
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os collègues jugeront a qui en es*- la; sentiront sil m’eut été seulement supportable de penser que leur estime pour
moi
restât en suspens PP de Fenserje ne vous avais pas inculpé de
^t/%7Lfef^ZüC
r.or.ta moins
Ci p-
( 12 )
itdit à cet égard, et je ne dirai plus rien : j«
S“
itte dorénavant oiseuses de personnes et de localités ,et je
auxsoins de la République et de