Contrôle de la marche des montres

Trente-sixième Année. N°19. Mercredi, 9 Mars 1921 B u r e a u x : Wut- de la S e r r e . 5 8

S U I S S E -

ORGANE DE Lf\ CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DE5 CHAMBRES DE COMMERCE, DE5 BUREAU^ DE CONTROLE, DE5 ASSOCIATIONS PATRONALES ET DE L'INFORMATION HORLOQÈRE SUISSE

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Y a-t-il un terrain d'entente entre la France et la Suisse au point

de vue horloger?

il

Cet organisme étant supposé créé, les négo- ciations pourraient s'amorcer de la manière suivante :

La France étant par excellence le pays de la pendule et la Suisse par excellence le pays de la montre, la pendule française et la mon- tre suisse pourraient être vendues à l'étranger dans des comptoirs communs qui feraient front contre les produits similaires allemands. Un arrangement de ce genre présenterait des avan- tages évidents pour la pendulerie française, qui pourrait ainsi se faire connaître et appré- cier sur tous les marchés où règne la m o n t r e suisse. Par c o n t r e , il sacritierait la montre française à l'étranger. Il aurait par suite besoin d'un correctif.

Ce correctif pourrait être la réserve à la fa- brication française du marché français — mé- tropole et colonies — réserve accompagnée de dispositions Javorisant l'exportation des spé- cialités montrières de la régioa comtoise.

Il serait évidemment nécessaire, pour établir les modalités de l'accord, de connaître exacte- ment la valeur de notre commerce extérieur en montres.

L'arrangement, essentiellement temporaire et renouvelable, ferait ses preuves dans la pre- mière période de son application. Il serait na- turellement modifiable et plastique, car, pou- vant déterminer en France des changements dans la fabrication, il devrait pouvoir tenir compte de ces changements au fur et à mesure de leur apparition. Une éventualité qui pourrait se produire, par exemple, serait la constitution dans la région comtoise, d'usines beaucoup plus importantes que celles qui y fonctionnent

actuellement. Il pourrait en être ainsi dans le cas où l'afflux de capitaux importants permet- trait une installation nouvelle de grande enver gure. Et aussi dans celui où des fabricants actuels se grouperaient pour mettre en commun leurs moyens épars de production. Une usine de trois mille ouvriers s'organisant à Besançon ou dans sa région, devrait nécessairement ré- server ses droits dans un accord international préalablement conclu à sa fondation Rien n'empêcherait du reste de prévoir une sembla- ble circonstance, au moins en principe, au cours des discussions préliminaires. Les négo- ciateurs auraient d'ailleurs toute la compétence voulue, de part et d'autre, p o u r compenser les avantages et les sacrifices respectifs de leurs commettants.

*

Un arrangement conclu sur des bases sem- blables aurait-il quelque chance de se réaliser

t d'être viable?

Evidemment, il porterait quelque atteinte au principe de la liberté du commerce. Mais ne sommes-nous pas un peu en cas de force ma- j e u r e ? En état de crise? Force majeure et crise ne légiliment-elles pas des mesures excep- tionnelles? Et d'ailleurs, qu'entend-on exacte- ment par liberté du c o m m e r c e ? N'est-ce pas souvent la licence pour les uns de s'enrichir au détriment des a u t r e s ?

L'objection la plus grave que l'on puisse faire à la suggestion exposée ci-dessus, c'est q u ' u n accord international, s'il venait à se con- clure, ne lierait que ceux qui l'ont souscrit et permettrait à ceux qui se seront tenus à l'écart de bénéficier de ses avantages en en éludant les inconvénients.

Mais il pourrait, cet accord une fois conclu, être consacré et confirmé diplomatiquement et donner lieu à des sanctions.

De part ni d'autre, ajoutera-ton, on ne trou- vera des fabricants consentant à se lier les mains par esprit de solidarité? Evidemment, cela est possible. Il est très difficile de changer les habitudes comme de débusquer un préjugé.

En tous cas, c'est seulement un point d'in- terrogation que je pose ici. Il a été conclu assez d'accords commerciaux officiels depuis quelques années entre la France et la Suisse, au point de vue spécial de l'horlogerie, pour qu'il soit difficile d'opposer à celte interrogation ce q u ' o n appelle en langage parlementaire, la question préalable.

Nous sommes dans une situation anormale, une situation dont nous ne voyons pas d'issue prochaine. Dans cette situation, nous avons devant nous, en France comme en Suisse, un concurrent commun parfaitement outillé et qui n'aspire qu'à conquérir le monde, le produc- teur allemand. Comment se défendre contre sa hardiesse commerciale et industrielle? Comment lutter contre lui en se faisant réciproquement le moins de mal possible, en s'aidant le plus possible ?

Je viens de mettre en avant une proposition qui pourrait se préciser plus ou moins diffici- lement.

Q'en pense-t-on?

C'est, pour le moment, tout ce que je vou- drais savoir. LEOPOLD REVEHCIION.

* * *

Un de nos collaborateurs, très au courant du commerce horloger nous fait part des réflexions que la lettre ci-dessus lui a suggérée. Comme cette opinion nous paraît devoir être celle du com- merce horloger suisse en général, nous pensons utile de les reproduire ••

L'intéressant article qu'on vient de lire pose deux questions distinctes:

d'une part, il envisage l'établissement, en France, de succursales de nos fabriques de mon- tres de poche, lesquelles succursales produi- raient sur territoire français la montre de poche, selon les méthodes de fabrication helvétiques et à l'aide de l'oulillage perfeclionné des mai- sons suisses.

d'aulre paît, il propose un accord interna- tional qui, tout en ménageant la situation ac- tuelle des fabriques de montres françaises, créerait sur les principaux marchés du m o n d e des Comptoirs où se vendraient en commun les pendules françaises el les montres suisses.

Examinons ces deux questions, l'une après l'autre et chacune pour soit :

L'installation sur sol français de succursales de nos grandes fabriques se heurtera à de nombreuses difficultés dès l'inslant où elles entendront produire la montre de poche. Elles ne trouveront pas le personnel qu'il leur faut, avec les atavismes, les habitudes mentales, les traditions et — ce qui n'est pas le moindre élé- m e n t du problème — l'éducation profession- nelle qui constituent une population horlogère.

On sait assez, chez nous, q u ' u n e semblable papulation ne s'improvise pas. A ce compte-là, M. Reverchon peut se rassurer : sans être imaginaire, le péril est plus lointain qu'il ne le pense.

Au demeurant, cette émigration de l'horlo- rie de poche aurait sur notre économie natio- nale les plus fâcheuses conséquences et ne saurait être encouragée. Autant la collabora- tion franco-suisse est heureuse dans le domai- ne de la pendulerie et du réveil, autant l'ins- tallation à l'étranger de surccursales de nos fabriques de nos m o n t r e s présenterait de sur- prises fâcheuses et de déceptions, surtout s'il s'agit de petite horlogerie de précision. Nous le répétons : il y faudrait une organisation et une main d'œuvre toutes spéciales; l'une n'est pas au point en France ; la seconde n'y est pas formée — et de loin.

Quant à la seconde, question que pose notre collaborateur, elle apparaît dans son principe extrêmement sympathique. La m o n t r e suisse, la pendule parisienne sont sœurs par leur lon- gue et belle histoire, leur perfection acquise, il serait beau qu'elles se défendissent ensem- ble contre une concurrence commerciale der- rière laquelle n'ont point cessé de se glisser les visées de domination politique que l'on sait. L'idée d'une action commune, de Comp- toirs constitués dans le m o n d e entier pour

«la défense et l'illustration » de ces deux mer- veilles, le projet d'une collaboration étroite est souriant, et nous y applaudissons.

P o u r en arriver là, est-il besoin de conven- tions diplomatiques? Est-il besoin de lier les mains à nos exportateurs ? Faut-il juguler une fois de plus celte liberté du commerce inter- national après laquelle nous avons bien le droit de s o u p i r e r ? Est-il besoin q u e , sans compensation, nos grandes fabriques aillent s'interdire le marché français, lout simple- m e n t ? A nous qui sommes dans le vif des af- faires, il nous parait aussi q u ' u n e collabora- tion plus étroite doit se nouer entre l'horlo- gerie suisse et la pendulerie française, la première aidant la seconde de son organisa- tion et de ses méthodes, la seconde enrichis- sant l'autre de sa tradition brillante, de ses

142 LA. F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E inspirations artistiques et lui prêtant, par-des-

sus le marché, ses plus beaux décors. Arrivés à ce point là, cette heureuse collaboration s'exprimera fatalement dans le domaine com- mercial, par la création de Comptoirs com- merciaux où le bel article de Paris trouverait une expansion nouvelle dans le monde entier.

Ainsi se réaliserait dans la liberté, et par des voies p u r e m e n t commerciales, l'idée très neuve de M. Leopold Reverchon.

II faudrait, évidemment, que chacun y mit la meilleure volonté et que les fabricants suis- ses ne fussent pas seuls à se sacrifier. II n o u s plaît de croire que les milieux dirigeants de l'horlogerie française, que le Ministre du Com- merce lui-même, dans le traitement qu'ils im- poseront à l'importation des montres suisses, mettront la même somme d'équité, de bon vouloir, d'esprit de collaboration cordiale que notre sympathique chroniqueur français de- mande de nous-mêmes.

Informations

France

Créances d'avant guerre sur l'Allemagne.

L'Office des biens et intérêts privés, 146, av. Ma- lakoft'. Paris, rappelle aux Français qui avaient sur les Allemands des créances d'avant-guerre, définies par l'article 296 du traité de Versailles, de faire parvenir leurs demandes de paiement à l'Office avant le io mars courant.

Aux termes du décret du 18 février, doit parvenir également à l'Office, avant cette date, la notification des créances que des intéressés de quelque natio- nalité qu'ils soient ont sur des Allemands qui avaient des biens séquestrés en France, lorsque ces déclarations de créance n'ont pas déjà été faites à l'administrateur séquestre.

Autriche.

D'après une ordonnance du 25 février écoulé, du ministère autrichien, entrée en vigueur le I^er mars ct., la surtaxe douanière a été fixée à 6900%, c. à d.

70 fois le taux du droit d'entrée, payable en mon- naie-papier.

France. — Registre du commerce et f i r m e s étrangères faisant des affaires en France.

Aux termes de la loi du 18 mars 1919, toutes les succursales ou agences des commerçants étrangères établies en France doivent être immatriculées sur le Registre du Commerce et la déclaration doit être faite par le directeur de la succursale ou de l'agence. Mais, il n'y a pas lieu à immatriculation sur ce registre lorsqu'il n'existe pas à proprement parler d'établissement commercial en France. Tel est le cas notamment pour une maison française faisant des affaires à son compte, qui prend une maison étrangère à la commission, ou qui reçoit des marchandises en dépôt d'une maison étrangère et facture au nom de cette dernière les articles vendus du dépôt. Elle n'a pas à faire inscrire ladite maison étrangère au Registre du Commerce.

Roumanie. — Importation de gramophones.

Le gouvernement romain vient d'autoriser l'im- portation des gramophones.

Contrôle de la marche des montres

. B u r e a u officiel de Contrôle de la marche des montres, Bienne.

Rapport puur l'année 1920.

Le bureau a observé pendant l'année 1920 439 montres, toutes déposées en lrc classe.

Les résultats obtenus sont consignés dans les tableaux suivants :

l'° classe

Montres observées 439 Bulletins- délivrés avec la mention très

satisfaisant 321 Bulletins délivrés sans mention 103

Echecs et retraits . 15 Genres de montres :

Montres simples pour hommes . . . 438

Montres simples pour dames 1 Genres de Bulletins:

Bulletins français 115 Bulletins anglais 319 Bulletins allemands 5

Bulletins délivrés:

1™ classe

. , , , Déposants avec sans JVilVl. mention mention

Brandt Ls. tfe frère S. A., Oméga

Watch Co, Bienne 236 74 Technicum cantonal (Ecole d'hor-

logerie), Bienne . . . 37 13 Union Horlogère, Bienne . . . . 21 6 Gruen Watch Mfg. Co, Bienne . 9 4 Saisselin & Criblez, Péry . . . . 8 1 Perla Manufacture d'horlogerie,

Straub & Cie, Bienne . . . . 5 — William-Monnier, Bienne . . . 3 — Postala Watch, Jacot & Monnier,

Tramelan . . '. 1 2 Fritz Favre, Bienne 1 1

Répartition et cause des échecs |r c classe Lorsqu'une montre ne satisfait pas aux pre- Limites mières exigences pour l'obtention d'un bulle- „ „ „ , „ „ „„S!?'™?,,. u„mh , „ . . . . . . . . , Montres compl. ou de Nombre tin, elle ne subit pas les épreuves suivantes : simples petit pièces de pièces

a. Marche diurne moyenne . +10sec. +12,os«. 1 b. Variation moyenne des

marches diurnes . . . . 4 S 1 c. Plus grandes variation en-

tre 2 marches diurnes

consécutives . . . ."3 6,3 1 d. Différence des marches du

plat au pendu 10 12,S 4 e. Différence du pendant en

haut au pendant de côté 20 28 1 fl Variation par degré centi-

grade 0,5 0,63 3 f" Erreur secondaire . . . . 7,5 9,4 3

g. Reprise de marche . . . 5 6,3 — Arrêts — — I

Retraits — — —

Répartition et causes des échecs pour l'obtention de la mention : « Bulletin de

marche très satisfaisant » (Une montre ne satisfait pas aux exigences

souvent Jans plusieurs épreuves)

a Marche diurne moyenne . + o +6,25 9 b. Variation moyenne des

marches diurnes . . . . 2 2,5 5 c. Plus grande variation en-

tre deux marches diurnes

consécutives 2,5 3,13 20 d. Différence des marches du

plat au pendu 5 6,25 21 e. Différence du pendant en

haut au pendant de côté . 10 12,5 15 f¹ Variation par degré centi-

grade 0,25 0,31 8 f² Erreur secondaire . . . 3,75 4,7 10 g. Reprise de marche. . . . 2,5 3,13 15

Commerce extérieur

Canada.

Le commerce extérieur du Canada pour janvier 1921, ascende à 154.100.000 doll., les importations se chiffrent par 72.252.000 dollars et lesexportations 82 millions. Pendant les dix derniers mois finissant le 31 janvier dernier, le total du commerce extérieur monte à 2.150.232.000 dollars contre 1.932.694.000 pour la période correspondante de 1919-1920.

— On envisage au Canada la constitution d'une Canadian Finance Corporation avec un capital de 25 millions dollars, pour le développement du commerce extérieur canadien. Cette organisation se procurerait d'autres capitaux importants par voie d'emprunt, pour financer les affaires d'expor- tations.

Danemark.

La valeur des importations danoises atteint pour l'année 1920, 3.142 millions cr. et les exportations 1.575 millions cr.

Hongrie.

Suivant le bureau douanier principal de Budapest, les recettes de l'Etat hongrois ascendent, pour l'année 1920 à 658 millions cr., dont 654.8 millions pour les importations et 3,2 millions pour les ex- portations. On doit faire remarquer que le tarif ordinaire était applicable en janvier 1920, tandis que de février à mai, celui-ci était majoré de 500°/

et de 1900 °/o pendant la période de juin à fin 1920.

Norvège.

En 1920, les importations se montent à 2.552 millions cr. (2.569 en 1919) et les exportations à 1.053 millions cr. (667 en 1919) soit un excédent d'importations de 1.499 millions cr. (1.902 en 1919).

Siam.

Le commerce extérieur du Siam s'est monté pour l'année fiscale finissant le 31 mars 1920, à 315 mil-

lions 740.033 ticals (1 tical = 1.92 fr. au pair) contre 265.123.347 ticals l'année précédente. Les importa- tions ont atteint 138.439.074 ticals et les exporta- tions 177.300.950 ticals.

Ces résultats constituent un record, par rapport aux années précédentes. L'augmentation est sur- tout sensible pour l'importation. Le pouvoir d'a- chat de la population va constamment en augmen- tant, ce qui provoque une demande croissante de produits manufacturés. Le Siam est un pays d'a- venir qui peut constituer un excellent débouché pour un bon nombre d'articles manufacturés.

Bureaux de Contrôle

France. — Statistique des boîtes poinçonnées.

Le nombre de boîtes et montres soumises au droit de garantie en janvier 1921 se répartit comme suit ;

Or A r g e n t

Besançon <»2i 1921 Boîtes françaises 3.048 4.167 Montres étrang. 39 15

Morteau

Boîtes étrangères 81 41 Montres » 29 27

Pontarlier

Boîtes étrangères 28 1.978 Montres » 20 72

Le Fabricant français.

Chronique financière et fiscale

Banque fédérale S. A.

Le Conseil d'administration de cette banque a arrêté comme suit le bilan et le compte de Profits et Pertes au 31 décembre 1920 :

1 9 2 0 1 9 1 9 Solde de l'exercice Fr- Kr-

précédent 351.247,49 347.936,48 Produit du portefeuille 8.576.981,92 7.056.423,10 Produit des intérêts . 1.158.822,90 666.525,13 Produit des commis-

sions •. . 2.981.306,24 2.752.959,79 Fonds publics et syn-

dicats 138.904,05 126.274.30 13.207.262.60 10.9oO.M8.80 A déduire :

Frais généraux . . . 5.206.325,09 3.991.394,21 Impôts et droit de

timbre 1.183.996,68 945.719.86 Versement à caisse de

pensions 189.647,— — Amortissements . . 356.992,27 311.737.24 6.936.961,04 5.248.871,31 Bénéfice net 6.270.301,56 5.701.247.49 dont le Conseil d'administration propose la répar-

tition comme suit :

Dividende de 8 V • • 4.000.000,— 4.000.000,—

Versement au fonds de

réserve extraord. . 1.000.000,— 800.000,—

Attribution à la Caisse

de pensions . . . . 700.000,— 350.000,—

Tantièmes (art, 38 des

statuts) 217.000,— 200.000,- Solde reporté à compte

nouveau . . . . 353.301.56 351.247.49 6 270.301.56 5.701.247.49 Le fonds de la Caisse de pensions s'élève à fin 1920 à fr. 2.835.000, le Fonds de réserve ordi- naire à fr. 5.000.000 et le Fonds de réserve extra- ordinaire à fr. 10.200.000.

Etats Unis. — Les faillites.

Les 1.641 faillites du mois de février représen' tent un passif de 60.852.000 dollars, contre 1.895 faillites pour janvier avec uu passif de 52 millions 152.000 dollars, et 492 faillites avec un passif de 10 millions de dollars en février 1920

Chronique des métaux et diamants

Afrique du Sud. — Fermeture des mines de diamants.

La De Beers Consolidated ferme sa mine Wes selton et congédie 500 de ses employés blancs.

L A F E D E R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 1 4 3

La C o m p a g n i e P r e m i e r , d a n s l a r é g i o n d e P r e t o - ria, e f i e e t u e é g a l e m e n t d e s r é d u c t i o n s d e p e r s o n - nel. E l l e a r é d u i t d e 2 5 0 u n i t é s s o n p e r s o n n e l e u - r o p é e n , c e q u i r e p r é s e n t e e n v i r o n l a m o i t i é d e s o n eflectif n o r m a l . M . S . - B . J o e l , a u c o u r s d ' u n i n t e r - v i e w , a e x p l i q u é q u e l a f e r m e t u r e d e l a m i n e W e s s e l t o n é t a i t u n e m e s u r e t e m p o r a i r e , c o n s é - q u e n c e d e l ' a b s e n c e d e d e m a n d e s d e d i a m a n t s . 11 e s p è r e q u e c e t t e m e s u r e t e n d r a à r é t a b l i r l a c o n - fiance s u r l e m a r c h é d i a m a n t i f è r e , e n d é m o n t r a n t que l e m o n d e n e v a p a s ê t r e e n c o m b r é d e p i e r r e s p r é c i e u s e s . L a m i n e s e r a r o u v e r t e l o r s q u e l e m a r - ché d e s p i e r r e s p r é c i e u s e s s e r é t a b l i r a .

D a n s s o n p r i n c i p a l a r t i c l e , l e Financial Times é c r i t : « I l y a u n a n , l e c o m m e r c e d i a m a n t a i r e é t a i t a u p o i n t c u l m i n a n t d ' u n e p r o s p é r i t é s a n s p r é - c é d e n t . C e p e n d a n t , à l a fin d e l ' é t é , l e s p r e m i e r s s i g n e s d ' u n e r é a c t i o n c o m m e n c è r e n t à ê t r e o b s e r - vés e t , d e p u i s l o r s , p a r a l l è l e m e n t à l a c o u r b e d é - f a v o r a b l e s u i v i e p a r l ' i n d u s t r i e d a n s l e i n o n d e e n t i e r , l ' é t a t d e s c h o s e s a r a p i d e m e n t é t é d e m a l en p i s , s u i v a n t l a d é c l a r a t i o n f r a p p a n t e m a i s q u e l - que p e u e x a g é r é e a t t r i b u é e à M . J o e l : « I l n ' y a pas e u d e v e n t e d e d i a m a n t s d e p u i s d e s m o i s . » P e r s o n n e n e p e u t ê t r e s u r p r i s q u e l e s p r i n c i p a u x p r o d u c t e u r s s u d - a f r i c a i n s a i e n t d é c i d é , à c o n t r e - c œ u r d e r é d u i r e l e s o p é r a t i o n s e n a t t e n d a n t d e s c o u r s m e i l l e u r s . C e s C o m p a g n i e s p o s s è d e n t n a t u - r e l l e m e n t d ' a m p l e s s t o c k s d e d i a m a n t s b r u t s e t c o n s e r v e n t t o u t e s l e s f a c i l i t é s v o u l u e s p o u r r e - p r e n d r e r a p i d e m e n t l a p r o d u c t i o n .

« N o u s i m a g i n o n s , d ' a i l l e u r s , q u e l e s m a î t r e s d e l ' i n d u s t r i e d i a m a n t i f è r e n ' h é s i t e r o n t p a s à s u s p e n - d r e c o m p l è t e m e n t l a p r o d u c t i o n s i l e s c o n d i t i o n s du c o m m e r c e n e s ' a m é l i o r e n t j>as r a p i d e m e n t . I l faut s e r a p p e l e r q u e l a f e r m e t u r e d e s m i n e s , q u a n d é c l a t a l a g u e r r e , f u t s u i v i e , u n a n o u d e u x p l u s t a r d , d ' u n r e t o u r g r a d u e l d e p r o s p é r i t é q u i a b o u - tit a u b o o m q u i s u i v i t l ' a r m i s t i c e . I l n ' y a a u c u n e r a i s o n d e c r a i n d r e u n e a b s e n c e p e r s i s t a n t e d e d e m a n d e s d e d i a m a n t s p o u r l a p a r u r e f é m i n i n e . L e s p o r t e u r s d ' a c t i o n s m i n i è r e s d i a m a n t i f è r e s p o u r r o n t a v o i r à s u b i r q u e l q u e s a n n é e s m é d i o c r e s , q u e s u i v r o n t d ' a u t r e s a n n é e s m e i l l e u r e s . »

Londres. — Vente des diamants.

E l l e e s t d i f f i c i l e a c t u e l l e m e n t à L o n d r e s , d i t l e

« D a i l y N e w s », e t d e n o m b r e u x j o a i l l i e r s v e n d e n t à p e r t e , m a i s l e s p i e r r e s p r é c i e u s e s d e g r a n d e v a - l e u r o n t s u b i u n e g r o s s e b a i s s e r é c e m m e n t . C e l l e s q u i s e v e n d a i e n t i l y a u n a n e n t r e 100 e t 120 l i - v r e s , s o n t c é d é e s à m o i n s d e GO l i v r e s a u j o u r d ' h u i . E l l e s s o n t r e d e s c e n d u e s p r e s q u e a u x p r i x d ' a v a n t - g u e r r e .

Autriche.

D ' a p r è s u n e o r d o n n a n c e d u M i n i s t è r e d e s finan- c e s , l e p r i x d e l ' o r fin a é t é p o r t é d e 2 0 0 . 0 0 0 c r . à 300.000 c r . , c e l u i d e l ' a r g e n t fin d e 7000 à 9 0 0 0 c r . le k g .

L a m o n n a i e p r i n c i p a l e p a i e a c t u e l l e m e n t : p o u r pièce 10 cr.

» »

» »

» »

» »

» »

» »

» » 20 cr.

100 cr.

1 cr.

2 er.

o cr.

1 g u l d e n 2 »

=

=

=

=

=

=

=

=

900 cr.

1800 cr.

9000 cr.

37 cr.

74 cr.

193 cr.

99 cr.

198 cr.

p a p i e r

»

»

»

»

y>

»

»

Places vacantes C h ô m e u r s

D o n t secourus b) en chômage part

Personnel masculin

+ *

4 - 1 9 1 - f 457 iel, s u i v a r t i o n s p a r v e n u e s à l'Office fédéra

Canlon du Geuève

Personnel masculin

132

» » Sc-hafihouse 210

» » Soleure

» » Bale C a m p

» » Neucliàtel

» » Vaud

» » F r i b o u r g

» » Berne

Le chômage d a n s

2238 igné 197

4165 3G3 60 3050

toutes les est de : e n chômage total

» »

Expositions,

Personnel féminin

4_

— 79S —

— 197 -f-

Total

1 G01 654 t les e o m m u n i c a - . du p l a c e m e n t :

Personnel féminin

81

— 2942 236 3039 42

— 2339

i n d u s t r i e s 42.705 p a r t i e l 82.930

Total

213 210 5180 433 7204 405 60 5389 19.171 suisses

Foires et Congrès

I/III/21. — La soc. act. Uaumgarlncr frei es S. A., fabr. d'hor- logerie, à Granges, a port« son cap soc. à fr. 350.000.

1/III/21. — La maison Emile Vichct, fahr. île boites de montres or el de bijouterie, a transféré son siégea Piainpalais, 40, rue de la Coulouvrenière.

F a i l l i t e « :

16/11/21. — W. Thommen & Cic. fahr. île vis de précision, Überdorf.

18/11 21. — Société anonyme de la maison ltaonl Stem, en liq., fabr. de bijouterie Plainpalais.

19/11 21. — Charles Alilliet, industriel, Porrenlrtiy.

10/11/21. — Gustave Gressot, industriel, Porrcntriiy.

K^r \^f 1 Ë_ O IMU'taux p » - < V i e u x

Argent fin eu grenailles . . . . Or fin, pour monteurs de boites . .

• laminé pour doreurs . . . Platine ouvré

Change sur Paris

le kilo

Allemagne.

D ' a p r è s l e s c o t e s o l l i c i e l l e s , o n n o t a i t l e 2 8 fé- v r i e r é c o u l é l e s p r i x s u i v a n t s p o u r l e k g . d'argent fin e n b a r r e s : B e r l i n 9 5 5 M k s ; H a m b o u r g : 9 4 5

M k s . L a B a n q u e d ' E m p i r e , a i n s i q u e l e s b u r e a u x d e p o s t e p a y a i e n t 3 M k s p a p i e r p o u r u n e p i è c e d ' a r g e n t d ' u n M k .

Q u a n t a u k g . d ' o r , l e p r i x fixé p a r l a B a n q u e d ' E m p i r e a s c e n d a i t à 4 3 . 4 6 7 M k s . D a n s l e c o m - m e r c e l i b r e , o n n o t a i t à B e r l i n 3 6 . 7 5 0 M k s ( o r e n b a r r e s 0 , 8 8 0 p o u r k g . fin). U n e p i è c e d e 20 M k s o r v a l a i t 2 6 3 M k s p a p i e r .

D a n s l e c o m m e r c e l i b r e à B e r l i n , l e platine c o - t a i t 112 à 114 M k s l e g r .

L'Oeuvre. Association Suisse romande de l'art et de l'industrie.

C e t t e u t i l e i n s t i t u t i o n f o n d é e e n 1913 a p o u r b u t d e t r a v a i l l e r a u d é v e l o p p e m e n t d e l ' a r t a p p l i q u é e t d e p e r f e c t i o n n e r n o s i n d u s t r i e s d ' a r t , c o n s i d é r é e à l a fois c o m m e u n p r é c i e u x m o y e n d e c u l t u r e p o p u l a i r e e t c o m m e u n i m p o r t a n t f a c t e u r d e p r o s - p é r i t é é c o n o m i q u e . E l l e c h e r c h e à d o n n e r à l ' a r t e t a u x a r t i s t e s l a p l a c e q u i l e u r r e v i e n t d a n s l ' é c o - n o m i e g é n é r a l e e t s e p r o p o s e p l u s p a r t i c u l i è r e m e n t d e f a i r e r e v i v r e l e s b o n n e s t r a d i t i o n s a r t i s t i q u e s e t l ' a m o u r d u t r a v a i l b i e n f a i t , d ' o r i e n t e r d a v a n t a g e v e r s d e s fins p r a t i q u e s l ' a c t i v i t é d e n o s a r t i s t e s , d ' é v e i l l e r d a n s l e p u b l i c l e r e s p e c t d e l ' o e u v r e d ' a r t , d e p e r f e c t i o n n e r l ' i n s t r u c t i o n p r o f e s s i o n n e l l e e t a r t i s t i q u e d e s a r t i s a n s e t o u v r i e r s s u i s s e s .

L ' œ u v r e é t u d i e p o u r l e m o m e n t l ' o r g a n i s a t i o n d ' u n e Exposition fédérale d'art a p p l i q u é q u i a u r a l i e u l ' a n n é e p r o c h a i n e , à L a u s a n n e . C o m m e l e C o m i t é d ' o r g a n i s a t i o n a l ' i n t e n t i o n d e d o n n e r u n e p l a c e p r é p o n d é r a n t e a u g r o u p e d e l ' h o r l o g e r i e , l a b i j o u t e r i e e t l ' o r f è v r e r i e , n o u s a u r o n s l ' o c c a s i o n d e r e v e n i r s u r c e t t e q u e s t i o n .

A j o u t o n s p o u r t e r m i n e r q u e l ' O e u v r e e s t c o m p o s é e d e m e m b r e s d e t r o i s c a t é g o r i e s , membres actif s : a r t i s t e s , i n d u s t r i e l s , a r t i s a n s e t c o m m e r ç a n t s ; membres collaborateurs : m a g i s t r a t s , j o u r n a l i s t e s , c r i t i q u e s d ' a r t s , e t c . et. membres auxiliaires : c o r - p o r a t e u r s , s o c i é t é s e t p a r t i c u l i e r s s ' i n t é r e s s a n t a u b u t d e l ' a s s o c i a t i o n . L a c o t i s a t i o n a n n u e l l e p o u r l e s m e m b r e s d e c e t t e d e r n i è r e c a t é g o r i e e s t a u m i n i - m u m d e fr. 5 . I l s r e ç o i v e n t l e bulletin mensuel d e l ' O e u v r e .

L e s e c r é t a r i a t g é n é r a l e s t i n s t a l l é a u C a s i n o d e M o n t b e n o n , à L a u s a n n e .

Foire commerciale internationale Bruxelles 1921.

L a C h a m b r e d e c o m m e r c e s u i s s e , à B r u x e l l e s , p r e n d r a p a r t à c e t t e f o i r e . S o n s t a n d , s e t r o u v e r a d a n s l e g r o u p e d e s s e r v i c e s é c o n o m i q u e s e t e s t m i s à la d i s p o s i t i o n d e s g r o u p e m e n t s é c o n o m i q u e s s u i s s e s p o s s é d a n t u n c a r a c t è r e d ' u t i l i t é p u b l i q u e .

L a F o i r e s u i s s e d ' é c h a n t i l l o n s , l e C o m p t o i r s u i s s e d ' a l i m e n t a t i o n , l e B u r e a u i n d u s t r i e l s u i s s e , l a B o u r s e s u i s s e d u c o m m e r c e , s ' i n t é r e s s e n t à c e t t e e n t r e p r i s e .

S mars 1921) : . . fr. l i . . » 3800.—

. . » 3975.—

• • » 16 50 le gr.

fr. 42.45 D i a m a n t b r u t (8 mars 19*1)

Eclats diamanl pur fr. 22,15 à fr. 22,45 le karat Boart exlra dur 23,25 » » 23,— » Poudre de diamant brnteur . . » 2,50 » » —,'— »

Marché calme.

[Cote privée de la maison Lucien Bassanger, Genève.

M é t a u x (Bourse de Londres) ;

Comptant A term»

Cuivre, Standard

» électrolyt.

Etain Plomb Zinc

Argent métal . . Or

Argent métal Bourse New-York Bourse Paris

3 mars 07 V»

73 — 154'/s

18 3/4 2 3 ' / s 3 1 ' / s 105/7 4 mars 3 3 ' / „

280

4 mars 66 78

72 — 153 •/<

18 Va 23 */s 31 Vs 105/3 5 mars 52 V8

270

3 mars 67 3/8

74 — 158 «/4 19 »/s 21 V»

31 '/4

—

4 mars 67 8,8 73 — 156 »/4 19 V«

25 — 30 '/4

—

Escompte et change

Parité Escompte Demande en francs suisses °/0

Offre

France . . . Londres . . New-York , Canada . . . Bruxelles . Italie . . . Espagne . Lisbonne . Amsterdam Allemagne' Vienne (anc.

100 fr.

1 liv. st.

1 dollar 1 dollar 100 fr.

100 lires

•100 pesetas 100.—

25.22 5.18 5.18 1 0 0 . - 100.—

100.—

100 Escudos 560.-- 100 florins 100 Marks

» (nouv.) 100 Cour.

Budapest . . Prague . . Pélrograde Stockholm Christiania Copenhague Sofia . . . Bucarest . Belgrade . Athènes . Varsovie .

100 Cour.

100 Cour.

100 Roubl.

100 Cr. sk.

100 » . too » 100 Leva 100 Lei 100 Dinars 100 d r a c h m 100 Mks pol

208.32 123.45

—

105.—

105 — 105.—

266.67 138.89 138.89 138.89 100.—

100.—

100.—

.100 — 123.46

5 à 5 Vi 6 7 6

—

5 Vi 6 6 8 Vi M/i 5

— 5 5 5

—

7 Vi 7 7 6 Vi

6

—

6 Vi 6

_.

42.45 23.08S

5.73

—

44.525 21.80 82.50

—

204.35 9.60

—

1.087 1.20 7.55 1.15 132.50 99.—

•103.—

7.—

8.05 16,—

—

0.48 43.45 23.485

6.13 45.525 22.20 83.50 205.35 10.—

1.487 1.60 7.95 1.55 133.50 100.—

104.—

7.40 8.45 20 —

0.88 Helsingsfors 100 Mks fini. 100.—

Buenos-Aires 100 Pesos 220.—

Rio de J a n e i r o 100 Milreis 165.—

Bombay . . 100 Roupies 252.—

Yokohama . 100 Yens 258.—

20 — 200 — 80 — 130.—

280 —

Registre du commerce

220.—

•100.—

155.—

305.—

Banque Nationale Suisse.

Situation au 28 février 1921.

Actif.

Encaisse métallique : or . . . 543.155.409,—

« argent 167.512.805,— 7

Chronique du travail

Situation du marché suisse du t r a v a i l . L e 28 février, il y a v a i t d a n s l e s i n d u s t r i e s d e l'horlogerie et la bijouterie, a) e n chômage total :

Places vacantes C h ô m e u r s

D o n t s e c o u r u s

Personnel masculin

4 4011 3206

Personnel féminin

4 162G 1328

Total

8 5637 4534 P a r r a p p o r t à l a s e m a i n e p r é c é d e n t e :

E n r e g i s t r e m e n t •» 1

7/1/21. — Weckeruhrenfabrik A. G. (Alarm Clock Factory Ltd. — Fabrique de réveils S. A.), soc. act. cap. soc. fr. 80.000 nom., fabr. et vente de réveils, marque «Pilala» et autres articles similaires. Cons. Adm. : Anton Amniann, de Kuss- naebt "/It, Arnold [Schwaller, de Deitingen, Josef Uiedener, d'Unlereggen, St-Gall, siège: llergiswil (Unterwald-le-has).

28/11/21. — £e/i/uss-Afa«/i<y (Charles-Edouard Z.-M., de Genève), commerce et labr. d'horlogerie et bijouterie, 49, rue du Rhône, Genève.

1 111/21. — Edgard Patin (de Bucarest, Roumanie), représen- tations, export, pour la Roumanie en horlogerie, etc., Schwei- zergasse, 21, Zurich I.

1/111/21. — Ernest Kuhn (d'Orpond, Berne), fabr. de pierres et assortiments, Lugano.

M o d i f i e n t I o n s :

18/11/21. — La soc. n. coll. «Froidevaux frères», fabrication de boites de montres en or, Noirmont, est dissoute. Actif et passif sont repris par Froidevaux frères, soc. 11. coll. (Jules, Henri, Alfred, Auguste et Louis F., de Noirmont), fahr, de boîtes de montres en or, Noirmont.

22/11/21. — La Société anonyme de la Montre Eltda (Elida Watch Co.), soc. an., Fleurier, a porto son cap. soc. a fr.

750.000 nom.

Billets de la Caisse de prêts Portefeuille

Avoir à vue sur l'étranger Avances sur nantissements Titres

Autres actifs

Fonds propres . . . Billets en circulation Virements et de dépôt;

Autres passifs . . .

Passif.

710.668.214,- 5.626.050,—

296.943.376,42 3.307.260.20 33.514.620.94 6.503.543,60 32.328.023.46

•1.088.891.088,62 29.440.858,48 944.395.795,—

80.905.7114,73 34.148.670.41 1.0X8 891.1188.62 V i e n n e n t d i e p a r a î t r e :

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« Les travaux du mécanicien ». 74 pages, 30 figures. — Prix relié, fr. 4.—, port en sus. — Calcul du prix de revlent- à l'usage de l'artisan et de l'industriel. 32 pa;;es. — Prix bro- ché, fr. 1.65, port en sus.

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=0

L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 145

Union de Banques Suisses

C O N V O C A T I O N

Messieurs les actionnaires sont convoqués en

Assemblée générale oriiulr

pour le samedi 19 mars 1921, à 2 '

²

h. après m i l , au Casino de Winterthour.

ORDRE DU JOUR :

1. Rapport du Conseil d'administration et présentation des comples de l'année 1920 ; rapport des commissaires-vérificateurs et décharge à l'administration.

Décision sur l'affectation du bénéfice net de IVxercice. -''-"•"•'? E?c£?- Constatation de la souscription et de la libération intégrale de l'r. 10.000.000,—

d'actions nouvelles.

Modification des articles 1 et 3 des statuts.

Nomination d'administrateurs et de commissaires-vérificateurs.

Divers.

2 3.

4.

5.

6.

Les cartes d'admission à l'assemblée peuvent être retirées du 7 au 18 mars 1921, au soir, moyennant justification de la possession des actions, aux guichets de nos

S i è g e s de W i n t e r t h o u r , S t - G a l l , Z u r i c h , A a r a u et L i c h t e n o t e i g , ne nos S u c c u r s a l e s de L a u s a n n e , G e n è v e , L a C h a u x - d e - F o n d s , F l e u r i e r , V e v e y , M o n t r e u x , L o c a r n o , L u g a n o , B â l e , B a d e n , F l a w i ? , L a u f e n - b o u r g , L i e s t a l , R a p p e r s w i l , R o r s c h a c h , Wil, W M a n et de nos A g e n c e s de C o u v e t , A a d o r f , G o s s a u , S t . F a d e n , RUti, R ö m e r h o f ZUr c h .

Le rapport sur l'exercice annuel 192J peut également être obtenu a ces guichets dès la date ci-dessus.

Le bilan, le compte de prolits et pertes et le rapport des commissaires- vérificateurs sont à la disposition de MM. les actionnaire« qui peuvent en prendre connaissance dans n o ; bureaux

à Z ü r i c h , W i n t e r t h o u r et S t - G a l l ,

dès le / mars 1921, jusqu'au jour de l'Assemblée générale. 1322 Winterthour et St-Gall, le 24 lévrier 192).

Union d e B a n q u e s s u i s s e s :

Les délégués du Conseil d'administration, Dr. R. E r n s t . E, Grob-Halter.

%éià^é^é^é2chrké^é^é^û^é0^éû^é^0-

Fabrique de Pierres fines pour l'Industrie §*

$ *

Fritz Lütfey-iäz

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