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Addition au précédent mémoire

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

G ERGONNE

Addition au précédent mémoire

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 2 (1811-1812), p. 335-338

<http://www.numdam.org/item?id=AMPA_1811-1812__2__335_1>

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(2)

DU SECOND ORDRE. 335 posant

donc

la transformée sera

Ainsi les coordonnées du sommet seront données par les valeurs de

m et n, la direction de l’axe Far celle de

Tang.03B1,

et le

paramètre

par ceele de P.

Au

surplus ,

comme , dans certains cas

particuliers ,

ces formuler

pourraient

devenir

illusoires,

il sera

convenable d’y remplacer b par 2 ac;

on aura ainsi

sous cette forme leur

application

n’entrainera

plus aucune

difficulté.

Addition

au

précédent mémoire ;

Par M. G E R G O N N E.

ON peut

atteindre au but que vient de

remplir

M. Rochat par

une autre

méthode,

moins

élémentaire

il est

vrai,

mais

qui

a l’avan-

tage

de

n’exiger 0

aucune transformation de

coordonnées,

et

qui

peut fournir une

agréable

et utile

application

de la doctrine des Maximis

et Minimis à ceux

qui

étudient le calcul

différentiel ; je

vais l’ex- poser brièvement.

(3)

336

DISCUSSION

DES

LIGNES

Soit

reprise l’équation

et, outre le

point

de la courbe dont les coordonnées sont x et y, considcrons-en un autre dont les coordonnées soient Xl et

y’;

nous

aurons pour ce nouveau

point.

posons

nos deux

points

seront alors les extrémités de la

plus grande

corde

de la courbe.

L’équation (N)

revient à

(l’un autre

côté,

on tire des

équations (M)

et

(M’)

ajoutant

les

produits

de ces deux dernières par les

multiplicateurs

indéterminés 03BB et201303BB’ à

l’équation (n)

il viendra

donc

éliminant À et 03BB’ entre ces

équations,

elles deviendront

On satisfait à ces

équations, quel

que soit le

premier

des

points pris

sur la

courbe,

en

supposant

que le second se confond avec

lui,

ce

qui

donne

sur-le-champ

la direction de la

tangente

en ce

point,

ainsi que cela doit être.

(4)

DU SECOND ORDRE. 337 Rejetant

cette

hypothèse

et retranchant

l’équation (Pl)

de

l’équa-

tion

(P)

il vient

mais,

en

désignant

par 03B1

l’angle

que fait la corde que nous considérons ici avec l’axe des x, on a

substituant

donc ,

il

viendra ,

en

réduisant , transposant

et

divisant

par x-xl

Ainsi,

dans les

lignes

du deuxième

ordre,

les cordes dont la variation

est

nulle,

n’affectent que deux

directions,

et les

tangentes

des

angles qu’elles

forment avec l’axe des x se trouvent déterminées par

l’équa-

tion

précédente.

On voit de

plus

que ces directions sont

perpendiculaires

l’une à

l’autre puisque

le

produit

des deux

tangentes

est

égal

a -1.

En

ajoutant,

au

contraire,

l’une à l’autre les

équations (P), (P’),

substituant pour

r-yl ,

dans

l’équation résultante ,

sa valeur

(x2013x’)Tang.03B1

et divisant par

x-x’,

il vient

D’un autre

côté ,

en retranchant

l’équation (M’)

de

l’équation (M),

le double de

Inéquation

résultante peut être mis sous cette forme

ou , en chassant encore

y2013y’

et divisant par

x2013x’ ,

Les

équations (G)

et

(H)

donnent

ainsi ,

les cordes des

lignes

du second ordre dont la variation est

(5)

338 THEORIE

nulle, ent

leurs milieux au mème

point qu’on appelle

leur centre;

et,

puisque

ces cordes deivent d’ailleurs se couper

perpendiculaire-

ment, elles sont au nombre de deux seulement. On les

appelle

les

axis de la courbe.

Ces axes ont donc pour

équation

commune

équation double,

à cause des deux valeurs de

Tang.03B1;

cette

équa-

tion combince avec celle de la courbe fera connaitre les

longueurs

de ces mêmes axes.

ANALISE ÉLÉMENTAIRE.

Démonstration du principe qui

sert

de fondement à

la théorie des équations ;

Par M. DUBOURGUET

,

processeur de mathématiques spéciales

au

lycée impérial.

TOUTE

la théorie des

équations algébriques

repose sur le théorème suivant :

Unefonction algébrique ,

rationnelle et entière d’une seule variable étant

donnée ; parmi

le nombre

infini

de valeurs, réelles ou ima-

ginaires,

que l’oll

peut

donner à la

variable,

il en existe

toujours

une, au

moins,

dont la substitution rend nul le

polynome proposé;

ou, en d’autres termes, toute

équation algébrique

d’un

dégré quel-

conque, à une seule

inconnue,

admet

toujours

une

racine,

au moins.

Quoique

fondamental que soit ce

principe, plusieurs

auteurs d’elémens

d’algèbre

ont

négligé

de le

démontrer,

ou ne l’ont fait que bien

long-

temps après

avoir

déveluppé

la théorie des equanens : ce

qui

est

contraire à la méthode et à l’ordre

qui

doit régner dans un Lyre

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