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Sur le nombre de normales réelles que l'on peut mener d'un point donné à un ellipsoïde

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J OACHIMSTHAL

Sur le nombre de normales réelles que l’on peut mener d’un point donné à un ellipsoïde

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 11 (1872), p. 8-14

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(2)

SUR LE NOMBRE DE NORMALES RÉELLES QUE L'ON PEliT MENER D'UN POINT DONNÉ A IN ELLIPSOÏDE

(suite, voir ?• série, t. IX, p . 481) ;

PAR JOACHIMSTHAL.

Partageons l'intervalle entre — oo et -H oo en inter- valles plus petits, entre lesquels on puisse facilement, au moyen de l'équation (i/j)? déterminer le signe de 0.

On obtient le tableau suivant, où nous avons désigné

(3)

( 9 )

par une étoile le signe des quantités qui n'est pas déter- miné par les tableaux (i5) et (i6).

I. * > 7 ( « + P)-

II m c t c-hi 3 8 - ( * + ? ) —l -(a-4-p)+t £>— e £>-4-t a a a—t rr-4-e

<p - j - -+- 4- — — * * + H- — — H- -+-

<p' — — — * * -4- -h — — * * + H- 0 __ _ _j_ 4_ -+. _î- _ _ 4 . + - j - 4- —

D'après le lerarae donné plus haut, on voit que, dans les intervalles 1 et 7, il n'y a aucune racine, dans chacun des intervalles % 5 et 6, il s'en trouve une, de quelque façon que l'on choisisse le signe indéterminé. Dans chacun des intervalles 3 et 4, il y a au plus une racine*, de sorte que, entre jS et b [en supposant que y (a -+-13) ne soit pas une racine] , il y a un nombre de racines égal à o, à i ou à 2.

Comme 9((3) et <f(b) sont de signes contraires, il y a exactement une racine dans cet intervalle. Si — est

1

racine, cette racine ne peut être que simple, puisque Ton a

On a alors le schema suivant : 3

(4)

( I O )

Ces deux intervalles ne comprenant aucune racine, il n'y a entre j3 et b qu'une seule racine, comme dans le cas précédent, et cette racine est \ ( a -+- /3 ),

(f )

On a aussi à distinguer sept intervalles, desquels 1, 2, 6 et 7 sont identiques avec les précédents 5 les trois autres sont

3 4 5

//, p ft — t 6 4- i - ( a -+- 3 ) — e i ( « + p ) •+- » a y — _ j _

O 4- 4- — — 4 - 4 -

II y a une racine comprise dans l'intervalle 3, une dans l'ensemble des intervalles 4 et 5 j le cas où <p ( j = o se résout comme ci-dessus.

III, £ = 1 (a 4-/3).

Dans ce cas, 6 = —- (a — a)(u — c) est positif, quand u est compris entre a et c; hors de ces limites, il est négatif.

On a à distinguer les intervalles de —oo à c — e, de c + g à b — e, àe b -\-z k a — e e t d e a 4 - s a 4 - a o . Les intervalles extrêmes sont identiques avec ceux désignés précédemment par 1 et 7, et ils ne contiennent aucune racine.

Les deux autres donnent le tableau suivant :

//. < - c b — t /> -f- e a — c

? -h 4- - 4 - 4 -

(5)

Chacun des intervalles contient au plus deux racines,, et il les contient réellement, car on a

L'équation <f(u) = o [ou l'équation (10)] a donc en tout quatre racines réelles, comprises entre les limites c et /3, (3 et fe, 6 et a, « et a, et chacune de ces racines est simple.

Remarque. — L'équation (J>(M)=O mériterait peut- être, à d'autres points de vue, une discussion plus appro- fondie.

Dans le plan, on a l'équation analogue

/ I i 1 \2

\u — a u — o u — er. j

à laquelle on peut étendre de différentes façons les résul- tats obtenus ci-dessus.

L'invariant quadratique J de cette équation (*) est identiquement nul; si Ton exprime cet invariant par les racines e,, e2, e8, e4 de l'équation du quatrième degré, on a

relation qui, pour une équation du quatrième degré à coefficients réels, suppose deux racines réelles et deux imaginaires.

K*) Voir la Note placée à la fin du Mémoire.

(**) Voir Leçons cl'Algèbre supérieure par G. SALMON, p. 172 et 180.

Chez Gauthier-Villars; prix : 7 fr. 5o c.

(6)

\ 7

Le même invariant s'évanouit pour l'équation sui- vante :

J ' , ' ,. - L_l

a

L(«-«)

a

(«-*)•

+

(«-o' f ^ ^ J

— 1 1 ) — o.

\u — a u — 0 u — c u — a /

IV.

Appelons M1? W8, W3 et u^ les racines de l'équation y(u) = o, ces racines étant rangées par ordre de gran- deur, en sorte que u4 soit la plus grande ; désignons par

^i> ^2? ^3 e t ^4 les valeurs correspondantes de v définies par l'équation

a U

Pour M = — oo, on a y = •+- oo ; quand u croît, r com- mence par décroître, y, et ^3 sont des minima, et y2 et vk

des maxima, et l'on a

et, d'après (9),

d'où *»4>P|.

Portons sur la normale donnée, à partir du pied de cette normale (#05^0* zo)-> e t dans un sens convenable, les longueurs

et désignons les extrémités de ces longueurs par

(7)

D'après (17)) c e s points ont leurs positions relatives indiquées par le tableau suivant :

Les points ( ^ ) , (t>2), (v*) et (i>4), qui partagent en cinq parties la normale, ne peuvent offrir que les quatre dis- positions suivantes :

{-*>)(

Les deux segments ( ^ i ) ( ^ ) et (^3) (^4) empiètent donc l'un sur l'autre, ou bien l'un est contenu dans l'autre.

Quand u croît de — 00 à -f- 00 , v varie d'une façon continue de -h 00 à i>n de vx à ^2, de y2 à ^3, de y3 à t>4 et de vk à — 00 .

En se reportant au tableau précédent, on voit qu'en même temps le point (y), extrémité de la longueur - , parcourt une fois les deux segments extrêmes (ceux qui s'étendent à l'infini), trois fois les segments intérieurs adjacents à ceux-ci et cinq fois le segment médial.

En appliquant ces résultats à la question proposée, nous arrivons à la conclusion suivante :

D'un point (£, y], £) de la normale donnée, on peut encore mener à l'ellipsoïde un nombre de normales réelles égal à cinq, à trois ou à un, suivant que le point (£, y?, £}

se trouve sur les deux segments ( ^t) ( ^ ) et (y3) (y4), ou sur l'un d'eux seulement, ou enfin ne se trouve sur aucun d'eux.

(8)

( '4 )

Quelques formules relatives à Fellipsoïde permettent d'exprimer simplement ces résultats; nous allons d'abord établir ces formules.

( La suite prochainement.)

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