A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
P AUL L ÉVY
Observation sur un précédent mémoire de l’auteur
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 2
esérie, tome 4, n
o2 (1935), p. 217-218
<
http://www.numdam.org/item?id=ASNSP_1935_2_4_2_217_0>
© Scuola Normale Superiore, Pisa, 1935, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze » (
http://www.sns.it/it/edizioni/riviste/annaliscienze/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (
http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisa- tion commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale.
Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
OBSERVATION SUR
UNPRÉCÉDENT MÉMOIRE
DEL’AUTEUR
par PAUL LÉVY
(Paris).
M. KOLMOGOROFF a attiré mon attention sur ce que dans mon mémoire Sur les
intégrales
dont les éléments sont des variables aléatoiresindépendantes,
récemment paru dans ces Annali
(1934-XII), je
me suis à deuxreprises appuyé
sur un théorème non encore démontré. Cette observation est
exacte, mais,
commeje
vais lemontrer,
iln’y
a quequelques
mots àajouter
pour établir en touterigueur
Inexactitude de mes résultats.Il
s’agit
de la formuledans
laquelle
les~z
sont lesprobabilités d’évènements ei
exclusifs les uns desautres,
yet %1 désignant respectivement
lesprobabilités
d’un même évènement Ea
priori
etlorsque ei
est réalisé. Cette formule est exacte s’iln’y
aqu’une
infinitédénombrable d’évènements e~. Dans le cas d’évènements
dépendant
d’une manièrecontinue d’un
paramètre,
la somme devient uneintégrale
deSTIELTJES,
et laformule ainsi écrite
peut
êtreprise
comme définition de y. L’erreur quej’ai
com-mise consistait à ne pas
m’apercevoir
quej’égalais
cetteprobabilité
y à uneproba-
bilité antérieurement définie d’une manière un peu différente.
La
question
de savoir si ce mode de raisonnementpeut
sejustifier
d’unemanière
générale
ne semble pas encore résolue. Je meplacerai
seulement ici aupoint
de vue del’application
quej’en
ai faite.Au
premier
des passagesconsidérés,
p.345, l.
21 à27,
ils’agissait
d’établirpar un raisonnement
simple
un résultat contenu dans ceuxqui
seront établis autre-ment dans la suite du mémoire. Ce raisonnement
peut
être abandonné sans rienchanger
à la suite dutravail ;
il conserved’ailleurs,
à monavis,
une valeurheuristique.
Le second passage visé par M.
KOLMOGOROFF,
p.362, l.
27 à36,
est au contraireessentiel. Mais il suffit pour
répondre
àl’objection
de M. KOLMOGOROFF de sereporter
à la définition même des lois deprobabilité considérées,
obtenues en consi-dérant d’abord un nombre fini de valeurs
de t,
etpassant
du fini àl’infini,
commedans la définition des
intégrales.
Orl’inégalité qu’il s’agissait
d’établir est vraie218
dans le
fini,
car dans le fini le raisonnement fait à l’endroit cité ne donne lieu à aucuneobjection.
Elle reste vraie à la limite.J’ajoute
que la démonstration un peu délicate surlaquelle
reposele §
10 demon mémoire sur les
intégrales
aléatoires n’est dans mon idéequ’une
solutionprovisoire,
en attendant une démonstrationplus précise
etplus élégante
baséesur une formule
qui généralise
lesinégalités
connues de TCHEBYCHEFF et deKOLMOGOROFF,
quej’ai indiquée
avec réserves à la fin de ma Noteprésentée
àl’Académie des Sciences de l’Institut de France le 26 mars 1934. C’est à cause
de
l’importance qu’elle
aurait si elle était exacte queje
me suispermis d’indiquer
une formule dont
je
n’étais pas sûr. Elle rendrait inutiles tous lesraisonnements
délicats
rappelés
ci-dessus. Mais actuellement(janvier 1935) je
n’en ai pas encore la démonstration.LEONIDA TONELLI - Direttore responsabile.
--- __
Finito di stampare il 20 marzo 1935 - XIII.