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Direction de l’aménagement de la faune du Bas-Saint-Laurent

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Academic year: 2022

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Direction de l’aménagement de la faune du Bas-Saint-Laurent

Suivi des déplacements de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) de la population de la rive

sud de l’estuaire du Saint-Laurent par le retour d’étiquettes dans le cadre du programme

de marquage effectué en 2001 et 2002

par

Annie Bérubé

Société de la faune et des parcs du Québec Mars 2003

(2)

RÉSUMÉ

Depuis 2001, un programme de marquage s’est ajouté au protocole de suivi de la reproduction de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent. Le programme vise une meilleure connaissance des déplacements annuels de cette population afin d’établir l’aire de distribution des éperlans frayant au ruisseau de l’Église ainsi qu’aux rivières Ouelle et Fouquette. En 2002, 17 826 éperlans (14 130 mâles et 3 696 femelles) ont été marqués d’une étiquette flexible de 19 mm de long, numérotée, de type à ancrage en T. Ainsi, un total de 21 799 éperlans ont été marqué pendant les deux premières années du projet. Au ruisseau de l’Église, 3 145 mâles et 828 femelles ont été marqués, ceux-ci représentent 18 % de l’échantillon total.

Quant à la rivière Ouelle, elle compte 3 676 mâles et 2 314 femelles pour une contribution de 28 %. C’est à la rivière Fouquette que l’on compte le plus gros effectif avec 7 309 mâles et 554 femelles (54 % des éperlans marqués). Toutes rivières confondues, les éperlans de 3 ans dominent (plus de 70 %), l’âge moyen des femelles est de 3,2 ans (s = 0,47 an) et de 3,3 ans (s = 0,48 an) chez les mâles.

Une base de données a été créée afin de rassembler les informations relatives aux éperlans recapturés par les pêcheurs. L’analyse des données recueillies pour les saisons de pêche 2001-2002 et 2002-2003 révèle que la majorité des éperlans recapturés avait été marqué à la rivière Fouquette (79,6 %; n = 74). À la rivière Ouelle, ils comptent pour 15,1 % (n = 14) et au ruisseau de l’Église pour 4,3 % (n = 4). Les étiquettes rapportées provenaient de divers type d’exploitation notamment les pêches sportive (78,5 %), sportive sur glace (15,1 %), commerciale (3,2 %) et scientifique (3,2

%). La comparaison du nombre d’éperlans recapturés par rapport au nombre d’éperlans marqués indique un retour de 0,10 % des étiquettes apposées au ruisseau de l’Église, 0,23 % à la rivière Ouelle et de 0,63 % à la rivière Fouquette. Le retour total des étiquettes est donc inférieur à 1 %.

Les étiquettes rapportées au cours des saisons de pêche 2001-2002 et 2002-2003 ont été regroupées sous quatre périodes afin de déceler une tendance dans la distribution annuelle de la population de l’éperlan de la rive sud. Ainsi, en période hivernale, l’éperlan est présent de Rivière-du-Loup à Rimouski. Toutefois, l’absence de pêche sur glace à l’ouest de Rivière-du-Loup et à l’est de Rimouski limite l’étendu de l’interprétation. Au printemps, l’éperlan serait situé à proximité de ses tributaires de fraie soit entre La Pocatière et Rimouski. C’est pendant la période estivale que le retour d’étiquette atteint son maximum. La distribution de l’éperlan semble s’étendre de Cacouna à Cap-Chat. Enfin, à l’automne, il semblerait que l’éperlan migre déjà vers l’ouest puisqu’il ne semble plus être présent à Cap-Chat. De plus, sa distribution s’étend à l’ouest de Rivière-du-Loup, jusqu’à La Pocatière. Outre le faible retour d’étiquette, le manque d’informations relatives au taux de mortalité post-marquage, à la perte d’étiquette et à l’effort de pêche par secteur limite l’interprétation des résultats. Il est donc impossible de conclure, hors de tout doute, où se situe l’aire de distribution annuelle de la population d’éperlan de la rive sud, toutefois, une tendance se dégage des analyses effectuées.

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1. INTRODUCTION

L’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) est une espèce de poisson de la famille des Osméridae (Scott et Crossman 1974). Sa distribution est limitée à l’hémisphère nord, tout le long de la côte est de l’Amérique, du Labrador au New Jersey. Au Québec, on le retrouve le long du golfe du Saint-Laurent jusque dans les Grands Lacs (Trencia et al.

1990). Quatre populations génétiquement distinctes résident au Québec (Bernatchez et Martin 1996; cité par Giroux 1997). Parmi celles-ci, on retrouve la population de la rive sud qui, au cours des 30 dernières années, a connu un déclin important de ses effectifs.

De plus, seulement quatre frayères entre Beaumont et Matane sont fréquentées par cette population, soit le ruisseau de l’Église, la rivière Ouelle, la rivière Fouquette et la rivière du Loup (Bérubé et al. 2002). La rivière Boyer a longtemps été le site le plus important mais elle est désormais complètement désertée par les géniteurs (Trencia et al. 1990). Ainsi, le déclin de la population, le peu de tributaire de fraie, la sensibilité de l’éperlan à la mauvaise qualité de l’eau et son exploitation sportive et commerciale ont incité différents organismes à poser des actions permettant de suivre l’évolution de la population et d’améliorer les connaissances sur ce poisson.

Depuis 1994, le suivi de la reproduction des éperlans arc-en-ciel de la rive sud s’inscrit comme mandat à la Société de la faune et des parcs du Québec (FAPAQ). La récolte des éperlans est réalisée dans le but d’effectuer un suivi de la reproduction des éperlans frayant à la rivière Fouquette afin d’établir les correspondances entre les années et de déceler les tendances de cette population.

En 2001, un programme de marquage s’est ajouté au protocole du suivi de la reproduction à la rivière Fouquette. Un total de 3 973 éperlans fut marqué dont 1 829 femelles et 2 144 mâles pour un rapport des sexes de 1,17 mâle pour 1 femelle (Tremblay 2001). L’année suivante, l’opération de marquage a été reconduite au ruisseau de l’Église, ainsi que dans les rivières Ouelle et Fouquette. Ces trois cours d’eau représentent 70 % de la superficie des frayères utilisées par la population d’éperlan du Bas-Saint-Laurent. Le programme a pour objectif de connaître les déplacements de la population afin d’établir l’aire de distribution des éperlans arc-en-ciel venant frayer au niveau de ces trois tributaires. Le programme devrait également apporter des renseignements sur l’écologie de l’espèce, soit par le taux de retour des

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poissons marqués aux rivières échantillonnées et leur taux d’exploitation par la pêche sportive et commerciale.

L’objectif de la présente étude est, dans un premier temps, de caractériser l’échantillon marqué en 2002 puis, en second lieu, de tenter de suivre les déplacements des éperlans par le retour des étiquettes.

2. MATÉRIEL ET MÉTHODES

2.1 Capture des poissons

En 2002, afin d’atteindre l’objectif visé par le programme, soit 20 000 éperlans arc-en- ciel, le marquage s’est déroulé du 27 avril au 3 mai lors de la période de montaison des éperlans vers leur site de fraie. Les coordonnées géographiques des sites de chaque cours d’eau sont : pour le ruisseau de l’Église 46°83’24’’ N – 71°01’26’’ W, pour la rivière Ouelle 47° 26’ 22’’ N – 69° 59’ 14’’ W et enfin à la Fouquette 47°42’25’’ N - 69°41’30’’ W (figure 1). La capture des éperlans à la rivière Fouquette a été effectuée à l’aide d’épuisettes rigides en grillage métallique et d’une cage de treillis métallique doublé de vexar dans la zone amont de l’influence de la marée. Pour ce qui est de la rivière Ouelle, l’emploi de verveux et de bourgnes a été retenu pour la capture des spécimens. Quant au ruisseau de l’Église, le carrelet a été utilisé. Afin de permettre l’opération de marquage, les éperlans arc-en-ciel ont été conservés dans des cages de rétention installées dans la rivière. Il est considéré que les poissons de taille inférieure à 140 mm à la fourche ont des risques de mortalité plus importants suite à la pose de l’étiquette donc ceux-ci furent remis à l’eau sans être marqué.

(5)

Figure 1. Localisation du ruisseau de l’Église, de la rivière Ouelle et de la rivière Fouquette.

2.2 Sexage et mesures morphométriques

Des équipes de trois personnes ont été formées afin de réaliser le marquage des éperlans. Une personne était assignée à la mesure de la longueur à la fourche et au sexage des spécimens, une seconde personne prenait en note les données et une autre s’occupait de la pose des étiquettes. Aucune anesthésie n’a été entreprise lors des opérations. Une personne supplémentaire était vouée à l’approvisionnement en poissons, à leur transport, au renouvellement de l’eau de rétention dans les bacs et au déversement des poissons marqués en eau calme, en amont du site de marquage.

(6)

2.3 Marquage

L’opération de marquage consistait à appliquer une étiquette flexible, d’une longueur de 19 mm, numérotée, de type à ancrage en T (FD-68BC Fine Fabric Anchor Tag) à l’aide d’un pistolet de marquage (Avery Dennison Mark III Fine Fabric) sur le côté gauche des éperlans de plus de 140 mm de longueur à la fourche. Les poissons qui montraient des signes de faiblesse n’étaient pas étiquetés. Le pistolet et les étiquettes provenaient de Floy Tag & Manufact. Les étiquettes ont été posées selon la méthode décrite par Tremblay (2001). L’application de bleu de méthylène au niveau de la perforation corporelle n’a pas été effectuée en 2002. Les poissons ont été relâchés en eau calme.

De plus, la manipulation des spécimens a été réduite au minimum et aucun spécimen n’a été marqué à deux reprises de façon à limiter le traumatisme causé par l’étiquetage.

2.4 Recapture

Une base de données a été créée afin de colliger les informations relatives au retour des étiquettes par les pêcheurs. Cette base de données inclue, entre autres, les numéros d’étiquette, le lieu et la date de la capture de l’éperlan, la taille, le sexe ainsi que le lieu et la date où il a été marqué. Par ailleurs, chaque pêcheur rapportant une étiquette est récompensé d’une épinglette à l’effigie de la Société de la faune et des parcs du Québec.

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3. RÉSULTATS

3.1 Structure de taille et d’âge des éperlans marqués

En 2002, l’opération de marquage des éperlans arc-en-ciel a permis de marquer un total de 17 826 individus, soient 14 130 mâles et 3 696 femelles pour un rapport des sexes de 3,8 mâles pour 1 femelle. Au ruisseau de l’Église, 3 145 mâles et 828 femelles ont été marqués alors que la rivière Ouelle compte 3 676 mâles et 2 314 femelles (annexe 1).

Le plus grand effectif marqué se trouve à la rivière Fouquette avec 7 309 mâles et 554 femelles.

Tout sexe confondu, les classes de longueur à la fourche de 150-159 mm et 160-169 mm sont les plus représentées (figure 2). En ce qui a trait au ruisseau de l’Église, la taille moyenne des spécimens marqués (170,8 mm; s = 14,0 mm) est supérieure à celle des individus de la rivière Ouelle (168,6 mm; s = 20,7 mm) et de la rivière Fouquette (162,8 mm; s = 14,3 mm). Cette dernière obtient la taille moyenne la plus faible.

0 5 10 15 20 25 30

120-129 130

-139 140-149

150-159 160-169

170 -179

180-189 190-199

200 -20

9 210

-219 220

-229 230-239

240 -249

Classe de taille (mm)

Fréquence relative (%)

de l'Église (n = 3973; moy. = 170,8 mm; s = 14,0 mm) Ouelle (n = 5990; moy. = 168,6 mm; s = 20,7 mm) Fouquette (n = 7863; moy. = 162,8 mm; s = 14,26 mm)

Figure 2. Distribution des classes de longueur à la fourche (mm) des éperlans arc-en-ciel marqués au ruisseau de l’Église ainsi qu’aux rivières Ouelle et Fouquette en 2002.

(8)

Quant au ruisseau de l’Église, la classe de taille de 160-169 mm prédomine tant pour les mâles que les femelles (figure 3). La taille moyenne des mâles est de 171,4 mm (s = 14,0 mm) alors que celle des femelles est de 168,7 mm (13,8 mm). De plus, l’importance relative des individus de 140 mm à 149 mm est très faible. Au niveau de la rivière Ouelle, la distribution des spécimens marqués est composée d’une forte proportion d’individu dans la classe 140-149 mm qui diminue graduellement avec l’augmentation de la taille (figure 4). La taille moyenne des mâles est de 168,6 mm (s = 20,3 mm) et celle des femelles est de 168,5 mm (s = 21,2 mm). Enfin, à la rivière Fouquette, la taille moyenne des mâles est de 162,8 mm (s = 14,2 mm) alors que celle des femelles est de 163,4 mm (s = 14,9 mm) (figure 5). La classe de taille la plus abondante est celle de 150-159 mm.

0 5 10 15 20 25 30 35

120-129 130-139

140-149 150-159

160-169 170-179

180-189 190-199

200-209 210-219

220-229 230-239

Classe de taille (mm)

Fréquence relative (%)

Mâle (n = 3145; moy. = 171,4 mm; s = 14,0 mm) Femelle (n = 828; moy. = 168,7 mm; s = 13,8 mm)

Figure 3. Distribution des classes de longueur à la fourche (mm) des éperlans arc-en-ciel marqués au ruisseau de l’Église en 2002.

(9)

0 5 10 15 20 25 30 35

120-129 130-139

140-149 150-1

59 160

-169 170-179

180-1 89

190-199 200-209

210-219 220-229

230-2 39

Classe de taille (mm)

Fréquence relative (%)

Mâle (n = 3676; moy. = 168,6 mm; s = 20,3 mm) Femelle (n = 2314; moy. = 168,5 mm; s = 21,2 mm)

Figure 4. Distribution des classes de longueur à la fourche (mm) des éperlans arc-en-ciel marqués à la rivière Ouelle en 2002.

0 5 10 15 20 25 30 35

120-129 130-139

140-149 150-159

160 -169

170 -179

180-189 190-199

200-209 210-219

220-229 230-239 Classe de taille (mm)

Fquence relative (%)

Mâle (n = 7309; moy. = 162,8 mm; s = 14,2 mm) Femelle (n = 554; moy. = 163,4 mm; s = 14,9 mm)

Figure 5. Distribution des classes de longueur à la fourche (mm) des éperlans arc-en-ciel marqués à la rivière Fouquette en 2002.

(10)

L’âge des éperlans marqués au ruisseau de l’Église et aux rivières Ouelle et Fouquette a été obtenu à partir de la clé âge-longueur normalisée réalisée pour le suivi de la reproduction des éperlans arc-en-ciel de la rivière Fouquette en 2002 (Bérubé et al.

2002). Il est à noter que tous les mâles de 200 mm et plus ainsi que toutes les femelles de plus de 210 mm ont été inclus dans le groupe 4 ans et plus. L’âge moyen estimé pour l’ensemble des individus marqués est de 3,3 ans chez les mâles (s = 0,48 an) et de 3,2 ans chez les femelles (s = 0,47 an) (figure 6). La classe de 3 ans représente à elle seule plus de 70 % des éperlans marqués alors que celle de 2 ans ne représente que 2 %. En ce qui a trait au ruisseau de l’Église, la classe de 3 ans domine avec 68 % des spécimens marqués (figure 7). Quant à la classe de 2 ans, elle vient en dernier rang avec moins de 1%. À la rivière Ouelle, la même tendance est observée avec près de 67

% des individus marqués dans la classe de 3 ans (figure 8). L’âge moyen des mâles est de 3,3 ans (s = 0,52 an) et celui de femelles est de 3,2 ans (s = 0,48 an). C’est au niveau de cette rivière que l’on retrouve la plus forte proportion d’individus marqués de 2 ans (3 %). Enfin, à la rivière Fouquette, la classe de 3 ans domine avec près de 79 % des éperlans marqués (figure 9). Il est à noter que les femelles ne représentent que 6 % de cette classe. De plus, les femelles comptent pour moins de 1 % de la classe de 4 ans et plus. L’âge moyen à la Fouquette est de 3,2 ans (s = 0,43 an) pour les mâles et de 3,1 ans (s = 0,38 an) pour les femelles.

1,4

56,1

21,8

0,7

16,1

4,0 0

10 20 30 40 50 60 70 80

2 ans 3 ans 4 ans +

Classe d'âge

Fréquence relative (%)

Mâle (n = 14 130; moy. = 3,3 ans; s = 0,48 an) Femelle (n = 3716; moy. = 3,2 ans; s = 0,47 an)

Figure 6. Distribution des fréquences d’âge des éperlans arc-en-ciel marqués au ruisseau de l’Église ainsi qu’aux rivières Ouelle et Fouquette en 2002.

(11)

0,2

50,6

28,3

0,3

17,5

3,2 0

10 20 30 40 50 60 70 80

2 ans 3 ans 4 ans +

Classe d'âge

Fréquence relative (%)

Mâle (n = 3145; moy. = 3,4 ans; s = 0,49 an) Femelle (n = 833; moy. = 3,1 ans; s = 0,39 an)

Figure 7. Distribution des fréquences d’âge des éperlans arc-en-ciel marqués au ruisseau de l’Église en 2002.

1,4

38,0

22,0

1,6

28,6

8,6 0

10 20 30 40 50 60 70 80

2 ans 3 ans 4 ans +

Classe d'âge

Fréquence relative (%)

Mâle (n = 3676; moy. = 3,3 ans; s = 0,52 an) Femelle (n = 2326; moy. = 3,2 ans; s = 0,48 an)

Figure 8. Distribution des fréquences d’âge des éperlans arc-en-ciel marqués à la rivière Ouelle en 2002.

(12)

1,9

72,8

18,3

0,3

6,0

0,8 0

10 20 30 40 50 60 70 80

2 ans 3 ans 4 ans +

Classe d'âge

Fréquence relative (%)

Mâle (n = 7309; moy. = 3,2 ans; s = 0,43 an) Femelle (n = 557; moy. = 3,1 ans; s = 0,38 an)

Figure 9. Distribution des fréquences d’âge des éperlans arc-en-ciel marqués à la rivière Fouquette en 2002.

Ainsi, au cours des années 2001 et 2002, 21 799 éperlans arc-en-ciel ont été marqués d’une étiquette soit 16 274 mâles et 5 525 femelles. Le ruisseau de l’Église compte 18,2

% des éperlans marqués comparativement à 27,5 % pour la rivière Ouelle et 54,3 % à la rivière Fouquette.

3.2 Retour des étiquettes

Un total de 93 étiquettes a été rapporté depuis le début du projet de marquage sur une possibilité de 21 799 (annexe 2). Pour un individu, seule l’information concernant la date, le lieu de capture ainsi que le type de pêche est disponible. Les étiquettes proviennent de divers type de pêche soit sportive, sportive sur glace, commerciale et scientifique. La majorité des éperlans recapturés avait été marquée à la rivière Fouquette (79,6 %) (tableau 1). L’apport de la rivière Ouelle compte pour 15,1 % alors que le ruisseau de l’Église pour 4,3 %. Les rapports des sexes, tous en faveur des mâles (à l’exception de la rivière Ouelle où le rapport des sexes est de 1 : 1) sont plus faibles comparativement à ceux observé pendant le marquage. Lorsque l’on compare le nombre d’étiquette recouverte par rapport nombre apposé sur chaque site, on note que 0,10 % des étiquettes posées au ruisseau de l’Église ont été rapportées. Quant à la rivière Ouelle et à la rivière Fouquette, la proportion est de 0,23 % et 0,63 % respectivement. Le nombre d’étiquette apposée en 2001 représente 18,2 % du nombre total. Pour la saison de pêche 2002-2003, seulement 2 étiquettes sur les 62 rapportées ont été apposées en

(13)

2001. De plus, sur les 3 973 posées en 2001, 31 sont revenues durant la saison 2001- 2002 (0,78 %) comparativement à la saison 2002-2003 où 62 étiquettes ont été rapportées sur les 21 768 potentiellement disponible (0,28 %).

Tableau 1. Comparaison du nombre d’éperlans arc-en-ciel et du rapport des sexes entre le groupe d’individus marqués et le groupe d’individus recapturés

Ruisseau de l’Église Rivière Ouelle Rivière Fouquette Total Marqué Recapturé Marqué Recapturé Marqué Recapturé Marqué Recapturé Total 3973 4 5990 14 11 836 74 21 799 93*

Femelle 828 1 2314 7 2383 22 5 525 30

Mâle 3145 3 3676 7 9453 52 16 274 62

Rapport

des sexes 3,8 : 1 3,0 : 1 1,6 : 1 1 : 1 4,0 : 1 2,4 : 1 3,0 : 1 2,1 : 1

* 1 individu dont le sexe et la provenance sont indéterminé

Pour des fins d’analyse, les dates de capture ont été regroupées en période. Ainsi, quatre périodes annuelles ont été créées : de janvier à mars (période hivernale), d’avril à juin (printemps et période de fraie), de juillet à septembre (période estivale) et finalement d’octobre à décembre (période automnale).

La pêche sportive a rapporté le plus grand nombre d’étiquette (78,5 %) (tableau 2 et figure 10). La pêche sportive sur glace arrive en second lieu avec une contribution de 15,1 %. Les pêches scientifique et commerciale ont procuré chacune 3,2 % des étiquettes retournées. Il est à noter que deux étiquettes rapportées par la pêche commerciale provenaient des pêcheries à l’anguille du Bas-Saint-Laurent. Pour la saison 2001-2002, la pêche sportive a rapporté 64,5 % des étiquettes comparativement à 32,3

% pour la pêche sur glace alors que pour la saison 2002-2003, la pêche sur glace contribue à 6,5 % des retours par rapport à 85,5 % pour la pêche sportive.

Tableau 2. Contribution au retour des étiquettes par type de pêche selon la saison 2001-2002 2002-2003 Total Sportive 20 (64,5 %) 53 (85,5 %) 73 (78,5 %) Sportive sur glace 10 (32,3 %) 4 (6,5 %) 14 (15,1 %) Commerciale 1 (3,2 %) 2 (3,2 %) 3 (3,2 %)

Scientifique - 3 (4,8 %) 3 (3,2 %)

(14)

Les étiquettes rapportées proviennent principalement de quatre sites de pêche le long de l’estuaire du Saint-Laurent, soit Rivière-du-Loup (14,0 %), Cacouna (16,1 %), Rimouski (33,3 %) et Matane (14,0 %) (figures 11 et 12). L’Isle-Verte, Trois-Pistoles et Cap-Chat contribuent chacun pour environ 5 %. De janvier à mars, toutes les étiquettes rapportées proviennent de la pêche sportive sur glace et d’individus ayant été marqués sur la rivière Fouquette (figure 10). De plus, ils ont été capturés à Rivière-du-Loup, l’Isle- Verte et Rimouski (figure 13). Pour la période d’avril à juin, on observe les retours d’étiquettes les plus faibles (figure 14), provenant de la pêche sportive ainsi que scientifique (figure 10). C’est de juillet à septembre que le retour des étiquettes atteint son maximum (figure 15). Toutes proviennent de la pêche sportive et ont été récoltées à divers endroits entre Cacouna et Cap-Chat. Enfin, d’octobre à décembre, les étiquettes retournées provenaient principalement de Rivière-du-Loup, Rimouski et Matane (figure 16). Les secteurs de La Pocatière et Kamouraska ont aussi contribués au retour de quelques étiquettes durant cette période (n = 3).

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

de l'Église Ouelle Fouquette de l'Église Ouelle Fouquette de l'Église Ouelle Fouquette de l'Église Ouelle Fouquette

Jan-mar Avr-jui Jui-sep Oct-déc

Période et lieu de marquage

Nombre d'étiquette

Sportive (glace) Sportive Commerciale Scientifique

Figure 10. Répartition des retours d’étiquette en fonction du type de pêche, stratifiée selon le lieu de capture et la période de recapture

(15)

9 9

9 9

9 9 9 9

LÉGENDE :

1 étiquette 2 à 5 étiquettes 6 à 10 étiquettes 11 à 15 étiquettes 16 à 20 étiquettes

9 9 9 9

Figure 11. Distribution et proportion des retours d’étiquette prélevée sur les éperlans arc-en-ciel femelles (n = 30) recapturés au cours des saisons de pêche 2001-2002 et 2002-2003

(16)

9 9

LÉGENDE :

1 étiquette 2 à 5 étiquettes 6 à 10 étiquettes 11 à 15 étiquettes 16 à 20 étiquettes

9 9 9 9

Figure 12. Distribution et proportion des retours d’étiquette prélevée sur les éperlans arc-en-ciel mâles (n = 62) recapturés au cours des saisons de pêche 2001-2002 et 2002-2003

(17)

rivière Fouquette rivière Ouelle ruisseau de l’Église LÉGENDE :

1 étiquette 2 à 5 étiquettes 6 à 10 étiquettes 11 à 15 étiquettes 16 à 20 étiquettes

9 9 9 9

Figure 13. Distribution et proportion des retours d’étiquette prélevée sur les éperlans arc-en-ciel capturés au cours des saisons de pêche 2001- 2002 et 2002-2003 pendant la période de janvier à mars (n = 12) et stratifiée selon le lieu de marquage

(18)

LÉGENDE :

rivière Fouquette rivière Ouelle ruisseau de l’Église 1 étiquette

2 à 5 étiquettes 6 à 10 étiquettes 11 à 15 étiquettes 16 à 20 étiquettes

9 9 9 9

9 9 9 9

Figure 14. Distribution et proportion des retours d’étiquette prélevée sur les éperlans arc-en-ciel capturés au cours des saisons de pêche 2001- 2002 et 2002-2003 pendant la période d’avril à juin (n = 7) et stratifiée selon le lieu de marquage

(19)

Figure 15. Distribution et proportion des retours d’étiquette prélevée sur les éperlans arc-en-ciel capturés au cours des saisons de pêche 2001- 2002 et 2002-2003 pendant la période de juillet à septembre (n = 53) et stratifiée selon le lieu de marquage

LÉGENDE :

rivière Fouquette rivière Ouelle ruisseau de l’Église 1 étiquette

2 à 5 étiquettes 6 à 10 étiquettes 11 à 15 étiquettes 16 à 20 étiquettes

9 9

9 9

9 9

9 9

9 9

9 9

(20)

rivière Fouquette rivière Ouelle ruisseau de l’Église

9 9

9 9

LÉGENDE :

1 étiquette 2 à 5 étiquettes 6 à 10 étiquettes 11 à 15 étiquettes 16 à 20 étiquettes

9 9

9 9

9 9

Figure 16. Distribution et proportion des retours d’étiquette prélevée sur les éperlans arc-en-ciel capturés au cours des saisons de pêche 2001- 2002 et 2002-2003 pendant la période d’octobre à décembre (n = 20) et stratifiée selon le lieu de marquage

(21)

4. DISCUSSION ET CONCLUSION 4.1 Mortalité post-marquage

En 2001, un test de mortalité post-marquage avait été effectué. Le test avait révélé un taux de survie de 100 % chez les mâles et de 87,5 % chez les femelles (Tremblay 2001). Cependant, aucun groupe témoin n’avait été testé. Si ce taux de survie est appliqué à l’ensemble des femelles marquées (n = 5 525), 4 834 étiquettes sont potentiellement disponibles. La mortalité des éperlans est étroitement reliée au stress causé par les manipulations. Par conséquent, le taux de mortalité calculé en 2001 pour l’équipe d’échantillonnage de la rivière Fouquette pourrait s’avérer être différent aux deux autres rivières où deux équipes différentes ont réalisé les diverses manipulations.

L’expérience des étiqueteurs ainsi que le temps de manipulation des éperlans jouent un rôle primordial sur la survie des poissons.

Un second facteur pouvant accroître la mortalité des éperlans suite au marquage est l’environnement où la remise à l’eau est effectuée. En effet, les prédateurs peuvent être attirés par la concentration élevée d’éperlans au site de marquage. Ainsi, les éperlans marqués deviennent la proie facile et vulnérable pour bon nombre d’oiseaux piscivores.

4.2 Perte d’étiquette

La perte des étiquettes est une variable à considérer dans l’analyse des retours. Selon Tremblay (2001), la perte d’étiquette est reliée principalement au degré de frottement des poissons à l’intérieur des cages de rétention. Dans une moindre mesure, la perte d’étiquette est en relation positive avec l’intensité des déplacements des éperlans. Par conséquent, la montaison des éperlans pourrait augmenter la perte d’étiquette. Le stockage d’une forte densité de poisson dans un faible volume d’eau ainsi que la résistance, créée par la friction de l’eau contre le corps du poisson, sont en relation directe avec la perte d’étiquettes (Nuhler et al. 1996; cité par Tremblay 2001). De plus, la méthode d’insertion de l’étiquette peut affecter sa tenue. Il est toutefois impossible de dire quelle proportion des étiquettes apposées en 2001 et 2002 a été conservée puisque aucun test n’a été effectué.

(22)

4.3 Exploitation et mortalité naturelle

Selon Pouliot (2002), la capture d’éperlans sur la rive sud pourrait dépasser les 17 tonnes annuellement. Par ailleurs, selon la même étude, les taux d’exploitation seraient nettement supérieurs aux taux de mortalité naturelle. Un inventaire des pêcheries commerciale automnale et sportive hivernale réalisé dans la région de l’Isle-Verte en 1999-2000 a permis d’évaluer les débarquements à plus de 8 tonnes. De plus, la capture accidentelle d’éperlan par la pêcherie à l’anguille du Bas-Saint-Laurent s’élèverait à près de deux tonnes. Une étude moins récente réalisée par Robitaille et al.

(1995) affirmait que la pêche hivernale à l’Isle-Verte était responsable de près du quart des captures d’éperlans. Bien que le taux d’exploitation de l’éperlan puisse être déterminé, l’absence de données relatives aux taux de mortalité naturelle ne permet pas de connaître la proportion d’étiquette inaccessible aux pêcheurs.

4.4 Collaboration des pêcheurs

Le bon fonctionnement de la campagne de marquage relève en grande partie de la collaboration des pêcheurs. Ainsi, le taux de retour des étiquettes par les pêcheurs sera influencé par leur désir de prendre part au projet. Bien que le taux de retour des étiquettes pour cette étude ne puisse être évalué, il n’est évidemment pas de 100 %.

Lors d’une journée de sensibilisation auprès des pêcheurs de Rivière-du-Loup, Cacouna, l’Isle-Verte et Trois-Pistoles quelques pêcheurs ont affirmé avoir capturé un poisson étiqueté et avoir perdu l’étiquette (Obs. pers.). Selon McGarvey et Feenstra (2002), le retour d’étiquette se faisant sur une base volontaire entraîne la probabilité que quelques ou même plusieurs étiquettes ne soit pas recouvrées. Dans son étude sur l’estimation du taux de retour des étiquettes, Pollock et al. (2001 et 2002) mentionne que les programmes offrant une grande récompense profite d’un taux de retour plus élevé.

L’étiquette se voit ainsi associée à une valeur monétaire augmentant son importance aux yeux des pêcheurs. Par contre, le seuil nécessaire afin d’atteindre le meilleur retour d’étiquette varie en fonction de l’espèce, de la localisation et des regroupements de pêcheurs.

La collaboration des pêcheurs dépendra de divers facteurs. La plupart accordent plus ou moins d’importance aux étiquettes, et ainsi, dû à leur petite taille, elles sont souvent égarées. Certains pêcheurs accorderont peu d’importance à une seule étiquette,

(23)

cependant, l’accumulation de plusieurs étiquettes au cours de la saison les motivera à les rapporter. Enfin, d’autres ne sont tout simplement pas au courant du programme ou alors, ils refusent de collaborer. Afin d’obtenir la meilleurs participation possible des pêcheurs d’éperlans, des campagnes de sensibilisation pourraient être réalisées régulièrement pour informer les pêcheurs de la pertinence du projet. De plus, Pollock et al. (2001) propose de faciliter les retours d’étiquettes en plaçant des boites de dépôt à différents points d’accès.

4.5 Aire de distribution et effort de pêche

Même si la population d’éperlan de la rive sud est exploitée depuis fort longtemps, son habitat hivernal demeure inconnu. Sa fréquentation des zones côtières dès l’automne laisse supposer la recherche d’un milieu plus clément et le fait que l’éperlan soit capturé abondamment par la pêche sportive sur glace le suggère également (Giroux 1997). Le programme de marquage visait en partie à éclaircir cette question.

Malgré un retour d’étiquette inférieur à 1 %, l’analyse semble révéler un certain patron dans les déplacements de l’éperlan de la rive sud. En hiver, les résultats montrent que l’éperlan se situe entre Rivière-du-Loup et Rimouski. Ces données proviennent toutefois de pêche sur glace et l’absence de cette activité à l’ouest de Rivière-du-Loup et à l’est de Rimouski restreint l’interprétation. Au printemps, on observe le plus faible retour d’étiquette. Celles retournées proviennent des mêmes secteurs qu’à l’hiver. La présence de l’éperlan dans ces secteurs est prévisible puisqu’il se reproduit durant cette période.

Il demeure donc près de ses tributaires de fraie. À l’été, la distribution de l’éperlan semble s’étendre de Cacouna à Cap-Chat avec une plus forte densité dans le secteur de Rimouski. De plus, c’est pendant l’été que le nombre d’étiquette retourné atteint son maximum. Cette augmentation est probablement attribuable à un effort de pêche plus intense et à une plus grande accessibilité à l’estuaire du Saint-Laurent. Toutes les étiquettes proviennent de la pêche sportive. Enfin, dès l’automne, l’éperlan semble retourner vers les frayères, sa distribution s’étend de La Pocatière à Matane. Peu de différences sont observées entre les mâles et les femelles, toutefois, les mâles seraient présents à Matane durant la période automnale alors que les femelles seraient déjà plus à l’ouest dans le secteur de Rimouski. Malgré la tendance qui se dégage des résultats obtenus, il est impossible de conclure avec certitude où se situe la distribution des éperlans dus à l’échantillon de très faible taille et à la courte durée du projet.

(24)

Il est à noter que le nombre d’étiquettes rapportées provenant d’un même endroit ne reflète pas nécessairement la densité d’éperlan présent à ce secteur. Un fort retour d’étiquette peut être associé soit à un effort de pêche intense, à une meilleure collaboration des pêcheurs ou à une forte densité d’éperlan au site de pêche. Lequel de ces facteurs agit aux différents endroits rapportés n’a pu être vérifié. En ce qui a trait à la pêche sur glace, par exemple, le nombre de cabane, la fréquentation, etc. ne sont pas connus et donc aucune estimation de l’effort de pêche ne peut être effectuée. De plus, la très faible proportion d’étiquette retournée par la pêche sportive sur glace observée la seconde année d’étude peut être attribuable, en partie, au fait que l’analyse des résultats est faite jusqu’au mois de février seulement. Ainsi, puisque la saison n’est pas terminée, il est possible que d’autres étiquettes viendront s’ajouter ou que certains pêcheurs qui détiennent des étiquettes les rapporteront une fois la pêche sur glace terminée. Toutefois, il se peut que les retours soient moindres car dans tous les secteurs, les pêcheurs se plaignent des faibles captures d’éperlans.

Les analyses de longueurs à la fourche ainsi que de l’âge ont démontré que pour les trois sites de marquage la cohorte de 3 ans représentait plus de 70 % des éperlans marqués. Les suivis de la reproduction réalisés depuis 1994 montre une forte variation annuelle des cohortes participant à la reproduction mais de façon générale, les cohortes de plus de 5 ans sont peu représentées (moins de 1 %). On peut donc croire qu’en 2005 les éperlans auront en moyenne 6 ans et un très faible pourcentage d’étiquette sera potentiellement en circulation. De plus, les résultats obtenus semblent démontrer que sans la continuité du marquage annuel, les retours d’étiquettes pour les années subséquentes seront extrêmement faibles.

5. REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier tous les pêcheurs, pour leur collaboration, qui en rapportant les numéros d’étiquette ainsi que toutes les informations pertinentes concernant les éperlans marqués ont contribué au projet.

(25)

Annexe 1. Comparaison de la distribution des classes de longueur à la fourche (mm) des éperlans arc- en-ciel marqués aux rivières Fouquette et Ouelle ainsi qu’au ruisseau de l’Église en 2002.

Fouquette Ouelle de l’Église Classe de longueur

à la fourche (mm) Femelle Mâle Total Femelle Mâle Total Femelle Mâle Total

120-129 1 1 1 1

130-139 3 3 2 2

140-149 82 1251 1333 466 750 1216 4 13 17

150-159 179 2145 2324 490 657 1147 214 648 862

160-169 130 1855 1985 355 579 934 280 903 1183

170-179 84 1092 1176 306 548 854 176 735 911

180-189 43 559 602 257 470 727 85 471 556

190-199 19 254 273 197 344 541 36 252 288

200-209 13 113 126 127 209 336 20 88 108

210-219 3 25 28 81 76 157 9 26 35

220-229 9 9 24 30 54 4 7 11

230-239 1 2 3 10 10 20 2 2

240-249 1 1

Total 554 7309 7863 2314 3676 5990 828 3145 3973

Rapport des sexes 1 13,2 1 1,6 1 3,8

Moyenne 163,4 162,8 162,8 168,5 168,6 168,6 168,7 171,4 170,8 Écart-type 14,9 14,2 14,3 21,2 20,3 20,7 13,8 14,0 14,0

(26)

Annexe 2. Données relatives aux étiquettes recouvertes provenant des éperlans arc-en-ciel marqués au ruisseau de l’Église et aux rivières Ouelle et Fouquette en 2001 et 2002

Étiquette Date Lieu Type Date de Lieu de Sexe

de capture de capture de pêche marquage marquage 2635 2001-06-12 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette M 0388 2001-07-03 Rimouski Sportive 2001-04-30 Fouquette M 0554 2001-07-12 Rimouski Sportive 2001-04-30 Fouquette F 0121 2001-07-13 Rimouski Sportive 2001-04-30 Fouquette F 0970 2001-07-17 Ste-Flavie Sportive 2001-05-01 Fouquette M 0261 2001-07-21 Cacouna Sportive 2001-04-30 Fouquette M 3644 2001-07-24 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette F 3045 2001-07-25 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette F 3304 2001-07-30 Cacouna Sportive 2001-05-01 Fouquette M 3219 2001-08-01 Cap-Chat Sportive 2001-05-01 Fouquette F 1796 2001-08-14 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette F 0946 2001-08-30 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette M 1036 2001-10-21 Matane Sportive 2001-05-01 Fouquette M 1645 2001-10-22 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette F 2287 2001-10-22 Rimouski Sportive 2001-04-30 Fouquette F 1974 2001-10-24 Kamouraska Commerciale 2001-05-02 Fouquette M 1110 2001-10-27 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette F 1042 2001-11-03 Rimouski Sportive 2001-05-01 Fouquette M 2253 2001-11-04 Rimouski Sportive 2001-04-30 Fouquette F 1899 2001-11-26 Riv-du-Loup Sportive 2001-05-02 Fouquette M 1970 2001-12-24 Riv-du-Loup Sportive 2001-05-02 Fouquette M 1627 2001-12-26 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2001-05-01 Fouquette F 2513 2002-01-12 Isle-Verte Sportive (glace) 2001-04-30 Fouquette M 1006 2002-01-13 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2001-05-01 Fouquette M 3033 2002-01-14 Isle-Verte Sportive (glace) 2001-05-01 Fouquette F 0096 2002-01-14 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2001-04-30 Fouquette M 3158 2002-02-12 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2001-05-01 Fouquette F 2757 2002-02-21 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2001-05-01 Fouquette M 2611 2002-02-23 Isle-Verte Sportive (glace) 2001-05-01 Fouquette M 1547 2002-02-26 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2001-05-01 Fouquette M 3982 2002-03-08 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2001-05-02 Fouquette F 1581 2002-04-26 Riv. Fouquette Scientifique 2001-05-01 Fouquette F S-806 2002-05-07 Riv-du-Loup Scientifique 2002-05-01 Fouquette M L-117 2002-05-07 Riv-du-Loup Scientifique 2002-04-30 Fouquette M W-648 2002-06-11 Rimouski Sportive 2002-04-29 de l'Église M G-040 2002-06-13 La Pocatière Sportive 2002-05-01 Ouelle M L-468 2002-06-19 Rimouski Sportive 2002-05-01 Fouquette F C-503 2002-07-01 Matane Sportive 2002-04-30 Ouelle M L-571 2002-07-01 Trois-Pistoles Sportive 2002-05-01 Fouquette M C-553 2002-07-04 Matane Sportive 2002-04-30 Ouelle F C-379 2002-07-05 Rimouski Sportive 2002-04-30 Ouelle M L-997 2002-07-06 Rimouski Sportive 2002-05-01 Fouquette M S-951 2002-07-07 Rimouski Sportive 2002-05-01 Fouquette M N-274 2002-07-08 Rimouski Sportive 2002-05-02 Fouquette M M-608 2002-07-10 Trois-Pistoles Sportive 2002-05-02 Fouquette M P-463 2002-07-14 Matane Sportive 2002-05-03 Fouquette M

(27)

Annexe 2 (suite)

Étiquette Date Lieu Type Date de Lieu de Sexe

de capture de capture de pêche marquage marquage B-786 2002-07-16 Rimouski Sportive 2002-04-30 Ouelle F B-960 2002-07-16 Trois-Pistoles Sportive 2002-04-30 Ouelle M N-274 2002-07-17 Rimouski Sportive 2002-05-02 Fouquette M G-799 2002-07-17 Rimouski Sportive 2002-05-01 Ouelle M P-551 2002-07-18 Cacouna Sportive 2002-05-03 Fouquette M G-735 2002-07-20 Cacouna Sportive 2002-05-01 Ouelle M M-044 2002-07-23 Rimouski Sportive 2002-05-01 Fouquette M P-992 2002-07-23 Rimouski Sportive 2002-05-03 Fouquette M R-090 2002-07-24 Pte-au-Père Sportive 2002-05-02 Fouquette F F-825 2002-07-24 Rimouski Sportive 2002-05-01 Ouelle M

? 2002-07-25 Rimouski Sportive

P-291 2002-07-26 Cacouna Sportive 2002-05-02 Fouquette M L-587 2002-07-27 Cacouna Sportive 2002-05-01 Fouquette M B-747 2002-07-27 Cacouna Sportive 2002-04-30 Ouelle F T-101 2002-07-27 Rimouski Sportive 2002-05-02 Fouquette M T-275 2002-07-29 Trois-Pistoles Sportive 2002-05-02 Fouquette M R-240 2002-07-30 Matane Sportive 2002-05-03 Fouquette M 3858 2002-08-01 Cap-Chat Sportive 2001-05-01 Fouquette F M-078 2002-08-01 Matane Sportive 2002-05-01 Fouquette M N-092 2002-08-02 Cacouna Sportive 2002-05-02 Fouquette M M-818 2002-08-05 Rimouski Sportive 2002-05-02 Fouquette F X-841 2002-08-08 Cacouna Sportive 2002-04-30 de l'Église F R-060 2002-08-12 Trois-Pistoles Sportive 2002-05-02 Fouquette F L-173 2002-08-16 Matane Sportive 2002-04-30 Fouquette M C-615 2002-08-17 Cacouna Sportive 2002-04-30 Ouelle F T-086 2002-08-19 Cacouna Sportive 2002-05-02 Fouquette M F-058 2002-08-19 Cacouna Sportive 2002-05-01 Ouelle F W-441 2002-08-20 Rimouski Sportive 2002-04-29 de l'Église M P-615 2002-08-22 Cap-Chat Sportive 2002-05-03 Fouquette M N-343 2002-08-27 Cacouna Sportive 2002-05-02 Fouquette M N-461 2002-08-30 Cacouna Sportive 2002-05-02 Fouquette F S-937 2002-09-06 Cap-Chat Sportive 2002-05-01 Fouquette M C-619 2002-09-14 Cacouna Sportive 2002-04-30 Ouelle F S-524 2002-09-30 Matane Sportive 2002-05-01 Fouquette M O-294 2002-10-06 Matane Sportive 2002-05-01 Fouquette M S-689 2002-10-09 La Pocatière* Commerciale 2002-05-02 Fouquette F O-135 2002-10-15 Rimouski Sportive 2002-05-01 Fouquette M R-591 2002-10-24 Matane Sportive 2002-05-03 Fouquette M M-994 2002-10-25 Matane Sportive 2002-05-02 Fouquette M A-334 2002-10-26 Matane Sportive 2002-04-30 Ouelle F T-573 2002-10-29 Kamouraska* Commerciale 2002-05-02 Fouquette M X-299 2002-10-31 Riv-du-Loup Sportive 2002-05-02 de l'Église M N-770 2002-11-01 Matane Sportive 2002-05-02 Fouquette M L-679 2002-12-30 Isle-Verte Sportive (glace) 2002-05-01 Fouquette M N-126 2003-01-11 Riv-du-Loup Sportive (glace) 2002-05-02 Fouquette M M-539 2003-01-15 Isle-Verte Sportive (glace) 2002-05-02 Fouquette M N-754 2003-02-13 Rimouski Sportive (glace) 2002-05-02 Fouquette M

* recapturé par la pêcherie à l’anguille

(28)

6. LISTE DE RÉFÉRENCES

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Références

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