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Direction régionale du Bas Saint-Laurent Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune Indice de qualité de l'habitat de reproduction de l'éperlan arc-en-ciel (

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Direction régionale du Bas Saint-Laurent

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

Indice de qualité de l'habitat de reproduction de l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome

de l'estuaire sud du Saint-Laurent

Claude Brassard et

Guy Verreault

Ministère de l'Environnement et de la Faune Rivière-du-Loup, Février 1995

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Référence à citer:

BRASSARD, C. et G. VERREAULT. 1995. Indice de qualité de l'habitat de reproduction de l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome de l'estuaire sud du Saint-Laurent.

Ministère de l'Environnement et de la Faune. Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune. Direction régionale du Bas-St-Laurent. 33 p.

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AVANT-PROPOS

L'éperlan arc-en-ciel de l'estuaire du Saint-Laurent est une espèce qui a autrefois joué un rôle important comme prise commerciale et sportive. La population d'éperlans a nettement diminué au cours des vingt-cinq dernières années; les débarquements commerciaux ont passé de 90 tonnes métriques en 1964 à moins d'une tonne métrique en 1988.

Devant cet état de fait, le ministère de l'Environnement et de la Faune et le ministère des Pêches et Océans Canada ont convenu, en avril 1990, de travailler conjointement à la restauration de cette population. C'est dans le cadre de cette entente que le présent rapport a été produit.

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RÉSUMÉ

L'indice de qualité de l'habitat de reproduction de l'éperlan arc-en-ciel de l'estuaire sud du Saint- Laurent est un document salutaire à la réalisation de projet d'aménagement et de restauration d'habitat de cette espèce. Nous avons divisé l'indice en deux types : 1) l'indice de qualité de l'habitat de l'eau et 2) l'indice de qualité du site de fraie. Le premier implique des mesures de pH, d'oxygène dissous, de température, de concentration de matières en suspension et d'azote amoniacal. Le deuxième implique des mesures de courant, de profondeur, de substrat et de la présence de fosses. Le modèle nécessite une validation sur le terrain.

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TABLE DES MATIERES

Page

AVANT-PROPOS ... ii

RÉSUMÉ ... iii

TABLE DES MATIERES ... iv

LISTE DES TABLEAUX...v

LISTE DES FIGURES... vi

LISTE DES ANNEXES... vii

1. INTRODUCTION ...1

2. MÉTHODOLOGIE ...3

3. ÉCOLOGIE DE LA REPRODUCTION...4

3.1 Qualité de l'eau ...4

3.2 Déroulement de la fraie ...6

3.2.1 Montaison ...6

3.2.2 Obstacle ...6

3.2.3 Site de fréquentation diurne ...7

3.2.4 Fraie ...8

3.3 Site de fraie ...9

4. INDICE DE QUALITÉ DE L'HABITAT ... 11

4.1 Indice de qualité de l'eau (IQE) ... 11

4.2 Indice de qualité du site de fraie (IQSF)... 12

5. LIMITES DU MODELE... 14

REMERCIEMENTS... 15

BIBLIOGRAPHIE ... 16

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LISTE DES TABLEAUX

Page Tableau 1. Valeur de l'indice de qualité de l'habitat pour chaque paramètre de

l'indice de qualité de l'eau ... 21 Tableau 2. Valeur de l'indice de qualité de l'habitat pour chaque paramètre de

l'indice de qualité du site de fraie... 22 Tableau 3. Valeur de l'habitat en fonction de la valeur de l'indice de qualité de

l'habitat ... 23

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LISTE DES FIGURES

Page Figure 1. Valeur de l'indice de qualité pour chaque paramètre (qualité de l'eau)...24 Figure 2. Valeur de l'indice de qualité pour chaque paramètre (qualité du site de fraie) ...25

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LISTE DES ANNEXES

Page ANNEXE 1. Critères de toxicité chronique pour l'azote ammoniacal total ... 26

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1. INTRODUCTION

Dans l'est de l'Amérique du Nord, l'aire d'origine de l'éperlan arc-en-ciel semble avoir été limitée au bassin côtier de l'Atlantique, depuis le New-Jersey jusqu'au Labrador (Scott et Crossman). Il existe maintenant des populations anadromes et des populations landlockées dans plusieurs régions de l'Amérique du Nord.

L'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax Mitchill) du Saint-Laurent est anadrome; il passe la majeure partie de sa vie en milieu estuarien et côtier, et remonte les cours d'eau au printemps pour s'y reproduire. Il existe plus d'une population dans l'estuaire du Saint-Laurent puisque les travaux de Bernatchez (1994) démontrent que les structures génétiques des éperlans qui fréquentent la section nord de l'estuaire du Saint-Laurent sont significativement différentes de ceux fréquentant le sud de l'estuaire.

Au niveau de l'estuaire sud du Saint-Laurent, les cours d'eau utilisés pour la reproduction sont: le ruisseau à l'Église (Beaumont), la rivière Fouquette et la rivière Ouelle (Trencia et al., 1990; Lévesque, 1991; Pelletier, 1993).

Suite à l'activité humaine (pollution et destruction de l'habitat de fraie), l'éperlan arc-en-ciel ne fréquente plus la principale frayère de la rivière Boyer (Robitaille, 1990; Trencia et al., 1989). Ces derniers auteurs mentionnent que dans le cadre d'une éventuelle restauration de l'habitat de cette rivière, il serait nécessaire d'augmenter les connaissances sur différents aspects de la reproduction de cette espèce.

De plus, il semble essentiel de réaliser des programmes de mise en valeur et de contrôle de la qualité des habitats. Le développement d'un indice de la qualité de l'habitat d'une espèce permettrait d'atteindre ces objectifs. Les informations contenues dans ces indices sont profitables lors de la protection ou de la restauration des habitats ( U.S Fish & Wildlife Service, 1981). Afin de réaliser un tel indice, il est nécessaire de délimiter la région où le modèle serait applicable (id).

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Ce document propose un modèle d'un indice de qualité de l'habitat de reproduction pour l'éperlan arc-en-ciel dans l'estuaire sud du Saint-Laurent.

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2. MÉTHODOLOGIE

Le développement de cet indice est basé sur le modèle de "HSI" (Habitat Suitability Index) développé par U.S Fish & Wildlife Service (1981). Les caractéristiques du modèle sont fonction de la précision des informations récoltées, du temps alloué à l'élaboration et du degré de complexité entre les variations des facteurs et la valeur de l'indice (id).

L'élaboration de cette indice a été réalisée en quatre étapes :

La première étape consiste à définir les exigences fondamentales de l'espèce dans son habitat. Les informations que nous avons retenues proviennent essentiellement d'une revue de littérature effectuée sur le genre Osmerus et les espèces mordax , eperlanus et sous-espèce dentex. Afin de déterminer les particularités de l'écologie de la reproduction de l'éperlan arc- en-ciel, nous avons utilisé par ordre de priorité, les informations relatives à l'éperlan anadrome d'Amérique du Nord, des autres continents et aux populations landlockées en dernier lieu.

La deuxième étape implique la détermination des zones de valeurs préférentielles et la pondération des paramètres pouvant influencer l'activité de fraie. Afin de définir les conditions idéales de la reproduction, nous avons retenu les données des populations anadromes de l'estuaire du Saint-Laurent.

La troisième étape consiste à améliorer l'état des connaissances de certaines caractéristiques de l'habitat de reproduction de cette espèce, et ce, à l'intérieur de la région ciblée par le modèle. Cette étude a été réalisée lors de la période de reproduction de l'éperlan en 1994 par une équipe du ministère de l'Environnement et de la Faune (Brassard et Tardif, 1995).

La quatrième étape consiste à ajuster l'indice de qualité de l'habitat à l'aide de ces nouvelles informations.

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3. ÉCOLOGIE DE LA REPRODUCTION

3.1 Qualité de l'eau

Le métabolisme des poissons est directement conditionné par la qualité de l'eau au cours des échanges respiratoires. Par exemple, les pesticides, herbicides et détergent, passent rapidement à travers les branchies et contaminent les organes via le système sanguin, provocant des dommages aux systèmes respiratoire et osmorégulateur (Rankin et al., 1982).

L'éperlan arc-en-ciel (Salmoniformes:Osmeridae) est un poisson d'eau froide, sensible à la qualité de l'eau, qui préfère les eaux oligotrophes au même titre que les Salmonidae, Coregonidae et Thymallidae. (Rupp, 1959; Wharfe et coll., 1984). Cahn et al.(1973) dans Geffen (1990) suggèrent que l'éperlan est très sensible aux conditions de toxicité et peut ainsi éviter des sites contaminés. Wharfe et coll. (1984) ont observé, suite à l'amélioration de la qualité de l'eau, une augmentation importante de la fréquentation par l'éperlan.

En considérant la sensibilité potentielle de cette espèce nous avons retenu certaines caractéristiques étant susceptibles d'influencer la qualité de l'eau d'un tributaire lors des activités de montaison ou de reproduction de l'éperlan arc-en-ciel. Il s'agit du pH, de l'azote ammonical, de l'oxygène dissous, des matières en suspension, des phosphores et de la température. Cette dernière sera traitée dans la section 3.2 (déroulement de la fraie).

La turbidité n'apparaît pas sur la liste puisqu'aucune information (normes environnementales et exigences de l'espèce) n'a pu être tirée de la littérature. Les observations de Brassard et Tardif (1994) rapportent cependant des quantités d'environ 10 UTN lors des activité de fraie.

¾ pH

Le pH doit se situer entre 6.5 et 9.0 pour assurer la vie aquatique lors des premiers stades de développement (MENVIQ, 1990; MEC, 1990). Geffen (1990) a observé en laboratoire une

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forte mortalité chez les oeufs soumis à un pH inférieur à 5.5. Ce dernier rapporte que les adultes pourraient éviter des sites de faible Ph. Lors du début de la montaison en 1994 sur la rivière Ouelle, les poissons ont toléré des pH de 6.3 et 6.5 (Brassard et Tardif, 1994). Ces mêmes auteurs rapportent des pH de 7.3 et 7.5 pendant les périodes d'activité de reproduction sur la rivière Fouquette.

¾ Azote amoniacal

L'azote ammoniacal provient principalement d'une forte activité de décomposition de la matière organique. La toxicité de ce produit varie en fonction de la température et du Ph.

Au-dessus d'un Ph de 8, l'azote ammoniacal se retrouve sous forme moléculaire et devient plus toxique (MEC, 1990). Les concentrations représentant les limites de toxicité sont présentées à l'annexe 1.

¾ Oxygène dissous

L'oxygène dissous ne devrait jamais être en deça de 54 % de saturation (MENVIQ, 1990a).

Les normes (MEC, 1990) pour les poissons d'eau froide sont de 6.5 mg⋅l-1. pour les adultes et de 9.5 mg⋅l-l pour les premiers stades. Möeller et Scholz (1991) rapportent que l'éperlan fréquente des sites où la concentration d'oxygène dissous est supérieure à 5 mg⋅l-1. Sur les rivières Ouelle et Fouquette les concentrations d'oxygène dissous sont de 11.6 à 14.6 mg⋅l-1 au début des activités de reproduction (Brassard et Tardif, 1994).

¾ Matières en suspension

Une forte concentration de matières en suspension favorise le colmatage des oeufs et pourrait influencer l'activité des poissons. Binesse (1983) considère qu'une concentration de 25 mg/l est la limite supérieure acceptable pour les salmonidés et de 50 mg/l pour les espèces de poissons d'eau chaude . Wildish et Power (1985) démontrent en laboratoire qu'à partir de 20 mg/l de matières en suspension, les déplacements de l'éperlan sont ralentis. Ils concluent qu'il est possible que cette espèce évite les zones de forte concentration de matières en suspension. Pendant les activités de montaison et de fraie sur les rivières Fouquette et

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Ouelle, les concentrations en matières en suspension sont inférieures à 10 mg⋅l-1 (Brassard et Tardif, 1994).

¾ Phosphore

Les effluents urbains et industriels et le drainage agricole contribuent à l'augmentation de la concentration de phosphore dans les tributaires. Des concentrations élevées de phosphore participent dans certains cas au processus d'eutrophication (Wetzel 1975 dans MEC 1990).

La quantité de phosphore (total) doit se maintenir au dessous de .025 mg/litre afin de limiter la croissance excessive des plantes aquatiques (MENVIQ, 1990a). Les plantes aquatiques, lorsque trop abondantes, peuvent nuire à la fixation des oeufs. De plus les plantes aquatiques peuvent diminuer la quantité d'oxygène dissous disponible pour les premières phases du développement, et ce, soit en favorisant la sédimentation de particules fines ou par consommation d'oxygène durant la phase sombre.

3.2 Déroulement de la fraie 3.2.1 Montaison

Rupp (1959) mentionne que le déclenchement de l'activité de reproduction est probablement actionné par un ensemble de facteurs. La montée en rivière s'effectue au printemps et la date varie en fonction de la latitude. Dans l'estuaire du Saint-Laurent, la montée s'effectue de la fin avril jusqu'au début de mai (Carrier, 1982; Giroux, en prép; Bergeron et Ménard, 1993).

La montée en rivière s'effectue avec l'élévation de la température, variant normalement de 3

°C jusqu'à 7 °C (Marcotte et Tremblay, 1948; Mckenzie, 1964; Carrier, 1982; Hoovers, 1936; Brassard et Tardif, 1994).

3.2.2 Obstacle

Face à un courant trop fort, l'éperlan peut attendre une meilleure période de marée afin de franchir un obstacle (Kendall, 1926). Les observations nocturnes sur la rivière Fouquette ont

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révélé que les poissons arrivent sur la portion aval du site de déposition des oeufs au flot de la marée (observ. pers.). La vitesse théorique maximale de pointe que peut atteindre un éperlan de taille moyenne est de 2 m⋅sec-1 (Bjorn et Raiser, 1991). Sur la rivière Fouquette, les éperlans ont franchi des courants variant de 130 à 170 cm⋅s-1 . Ces obstacles étaient répartis sur de courtes distances (< 1 m). Des observations au niveau de la limite amont du site de fraie de cette rivière révèlent qu'un courant de 115 cm⋅s-1 allongé sur plusieurs mètres aurait freiné la progression des poissons (Brassard et Tardif, 1994). Ces auteurs ont tenté de définir le courant minimal qui pourrait freiner la progression de l'éperlan. Il semble que la structure des obstacles (longueur et forme) et la distance entre ce dernier et la zone d'influence de la marée doit être pris en considération.

3.2.3 Site de fréquentation diurne

Les poissons séjournent habituellement en eau douce à une certaine distance du site de fraie (McKenzie, 1964; Gritsenko, 1984). Le jour, les individus recherchent les endroits sombres de plus de 1 mètre de profondeur (Hoover, 1936; Kendall, 1926). Les rassemblements pourraient être considérés comme un comportement préparatoire à la fraie (Rupp, 1959).

Sur la rivière Ouelle, des rassemblements ont été observés dans une fosse située à l'intérieur de la zone d'influence de la marée et en aval du site de fraie (observ. pers.). Il s'agit d'une fosse de 1000 m2 de surface de courant inférieur à 1 m⋅s-1 et de profondeur variant de 2 à 2.5 m (Brassard et Tardif, 1994). Ces auteurs ont observé une fosse plus petite (200 m2 de surface) sur la rivière Fouquette, également fréquentée durant le jour et située nettement au- dessus de la zone d'influence de la marée. De plus, ils ont observé une déposition importante d'oeufs sur la portion amont de cette fosse.

Malgré que peu d'études font mention de ces sites, il est probable que ces fosses soient relativement importantes lors des activité de reproduction, que ce soit par le biais d'une utilisation en début de la période de reproduction ou encore pendant la fraie.

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3.2.4 Fraie

À cette période et tout au long de l'activité de reproduction, les individus sont habituellement farouches et sensibles aux changements dans l'environnement. Le dérangement est considéré comme un facteur important sur l'intensité et le succès de l'activité de fraie (Johnston, 1988; Rupp, 1959; Hutchinson, 1987; Hoover, 1936). À partir d'observations de nuit sur les sites de reproduction, il semble que les éperlans soient peu influencés par la présence d'observateurs (observ. pers.).

Les individus qui arrivent en premier sur les sites de fraie sont généralement les individus plus grands et les mâles (Mckenzie, 1964; Hutchison et Mills, 1987; Langlois, 1935;

Hoovers, 1936; Jilek, 1979).

La période de fraie a lieu à des températures variant de 4 °C à 18 °C (Mckenzie, 1964; Jilek et al., 1979; Hoover, 1936). Dans les rivières de l'estuaire sud du Saint-Laurent les températures sur les sites de fraie varient de 4 °C à 15 °C, bien qu'elles soient plus fréquemment observées entre 5.5 °C et 9 °C (Carrier, 1982; Giroux, 1990). Une diminution importante de la température pourrait inhiber l'activité de fraie.

L'activité de fraie a lieu principalement la nuit (Johston, 1987; Carrier, 1982; Grienkto et al., 1984; Rupp, 1959; Rothchild, 1961). Elle a lieu en groupe ce qui pourrait avoir un effet

"d'entraînement" (Rupp, 1959). Hoover (1936) semble être le seul à décrire avec précision le comportement de fraie :

“ En soirée les mâles se déplacent vers le site de fraie et s'y dispersent. Chaque individu choisi un site qui sera conservé toute la nuit. Une préférence est accordée à la présence d'obstacle (gravier). Chaque mâle effectue des mouvements de côté, du haut vers le bas tout en restant face au courant. Lorsque deux mâles entrent en contact, ils se séparent aussitôt.

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La présence de tubercules nuptiaux sur l'extrémité des écailles chez le mâle seulement, favorise la reconnaissance du sexe des individus. Les femelles se présentent sur le site de fraie après les mâles. Lorsqu'un mâle entre en contact avec une femelle, il se place à ses côtés légèrement vers l'avant et l'entraîne brusquement vers le fond où la ponte et la fécondation ont lieu. La femelle relâche environ 50 oeufs à la fois ”.

La fécondité d'une femelle varie de 8 000 à 100 000 oeufs (McKenzie, 1964; Hutchinson et Mills, 1987). Au début du rituel, la proportion de mâles pour 1 femelle varie de 4:1 à 10:1 alors qu'au maximum d'intensité la proportion est de 1:1. Dès l'expulsion, les oeufs se gonflent au contact de l'eau et deviennent adhésifs. À partir de ce moment, la membrane externe se rompt et devient l'attache de l'oeuf, ce dernier reste ainsi retenu par un pédoncule.

La durée de l'activité de fraie varie de 6 à 18 jours (Langlois, 1935; Carrier, 1982; Rupp, 1968 dans U.SF.W., 1989). Le développement des oeufs est étroitement lié à la température de l'eau (McKenzie, 1964).

Dans les tributaires de l'estuaire sud du Saint-Laurent, l'éclosion a lieu après 10 à 12 jours d'incubation (Giroux et al., en prép.; Ouellet et Dodson, 1985). Le succès d'éclosion semble être favorisé par la concentration d'oeufs sur le substrat (Rothchild, 1961; McKenzie, 1964).

Les larves éclosent et dévalent en fonction du courant vers l'estuaire. Les variations importantes de débit après la ponte peuvent affecter la survie des oeufs et des larves (Johnston, 1988; Mckenzie, 1964).

3.3 Site de fraie

Le site de fraie se situe aussi bien dans les tributaires que dans le cours d'eau principal. Il est généralement situé en eau douce et aux environs de la limite supérieure de la zone d'influence des marées (Mckenzie, 1964; Giroux, en prép.; Carrier, 1982; Verreault, 1989).

Le site de fraie est habituellement défini à partir de trois caractéristiques principales : substrat, courant et profondeur.

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¾ Substrat

Le substrat préférentiel est du type gravier fin à grossier, alors que le sable et les galets sont utilisés dans des proportions moindres (Rothchild, 1961; Langlois, 1953; Verreault, 1989;

Dudnik, 1992). Brassard et Tardif (1994) rapportent la présence d'oeufs sur des substrats de sable, gravier, galet, caillou et bloc. Il est nettement préférable que le substrat soit dépourvu de la présence d'algues ou de particules fines (Rupp, 1959; Hutchinson, 1987; Ianova, 1972;

Carrier, 1982; Brassard et Tardif, 1994).

¾ Courant

Le courant serait un facteur de prédilection pour le choix final du site de fraie (Clayton, 1976 dans USFW, 1989). L'éperlan fraie face à des courants de l'ordre de 0.1 à 1.5 m⋅sec-1 (Dudnik, 1990; Gritsenko et al., 1984; Robitaille et Vigneault, 1982). Sutter (1980) (dans USFW 1989) observe une relation significative positive entre le taux de survie des premiers stades de développement des oeufs et le courant (60 à 80 cm⋅sec-1). La vitesse moyenne du courant sur les lieux de fraie varie de 80 à 100 cm⋅s-1 sur la rivière Fouquette (Brassard et Tardif, 1994).

Les changements interannuels de localisation de sites de fraie à l'intérieur d'un même cours d'eau seraient dûs aux variations de débit du cours d'eau (Rothchild, 1961; Marcotte et Tremblay, 1948). Cette explication pourrait élucider le changement du site principal de déposition des oeufs sur la rivière Ouelle en 1994, vers un site situé plus en aval où le courant était d'environ 20 % plus faible (Brassard et Tardif, 1994).

¾ Profondeur

La profondeur du site de fraie varie de 10 à 120 cm (Dudnik, 1990; Rothchild, 1961;

Verreault, 1989; Langlois, 1935; Brassard et Tardif, 1994). La majorité des oeufs sont déposés à des profondeurs de 20 à 100 cm. Au printemps, le débit des rivières peut diminuer de moitié en quelques jours à un point tel, que les oeufs se retrouvent exondés (observ.

pers.).

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4. INDICE DE QUALITÉ DE L'HABITAT

Les indices de qualité de l'eau (IQE) et de qualité du site de fraie (IQSF) ont été développés pour la population d'éperlan arc-en-ciel anadrome de l'estuaire sud du Saint-Laurent. Il est nécessaire que le cours d'eau soit accessible par l'éperlan à partir de la limite amont de la zone d'influence des marées moyennes (voir section 3.2.2).

4.1 Indice de qualité de l'eau (IQE)

Cet indice est une représentation simplifiée de la condition de l'eau d'un tributaire. Il est basé à partir des caractéristiques rapportées dans la littérature décrite dans la section 3.1.

L'échantillonnage devrait être effectué lors de l'entrée en rivière et au moment de la fraie. Il est nécessaire d'effectuer des mesures sur plusieurs jours, puisque les variations sont possibles à l'intérieur de quelques jours à cette époque de l'année (Brassard et Tardif, 1994).

La charge de phosphore dans un cours d'eau varie de façon importante au cours d'une saison (Denis Laflamme, comm.pers.). Pour bien quantifier ce paramètre, il est alors nécessaire d'effectuer des mesures à plusieurs reprises. De plus, Brassard et Tardif (1994) rapportent que des sites de reproduction se retrouvent entièrement à découvert lors de l'étiage saisonnier; ce qui a probablement pour effet de limiter la croissance des algues. Dans l'établissement du critère de qualité d'un site de reproduction, il serait préférable de vérifier la quantité d'algues sur le substrat comparativement à l'évaluation de la charge en phosphore.

La température que nous avons priorisée est celle lors de la fraie.

Afin de calculer la valeur de l'indice de qualité de l'eau (IQE), on doit attribuer une valeur (nombre entier) de qualité d'habitat pour chaque paramètre soit : 2 = élevée, 1 = moyenne et 0 = nulle (tableau 1 et figure 1).

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Formulation du modèle :

Les variables sont considérées comme étant mutuellement exclusives ou indépendantes. Si l'une d'elles obtient un indice correspondant de zéro, la valeur finale de l'indice de qualité de l'habitat sera nulle. Chacune des variables est considérée limitative au sein du modèle. Ce modèle peut s'exprimer au moyen d'une moyenne géométrique; cette dernière est divisée par 2 afin de ramener la valeur de l'indice entre 0 et 1. En conséquence, l'indice de qualité de l'eau (IQE) s'exprime de la sorte, soit :

IQE=(IpH*Iod*Iam*Ims*It)1/c/2

où IpH est la valeur attribuée à celle du pH. Iod est la valeur attribuée à la concentration en oxygène dissous, Iam est la valeur attribuée à la concentration en azote ammoniacal selon le seuil critique (annexe 1), Ims est la valeur attribuée à la concentration en matière en suspension et C est le nombre de paramètres utilisés (la présence de C nous permet de calculer un indice de qualité même si un des paramètres n'a pas été mesuré). La valeur obtenue est ensuite transposée en terme de qualité de l'habitat à l'aide du tableau 3.

4.2 Indice de qualité du site de fraie (IQSF)

Cet indice est une représentation simplifiée de la qualité d'un site de fraie d'un tributaire. Il est réalisé à partir de caractéristiques rapportées dans la littérature décrite dans la section 3.2 et 3.3. La lecture sur le terrain des paramètres devrait être faite pendant la période de fraie.

Le courant que nous avons retenu est celui d'un site de déposition des oeufs.

Afin de calculer la valeur de l'indice (IQSF) on doit attribuer une valeur de qualité de l'habitat de façon arbitraire soit : 2 = élevée, 1 = moyenne et 0 = nulle (tableau 2 et figure 2).

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Formulation du modèle :

La formulation du modèle suit les même règles que celles de l'indice de qualité de l'eau. Le modèle de l'indice de qualité du site de fraie s'exprime ainsi :

IQSF =(Ico*Ipf*Isu*Iaf*If)1/c/2

où Ico est la valeur attribuée aux courants, Ipf est la valeur attribuée à la profondeur, Isu est la valeur attribuée à la taille du substrat, Iaf est la valeur attribuée à la quantité d'algues ou de particules fines recouvrant le substrat, If est la valeur associée à la présence de fosses et C est le nombre de paramètres mesurés (la présence de C nous permet de connaître la qualité de l'habitat même si un ou plusieurs paramètres n'ont pas été mesurés). La valeur obtenue est par la suite transposée en terme de qualité de l'habitat à l'aide du tableau 3 et ce, en fonction de la surface étudiée.

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5. LIMITES DU MODELE

La réalisation d'un indice de qualité de l'habitat doit inévitablement faire l'objet d'un processus de validation sur le terrain (U.S Wildlife, 1981). Aucune validation sur le terrain n'a été effectuée sur ce modèle. De plus, des ajustements seraient nécessaires si le modèle devait être utilisé à l'extérieur de la région ciblée.

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REMERCIEMENTS

Les auteurs tiennent à remercier de façon particulière monsieur Claude Larocque pour son aide précieuse et ses commentaires constructifs. Nous tenons également à remercier messieurs Denis Laflamme, Robert Siron et madame Céline Audet pour leurs judicieux conseils, messieurs Serge Tremblay et Guy Trencia pour leurs commentaires constructifs, ainsi que madame Francine Bélanger pour le traitement de texte et la mise en page du document.

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BIBLIOGRAPHIE

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21

Tableau 1. Valeur de l'indice de qualité de l'habitat pour chaque paramètre de l'indice de qualité de l'eau.

VALEUR DE L' INDICE

0 1 2

Matière en suspension (mg/L) 0-20 20 à 50 > à 50

PH < 5.5 5.5 à 6.49 6.5 à 7.99

> 9.0 8.0 à 9.0

Oxygène dissous (mg/L) < 5.0 5.0 à 9.0 > 9.0

Température (C) > 20 0 à 3.99 4.0 à 9.99

10 à 20

Azote ammoniacal > Norme < Norme

(30)

22

Tableau 2. Valeur de l'indice de qualité de l'habitat pour chaque paramètre de l'indice de qualité du site de fraye.

VALEUR DE L'INDICE

0 1 2

Courant (cm/s) > 150 0 à 19.9 20 à 104.9

105 à 150

Profondeur (cm) 0 à 4.99 5 à 100

> 100

Substrat Vase Sable Gravier, galet

Caillou

Algue ou particule Abondante Présente Absente

fine sur le substrat

Fosse Absente Présente

(31)

23

Tableau 3 : Valeur de l'habitat en fonction de l'indice de qualité de l'habitat.

Indice de qualité de l'habitat Valeur de

(IQE ou IQSF) l'HABITAT

0 NULLE

0,33 à 0,53 FAIBLE

0,56 à 0,76 MOYENNE

0,81 à 1,00 ÉLEVÉE

(32)

24

(33)

25

(34)

26

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