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Québec (OSMERUS MORDAX)

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«msmmaxax

PECHE SOUS LA GLACE DE L'EPERLAN ARC-EN-CIEL

(OSMERUS MORDAX) À L'ÎLE VERTE PENDANT L'HIVER 1991-1992

par

Jean A< Robitaille Line Choinière

Guy Trencia et

Guy Verreault

Janvier 1995

Québec

BBBB

(2)

PÊCHE SOUS LA GLACE DE L'EPERLAN ARC-EN-CIEL (OSMERUS MORDAX) À L'ÎLE VERTE PENDANT L'HIVER

1991-1992

par

Jean A. Robitaille Line Choinière

Bureau d'écologie appliquée

Guy Trencia et Guy Verreault

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

Ministère de l'Environnement et de la Faune Québec, Janvier 1995

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Référence à citer

ROBITAILLE, J.A., L CHOINIERE, G. TRENCIAet G. VERREAULT. 1995. Pêche sous la glace de l'Éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) à l'île Verte pen- dant l'hiver 1991-1992. Ministère de l'Environnement et de la Faune, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Directions ré- gionales de Québec et du Bas Saint-Laurent et de la Gaspésie - Iles-de-la- Madeleine. Rapp. tech. ix + 27 p.

Dépôt légal- Bibliothèque nationale du Québec, 1995 ISBN: 2-550-23974-1

(4)

Ill

RÉSUMÉ

Le présent document décrit sommairement la pêche de l'éperlan sous la glace à l'île Verte, au cours de l'hiver 1991-1992, et présente une estimation de l'ef- fort de pêche et de la récolte. Cette pêche est pratiquée dans des cabanes qui sont installées sur la glace à mesure que celle-ci se forme et se consolide. Au début de l'hiver, les abris sont tous situés à l'embouchure de la rivière Verte, près du quai de Nsle-Verte ; par la suite, ils se retrouvent en majorité dans le chenal séparant l'île Verte de la rive sud. Leur nombre atteint 76 au début de février ; cependant, on n'en a jamais observé plus de 22 qui soient utilisées en même temps. Les cabanes sont le plus souvent occupées par une ou deux per- sonnes, qui se servent chacune de deux lignes. Certaines variables de l'effort montrent des changements significatifs au cours de la semaine. Par exemple, le nombre d'occupants par cabane, qui tend à être bas le dimanche et le lundi, va en s'accroissant les jours suivants. Quant au nombre d'heures-lignes de pêche par cabane, les valeurs les plus élevées sont observées le dimanche, le sa- medi et le jeudi. Des variations importantes des captures par unité d'effort et des caractéristiques même des éperlans (longueur et poids) permettent de croire que les poissons se déplacent entre le site de pêche et l'extérieur. Pour l'ensemble de la saison, l'effort de pêche a été estimé à 6383 heures-lignes, avec un intervalle de confiance à 95 % allant de 3874 à 8913 ; il correspondrait à 1140 voyages de pêche (736 à 1566). On aurait capturé à l'île Verte 46 423 éperlans (37 238 à 55 609), d'un poids total de 2,0441 (1,141 à 2,946).

(5)
(6)

TABLE DES MATIERES

Page

RESUME iii TABLE DES MATIÈRES v LISTE DES TABLEAUX vii LISTE DES FIGURES ix 1. INTRODUCTION 1 2. MÉTHODES 3 2.1 Aire d'étude 3 2.2 Plan de sondage 3 2.3 Prise des données 5 3. RÉSULTATS ET DISCUSSION 7 3.1 Déroulement des opérations 7 3.2 Caractérisation de la pêche 8 3.2.1 Effort de pêche 8 3.2.1.1 Cabanes : nombre, emplacement et fréquentation 8 3.2.1.2 Pêcheurs et voyages de pêche 10 3.2.1.3 Lignes par cabane 12 3.2.1.4 Heures-lignes de pêche 13 3.2.2 Caractéristiques des prises 15 3.2.3 Estimation de la récolte 17 3.2.3.1 Captures par heure-ligne de pêche (CPUE) 17 3.2.3.1.1 Nombre 17 3.2.3.1.2 Poids 20 3.2.3.2 Captures totales lors des journées de sondage 20 3.2.3.3 Captures pour l'ensemble de la saison 21 4. REMERCIEMENTS... 23 5. RÉFÉRENCES 25 ANNEXE : QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE 27

(7)
(8)

VII

LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 1. Sommaire de l'information recueillie lors des tournées de sondage 8 Tableau 2. Répartition des cabanes selon le nombre d'occupants lors des tournées de

sondage 11 Tableau 3. Nombre de cabanes ayant un ou deux occupants, selon le jour de la semaine 11 Tableau 4. Répartition des cabanes selon le nombre de lignes lors des tournées de

sondage 13 Tableau 5. Répartition des cabanes visitées selon le nombre d'occupants et de lignes 13 Tableau 6. Heures-lignes prévues par cabane selon le jour de la semaine 14 Tableau 7. Analyse de covariance du nombre d'éperlans capturés au moment de la visite

du sondeur en fonction de la date et du nombre d'heures-lignes de pêche

(covariable) 17 Tableau 8. Captures par unité d'effort (éperlans par heure-ligne) lors des journées de

sondage 19 Tableau 9. Estimation des prises, en nombre et en poids, par heure-ligne de pêche

selon la date 20

(9)
(10)

IX

LISTE DES FIGURES

Page

Figure 1. Localisation du site de pêche hivernale de l'éperlan 4 Figure 2. Nombre et localisation des cabanes installées sur la glace 9 Figure 3. Nombre de cabanes occupées et inoccupées lors des tournées de sondage .10 Figure 4. Total des heures-lignes de pêche prévues lors des journées de sondage 14 Figure 5. Longueur des éperlans capturés en fonction de la date 16 Figure 6. Poids des éperlans capturés en fonction de la date 16 Figure 7. Droite de régression du nombre d'éperlans capturés au moment de la visite

de l'observateur en fonction des heures-lignes de pêche écoulées 18

(11)
(12)

1. INTRODUCTION

Dans une grande partie de l'estuaire du Saint-Laurent, l'Éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome joue un rôle-clé au sein des communautés bio- logiques. Ce petit poisson, qui occupe un niveau trophique relativement bas, s'alimente dans des habitats très productifs, croît rapidement et atteint très tôt la maturité. Son abondance en fait un élément de base du régime de poissons, d'oiseaux et de mammifères prédateurs.

L'eperlan occupe une place de choix dans les activités traditionnelles des rive- rains de l'estuaire. Très répandu le long des côtes, il est facile à capturer et, de surcroît, savoureux. Sa pêche sportive, pratiquée surtout le long des quais, constitue une activité saisonnière importante, attendue chaque année avec im- patience. Sans être une espèce commerciale de première importance, ce pois- son a fourni, dans le passé, un revenu d'appoint intéressant aux pêcheurs cô- tiers.

Au cours des dernières décennies, on a observé une baisse marquée de l'abondance de l'éperlan le long de la rive sud de l'estuaire, qui s'est manifes- tée par un déclin des débarquements commerciaux et une désertion des frayères les plus importantes (Trencia et al. 1990 ; Robitaille et Vigneault 1990). Le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec et celui des Pêches et des Océans du Canada accordent maintenant une priorité élevée au groupement d'éperlans de la rive sud dans les interventions de restauration.

Des études visant à combler les lacunes dans nos connaissances de la biolo- gie de l'eperlan et de son exploitation constituent les premières mesures qui pourront ouvrir la voie au rétablissement de cette population. Une estimation de l'effort et de la récolte de pêche sportive à l'éperlan à partir des quais de la rive sud a été réalisée au cours de l'été 1991 (Robitaille et al. 1994). Cependant, l'existence d'un village de pêche blanche à l'île Verte laisse supposer que des prélèvements substantiels peuvent aussi avoir lieu pendant l'hiver.

La présente étude vise à compléter le portrait de l'exploitation sportive de l'éperlan de la rive sud au cours d'un cycle annuel. On y présente une estima- tion de l'effort de pêche et de la récolte à l'île Verte, pendant l'hiver 1991-1992.

(13)
(14)

2. METHODES

2.1 Aire d'étude

Le lieu de pêche où a été réalisée l'enquête se trouve dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent, entre l'île Verte et la rive sud (figure 1).

La plus grande partie du site est constituée d'un large estran de vase et de sable, que la glace recouvre pendant l'hiver. A mi-chemin entre l'île et la terre ferme se trouve un chenal peu profond (environ 1 m à marée basse), communi- quant avec le fleuve en direction sud-ouest. Un tributaire de la rive sud, la ri- vière Verte, rejoint le fleuve devant l'île. À marée basse, ce petit cours d'eau alimente des canaux qui traversent la batture et rejoignent le chenal.

2.2 Plan de sondage

Le village de cabanes de l'île Verte est le seul site, le long de la rive sud, où se pratique une pêche hivernale à l'éperlan. Toute l'enquête a donc été réalisée à cet endroit.

La saison de pêche a fait l'objet d'un échantillonnage systématique (Scherrer 1983,1984), en l'occurrence une série de relevés effectués à intervalle régulier par un observateur. Cette procédure de sondage a été retenue en raison des avantages qu'elle présentait dans le contexte particulier de la présente étude.

En fixant un intervalle de temps entre les visites, ce type d'échantillonnage ré- duit la redondance dans les données recueillies. On appréhendait qu'un plan aléatoire puisse conduire à des visites parfois trop éloignées les unes des autres, et parfois trop rapprochées. Dans le premier cas, certains phénomènes, tels que des périodes de pêche exceptionnellement bonnes ou mauvaises, au- raient pu échapper complètement à l'enquête, ce qui aurait sévèrement biaisé l'estimation de l'effort et de la récolte pour l'ensemble de la saison. Dans le cas de visites qui se seraient suivies de trop près, les valeurs de certaines variables auraient pu ne pas être entièrement indépendantes. On craignait que ce soit le cas, en particulier, pour certaines composantes de l'effort, à savoir le nombre des cabanes installées et leur localisation. La pêche blanche à l'éperlan est pratiquée exclusivement à partir de petits abris, dont l'installation et le dépla- cement demandent quelques heures de travail. On croyait que ce facteur pou-

(15)

5 km

Légende

-•-•• Limite des battures Route

69°20'

I

Figure 1. Localisation du site de pêche hivernale de l'éperlan.

(16)

vait engendrer une certaine inertie dans les variables utilisées pour quantifier l'effort.

Par ailleurs, on ne possédait pas d'information permettant de stratifier l'échantil- lonnage, puisqu'aucune autre étude de cette pêche n'avait été réalisée aupa- ravant.

L'un des inconvénients du plan systématique est qu'il peut produire des esti- mations biàisées lorsqu'on a affaire à des phénomènes cycliques et que les variations se produisent à une fréquence correspondant au pas d'échantillon- nage. Le plan systématique peut masquer ces variations quand l'espacement entre les échantillons est trop grand ; une réduction de l'intervalle séparant les relevés permet de réduire ce biais.

Dans le cas présent, une périodicité de sept jours dans l'activité des pêcheurs était considérée possible ; par exemple, l'effort de pêche aurait pu être plus fort les fins de semaines. De même, des cycles lunaires, agissant par l'intermé- diaire des marées, auraient eu une récurrence de 14 ou de 28 jours. Pour limi- ter l'effet de ces facteurs, l'intervalle entre les visites a été fixé à cinq jours.

En pratique, dans les estimations présentées plus loin, on considère que les données recueillies lors d'une journée de visite constituent un échantillon aléatoire du groupe de cinq jours au milieu duquel tombe cette visite. Aucun renseignement n'a permis de mettre en doute cette hypothèse de travail au cours de l'analyse des données.

2.3 Prise des données

Toutes les données ont été prises par le même observateur, qui se rendait sur le site de pêche aux dates et aux heures prévues dans le plan d'échantillon- nage et devait y demeurer pendant cinq heures consécutives, s'il y avait activité de pêche cette journée-là.

L'enquêteur procédait selon un protocole écrit qu'il avait en main. À son arri- vée, il prenait note de l'état de la glace, de la force et de la direction du vent, de la température de l'air et des précipitations (neige ou pluie). Il dénombrait en- suite les cabanes installées sur la glace et les localisait sur une carte. Toutes les heures, il effectuait un décompte des abris présentant des signes visibles de

(17)

6

la présence de pêcheurs : lumière, fumée ou motoneige.

Le sondeur visitait toutes les cabanes où il y avait des pêcheurs et y remplissait lui-même un questionnaire (annexe). Il prenait note des refus de répondre.

Lorsqu'il arrivait presque au terme de sa tournée, l'enquêteur devait mesurer et peser un sous-échantillon des eperlans capturés. La longueur totale de chaque spécimen, en millimètres, était prise avec une planche à mesurer et le poids, en grammes, avec un peson1.

1 Peson à ressort de marque Pesola, d'une capacité de 300 g, avec graduations de 2 g et précision de 0,3 % selon le fabricant.

(18)

3. RESULTATS ET DISCUSSION 3.1 Déroulement des opérations

Les visites de l'observateur sur le site de pêche ont commencé le 18 décembre 1991 et se sont poursuivies, à intervalles de cinq jours, jusqu'au 22 mars 1992.

À cette date, toutes les cabanes avaient été retirées de la glace et on a donc mis fin à l'enquête. Au total, vingt tournées de sondage ont été réalisées, cou- vrant une période de 100 jours.

Dès le début des travaux, on a apporté une modification au protocole, concer- nant l'heure des visites. Le sondeur devait initialement arriver sur le site en dé- but de soirée (19 h 30), mais des gens de la localité l'ont informé que la pêche avait plutôt lieu au début du jusant de la marée du jour ou du soir. L'heure des visites suivantes a donc été ajustée en fonction de la marée.

Tous les relevés ont été faits aux dates prévues, sauf celui du 1e r février. Une tempête a empêché le sondeur de se rendre sur les lieux et la tournée a été re- portée au lendemain.

Au total, l'observateur a récolté 157 fiches, dénombré 4163 éperlans et sous- échantillonné 524 d'entre eux (tableau 1). Un seul refus de répondre au ques- tionnaire a été enregistré.

(19)

8

Tableau 1. Sommaire de l'information recueillie lors des tournées Date

(J-M) 18-12 23-12 28-12 2-1 7-1 12-1 17-1 22-1 27-1 2-2 6-2 12-2 17-2 21-2 26-2 2-3 7-3 12-3 17-3 22-3

Jour de la semaine Mercredi Lundi Samedi

Jeudi Mardi Dimanche

Vendredi Mercredi

Lundi Dimanche

Jeudi Mercredi

Lundi Vendredi

Mercredi Lundi Samedi

Jeudi Mardi Dimanche

Vent Fort Moyen

Fort Nul Fort Moyen

Fort Nul Moyen Moyen Nul Moyen Moyen Nul Nul Moyen

Nul Fort Nul Nul

Temp, air -21

1 -5 -10

5 -19 -28 -23 -25 -20 -18 -26 -10 -13 -5 -25

-1 -22 -10 -16

Cabanes installées

41 42 46 55 55 59 59 66 68 69 73 76 66 74 53 47 40 23 11 0

en activité 0 0 9 6 0 20

0 9 15 13 22 7 7 10

9 9 16

0 6 0

Fiches remplies

0 0 9 6 0 20

0 9 15 12 22 7 7 10

9 9 16

0 6 0

de sondage.

Eperlans dénombrés

0 0 455 656 0 1559

0 87 686

48 132

3 7 0 48 409

46 0 27

0

sous-échantil.

0 0 73 60 0 69

0 56 54 48 11 3 7 0 40 57 19 0 27

0 Min.

Max.

Total

-28 5

0 76

0 22

0 22 157

0 1559 4163

0 73 524

3.2 Caractérisation de la pêche 3.2.1 Effort de pêche

3.2.1.1 Cabanes : nombre, emplacement et fréquentation

L'installation des cabanes dépend de la solidité du couvert de glace qui se forme entre l'île Verte et la rive sud. Au début de l'enquête, le 18 décembre 1991, on comptait déjà 41 abris, tous dans le cours inférieur de la rivière Verte ou à son embouchure, près du quai de L'Isle-Verte (figure 2). Au cours des se- maines suivantes, leur nombre s'est accru et leur principale zone de concentra- tion s'est déplacée vers le chenal, à mesure que le champ de glace se déve- loppait et se consolidait. Le plus grand nombre de cabanes (76) a été observé à la mi-février ; vingt d'entre elles étaient à l'embouchure de la rivière et toutes les autres, dans le chenal. Le retrait des cabanes a commencé dans le chenal dès le 21 février, puis à l'embouchure de la rivière, à compter du 12 mars. Lors

(20)

û

IleRonde

80 70 60 50

N 4 0 ••

3 0 • 2 0 •

10 4

0

Localisation des cabanes Chenal Rivière

iif

t Ù

Date

Figure 2. Nombre et localisation des cabanes installées sur la glace.

(21)

10

de la dernière visite du sondeur, le 22 mars, il n'en restait aucune sur la glace.

La proportion des abris occupés par des pêcheurs lors des tournées de son- dage a varié de 0 à 55 % ; pour l'ensemble de la saison, elle se situe à 15 % (ou 158/1023). C'est le 6 février que l'on a observé le plus grand nombre de cabanes en activité, soit 22. Cette variable ne semble pas être influencée par la journée dans la semaine (dimanche au samedi)1.

00

Occupées Inoccupées

Figure 3. Nombre de cabanes occupées et inoccupées lors des tournées de sondage.

3.2.1.2 Pêcheurs et voyages de pêche

Dans la majorité (61 %) des cabanes visitées au cours de la saison, on ne re- trouvait qu'un seul pêcheur (tableau 2). Les proportions d'abris comptant deux, trois ou quatre personnes ont été de 32 %, 5 % et 1 %, respectivement. Le nombre d'occupants par cabane varie significativement2 au cours de la se- maine (tableau 3). Le dimanche et le lundi, la majorité des gens pèchent seuls ; par la suite, la proportion des abris occupés par deux pêcheurs tend à s'ac- croître pour finalement devenir prédominante le samedi.

1 Test de Kruskal-Wallis : p = 0,7418, degrés de liberté : 6.

2 Test de Chi-carré : p = 0,1093, degrés de liberté : 6.

(22)

11

Tableau 2. Répartition des cabanes selon le nombre d'occupants lors des tournées de sondage.

Date (J-M) 18-12 23-12 28-12 2-1 7-1 12-1 17-1 22-1 27-1 2-2 6-2 12-2 17-2 21-2 26-2 2-3 7-3 12-3 17-3 22-3 Total

1 0 0 4 3 0 17

0 8 15

7 13

5 3 6 2 5 5 0 3 0 96

Pêcheurs

I 2 0 0 3 3 0 1 0 1 0 5 8 1 4 3 7 3 9 0 3 0 51

par cabane

I 3 | 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 0 1 2 0 0 0 8

4 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2

Cabanes visitées

0 0 9 6 0 20

0 9 15 12 22 7 7 10

9 9 16

0 6 0 157 Tableau 3. Nombre de cabanes ayant un ou deux occupants, selon le jour de la semaine.

Pêcheurs 1 2

Dimanche 24

6

Lundi 23

7

Mardi

CO CO

Mercredi 15

9

Jeudi 16 11

Vendredi 6 3

Samedi 9 12

Le nombre d'excursions que font les pêcheurs aux cabanes (ou voyages de pêche) présente un intérêt lorsque l'on doit évaluer les retombées socio- économiques de la pêche. Ce paramètre peut être estimé à partir d'une va- riable de dénombrement, en l'occurrence le décompte complet des personnes présentes dans les cabanes à chacune des tournées de sondage. Le nombre total de voyages de pêche pour la saison ( X : 1140) s'obtient en calculant

X = Nx

(Scherrer 1984) c'est-à-dire en multipliant le nombre moyen de pêcheurs {x : 11,4) lors des 20 tournées de sondage par le nombre de jours de pêche dans la saison {N:

100).

(23)

12

Le calcul de l'intervalle de confiance entourant cette estimation pose une diffi- culté. Comme le nombre de personnes par cabane est faible, la distribution des dénombrements est fortement asymétrique et on ne peut pas recourir à l'ap- proximation par la loi normale1. On peut toutefois déterminer les limites de l'in- tervalle de confiance (non symétrique) autour du nombre moyen de pêcheurs

par jour à l'aide de la formule suivante :

(Scherrer 1984) ...où x et si : moyenne et variance (du nombre de pêcheurs par jour de sondage); t : valeur critique du t de Student au seuil de si- gnification désiré; 0 : fraction d'échantillonnage (ici égale à 20/100); et n : taille de l'échantillon (20).

Selon ce calcul, les limites de l'intervalle de confiance à 95 % entourant la moyenne du nombre de pêcheurs par jour sont 7,36 et 15,66. Pour estimer la quantité totale pour l'ensemble de la saison, on multiplie la moyenne quoti- dienne et les bornes de l'intervalle de confiance par le nombre de jours de pêche (100), ce qui donne 1 140 voyages de pêche (736 à 1 566).

3.2.1.3 Lignes par cabane

La répartition des cabanes selon le nombre de lignes utilisées apparaît au ta- bleau 4. Cette caractéristique des abris de pêche ne montre pas de variation au cours de la saison2. En général, les installations comprenant un nombre pair de lignes prédominent, parce que la plupart des pêcheurs s'occupent de deux lignes à la fois (tableau 5).

1 Pour juger si l'approximation normale était applicable, on s'est basé sur le critère proposé par Cochran(1977) :

n>25G

2

...où n : taille de l'échantillon et G : coefficient d'asymétrie de la distribution.

2 Test de Chi-carré : p = 0,2895, degrés de liberté : 52.

(24)

13

Tableau 4. Répartition des cabanes selon le nombre de lignes lors des tournées de sondage.

Date 18-déce 23-déce 28-déce 2-janv 7-janv 12-janv 17-janv 22-janv 27-janv 2-févr 6-févr 12-févr 17-févr 21-févr 26-févr 2-mars 7-mars 12-mars 17-mars 22-mars Total

2 | 0 0 6 4 0 16

0 8 15

CJl

14 5 5 5 5 3 6 0 3 0 100

3 0 0 1 0 0 2 0 0 0 3 0 0 0 0 1 1 1 0 2 0 11

Lignes par cabane

I 4 I

0 0 2 2 0 2 0 1 0 3 7 2 2 4 3 4 7 0 1 0 40

5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 3

I 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 3

Cabanes visitées

0 0 9 6 0 20

0 9 15 12 22 7 7 10

9 9 16

0 6 0 157

Tableau 5. Répartition des cabanes visitées selon le nombre d'occupants et de lignes.

Pêcheurs 1 2 3 4 Total

2 I 88

12 0 0 100

3 4 6 1 0 11

Lignes

I 4 | 4 32

2 2 40

CJl

0 0 3 0 3

6 0 1 2 0 3

Total 96 51 8 2 157

3.2.1.4 Heures-lignes de pêche

L'unité d'effort retenue pour l'estimation de la récolte est l'heure-ligne de pêche, qui est le produit de deux variables : le nombre d'heures de pêche et le nombre de lignes utilisées. Puisque chaque cabane en activité était visitée, toutes les valeurs individuelles de cette variable sont connues pour les jour- nées de sondage.

Dans les pages suivantes, on fait la distinction entre les heures-lignes de pêche écoulées au moment de la visite du sondeur, qui sont appariées à des nombres d'éperlans capturés pour estimer les captures par unité d'effort (CPUE), et les

(25)

14

heures-lignes de pêche prévues, dont la somme donne l'effort total de la jour- née (figure 4).

1

8

O .

<D

I

Q.

(D

-o

Q)

200

Figure 4. Total des heures-lignes de pêche prévues lors des journées de sondage.

L'effort par cabane (en nombre d'heures-lignes prévues) varie selon le jour de la semaine1. Les valeurs les plus élevées sont observées le dimanche, le sa- medi et le jeudi (tableau 6).

Tableau 6.

Jour Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi

Heures-lignes prévues par cabane Moyenne

9.77 7.40 5.58 6.85 8.32 7.10 9.04

selon le jour de la semaine.

Variance

87.22 14.63 6.54 10.46 14.98 14.87 16.98

n / 3 2

31 6 25 28 1 0 25

L'estimation du grand total des heures-lignes pour l'ensemble de la saison et de l'intervalle de confiance l'entourant se fait selon la procédure déjà mention- née (section 3.2.1.2.). On obtient les valeurs suivantes : 6 383 heures-lignes de pêche (3 874 à 8 913).

1 Test de Kruskal-Wallis : p = 0,0778, degrés de librerté : 6.

(26)

15 3.2.2 Caractéristiques des prises

Les poissons capturés à l'île Verte sont presque tous des éperlans. Parmi les 4166 spécimens dénombrés lors des tournées de sondage, on ne trouve qu'un seul Poulamon atlantique (Microgadus tomcod) et deux cottidés1.

Les longueurs et les poids des éperlans capturés montrent de variations très significatives au cours de la saison2, dans lesquelles on ne peut toutefois pas discerner de tendance persistante (figures 5 et 6). Par ailleurs, la relation entre ces deux variables change également en fonction de la date3. À première vue, ces fluctuations ne semblent pas être un artefact dû à la position ou à l'équipe- ment (par exemple, la grosseur des hameçons) des cabanes actives, car on ne décèle pas de différences entre les prises de diverses cabanes au cours d'une journée donnée4.

En l'absence de connaissances détaillées sur les caractéristiques biologiques des éperlans soumis à l'exploitation, on ne peut que spéculer sur la nature des phénomènes qui sont à l'origine de ces changements. L'hypothèse la plus vrai- semblable est qu'il se produise des déplacements des poissons entre la zone de pêche et l'extérieur.

1 Inscrits dans le calepin de terrain comme crapauds de mer, il s'agit vraisemblablement de Chaboisseaux (Myoxocephalus s p j .

2 Analyse de variance en fonction de la date : p < 0,0001 pour les deux variables (longueur et poids), degrés de liberté : 511 ; 12.

3 Analyse de covariance sur les poids (In poids) en fonction de la date, avec la longueur (In longueur) comme covariable ; p < 0,0001, degrés de liberté : 510; 12; 1.

4 Analyse de variance sur les poids en fonction des cabanes. Aucun effet significatif, quelle que soit la journée.

(27)

16

215 210 -

11 16 26 36 41 47 51 57 62 71 76 81 91

Figure 5. Longueur des éperlans capturés en fonction de la date : moyenne et intervalle de confiance à 95 %. Les jours sont numérotés à partir de la première visite de sondage (1) ; seuls apparaissent en abscisse ceux au cours desquels on a échantillonné les captures.

11 16 26 36 41 47 51 57 62 71 Jour

76 81

Figure 6. Poids des éperlans capturés en fonction de la date : moyenne et intervalle de confiance à 95 %. Les jours sont numérotés à partir de la première visite de sondage (1) ; seuls apparaissent en abscisse ceux au cours desquels on a échantillonné les captures.

(28)

17

3.2.3 Estimation de la récolte

3.2.3.1 Captures par heure-ligne de pêche (CPUE) 3.2.3.1.1 Nombre

L'estimation des captures par unité d'effort (CPUE), pour chaque jour de son- dage, est donnée par la pente de la régression linéaire du nombre d'eperlans capturés en fonction du nombre d'heures-lignes écoulées (figure 7). On a re- tenu comme modèle de régression une droite passant par l'origine, même si dans certains cas, le modèle avec ordonnée à l'origine offrait un meilleur ajus- tement aux valeurs observées1. Chaque cabane visitée lors d'une journée de sondage a fourni une paire de valeurs (les éperlans dénombrés par l'observa- teur et les heures-lignes déclarées par les pêcheurs) que l'on a utilisée pour estimer la pente et sa variance à l'aide des formules habituelles (Snedecor et Cochran 1967 ; Sokal et Rohlf 1981).

L'analyse de covariance du nombre d'eperlans capturés selon la date, en te- nant compte du nombre d'heures-lignes de pêche (covariable), met en évi- dence des changements significatifs des CPUE pendant la saison (tableau 7).

Par exemple, on a pris, le 2 janvier, beaucoup plus d'eperlans par heure-ligne que le 28 décembre (tableau 8) ; lors de la tournée du 12 janvier, le taux de capture montrait une baisse significative. Pour les besoins de l'estimation de la récolte, on considère que les CPUE (en éperlans par heure-ligne) caractérisent les journées de pêche et qu'elles ne varient pas significativement entre les ca- banes actives en même temps, quels que soient l'équipement utilisé et le nombre d'occupants.

Tableau 7. Analyse de covariance du nombre d'éperlans capturés au moment de la visite du son- deur en fonction de la date et du nombre d'heures-lignes de pêche (covariable).

Source de variation Date

Heures-lignes de pêche

Interaction : date x heures-lignes

Deqrés de liberté 13

1 13

Carrés moyens 601,35 11904,41

6972,26

F 0,654 12,938 7,577

P 0,8043 0,0005 0,0001

1 L'explication de ce meilleur ajustement tient probablement au fait que les captures d'éperlans ne sont pas entièrement indépendantes les unes des autres. Il s'agit plutôt d'un phénomène contagieux : les prises se font par coups, comme si ces poissons se déplaçaient en groupes.

(29)

18

225 - 200 - 175 - 150 - V 125 "

§"100 "

(0

J 75 -

H & 5 0 "

25 "

0

or .

O yT O y< O

O yS

y*

OyS O 0

- - - - - - - -

i O 1 . . . | . . . | . . . | . . . | . . . | • | • - •

0 2 4 6 8 10 12 14 Heures-lignes de pêche

Figure 7. Droite de régression du nombre d'éperlans capturés au moment de la visite de l'ob- servateur en fonction des heures-lignes de pêche écoulées. La pente de la droite donne les prises par unité d'effort (CPUE) pour cette journée (12 janvier 1992), soit

17,85 éperlans par heure-ligne de pêche.

Certaines journées de sondage, au cours desquelles la pêche était mauvaise et les pêcheurs, peu nombreux, sont caractérisées par une pente faible et une grande variance. Cette situation, qui se traduit au tableau 8 par des limites de l'intervalle de confiance inférieures à zéro, indique que les conditions autori- sant le recours à l'approximation normale ne sont plus respectées.

Pour contourner cette difficulté, on a regroupé en une seule classe les données recueillies lors des tournées du 2 février au 22 mars (entourées d'un trait foncé au tableau 8). Toutes ces journées sont caractérisées par des pentes infé- rieures à 6 éperlans par heure-ligne, qui ne diffèrent pas significativement entre elles. La pente obtenue pour les valeurs regroupées demeure basse (1,19 éperlans par heure-ligne) ; cependant, l'accroissement du nombre de mesures permet de réduire l'intervalle de confiance (0,59 à 1,79).

(30)

19

Tableau 8. Captures par unité d'effort (éperians par heure-ligne) lors des journées de sondage.

Les valeurs indiquées correspondent aux pentes et aux intervalles de confiance à 95 % des droites de régression donnant le nombre d'éperlans capturés en fonction des heures-lignes de pêche. Les astérisques indiquent un changement significatif de la pente par rapport à la journée précédente (*** au seuil de 99 % ; ** au seuil de 95 %).

Date (J-M) 18-12 23-12 28-12 2-1 7-1 12-1 17-1 22-1 27-1 2-2 6-2 12-2 17-2 21-2 26-2 2-3 7-3 12-3 17-3 22-3

Pente

(éperians par heure-ligne)

17,79 63,33 17,85 6,99 13,66

0,67 1,15 0,15 0,31 0,71 5,21 0,32 1,84

Inter, confiance à 95 % Limite inf.

5,39 19,32 15,20 4,15 11,72

0,47 0,71 -0,14 -0,17 -0,24 -0,94 -0,05 0,19

Limite sup.

30,19 107,34

20,50 9,83 15,61

0,87 1,59 0,44 0,78 1,66 11,36

0,69 3,49

Note

***

**

(31)

20

3.2.3.1.2 Poids

Le poids d'éperlans récoltés par heure-ligne de pêche (tableau 9) se calcule en faisant le produit du poids moyen des poissons par le nombre de spécimens capturés par heure-ligne. La variance autour de ce produit s'obtient avec la formule :

v(xy) = 4 = (xy)

2

. si 4

£_ 4. i_ 4.

x2 y2

...où x et y sont les deux moyennes et respectives.

(Raj1968) s^ et sï, leurs variances

Tableau 9. Estimation des prises, en nombre et en poids, par heure-ligne de pêche, selon la date.

Date des tournées

Nombre d'éperlans par heure-ligne

Poids d'éperlan (g) par heure-ligne

3.2

Moyenne Variance Moyenne Variance

28-déce

17,79 28,90 764,32

97386

2-janv

63,33 293,09 2952,28 2925890

.3.2 Captures totales lors

12-janv

17,85 1,61 717,40

46462

22-janv

6,99 1,51 273,61

9402

27-janv

13,66 0,82 564,44

23181

des journées de sondaae

2-févr

afin

1,19 0,09 62,68

780

La récolte totale d'éperlans (en nombre ou en poids) lors des journées de son- dage (tableau 10) est estimée en multipliant les CPUE par le nombre d'heures- lignes prévues pour la journée, paramètre entièrement dénombré. Par exemple, l'estimateur du nombre total d'éperlans capturés lors d'une journée, que l'on symboliserait par X, serait :

= N.x

(Scherrer 1984) ...où N: nombre d'heures-lignes prévues pour la journée et x: le nombre d'éperlans par heure-ligne, selon l'échantillon.

(32)

21

La variance autour de cette estimation comporte une correction pour tenir compte de la fraction d'échantillonnage, c'est-à-dire la proportion des heures- lignes de la journée qui a fait l'objet d'un échantillonnage par l'observateur.

Elle est égale à :

v(X)

=

Si

=N7

si n

N-n

(Scherrer 1984) ...où si : variance de l'échantillon, JV: nombre d'heures-lignes prévues pour la journée et n : nombre d'heures-lignes couvertes par l'échantillonnage.

Tableau 10. Estimation des prises totales, en nombre et en poids, pour les journées de sondage où il y avait de la pêche.

Date des tournées 28-déce 2-janv 12-janv 22-janv 27-janv 2-févr

afin

Jours de sondage

Hres-lignes échantillonnées Heures-lignes prévues Fraction d'échantillonnage

1 32,75 75,17 44%

1 10,17 44,17 23%

1 88,08 150,17

59%

1 13,33 50,50 26%

1 49,33 78,50 63%

8 538,67 878,08 6 1 % Nombre d'éperlans

pour les jours de sondage

Quantité Variance

1337,37 2851,58

2797,14 44295,08

2680,63 171,04

353,00 217,27

1072,47 38,76

1044,04 51,18 Poids d'éperlan (g)

pour les jours de sondage

Quantité Variance

57452,00 9608768

130393,36 442187612

107730,29 4950581

13817,23 1350268

44308,78 1089745

55038,67 432265

3.2.3.3 Captures pour l'ensemble de la saison

Pour évaluer la récolte d'éperlans correspondant à l'ensemble de la saison de pêche, il faut poser l'hypothèse que les journées de sondage peuvent consti- tuer des échantillons représentatifs de la pêche au cours de leurs périodes res- pectives. Dans ce cas, le grand total correspond à la somme des quantités es- timées pour tous les jours de sondage, que l'on multiplie par 5, soit le rapport des 100 jours de pêche sur les 20 jours de sondage. La variance autour du grand total s'obtient à l'aide de la formule présentée plus haut, avec si : va- riance de l'échantillon (ici la sommation des variances sur les estimations quo- tidiennes), N: nombre de jours de pêche dans la saison et n : nombre de jours de sondage.

(33)

22

Enfin, l'intervalle de confiance autour de l'estimation de la récolte pour l'en- semble de la saison est donné par la formule habituelle :

Le tableau 11 résume les estimations d'effort de pêche et de récolte à l'île Verte pour l'ensemble de l'hiver 1991-1992.

Tableau 11. Principaux paramètres de l'exploitation de l'éperlan à l'île Verte au cours de l'hiver 1991-1992.

Effort de pêche

Vovages de pêche (jours-pêcheurs) Heures-lignes de pêche

Quantité totale pour la saison Estimation

Limites de l'intervalle de confiance (95 %) Inférieure | Supérieure 1140

6383

736 3874

1566 8913 Captures

Nombre d'éperlans Poids d'éperlan (t)

46423 2,044

37755 1,192

55091 2,895

Si on combine ces estimations à celles obtenues lors de l'enquête réalisée sur les quais pendant l'été de 1991 (Robitaille et al. 1994), on arrive à la conclusion que l'exploitation sportive a entraîné le prélèvement de 8,6 t d'éperlans le long de la rive sud de l'estuaire au cours d'une année (du printemps de 1991 au printemps de 1992). La pêche hivernale à l'île Verte serait responsable de près du quart (23 %) des captures, ce qui en fait une composante de l'exploitation qui ne doit pas être négligée lors des enquêtes futures.

(34)

23 4. REMERCIEMENTS

Les auteurs tiennent à souligner leur appréciation de la qualité des données recueillies par Bruno Roussel, qui a assumé la fonction d'observateur.

Fay Cotton a fait plusieurs commentaires pertinents sur les traitements statis- tiques.

Enfin, les pêcheurs de l'île Verte ont fait preuve d'une grande patience en four- nissant volontiers tous les renseignements demandés. Ils ont ainsi pris une part active à l'amélioration des connaissances sur l'éperlan et sur son exploitation.

(35)
(36)

25 5. RÉFÉRENCES

COCHRAN, W.G. 1977. Sampling techniques. John Wiley and Sons. New York.

428 p.

RAJ, D. 1968. Sampling theory. McGraw-Hill Book Company. New York. 302 p.

ROBITAILLE, J.A. et Y. VIGNEAULT. 1990. L'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mor- dax) anadrome de l'estuaire du Saint-Laurent : synthèse des connais- sances et problématique de la restauration des habitats de fraie dans la rivière Boyer. Rapp. manus. can. sci. halieut. aquat. 2057 : vi + 56 p.

ROBITAILLE, J.A., L CHOINIÈRE, G. TRENCIA et G. VERREAULT. 1994. Pêche sportive de l'Éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) sur la rive sud de l'es- tuaire du Saint-Laurent en 1991. Ministère de l'Environnement et de la Faune, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Direc- tions régionales de Québec et du Bas Saint-Laurent et de la Gaspésie -

Iles-de-la-Madeleine. Rapp. tech. ix + 69 p.

SCHERRER, B. 1983. Techniques de sondage en écologie. P. 63-162 J a ; Frontier, S. (éd.). 1983. Stratégies d'échantillonnage en écologie. Les Presses de l'Université Laval. Québec. 494 p.

SCHERRER, B. 1984. Biostatistiques. Gaétan Morin Éditeur, Boucherville, Qué- bec. 850 p.

SNEDECOR, G.W. and W.G. COCHRAN. c1967. Statistical Methods. Iowa State University Press. Ames, Iowa. 593 p.

SOKAL, R.R. and F.J. ROHLF. 1981. Biometry. The Principles and Practice of Statistics in Biological Research. W.H. Freeman and Company. New York.

859 p.

(37)

26

TRENCIA, G., G. VERREAULT et D. CARRIER. 1990. Le passé, le présent et le futur de l'Eperlan de l'estuaire : une histoire de disparition ou de restau- ration. P. 471-496 i n : Messier, D., P. Legendre et C E . Delisle (eds.).

1990. Symposium sur le Saint-Laurent : un fleuve à reconquérir. Ecole Polytechnique de Montréal. Collection Environnement et Géologie, Volume 11, 745 p.

(38)

Date

Section 1: Effort dépêche

Cabane Heure de la visite Sec ion 3: Longueur et poids des éperians capturés

1.

2.

3.

Heure à laquelle vous avez commencé Heure prévue pour la fin de la pêche:

Nombre de lignes à l'eau:

à pêcher:

Section 2: Pêcheurs

4. Nombre de personnes dans le groupe: A g e Hommes Femmes 0-15

16-30 31-45 46-60 61 + Total

5. Provenance des pêcheurs: Localité Nombre

6. Cette cabane appartient-elle à quelqu'un du groupe ou est-elle louée?

7. Vos captures d'aujourd'hui (indiquer le nombre de poissons pris, que vous les ayez conservés ou rejetés à l'eau)

EPERLANS (Éplans)

POULAMONS (Loches, Poissons des chenautf

l _] AUTRES (précisez).

lesrenseignementsînscrèts sur ce questionnaire seront traitésde façon strictement confidentielle et serviront uniquement à des fins de sondage.

Nous vous remercions de votre collaboration.

Suite au verso

No 1

?

a

4 5 6 7 8 9

m

11 1?

13 14 1S 16 17 18 19

?n

?1 _22_

23.

94 25 26 3 7 28 29 30

Lonqueur(cm) Poids (o) No 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 4?

43 44 45 46 47 48 4 9 5 0 51 5 2 5 3 54 55 56 57 58 59 60

Lonqueur(cm) Poids (q)

Section 4: Vos commentaires sur la pêche à l'éperlan

m

x m

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(0

33

m

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m

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Hm

ro

•vl

(39)

I Gouvernement du Québec Ministère de l'Environnement

| et de la Faune

Direction de la faune et des habitats

NO. CAT.: 95-2627-02

(40)

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Le 22 décembre 2004

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