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Texte intégral

(1)

Pr´ eparation au CAPES externe 2010-2011,

Correction succincte du probl` eme sur le laplacien discret.

Commentaires pr´ eliminaires.

Ce document n’est pas ` a proprement parler une correction, mais plutˆ ot une s´ erie d’indications que j’esp` ere suffisamment d´ etaill´ ees.

Ce sujet a ´ et´ e librement invent´ e ` a partir de la discr´ etisation du probl` eme de Dirichlet en dimensions 1 et 2 par la m´ ethode des diff´ erences finies, suite ` a une discussion avec Ludovic Rifford.

Partie I: cas de la dimension 1.

A. Approche alg` ebrique.

A.1.a. On d´ emontre H N 1 est le noyau de l’application lin´ eaire f N − id N : v ∈ ker(f N − id N ) ⇔ ∀i ∈ {1, . . . , N} f (v) i = v i

⇔ ∀i ∈ {2, . . . , N − 1} v i−1 + v i+1

2 = v i ⇔ v ∈ H N 1 . A.1.b. La matrice F N de f N dans la base canonique de R N est:

F N :=

1 0 0 . . . 0

1

2 0 1 2 . .. ...

0 . .. ... ... 0 .. . . .. 1

2 0 1 2 0 . . . 0 0 1

On a en particulier F 3 =

1 0 0

1 2 0 1 2 0 0 1

 et F 4 =

1 0 0 0

1

2 0 1 2 0 0 1 2 0 1 2

0 0 0 1

 .

A.1.c. On a F N − I N =

0 0 0 . . . 0

1

2 −1 1 2 . .. ...

0 . .. ... ... 0 .. . . .. 1

2 −1 1 2 0 . . . 0 0 0

 .

La famille des vecteurs lignes est li´ ee (elle contient le vecteur nul), donc le d´ eterminant de cette matrice est nul.

A.2.a. L’´ equation homog` ene pour cette suite arithm´ etico-g´ eom´ etrique est x 2 + x + 1 4 = 0, qui admet

1 2 comme racine double. On sait que la suite x n est alors de la forme (− 1 2 ) n (α + β n), et on trouve α = −3 et β = 5 par identification sur les deux premiers termes, d’o` u:

∀n ≥ 1, x n =

− 1 2

n

(−3 + 5 n) .

On voit facilement que x n 6= 0 pour tout n ≥ 1.

(2)

A.2.b. On remarque que det(G 1 ) = −1, det(G 2 ) = 3 4 . Pour n ≥ 1, en d´ eveloppant le d´ eterminant de G n+2 par rapport ` a la premi` ere ligne on obtient

det(G n+2 ) = −det(G n+1 ) − 1 2 det

1 2

1

2 0 . . . 0 0

.. . G n

0

 ,

et en d´ eveloppant le d´ eterminant de droite par rapport ` a la premi` ere colonne on obtient

det(G n+2 ) = −det(G n+1 ) − 1 4 det(G n ). On en d´ eduit que det(G n ) = x n pour tout n ≥ 1, et donc que det(G n ) est toujours non nul.

A.3. On remarque que F N − I N =

0 . . . . . . . . . 0

1

2 .. .

0 G N −2 0

.. . 1 2

0 . . . . . . . . . 0

: la famille des vecteurs lignes est de

rang au plus N − 2, et puisque la matrice extraite G N −2 est inversible (car de d´ eterminant non nul) on en d´ eduit que le rang de F N − I N est N − 2.

Le th´ eor` eme du rang indique que la dimension du noyau H N 1 de f N − id N est N − (N − 2) = 2.

A.4.a. Soit v ∈ R N , pour i ∈ {1, . . . , N} on note M i le point de coordonn´ ees (x i , y i ) = (i, v i ).

Si v est harmonique, alors pour tout i ∈ {2, . . . , N − 1} le point M i est le milieu du segment [M i−1 , M i+1 ] et donc les points M i−1 , M i et M i+1 sont align´ es. On en d´ eduit que les points M 1 , . . . , M N sont align´ es.

R´ eciproquement, supposons que les points M 1 , . . . , M N sont align´ es. Soit alors i ∈ {2, . . . , N − 1}, les points M i−1 , M i et M i+1 sont align´ es, et comme x i = i = i−1+i+1 2 = x

i−1

+x 2

i+1

on en d´ eduit que y i = y

i−1

+y 2

i+1

et donc v i = v

i−1

+v 2

i+1

. Ceci ´ etant valable pour tout i ∈ {2, . . . , N − 1}, le vecteur v est harmonique.

A.4.b. Soit v harmonique tel que v 1 = v N = 0. Dans ce cas M 1 = (0, 0) et M N = (0, 0), la droite qui passe par ces points est la droite R × {0}, donc M i = (i, 0) pour tout i ∈ {1, . . . , N }.

Le seul vecteur harmonique v tel que v 1 = v N = 0 est donc le vecteur nul.

A.4.c. De la mˆ eme mani` ere, l’unique vecteur harmonique v ∈ R N pour lequel v 1 = α et v N = β est tel que

∀i ∈ {1, . . . , N } v i = α + β − α

N − 1 (i − 1).

A.4.d. Le sev H N 1 est de dimension 2, une base de H N 1 est donc une famille libre ` a deux ´ el´ ements de H N 1 . On peut par exemple prendre la famille (v 1 , v 2 ) o` u v 1 et v 2 sont d´ efinis par

∀i ∈ {1, . . . , N } v 1 i = 0 + 1 − 0

N − 1 (i − 1) = i − 1 N − 1 . et

∀i ∈ {1, . . . , N } v 2 i = 1 + 0 − 1

N − 1 (i − 1) = N − i N − 1 . B. Approche probabiliste.

B.1. Le r´ esultat (R1) affirme que le marcheur partant de la position j sortira “presque sˆ urement”

(i.e. avec une probabilit´ e 1) de l’intervalle [min(k, l), max(k.l)], soit en passant par k soit en passant

par l: il a une probabilit´ e nulle de rester dans l’intervalle [min(k, l) + 1, max(k, l) − 1].

(3)

B.2. On remarque que C S (j, j − 1, j + 1) = {X 1 S = −1} et C S (j, j + 1, j − 1) = {X 1 S = 1} car le fait de passer d’abord par j − 1 ou j + 1 en partant de j se d´ ecide d` es le premier pas, donc

P(C S (j, j − 1, j + 1)) = P(C S (j, j + 1, j − 1)) = P(X 1 S = −1) = P(X 1 S = 1) = 1 2 . B.3.a. On d´ efinit la suite de variables al´ eatoires (Y i σ ) i≥1 sur (Ω, P ) par

∀i ≥ 1 Y i σ := X i+1 S .

Ces v.a. sont toutes d´ efinies sur le mˆ eme espace probabilis´ e, sont deux ` a deux ind´ ependantes, de mˆ eme loi

∀i ≥ 1 P (Y i σ = −1) = P (Y i σ = 1) = 1 2 et on a

∀j ∈ Z ∀n ≥ 1 σ j n := j +

n

X

i=1

Y i σ .

Donc (σ n j ) j∈ Z ,n≥1 est une marche al´ eatoire sur Z.

B.3.b. On ´ ecrit

P(C S (j, j − 1, l)) = P(C S (j, j − 1, l)|X 1 S = −1) × P (X 1 S = −1) + P (C S (j, j − 1, l)|X 1 S = 1) × P (X 1 S = 1)

= 1

2 P (C S (j, j − 1, l)|X 1 S = −1) + 1

2 P (C S (j, j − 1, l)|X 1 S = 1)

= 1

2 × 1 + 1

2 P (C σ (j + 1, j − 1, l))

car si l’´ ev` enement X 1 S = −1 se produit alors il en est de mˆ eme de l’´ ev` enement C S (j, j − 1, l) (d’o` u P (C S (j, j − 1, l)|X 1 S = −1) = 1), et lorsque X 1 S = 1 alors le marcheur suit la marche (σ n j ) j∈ Z,n≥1 en partant de la position j + 1 (d’o` u P (C S (j, j − 1, l)|X 1 S = 1) = P (C σ (j + 1, j − 1, l))).

En appliquant (R2) on obtient donc

P (C S (j, j − 1, l)) = 1 2 + 1

2 P (C S (j + 1, j − 1, l)).

B.3.c. En raisonnant comme pr´ ec´ edemment on obtient

P (C S (j, k, l)) = P (C S (j, k, l)|X 1 S = −1) × P (X 1 S = −1) + P (C S (j, k, l)|X 1 S = 1) × P (X 1 S = 1)

= 1

2 P (C σ (j, k − 1, l)) + 1

2 P (C σ (j, k + 1, l))

= 1

2 P (C S (j, k − 1, l)) + 1

2 P (C S (j, k + 1, l)).

B.4.a. La v.a. Y 2 suit la loi de Bernoulli de param` etre 1 2 . B.4.b. On remarque que pour tout j ∈ {2, . . . , N − 1} on a

E (Y j ) = 1 × P (C S (j, N, 1)) = P (C S (j, N, 1)) = 1 − P (C S (j, 1, N )).

Pour j = 2, on utilise B.3.b. pour obtenir E(Y 2 ) = E(Y

1

)+E(Y 2

3

) (remarque: E(Y 1 ) = 0).

Pour j ∈ {3, . . . , N − 2}, on utilise B.3.c. pour obtenir E (Y j ) = E(Y

j−1

)+E(Y 2

j+1

) .

Pour j = N − 1, on utilise un raisonnement analogue ` a celui de B.3.b. pour obtenir que P (C S (N − 1, N, 1)) = 1

2 + 1

2 P(C S (N − 2, N, 1))

et conclure que E (Y N−1 ) = E(Y

N−2

)+E(Y 2

N

) (remarque: E (Y N ) = 1).

(4)

B.5.a. Pour i ∈ {2, . . . , N − 1} on a

v i = E (Z i ) = E (α + (β − α)Y i ) = α + (β − α) E (Y i )

= α + (β − α) E (Y i−1 ) + E (Y i+1 ) 2

= α + (β − α) E (Y ) i−1 + α + (β − α) E (Y ) i+1

2 = E (Z) i−1 + E (Z ) i+1

2 = v i−1 + v i+1 2 et donc v est harmonique.

B.5.b. Puisque v est harmonique, v 1 = α et v N = β, on obtient par identification dans la formule A.4.c. que

∀i ∈ {2, . . . , N − 1} E (Y i ) = i − 1 N − 1 et donc

∀i ∈ {2, . . . , N − 1} P (C S (i, 1, N )) = 1 − E (Y i ) = N − i N − 1 .

Partie II: cas de la dimension 2.

A. Approche alg` ebrique.

A.0. On v´ erifie que

a 2,2 = 1 = a 1,2 + a 2,3 + a 3,2 + a 2,1

4 et a 2,3 = 2 = a 1,3 + a 2,4 + a 3,3 + a 2,2 4

donc A est harmonique.

Comme b 2,2 = 2 6= 5 4 = b

1,2

+b

2,3

+b 4

3,2

+b

2,1

, B n’est pas harmonique.

On v´ erifie que

c 2,2 = 1 = c 1,2 + c 2,3 + c 3,2 + c 2,1

4 et c 2,3 = 1 = c 1,3 + c 2,4 + c 3,3 + c 2,2

4 donc C est harmonique.

A.1.a. Puisque A est harmonique, on sait que

a i,j = a i−1,j + a i+1,j + a i,j−1 + a i,j+1 4

Si a i,j = max{a i−1,j , a i+1,j , a i,j−1 , a i,j+1 } alors a i,j = a i−1,j + a i+1,j + a i,j−1 + a i,j+1

4 ≤ 4 × max{a i−1,j , a i+1,j , a i,j−1 , a i,j+1 }

4 = a i,j

et donc a i,j = a i−1,j = a i+1,j = a i,j−1 = a i,j+1 . Ceci est donc une condition n´ ecessaire, qui est

´

evidemment suffisante.

A.1.b. Question dure !

On raisonne par l’absurde: on pose α := max {a i,j : (i, j) ∈ I} et on suppose que

α > max {a i,j : (i, j) ∈ J \ I }. On remarque que cela implique que α = max {a i,j : (i, j) ∈ J } On d´ efinit

k := min {i : ∃(i, j) ∈ I a i,j = α}

et on choisit l ∈ {2, . . . , N − 1} tel que a k,l = α.

On d´ emontre d’abord par l’absurde que k = 2. Si on suppose k > 2, on d´ eduit de la question pr´ ec´ edente et du fait que α = max {a i,j : (i, j) ∈ J } que

a k,l = a k−1,l = a k,l+1 = a k+1,l = a k,l−1 .

(5)

Or puisque k > 2 on remarque que (k − 1, l) appartient ` a I , et comme a k−1,l = α on obtient une contradiction avec la d´ efinition de k. On a donc prouv´ e que k = 2.

On applique ` a nouveau le fait que α = max {a i,j : (i, j) ∈ J }, et on obtient de mˆ eme que a 2,l = a 1,l = a 2,l+1 = a 3,l = a 2,l−1 .

Or (1, l) appartient ` a J \ I, et donc

α ≤ max {a i,j : (i, j) ∈ J \ I } en contradiction avec l’hypoth` ese de d´ epart, ce qui conclut la preuve.

A.1.c. On pose B = −A. Puisque B est harmonique, en lui appliquant le r´ esultat de A.1.b. on obtient

min {a i,j : (i, j) ∈ I } ≥ min {a i,j : (i, j) ∈ J \ I } . A.1.d. Si a i,j = 0 pour tout (i, j) ∈ J \ I alors

min {a i,j : (i, j) ∈ J \ I} = max {a i,j : (i, j) ∈ J \ I} = 0 D’apr` es les deux questions pr´ ec´ edentes on obtient alors que

0 ≤ min {a i,j : (i, j) ∈ I } ≤ max {a i,j : (i, j) ∈ I} ≤ 0 et donc tous les coefficients de A sont nuls.

A.2.a. Par d´ efinition de g, si A est dans son noyau alors en particulier g(A) i,j = 0 pour tout (i, j) ∈ I , et donc

∀(i, j) ∈ I a i,j = a i−1,j + a i+1,j + a i,j−1 + a i,j+1

4 .

Ainsi si g(A) = 0 alors A ∈ H N,K 2 .

A.2.b. Si A est dans le noyau de g, alors en particulier g(A) i,j = 0 pour tout (i, j) ∈ J \ I. De plus, A est harmonique d’apr` es la question pr´ ec´ edente. On conclut alors de A.1.d que tous les coefficients de A sont nuls: le seul ´ el´ ement du noyau de g est donc la famille A dont tous les coefficients sont nuls, donc l’application lin´ eaire g est injective.

A.2.c. L’endomorphisme g : E → E ´ etant injectif, il est bijectif. Soit alors (b i,j ) (i,j)∈J\I , on d´ efinit l’´ el´ ement C = (c i,j ) (i,j)∈J de E par

∀(i, j) ∈ J \ I c i,j = b i,j ,

∀(i, j) ∈ I c i,j = 0.

Puisque g est bijectif, C a un unique ant´ ec´ edent par g, qui est l’un unique ´ el´ ement A = (a i,j ) (i,j)∈J de E harmonique et tel que

∀(i, j) ∈ J \ I a i,j = b i,j .

A.2.d. On d´ eduit de la question pr´ ec´ edente que la dimension de H N,K 2 est 2N + 2K − 8.

B. Approche num´ erique.

B.0. On obtient A 1 =

1 2 0 3 4 3 4 0

2 1

 , A 2 =

1 2

0 15 16 15 16 0

2 1

 , A 3 =

1 2

0 63 64 63 64 0

2 1

 .

B.1. Comme A est harmonique, on obtient directement des d´ efinitions que h(A) = A, donc A est un point fixe de h sur E b .

Soit C = (c i,j ) (i,j)∈J un point fixe de h sur E b . Comme h(C) = C, on en d´ eduit que C est une

matrice ´ ecorn´ ee harmonique. De plus, comme C appartient ` a E b on sait que c i,j = b i,j pour tout

(6)

(i, j) ∈ J \ I. D’apr` es la question A.2.c., on obtient que C = A. On a donc obtenu que A est l’unique point fixe de h sur E b .

B.2.a. Soit D ∈ E. Pour all´ eger les notations, on note (c i,j ) (i,j)∈J := h(D − A). On a alors:

sup

(i,j)∈I

|c i,j | = max

(i,j)∈I

d i−1,j − a i−1,j + d i+1,j − a i+1,j + d i,j−1 − a i,j−1 + d i,j+1 − a i,j+1

4

≤ max

(i,j)∈I

|d i−1,j − a i−1,j | + |d i+1,j − a i+1,j | + |d i,j−1 − a i,j−1 | + |d i,j+1 − a i,j+1 | 4

≤ max

(i,j)∈J |d i,j − a i,j | = kD − Ak et comme

max

(i,j)∈J\I |c i,j | = max

(i,j)∈J \I |d i,j − a i,j | ≤ kD − Ak ∞

on obtient l’in´ egalit´ e demand´ ee.

B.2.b. Puisque h est lin´ eaire et A est un point fixe de h on a

∀n ≥ 0 kA n+1 − Ak = kh(A n ) − h(A)k = kh(A n − A)k ≤ kA n − Ak et donc la suite (kA n − Ak ∞ ) n est d´ ecroissante.

On en d´ eduit que

∀n ≥ 0 kA n k ≤ kA n − Ak + kAk ≤ kA 0 − Ak + kAk =: M.

B.3.a. Soit D ∈ E b avec D 6= A. On sait par la question B.2.a. que kh(D − A)k ≤ kD − Ak , et on montre par l’absurde que kh(D − A)k ∞ 6= kD − Ak ∞ . Pour all´ eger les notations, on note (c i,j ) (i,j)∈J := h(D − A). Puisque D ∈ E b , on a c i,j = 0 pour tout (i, j) ∈ J \ I, donc

kh(D − A)k = max{|c i,j | : (i, j) ∈ I}.

Soit k := min{i ≥ 1 : ∃l, |c i,j | = kh(D − A)k } et soit l tel que c k,l = kh(D − A)k . Comme D 6= A et c 1,j = 0 pour tout j ∈ {2, . . . , N − 1} on a n´ ecessairement k 6= 1 et donc k ≥ 2. De mˆ eme, l appartient forc´ ement ` a {2, . . . , N − 1}. Alors si kh(D − A)k = kD − Ak on a :

kD − Ak ∞ = kh(D − A)k ∞ = |c k,l |

=

d k−1,l − a k−1,l + d k+1,l − a k+1,l + d k,l−1 − a k,l−1 + d k,l+1 − a k,l+1 4

≤ |d k−1,l − a k−1,l | + |d k+1,l − a k+1,l | + |d k,l−1 − a j,l−1 | + |d j,l+1 − a k,l+1 | 4

≤ max

(i,j)∈J |d i,j − a i,j | = kD − Ak et donc les in´ egalit´ es sont des ´ egalit´ es. En particulier

|c k−1,l | = |d k−1,l − a k−1,l | = kh(D − A)k ce qui contredit la d´ efinition de k, et termine la preuve.

B.3.b. Soit α ∈ ]0, M ], alors l’application D 7→ kh(D−A)k kD−Ak

est bien d´ efinie et continue sur le compact {D ∈ E B : kD − Ak ∞ ∈ [α, M ]} (il faut remarquer que cet ensemble est ferm´ e et born´ e dans E, qui est de dimension finie), donc elle atteint son maximum β en un ´ el´ ement D 0 de ce compact. Comme α > 0 on a D 0 6= A, et d’apr` es la question pr´ ec´ edente, on a n´ ecessairement

β = kh(D 0 − A)k ∞

kD 0 − Ak < 1.

B.3.c. La suite (kA n − Ak ) n est positive et d´ ecroissante, donc elle a une limite positive.

(7)

On d´ emontre par l’absurde que cette limite est nulle. Supposons que cette limite soit α > 0, alors en appliquant le r´ esultat de la question pr´ ec´ edente on obtient qu’il existe β ∈ ]0, 1[ tel que

∀D ∈ E B kD − Ak ∞ ∈ [α, M] ⇒ kh(D − A)k ∞ ≤ βkD − Ak ∞ . Puisque A n ∈ E B et kA n − Ak ∈ [α, M ] pour tout n ≥ 0, on a donc

∀n ≥ 0 kA n+1 − Ak ∞ ≤ βkA n − Ak ∞ ≤ . . . ≤ β n+1 kA 0 − Ak ∞ .

Comme 0 < β < 1, on en d´ eduit que (kA n − Ak ) n tend vers 0, ce qui contredit l’hypoth` ese de d´ epart, et ach` eve la d´ emonstration.

FIN.

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