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Fonctions d'excitation des réactions (p, xn) sur l'or entre 40 et 155 Mev

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236528

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236528

Submitted on 1 Jan 1961

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Fonctions d’excitation des réactions (p, xn) sur l’or entre 40 et 155 Mev

N. Poffe, G. Albouy, M. Gusakow, J.L. Sarrouy

To cite this version:

N. Poffe, G. Albouy, M. Gusakow, J.L. Sarrouy. Fonctions d’excitation des réactions (p, xn)

sur l’or entre 40 et 155 Mev. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.639-641. �10.1051/jphys-

rad:019610022010063900�. �jpa-00236528�

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639.

FONCTIONS D’EXCITATION DES RÉACTIONS (p, xn) SUR L’OR ENTRE 40 ET 155 MeV par Mme N. POFFE, Mlle G. ALBOUY, MM. M. GUSAKOW et J. L. SARROUY

Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences, Orsay.

Résumé.

2014

Les isotopes du mercure de masse comprise entre 197 et 190 ont été obtenus par séparation électromagnétique après irradiation. Les résultats ont été normalisés par rapport au 195Hg visible à toutes les énergies et dont la fonction d’excitation a été déterminée indépendamment.

Abstract.

2014

Mercury isotopes of mass between 197 and 190 have been separated by electro-

magnetic deflection. Results have been normalized with regard to 195Hg appearing at all energies,

the excitation function of which has been determined independently.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961,

L’objet de ce travail est l’étude expérimentale

de la variation avec l’énergie des sections efficaces

de réactions (p, xn) produites dans l’or par des

protons de 40 à 155 MeV. Ce travail étend les résultats obtenus précédemment à 155 MeV [1].

Nous avons utilisé comme précédemment la

méthode de séparation électro-magnétique des isotopes étudiés. Les cibles d’or, irradiées à diffé- rents rayons dans le faisceau interne du synchro- cyclotron d’Orsay, étaient introduites dans la

FIG. 1.

---

Ep = 140 MeV.

source d’ions du séparateur fonctionnant au labo- ratoire. Tous les isotopes du mercure étaient collec- tés simultanément sur une feuille de cuivre. Ces

isotopes décroissant par capture électronique, nous

avons mesuré l’intensité de leur rayonnement K.

Les mesures ont été effectuées à° l’aide d’un scin- tillateur NaI (Tl) mince (0,5 cm). Un chariot, en-

traîné par une vis micrométrique, déplaçait la

feuilles de Cu portant les isotopes de mercure

devant la fente (1 mm) d’un collimateur de plomb placé sur le scintillateur. Nous avons ainsi obtenu des spectres de masse analogues à celui de la fi- gure 1 nous avons porté les taux de comptage en

fonction de la position de la feuille devant le colli- mateur. Ces mesures permettent, compte tenu des facteurs de décroissance des divers isotopes, de

déterminer leurs activités relatives pour une énergie

de protons donnée.

.

Pour en déduire les sections efficaces, il faut

tenir compte du rapport du nombre de captures

au nombre de captures total pour chaque isotope.

Ce rapport, généralement inconnu, a’pu être évalué dans le cas de 19’Hg, en utilisant les résultats de

Brysk et Rose [2]. La correction qu’il introduit ne

semble pas devoir être très importante. Un facteur

de correction plus important est la proportion, dans

le rayonnement K mesuré, des photons K prove- nant de la conversion interne des y. Cette correc-

tion a pu être faite pour 195 Hg étant donnée la nature simple du spectre y de son descendant 195 Au.

Pour les autres isotopes, la correction n’est actuelle- ment pas connue. Des expériences sur 192 Hg et 19ORg, En cours de dépouillement [3] indiquent cependant qu’elle est nettement plus importante

pour 192 Hg que pour 190Hg.

Les conditions de collection variant d’une sépa-

ration isotopique à l’autre, nous avons normalisé

les mesures relatives à chaque énergie par la mesure absolue de la section efficace de la réaction (p, 3n) qui varie relativement peu dans tout le domaine

d’énergie que nous avons étudié. Pour ceci nous avons mesuré l’activité absolue d’échantillons de 195Au formés par décroissance de 195Hg. Le

mercure était séparé de cibles d’or irradiées dans

un faisceau d’intensité connue ; le rendement de

ces séparations est d’environ 85 %. Le monito-

rage du faisceau de protons a été effectué en uti- lisant les réactions [2’Al (p, 3pn) 24Na] jusqu’à

80 MeV [4] et [12C(p, pn) llC] au-dessous de 80 MeV [5] 195 Hg présente un état isomérique

de 40 h de période et la section efficace de forma- tion de cet isomère est fonction de l’énergie d’irra-

diation. Nous avons été amenés à déterminer

expérimentalement le rapport laf,,,.d des sections efficaces relatives de formation des deux états de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010063900

(3)

640

195 Hg. Ce rapport varie de 1,7 à 45 MeV à 1,2

à 155 MeV.

Après normalisation des courbes de sections effi- caces, nous avons obtenu la fonction d’excitation pour les réactions (p, 3n), (p, 5n), (p, 6n), (p, 7n)

et (p, 8n) (fig. 2 et 3).

pic. 2.

-

197Au(p, 5n)193Hg.

FIG. 3.

Ces résultats peuvent être comparés aux valeurs

calculées par Jackson [6] pour le bismuth (fig. 4).

Nous pouvons constater un accord satisfaisant en

ce qui concerne la forme des courbes et la position

des maxima. Les maxima expérimentaux sont légèrement plus espaçég et déplfBcés vers les hautes

énergies, ce qui semble indiquer une température

nucléaire de 2,2 MeV, légèrement supérieure à la

valeur adoptée par Jackson (1,9 MeV). Les valeurs absolues expérimentales sont nettement supérieures

à celles de Jackson pour les isotopes de masse 193, 192, 191. Ceci peut être expliqué dans une certaine

FIG. 4.

FIG. 5.

mesure par l’influence de la conversion interne dont nous avons parlé plus haut.

Nous avons tracé par ailleurs, pour des énergies

de protons incidents de 60, 80, et 155 MeV, la

variation des sections efficaces expérimentales en

fonction du nombre x de neutrons émis (fit, 5 et

(4)

641

fig. 1 dans [1]). Nous avons calculé les valeurs de

ces sections efficaces à 80 et 155 MeV à partir des

données publiées par Metropolis et al. [7] pour l’interaction directe et en adoptant la méthode analytique de Jackson [6] pour la phase d’évapo-

ration. La forme de ces courbes théoriques est

sensible à la dépendance en énergie de la tempéra-

ture nucléaire ; l’accord est satisfaisant avec une

variation en El/2. L’influence de la forme du

spectre des énergies d’excitation résiduelles (après

la phase d’interaction directe) est également im- portante, en particulier lorsque la distribution des

énergies d’excitation varie rapidement, ce qui est

le cas pour une énergie incidente de 80 MeV. Ceci pourrait expliquer l’accord moins satisfaisant à cette énergie.

BIBLIOGRAPHIE

[1] POFFÉ (N.), ALBOUY (G.), BERNAS (R.), GUSAKOW (M.),

RIOU (M.) et TEILLAC (J.), J. Physique Rad., 1960, 21, 343.

[2] BRYSK (H.) et ROSE (M. E.), Rev. Mod. Physics, 1958, 30, 1169.

[3] JASTRZEBSKY (J.) et KILCHER (P.) (communication privée).

[4] HICKS, STEVENSON et NERVICK, Phys. Rev., 1956, 102,

1390.

[5] CRANDALL (W. E.) et al., Phys. Rev., 1956, 101, 329.

[6] JACKSON (J. D.), Can. J. Phys., 1956, 34, 767 ; Can.

J. Phys., 1957, 35, 21.

[7] METROPOLIS et al., Phys. Rev., 1958, 110, 185.

RECHERCHE PRÉLIMINAIRE DE QUELQUES INTERACTIONS PRIMAIRES DANS LES RÉACTIONS NUCLÉAIRES PROVOQUÉES PAR DES IONS 20Ne DE 200 MeV

PAR LA MÉTHODE IONOGRAPHIQUE

par PIERRE CÜER, RAYMOND PFOHL et Mlle CHRISTIANE GEGAUFF Département de Physique Corpusculaire du Centre de Recherches Nucléaires de Strasbourg.

Résumé.

2014

On a cherché à déterminer l’influence possible de sous-structures nucléaires tempo- raires, trouvées par d’autres expériences, dans les interactions primaires des ions lourds. Des émulsions Ilford C2 et G5 exposées aux ions 20Ne de 200 MeV au Hilac à Berkeley ont été dépouillées

en examinant particulièrement les événements où des particules de Z = 1 et Z = 2 sont émises

vers l’avant à des énergies beaucoup plus élevées que l’évaporation.

Le spectre de Z = 1 est assez étalé et comprend une proportion notable de deutons et tritons dont le spectre s’étend jusque vers 80 MeV.

La dizaine d’interactions sur deux mille où E03B1 > 55 MeV peut s’expliquer par un schéma d’arra-

chement où il paraît indispensable de postuler durant le temps de l’interaction le présence d’asso-

ciations de nucléons.

Abstract.

2014

We looked for the possible influence of temporary nuclear structures, found by

other experiments, in primary interactions of heavy ions. Ilford C2 and G5 emulsions have been

exposed to 200 MeV 20Ne at the Hilac, Berkeley, and were scanned for events where particles

of Z = 1 and Z = 2 were emitted forward with energy much higher than evaporation. The

Z = 1 spectrum is wide and has a good proportion of deuterons and tritons ranging up to 80 MeV.

Ten interactions on 2 000 where E03B1 > 55 MeV can been explained by a kind of stripping where

it is necessary to assume substructures during the time of interaction.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 641.

Depuis une douzaine d’années, l’un de nous, avec

différents collaborateurs [1] a cherché à mettre

en évidence dans les noyaux légers, des corrélations

spatiales temporaires entre nucléons se présentant phénoménologiquement vis-à-vis des interactions

aux grandes énergies comme des sortes de sous-

structures instantanées. Ces groupements transi-

toires pouvant être « surpris » et éjectés ou amal- gamés par des particules incidentes d’énergie supérieure à quelques dizaines de MeV, le temps

de passage dans le noyau devant être inférieur

aux périodes nucléaires des regroupements nucléo- niques locaux.

Par exemple, les groupements (p, n) sont vrai-

semblablement nombreux, pouvant favoriser soit

l’éjection directe de neutrons, ou par pick-up l’éjection de 3He sous l’action de protons incidents.

A l’aide des protons de Berkeley de 90 et

345 MeV, un certain nombre de chocs quasi-élas- tiques (p, alpha) ont pu être directement mis en

évidence, notamment avec 12C et 160. Avec des

protons de quelques GeV et 25 GeV, des corréla-

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