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Distribution des vitesses d'émission des photoélectrons des couches minces d'aluminium et d'argent

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236728

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236728

Submitted on 1 Jan 1962

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Distribution des vitesses d’émission des photoélectrons des couches minces d’aluminium et d’argent

Roger Garron, Jean Lejeune

To cite this version:

Roger Garron, Jean Lejeune. Distribution des vitesses d’émission des photoélectrons des couches

minces d’aluminium et d’argent. J. Phys. Radium, 1962, 23 (11), pp.953-954. �10.1051/jphys-

rad:019620023011095301�. �jpa-00236728�

(2)

953

FIG. 2.

,

La figure 2 montre le spectre obtenu à partir d’un

échantillon de 300 mm3 de DtBN en solution benzé-

nique à Mil 500 000 avec une amplitude de modu-

lation de 0,3 gauss à 300 Hz et une constante de temps

de 1 s. Le nombre de centres correspondant à cha-

cune des trois raies est de 4.1013. La sensibilité est donc d’environ 1012 centres paramagnétiques pour une

largeur de raie de 1 Gauss.

Lettre reçue le 4 juillet 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FEHER (G.), Bell Syst. Techn. J., 1957, 36, 449.

[2] TEANEY (D.), KLEIN (M.) et PORTIS (A.), Rev. Sc.

Instr., 1961, 32, 721.

[3] HOLTON (W.) et BLUM (H.), Phys. Rev., 1962, 125, 89.

[4] LEMAIRE (H.), SERVOZ-GAVIN (P.) et UCHIDA (T.), Rev.

Sc. Instr. (à paraître).

DISTRIBUTION DES VITESSES D’ÉMISSION

DES PHOTOÉLECTRONS DES COUCHES MINCES D’ALUMINIUM ET D’ARGENT

Par MM. Roger GARRON et Jean LEJEUNE,

Lukirsky et Prilezaeev [1], par la méthode des poten-

tiels retardateurs, et Kollath [2], par la méthode du

champ magnétique, ont pu montrer que les fonctions

de répartition des photoélectrons dépendent de l’épais-

seur de la couche métallique cathodique. Nous avons repris les mesures relatives aux distributions des éner-

gies des photoélectrons de l’argent et de l’aluminium d’une manière plus complète pour essayer de préciser

les variations des fonctions de distribution en fonction de l’épaisseur des couches.

La méthode utilisée est celle du potentiel retar-

dateur et le montage est décrit dans une précédente

note [3]. Rappelons seulement que la cathode est obte-

nue par une projection thermique du métal étudié ;

cette cathode est reliée à un appareil de mesure par l’intermédiaire d’une différence de potentiel variable.

L’anode entoure complètement la photocathode et est

maintenue au potentiel zéro. La lumière incidente natu- relle fait un angle de 450 avec la normale à la cathode.

La construction de l’appareillage (cathode centrale et potentiel de contact faible entre anode et cathode) permet d’atteindre le courant de saturation pour des valeurs du potentiel appliqué de l’ordre du volt.

Nous avons déterminé les distributions des vitesses pour des films minces d’argent et d’aluminium par déri- vation graphique des caractéristiques en volts [1]. Les

mesures ont porté, pour l’argent, sur des épaisseurs comprises entre 2 et 100 my pour des longueurs d’onde comprises entre 297 et 244 my ; pour l’aluminium, sur

des épaisseurs comprises entre 20 et 100 imi pour des

longueurs d’onde variant entre 366 et 244 my.

Nous donnons ( fcg. 1 et 2) quelques exemples des

FIG. 1.

-

Variations des fonctions de répartition éner- gétique des photoélectrons de l’aluminium avec l’épais-

seur d des couches en millimicrons pour 1

=

302 mv.

FIG. 2.

-

Variations des fonctions de répartition éner- gétique des photoélectrons de l’argent avec l’épaisseur d

des couches pour 1

=

265 my.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011095301

(3)

954

variations des répartitions d’énergie, se rapportant, les premières à l’aluminium pour X

=

302 my, les secondes à l’argent pour À

=

265 mti.

:. @

La considération de l’ensemble des fonctions de

répartition que nous avons tracées conduit aux re-

marques suivantes :

1. La dépendance fonctionnelle entre les fonctions de répartition et l’épaisseur des couches confirme l’existence d’un effet de volume pour les métaux autres que les alcalins. Cet effet de volume a d’ailleurs été mis

en évidence par les variations du rendement photo- électrique avec l’épaisseur des lames [3].

2. L’énergie la plus probable (abscisse du maximum

des courbes de répartition) dépend de la longueur

d’onde comme prévu par la théorie de Du Bridge [4].

Mais on peut constater aussi, sur les figures 1 et 2,

que pour une longueur d’onde donnée, l’énergie la plus probable dépend de l’épaisseur des couches. Nous don-

nons (fig. 3) quelques exemples de ces variations rela-

FIG. 3.

-

Variations de l’énergie la plus probable (unités arbitraires) des photoélectrons de l’aluminium en fonc- tion de l’épaisseur d des couches en mp..

tives à l’aluminium. Les courbes correspondantes pré-

sentent un maximum très net au voisinage d’une épais-

seur de l’ordre de 50 my. Ces variations sont sans doute liées aux variations correspondantes du potentiel de

sortie dont la valeur est minimale pour une épaisseur

de l’ordre de 52 my [5]. Pour cette valeur, la perte d’énergie subie par l’ensemble des photoélectrons à la

traversée de la surface sera minimale.

3. L’allure des courbes de répartition énergétique

autour de l’énergie la plus probable est liée à la diffusion des photoélectrons dans le métal lui-même. Pour carac-

tériser cette .diffusion par un paramètre simple, nous

utiliserons la

«

largeur » AE des courbes de répartition.

Nous définirons cette

«

largeur

»

AE comme la diffé-

rence des abscisses des deux points situés sur chaque

courbe à mi-hauteur du maximum. Poui une longueur

d’onde donnée, la diffusion sera d’autant plus impor-

tante que la largeur AE sera plus grande.

Les variations de la largeur AE pour quelques lon-

gueurs, d’onde sont représentées (fig. 4) pour l’alumi- nium. Ori peut constater que la diffusion passe par un

maximum pour des épaisseurs dépendant de la lon-

gueur d’onde de la lumière incidente.

FIG. 4.

-

Variations de la largeur AE des courbes de

répartition des photoélectrons de l’aluminium en fonc- tion de l’épaisseur d des couches en mu.

,

4. L’énergie la plus probable et la largeur AjS sont

deux paramètres dépendant de la longueur d’onde.

Nous développerons prochainement cette dépendance.

Lettre reçue le 14 septembre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LUKIRSKY et PRILEZAEEV, Z. Physik, 1928, 49, 236-258.

[2] KOLLATH (R.), Ann. Physique, 1941, 39, 59-80.

[3] GARRON (R.), C. R. Acad. Sc., 1962, 254, 243-245.

[4] Du BRIDGE (L. A.), Phys. Rev., 1933, 43, 727-741.

[5] GARRON (R.), C. R. Acad. Sc., 1962, 254, 4278-4280.

PROPAGATION D’IMPULSIONS ULTRASONORES DANS LES MONOCRISTAUX MÉTALLIQUES

Par P. BIQUARD , J. N. AUBRUN,

A. BOURRET et D. LAUNOIS,

1. L’étude de la propagation des ondes ultrasonores dans les monocristaux -métalliques a déjà fourni des

renseignements importants sur les réactions entre les électrons de conduction et les vibrations élastiques du

réseau. Un exposé théorique et exnérimental d’en- semble a été publié par R. W. Morse [1].

Nous avons déterminé la vitesse et le coefficient

d’absorption des ultrasons dans des monocristaux

d’argent, d’aluminium, de germanium, d’antimoniure

d’indium et de gallium pour des températures com- prises’entre la température ordinaire et 1 DK, en pré-

sence ou non de champ magnétique.

II. Dispositif expérimental.

-

L’échantillon à étu- dier reçoit d’un quartz piézoélectrique des impulsions

ultrasonores brèves (0,5 à 2 microsecondes) répétées

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