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Sur les processus de relaxation non isothermes dans les cristaux phosphorescents

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235521

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235521

Submitted on 1 Jan 1956

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Sur les processus de relaxation non isothermes dans les cristaux phosphorescents

T.B. Louchtchik

To cite this version:

T.B. Louchtchik. Sur les processus de relaxation non isothermes dans les cristaux phosphorescents. J.

Phys. Radium, 1956, 17 (8-9), pp.687-688. �10.1051/jphysrad:01956001708-9068701�. �jpa-00235521�

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déclin beaucoup plus lent. La loi de déclin la plus simple correspond à l’excitation à la température

de thermoluminescence de l’un des pics. Cependant,

même en ce cas, le déclin n’est pas exponentiel simple, mais s’effectue plutôt suivant. la loi hyper-

bolique (2). La loi d’extinction hyperbolique est

le résultat de l’influence de la dispersion des profondeurs des pièges à l’intérieur de chaque

groupe et du rôle important de la recapture électronique.

TABLEAU I

VALEURS DE LA CONSTANT DE DÉCLIN OC

POUR DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE PIÈGES, DE TEMPÉRATURES DE THERMOLUMINESCENCE RESPECTIVES Tm.

DISCUSSION

1. Dr Gy. Gergely (Budapest).

-

Levchine et

Adirovitch ont discuté les lois de déclin de la phos- phorescence. Le déclin des substances lumines- centes du type ZnS peut être influencé par chauffage

ou par stimulation infra-rouge.

Le nickel a une influence sur le déclin; il est bien

connu que le nickel est un extincteur efficace de la fluorescence et un extincteur encore plus efficace

de la phosphorescence des ZnS (Arpiarian, Lévy- West, Leverenz, etc...). Nous avons trouvé que le

nickel cause une émission infra-rouge proche de ZnS(Ag) hex. L’extinction de la luminescence visible par le nickel peut être expliquée par la stimulation de l’émission infra-rouge. Dumbleton, Antonov-Romanovsky et Klasens ont trouvé une

forte bande d’absorption due au nickel : il y a self-

absorption de l’émission I. R. avec répercussion

sur la loi de déclin..

SUR LES PROCESSUS DE RELAXATION NON ISOTHERMES DANS LES CRISTAUX PHOSPHORESCENTS Par T. B. LOUCHTCHIK,

Université de Tartou, Esthonie.

1. Méthodes.

-

Dans les recherches sur les processus de relaxation (transition d’un état excité

à un état d’équilibre) non-isothermes, on utilise généralement la plus simple relation T(t) : le chauffage g à vitesse constante d T - . dt Nous avons

constaté que dans certains cas il est utile d’utiliser

une loi de chauffe plus complexe, telle que

dT - T2 et surtout le « chauffage par impul-

sions » (fig. 1).

Si à la température To la vitesse des processus de relaxation est pratiquement nulle, T (t) est équivalent au chauffage à vitesse constante dans lequel l’état du phosphore à la température Ti se

trouve « congelé », et on peut le soumettre à une

étude détaillée à la température To. Ensuite on peut faire continuer le processus de relaxation par

une montée rapide de To à Ti suivie du chauffage à

vitesse constante.

Il y a peu de temps, on n’étudiait les processus de relaxation non-isothermes que d’après les

courbes de thermoluminescence J(T) et d’après la

conductibilité i( T ). En 1948, Garlick a étudié

l’effet photodiélectrique As dans les conditions du

chauffage à vitesse constante.

En 1954, nous avons théoriquement établi la

méthode de « décoloration thermique » et l’avons

utilisée dans nos recherches sur les pièges F, V, M, Z, etc... des halogénures alcalins. On mesure le coefficient d’absorption x dans la bande due aux

pièges étudiés en fonction de la température, dans

les conditions du chauffage à vitesse constante.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001708-9068701

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Indépendamment de nos travaux la mesure de x(T)

pour la bande F dans LiF et KCI a été effectué par

Pringsheim et Halperin.

En 1955, nous avons proposé encore une autre

méthode d’étude des pièges, la « méthode de stimu-

lation thermo-optique ». On mesure périodiquement

l’éclat 3À provoqué par la stimulation optique par

une radiation de longueur d’onde À tombant dans la bande d’absorption des pièges étudiés, lors du chauffage à vitesse constante du cristal.

En résumé, il y a donc actuellement au moins 5 méthodes pour étudier les processus de rela- xations non-isothermes dans les cristaux phos- phorescents : ’(T), 1(T), às(T), x( T ), Jx T). Les

trois dernières permettent l’emploi du chauffage

par impulsions.

2. Quelques résultats.

-

La figure 2 est relative

à KCl(Tl).

Il est possible de déterminer la profondeur ET

des pièges, soit d’après Tx, soit d’après Tm-

Courbe 1 (les points) : Décoloration thermique x(T) pour la bande F.

Courbe 2 (les croix) : Stimulation thermo-optique fi(T)

pour la bande F.

Courbe 3 : Thermoluminescence J(T).

La théorie montre que la coïncidence des courbes 1 et 2 indique que sous excitation intense,

dans les halogénures alcalins, la probabilité de recapture est petite devant la probabilité de recom-

binaison (Jx et x sont alors tous deux proportion-

nels au nombre d’électrons dans les pièges) : le repiégeage exige une certaine énergie d’activation

(Bokhintsev et Parfianovitch).

TABLEAU 1

°

Le tableau 1 indique les énergies d’ionisation

thermique ET déduites de la méthode de décolo- ration thermique pour les centres F des halogénures alcalins, comparées aux énergies Ex d’excitation

optique. On voit que El, -- 1 /2 Ex.

DISCUSSION

Prof. V. Levchine (Moscou).

-

Ces temps derniers, B. F. Tounitskaïa et moi-même avons

étudié l’influence de la vitesse de réchauffement

sur la position des maxima des courbes de thermo- luminescence. Il a été démontré qu’à partir d’une

certaine vitesse de réchauffement, la position des

maxima ne change pratiquement pas. Cependant,

deux maxima voisins, séparés de 200, peuvent être

bien distincts. Ces résultats montrent le grand

intérêt des courbes de thermoluminescence dans l’étude des niveaux de localisation des électrons.

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