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Sur les méthodes de préparation des cristaux phosphorescents

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235503

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235503

Submitted on 1 Jan 1956

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Sur les méthodes de préparation des cristaux phosphorescents

F.D. Klement

To cite this version:

F.D. Klement. Sur les méthodes de préparation des cristaux phosphorescents. J. Phys. Radium, 1956,

17 (8-9), pp.635-635. �10.1051/jphysrad:01956001708-9063500�. �jpa-00235503�

(2)

635

SUR LES MÉTHODES DE PRÉPARATION DES CRISTAUX PHOSPHORESCENTS Par F. D. KLEMENT,

Université de Tartou, Esthonie.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 17, AOUT-SEPTEMBRE 1956, PAGE 635.

Dans des recherches auxquelles ont pris part

Mmes Ivanova et Gindina, Mlle Malicheva,

M. Louchtchik et d’autres collaborateurs, nous

avons mis au point une nouvelle méthode de fabri-

cation des cristaux phosphorescents par subli- mation sous vide ’et avons employé cette nouvelle

méthode à étudier les conditions de formation des cristaux phosphorescents.

,

Les résultats principaux des travaux de notre

laboratoire peuvent se formuler ainsi :

.

Les phosphores cristallins activés sont des solutions solides. La formation de la solution solide est une condition nécessaire, mais non suffisante,

pour l’apparition de la luminescence. De ce point

de vue, on peut diviser les procédés de préparation

des phosphores en deux groupes :

a) Les deux constituants (la base et l’activateur)

sont portés au cours de la préparation à un état (liquide ou vapeur) qui rend possible la distribution moléculaire dispersée de l’activateur uniformément

sur le volume total de la base, suivi de la cristal- lisation de ce système (préparation des phosphores

par fusion du mélange de la base et de l’activateur, précipitation simultanée de la base et de l’acti-

vateur, cristallisation des phosphores par subli- mation du mélange ,des vapeurs de la base et de

l’activateur, distribution de l’activateur dans le volume de la base au cours de la réaction chimique qui fournit cette dernière).

b) Les procédés appartenant au deuxième

groupe utilisent la pénétration de l’activateur dans les cristaux de la base (diffusion dans la phase solide). Les méthodes habituelles de préparation

des phosphores appartiennent à ce groupe. Ici on obtient une diffusion suffisamment intensive par calcination du mélange.

Si les autres conditions restent les mêmes, la

diffusion de l’activateur dans la base se produit

d’autant plus facilement que le rayon ionique de la particule diffusante est plus petit par rapport au

rayon ionique des éléments constituant le réseau de la base, et que la force de liaison entre la parti-

cule diffusante et le réseau est plus faible. Une diffusion considérable peut avoir lieu déjà à la température ordinaire, ce qui permet de préparer

certains phosphores par simple mélange des produits initiaux. Certains gaz (l’oxygène ,et le fluor) peuvent faciliter considérablement la dif- fusion de l’activateur dans la base.

La diffusion devient intense aux températures qui sont proches de la température d’affaiblis- sement du réseau de la base (selon des considé- rations de Tamman). Les températures d’affaiblis- sement des réseaux des activateurs sont en général plus basses, car les activateurs sont en général des

substances à point de fusion moins élevé.

Les concentrations stables de l’activateur sont déterminées par le degré d’isomorphisme de la base

et de l’activateur. Les constituants non isomorphes

peu miscibles ne permettent la formation des phos- phores cristallins qu’à une concentration peu élevée en activateur. Le traitement à température

élevée peut amener la formation de solutions solides sursaturées dont les concentrations dépas-

sent considérablement l’équilibre correspondant à

la témpérature ordinaire.

La trituration des cristaux phosphorescents con-

tribue à la stabilisation de l’état d’équilibre à une température donnée. Dans le cas de complet iso- morphisme des constituants, la trituration facilite

la formation de la solution solide. Dans le cas de la solution solide sursaturée obtenue à partir de

matières non miscibles à l’aide d’une température

élevée suivie de trempe, la trituration provoque au contraire la décomposition de la solution, c’est-à-

dire l’extinction.

Ces résultats rendent compte de l’extinction par

trituration,, ainsi que du rôle du refroidissement

rapide ou lent des phosphores après leur pré- paration.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001708-9063500

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