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Des machines magnéto-électriques et électrodynamiques

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(1)

HAL Id: jpa-00237286

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237286

Submitted on 1 Jan 1877

HAL

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Des machines magnéto-électriques et électrodynamiques

M. Mascart

To cite this version:

M. Mascart. Des machines magnéto-électriques et électrodynamiques. J. Phys. Theor. Appl., 1877,

6 (1), pp.203-212. �10.1051/jphystap:018770060020301�. �jpa-00237286�

(2)

nuit,

et

quelle

est F abondance des rosées

qui

se

déposent

à leur

surface.

.lu côté de

l’enregïstreur

se trouve, outre

l’évaporomètre Piche,

un

vase de 0mc, 25

rempli

d’eau, sur la surface de

laquelle

flotte une

lentillelde

zinc creuse, dont la

tige,

en forme de crémaillère, com-

mande le

pignon

d’une

aiguille

mobile sur un cercle

gradué.

La

course de

l’aiguille

est de 3 ou 4-- pour

-L

de millimè tre d’eau

évaporée ;

l’instrument donne donc le

m de

millimètre : on en fait la lecture 5 fois par

jour; mais, jusqu’à présent,

l’observation se

trouvait

interrompue pendant

les

gelées. L’enregistreur

pesant

l’eau,

au lieu de mesurer sa

hauteur,

cette

interruption

sera évitée.

Il en est de même des

neiges,

dont on pourra suivre la chute et

J’évaporation.

Des bascules

enregistreurs,

construites sur le modèle des bas- cules ordinaires de

France,

existent

déjà

dans le laboratoire de ML

Grandeau,

à

Nancy,

elles sont

appliquées

à l’étude de la nutrition des animaux.

DES MACHINES MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRODYNAMIQUES (1);

PAR M. MASCART.

1.

1. Les machines

électrodynamiques

et

électromagnétiques,

en-

ployées

soit comme moteurs, soit comme

producteurs

de courants,

c’est-à-dire comme sources

d’électricité,

ont reçu de

grands

per- fectionnements dans ces dernières années et semblent destinées à

jouer

un rôle

important

dans l’industrie.

La théorie de ces

appareils

peut être établie d’une 11lanière très-

simple,

au moins dans ses caractères

essentiels,

en partant des

phénomènes

de l’induction

électrodynamique.

(1) Le Journal publiera prochainement un Rapport sur les machines Gramme, écrit par 1Bf. Thonison, à propos de l’Exposition de Philadelphie. La lecture de cette Note de M. Thûnmson m’a fait penser qu’il serait utile d’exposer les principes sur lesquels reposent les machines et les moteurs magnéto-électriques et d’en montrer quelques

vérifications expérimentales.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060020301

(3)

Je

rappellerai

d’abord la démonstration des

phénomènes

d’induc-

tion,

déduite de la théorie

mécanique

de la chaleur par M. Helm- holtz

en I847,

et peu de temps

après

par M. Thomson.

Considérons une

pile quelconque

dont les deux

pôles

sont réunis

par un circuit

métallique.

On

sait, d’après

les lois de

Faraday,

que le

poids

des éléments

chimiques

combinés ou

décomposés

dans

chacun des

couples

est

proportionnel

à l’intensité du courant.

Ces actions

chimiques

sont d’ailleurs

exothermiques,

c’est-à-dire

qu’elles dégagent

de la

chaleur, puisqu’elles

doivent fournir le travail nécessaire à l’échaufl’ement du circuit.

Soit Q

le travail

calorifique

aux actions

chimiques qui

s’ef-

fectuent dans la

pile

entière

pendant

l’unité de temps,

lorsque

l’intensité du courant est

égale

à une unité

électrodynamique;

le

travail

produit pendant

le

temps

par un courant d’intensité Io

sera

Qlo dt,

en vertu de la loi de

Faraday.

Si R est la résistance

totale du circuit en unités

absolues,

le travail

calorifique dégagé

par le passage du courant dans toute son étendue

pendant

le même

temps est,

d’après

la loi de

Joule, I20 Rdl.

D’autre part, la force électromotrice Eo de la

pile

est

égale

à

I0 R, d’après

la loi d’Ohm.

On a donc

Ainsi la force électro111otrice de la

pile,

en unités

absolues,

est

égale

au travail

calorifique Q

défini

plus

haut

2.

Supposons

maintenant que le circuit considéré se meuve en tout ou en

partie,

sous l’influence de centres

magnétiques

exté-

rieurs ou sous l’influence des réactions mutuelles de ses ditférentes

parties.

Le travail aux actions

chimiques

doit

produire

à la fois

l’échauffenient du circuit et le travail des forces

électrodynamiques

ou

magnétiques.

Soient Kdt le travail

mécanique accompli

pen- dant le temps

dt,

et 1 l’intensité nouvelle du courant; on aura

On voit donc que le courant est

affaibli,

si l’on considère les lois d’Ohm et de Joule comme

nécessaires,

c’est-à-dire la résis-

tance du circuit comme

invariable

, et cette diminution

indique

(4)

qu’il

s’est

développé

dans le circuit une force électroiiiotrice E de

sens contraire à la force électromotrice

primitive

Cette force électromotrice a pour

expression

La force électromotrice d’induction est donc

égale

au

quotient,

par l’intensit,é du courant, du travail

accompli pendant

l’unité de temps.

Plus exactement, la force électromotrice d’inducl,ion est

égale,

à

chaque instant,

au

quotient

du travail

accompli pendant

un temps infiniment

petit

par la

quantité

d’électricité

qui

traverse le circuit

pendant

le même temps.

Cette

équation

donne en réalité toutes les lois des courants

d’induction, qu’il n’y a

pas lieu de

développer ici ( 1 ).

On voi t aisé-

ment que les

déplacements 7-relatifs

des différentes organes inter- viennent seuls dans le

calcul,

et que le même raisonnement

s’applique

au cas où, le circuit étant

fixe,

les corps

extérieurs,

aimants ou courants, seraient seuls mobiles.

3. Si un

appareil

ainsi

disposé

est

employé

comme machine

motrice,

le coefficient

économique

ou rendement r. est

égal

au

quotient

du travail

accompli K dt

par le travail

dépensé QI dt.

On

a donc

TT

ou, en vertu des relations trouvées

plus haut,

Le rendement peut donc être

déterminée

soit par le rapport des forces électromotrices, soit par les intensités du courant.

Ce rendement

s’approche

de

plus

en

plus

de l’unité à mesure

que la force électromotrice d’induction

E, laquelle

augmente évi- demment avec la vitesse de la

machine,

va en croissant.

Si,

dans

( 1) Yoir les articles de M. Potier, t. 11, p. 5 et 121.

(5)

un

appareil

à rotation ou à mouvements

alternatifs,

comme le sont

nécessairement toutes les

machines,

on introduit un

système

de

commutateurs convenables pour que les actions des

parties

fixes

sur les organes mobiles soient

toujours accélératrices,

et si l’on

supprime

toutes les résistances

passives,

la vitesse croîtra

rapide-

ment ; comme la valeur de E ne peut pas être

physiquement supé-

rieure à la force électromotrice de la

pile Eo,

elle

approchera

de

plus

en

plus

de cette limite. L’intensité du courant résultant 1 de- viendra nulle et le rendement

égal

à

l’unité ;

mais alors le travail lui-même sera nul.

Le travail effectué

pendant

l’unité de temps a pour

expression

Comme on a

on peut écrire

La somme des deux facteurs E et Eo - E étant constante, le tra- vail est maximum

quand

Le travail maximum est donc

il

correspond

au cas l’intensité du courant

primitif

est dimi-

nuée de moitié par les effets d’induction. Le coefficient écono-

mique

ou rendement est alors

4. Le même

appareil

peut être

employé

comme

producteur

d’électricité si l’on entretient le mouvement

’par

un travail exté-

rieur,

et la force électromotrice du courant induit est donnée par la même

équation (i).

On peut d’ailleurs le montrer directement.

(6)

Supposons qu’un

circuit

fermé,

entièrement

composé

de métaux

dont toutes les soudures sont à la même

température,

c’est-à-dire

qui

ne renferme aucune force

électromotrice, soit,

pour une cause

temporaire quelconque,

parcouru par un courant d’intensité i ;

déplaçons

un

système magnétique

dans le

voisinage

du

circuit,

ou

faisons mouvoir une

portion

du circuit

lui-même,

dans un sens tel

que les actions

qui

s’exercent entre les divers organes tendent à

s’opposer

à ce mouvement,. On

dépensera

ainsi un travail kdt pen- dant le temps

dt,

le coefficienu k étant, comme

plus

haut, une

fonction de la vitesse de la machine et de l’intensité du courant.

Si ce travail est

plus grand

que celui

qui correspond

à l’échauffe-

ment du

circuit, lequel

est

i2 Rdt,

c’est-à-dire si l’on a

le courant non-seulement sera entretenu par le

travail,

mais il ira

en croissant.

Si cette condition est satisfaite pour une intensité infiniment

petite,

il se

produira,

soit

spontanément,

soit par suite de la moindre

perturbation électrique

ou

magnétique,

dans un circuit

primitivement

à l’état neutre, un courant dont l’intensité croîtra

jusqu’à

ce que l’on ait

ouy en

désignant

par e la force électromotrice du courant d’in-

duc tion,

On en déduit

même

équation

que

plus

haut.

Si,

au

contraire,

le

rapport p

est

plus petit

que R

lorsque

le

courant est infiniment

petit, l’équilibre

du courant nul est stable;

le travail extérieur ne peut faire naître et maintenir aucun courant

électrique,

à moins que l’on n’ait d’une manière artificielle introduit pour un instant dans le circuit un courant d’intensité

telle,

clue la condition

k > i2 R

soit

réalisée, après quoi

la force électromotrice

(7)

étrangère

pourra être

supprimée,

sans que le courant cesse de se

mai n tenir.

La force électromotrice du courant d’induction a donc la même

expression lorsque

la machine est

employée

comme moteur ou

comme source d’électricité. Le

rendement,

dans le

premier

cas,

étant

proportionnel

à la force électromotrices

d’induction (2),

on

voit

déjà

que le rendement d’une machine comme moteur doit être d’autant

plus grand

que cette même

machine,

mue par une force

étrangère,

donnera des courants

plus énergiques.

On peut établir cette corrélation d’une manière

plus

étroite.

5. Toutes choses

égales d’ailleurs,

le travail des forces électro-

magnétiques

ou

électrodynamiques

est

proportionnel

à la

vitesse, c’est-à-dire,

pour une machine parvenue à un

régime uniforme,

au

nombre de tours ou au nombre des oscillations

pendant

l’unité de

temps. La force électromotrice et l’intensité de courant ne sont

pas alors des

quantités

absolument constantes, mais on considérera leurs valeurs moyennes

correspondant

au même travail

calorifique.

On peut donc

écrire,

en

désignant

par N et n les nombres de tours ou d’oscillations dans les deux cas,

Les

quantités H

et h ne

dépendent

que de la

disposition

de la ma-

chine et de l’intensité du courant; elles

représentent

le travail de

la

machine, positif

ou

négatif, qui correspond

à un tour ou une

oscillation.

Dans

l’appareil

moteur, on a

Quand

on

emploie

la même machine comme source,

Supposons

que l’intensité du courant soit la même dans les deux cas, on aura alors

(8)

et, par

suite,

On en déduit

Le

rapport -

peut être déterminé par le rendement de la machine

motrice (2),

ce

qui

donne

On détermine

ainsi,

à l’aide du nombre de tours de la machine mo-

trice et du rendement

correspondant

à une certaine

intensité,

le

nombre de tours nécessaire pour obtenir la même intensité par la machine

employée

comme source. On voit que n est d’autant

plus petit

que r est

plus grand :

la machine est donc d’autant meilleure

comme source

qu’elle

est

plus économique

comme moteur.

Si la machine fonctionne dans les conditions de travail 111axi- mum, r

1

et alors

2

Ainsi la vitesse d’une machine nécessaire pour obtenir un courant d’intensité déterminée est

égale

à la vitesse

qu’elle

doit avoir pour fournir un travail

maximum,

ou un rendement

égal à 2

sous l’action

d’une

pile qui

donnerait un courant d’intensité double dans la ma-

chine en repos.

6. Considérons encore un

problème

dont les machines

n1agnéto- électriques

ne tarderont

peut-être

pas à donner une solution pra-

tique,

c’est la transmission de la force à distance. On peut y arriver aisément en

accouplant

deux machines.

L’une d’elles est mise en mouvement par une force

étrangère

telle

qu’une

chute

d’eau,

et

produit

un courant

électrique qui

est

(9)

communiqué

par un fil conducteur à l’autre machine

employée

comme moteur.

Le travail

dépensé K

ou NH sur la

première

machine est utilisé

à échauffer le fil et à vaincre les forces

électriques

ou

magnétiques

de la seconde. On a

donc,

en

appelant

1 l’intensité du courant commun, R la résistance totale du

circuit,

et en accentuant les lettres relatives au second

appareil,

Le coefficient

économique,

dans le cas

actuel,

est

égal

au

quotient

du travail

produit

dans la seconde machine par le travail

dépensé

sur la

première ;

on a donc

Cette

expression

du rendement ne

dépend

que de la

première

ma-

chine et de l’intensité du courant, mais l’intensité du courant dé-

pend

évidemment du travail effectué dans la seconde. Le rendement

s’approche

d’autant

plus

de l’unité que l’intensité est

plus faible,

comme dans un moteur

simple,

résultat facile à

prévoir puisque

le

seul travail

perdu correspond

à l’éch.auffexnenï du circuit.

Supposons

que le rendement soit

égal à I ,

on aura

alors,

en

2

mettant l’indice i aux termes relatifs à cette marche

particulières

Comme les valeurs de H1 et

H’1,

sont des fonctions de l’intensité

spéciales

à

chaque inachine,

ces deux

équations

donneront le rap- port des deux vitesses.

Si la seconde machine était maintenue au repos

pendant

que la

première

marche avec la vitesse

précédente,

l’intensité 1, du cou-

rant serait donnée par

l’équation

(10)

d’où il résulte

Si le travail

dépensé

dans la

première

machine est le même

quand

la seconde est en repos ou en mouvement avec un rende-

nent

égal à 2 ’,

on a

Le rapport de l’intensité du courant dans la

première machine, quand

la seconde est en repos, à l’intensité que donne le même

travail,

pour un rendement

de-?

2 est

égal à 2.

Si les deux machines sont

identiques,

les fonctions H et H’ sont

égales,

eu

Inéquation (3)

devient

L’intensité du courant est donnée par la même

équation

que s’il

n’y

avait

qu’une machine,

de vitesse

égale

à la différence des deux vitesses et de même résistance totale. Le rendement p = N’H’ NH N’

est alors

égal

au rapport des vitesses des deux machines.

7. Ces

résultats,

comme on le

voit,

ne sont pas tout à fait les mêmes que si la

première

machine était

remplacée

par une

pile

ordi-

naire. Ainsi il

n’y

a pas lieu de

chercher,

en

général,

dans

quelles

conditions le travail utile est

maximum

car ce travail a pour ex-

pression

et il n’est pas

possible

de dire ce que devient cette

expression

si

l’on ne connaît pas la fonction H. Le travail

dépensé

croît évidem-

ment avec la vitesse et, comme le rendement peut être rendu

supé-

rieur

à I -,

le travail utile croît lui-même avec la vitesse.

2

Si la vitesse de la

première

machine est

donnée,

le travail utile

(11)

maximum

correspond

au maximum de

l’expression

ce

qui

donne la

condition,

en supposant la résistance constante,

Ho étant la valeur de H pour un courant d’intensité nulle.

Il en résulte

l’équation

qui

permettra de calculer l’intensité du courant

qui correspond

au

travail utile

maximum,

si l’on connaît

l’expression

de H en fonction

de l’intensité.

On voit que toutes les

propriétés

d’une machine peuvent être déterminées à l’aide de cette fonction H.

8.

Supposons

enfin

qu’une machine,

alimentée par une

pile

de

force électromotrice

Eo

soit mise en mouvement en sens contraire

de celui dans

lequel

le courant tend à l’entraîner. Le travail dé-

pensé

alors accroîtra l’intensité du courant, et l’on aura

ou

équation qui

donnera

l’intensité,

si l’on connaît la fonction H.

Si l’on veut, par

exemple,

que l’intensité soit

doublée,

on aura

La vitesse obtenue à l’aide de ces deux

équations

est celle dont

il faudrait animer la machine pour doubler la force électrolnotrice de la

pile employée.

(A suivre.)

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