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Submitted on 1 Jan 1873
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Note sur les machines magnéto-électriques
Henri Gay
To cite this version:
Henri Gay. Note sur les machines magnéto-électriques. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.390-391.
�10.1051/jphystap:018730020039001�. �jpa-00236891�
390
peine
en l’articulant à une bride ou manivelle O’A dont le rayon soitégal
àOO’ ,
l’extrémitéopposée
B du balancier parcourra une droiteperpendiculaire
à la direction 00’ et pourraguider,
parconséquent,
sans autreintermédiaire ,
l’extrémité de latige
dupiston.
On s’assurera sans
peine
que cet agencement sisimple
depièces
se
prête
auxplus longues
courses dupiston
sans nécessiterl’emploi
de
pièces
de forte dimension. Ce balancier pourra donc être relati-vement
petit
et doué de toute la soliditédésirable, malgré
lalégèreté
de sa construction. Sous ce rapport, il est assimilable aux balan- ciers évidés dont on trouve,
depuis quelques années,
desexemples
dans l’industrie.
Il est
visible, d’ailleurs,
que, si l’onprend
sur lestiges BC,
BDdes
longueurs égales BC’, BD’,
etqu’on
articule lespoints C’,
D’avec les
pièces C’P’,
D’B’ articulées elles-mêmes enB’,
cepoint
B’décrira encore une
ligne
droiteparallèle
à celleparcourue
parB, pourvu que l’on
ait laproportion BC’ C’B’= BC .
On obtiendra de la sorte, le moyen deguider très-simplement
lepiston
de la pompe d’alimentation des chaudières.Ce nouvel organe de
transmission,
surlequel
nousappelons
l’at-tention,
a le mérite de conserverintégralement
lespropriétés
dudispositif imaginé
parivatt,
tout ensupprimant
unepartie
de sespièces
et en augmentantl’amplitude
des mouvements. Nous n’insis-terons pas,
d’ailleurs,
sur le théorème degéométrie qui
en forme labase,
et pourlequel
nous renverrons le lecteur à l’intéressant ar-ticle
publié
par M.Lemoine,
ancienÉlève
del’École Polytechnique,
dans la livraison du mois d’avril dernier du
présent
Recueil.NOTE SUR LES MACHINES
MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES;
PAR M. HENRI GAY,
Professeur de Physique au lycée d’Orléans.
Si l’on fait
communiquer
les deuxpôles
d’unepile
avec ceuxd’une machine
magnéto-électrique,
on aimante le fer doux desélectro-aimants.
Or,
le commutateurchangeant
le sens du courantArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020039001
39I
lorsque
lespôles
des aimants et des électro-aimants sont à la dis-tance
minima,
il en résulte que, si l’ aimantation estsuffisante,
lapartie
mobile del’appareil
doit se mettre en mouvement et avoirun mouvement continu comme un moteur
électro-magnétique.
C’est ce que l’on constate très-aisément sur la machine de Clarke munie de son électro-aimant à gros fil. Le courant de deux
piles
Bunsen
produit
une rotationrapide.
La machine deClarke, qui
setrouve dans tous les cabinets de
Physique,
peut ainsiremplacer
unmoteur
électromagnétique .
DÉPERDITION DE L’ÉLECTRICITÉ PAR L’AIR;
PAR M. L. BRION.
Un Mémoire de
Matteucci,
inséré dans les Annales de Chimie etde
Physique (3e série,
t.XXVIII,
p.385),
a fait concevoir des doutes sur ledegré
degénéralité qu’il
convient d’attribuer à la loi de Coulomb. Ces doutes semblent encoresubsister;
3;je
crois ce-pendant qu’ils
ne sontplus permis.
En
i 860,
M.. Charault a soutenu, devant la Faculté des Sciences deParis,
une thèse où il montre que la loi de Coulomb peut êtreappliquée,
dans la limite des erreursd’observation,
au calcul de ladéperdition
dans l’air sec ou dans l’air humide. L’étathygrométrique,
pour certaines
expériences
de M.Charault, atteignait 0,94.
Le calcul des
expériences
a été fait au moyen de la formule F = F 0 mt. Ondétermine,
à l’aide de cetteformule,
les différentes valeursqu’il
faut donner à m pour déduirechaque
écart observé del’écart
primitif;
lesexpériences
étaient faites par la méthode deBiot, qui
consiste à laisser la boule mobile serapprocher progressi-
vement de la boule fixe. Les différences ne
surpassaient
pas, engé- néral,
0,001.Ce
qui
donne aux conclusions de 3’I. Charault unegrande force,
c’est que les
expériences
que Matteucciregardait
comme infir-mant la loi de Coulomb contribuent au contraire à l’affermir. En
effet,
avec laquatrième expérience
de la page39 du7
Mémoirecité,
M. Charault a obtenu