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Sur la balance de torsion électrodynamique;

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236991

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236991

Submitted on 1 Jan 1874

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A. Lallemand

To cite this version:

A. Lallemand. Sur la balance de torsion électrodynamique;. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1),

pp.347-350. �10.1051/jphystap:018740030034700�. �jpa-00236991�

(2)

347

SUR LA BALANCE DE TORSION

ÉLECTRODYNAMIQUE;

PAR M. A. LALLEMAND.

J’ai

décrit,

il y

a vingt-quatre

ans

(1),

sous le nom de balance de torsion

électrodinamique,

un instrument

susceptible d’une grande sensibilité,

et destiné à manifester ll’action mutuelles attrective ou

répulsive,

des courants

très-faibles,

et en

partie

mts

d’induction: en même temps

j’ai

donné les résultats de

queleques expériences

et obtenu des mesures

qui permettaient d’apprécier le degré

de

précision

que

l’appareil

comporte.

Depuis

cette

époque, j’ai

eu occasion de 1(. mattre de nouveau à

l’épreuve

te

d’ y

apporter

quelques

modifications que

je

crms utile de iaiic connaitre, d au-

tamt

plus

que lI. Frédérick Guthrie

qui ignorait

sans doute une

republication déjà

ancienne; vient de décrire dans le numéro d’oc- tobre du

Philosophical Magazine,

sous le nom de

galvanometre absolu,

un instrument

indique

au mien. La

balance,

telle que

je

Fig. J.

la

dispose

aujoul’hui, se composse (fig. 1 d’un levier horizontil

mobile,

termine par deux

spirales plates

verticales

S,

S’. Ces

spi-

(1) voyez Annales de Chimie et de Physique, 3e B B B I I.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030034700

(3)

omm, 8

1 2 mètres de

longueur;

leurs centres sont distants de 60 centimè- tres ;

chaque spirale

est

composée

de dix-huit tours de

spire,

la

spire

intérieure

a 4

centimètres de

diamètre,

et la

spire

extérieure

12 centimètres. Le fil est d’ailleurs enroulé dans le même sens aux

deux extrémités du

levier,

et terminé par deux

pointes

verticales

en

platine

suivant le

prolongement

du fil de

suspension.

Ces deux

extrémités du fil

plongent

dans deux

petites

cuvettes C et C’ en fer

ou en

platine, renlplies

de mercure, et

communiquent métallique-

ment par l’intermédiairc de leurs

supports

avec deux bornes exté- ricures rz et

a’;

une

baguette

en bois de

sapin

maintient les fils de communication et sert de

support

aux

spirales,

dont les

replis

sont tenus à distance par de

petites

traverse

rayonnantes.

Ce sy..-- téine

très-léger,

dont le

poids

ne

dépasse

pas 20 grammes, est en

outre

parfaitement astatidue ;

l’action directrice de la Terre ne

peut

s’exercer que sur la

partie

recourbée du fil

qui plonge

dans la cu-

vette

cl,

et cette action est tout à fait

négligeable.

En

regard

des

spirales

mobiles sont

disposées,

de côtés

différents,

deux bobines B et

B’,

de même diamètre que les

spirales

et très-

courtes; un même fil de cuivre recouvert de soie s’enroule dans le même sens sur chacune

d’elles,

et ses deux extrémités aboutissent

aux deux

bornes p

et

p’.

Les deux

bobines,

soutenues par de

petites

potences

en

bois, peuvent

être fixées par des vis de

pression

V et 1’

à la hauteur et à la distance

convenables,

en reliant par une

tige

de cuivre l’une des bornes a, a’ avec p ou

p’,

tandis que les deux

autres

communiquent

avec les

pôles d’une pile;

les bobines fixes

et les

spirales

lnobiles sont alors traversées

par le

méme courant,

et

agissent par répulsion

les unes sur les autres. La torsion du fil de

suspension

ramène le levier à la

position

de

départ :

pour

régler

cette

position,

on

peut

se servir d’un

petit

miroir en verre

argenté

lit, sur

lequel

on v ise à distance avec la lunette de la boussole de

Weber;

mais on obticnt autant de

précision,

et il est

plus

com-

mode de terminer le levier par un fil de verre

très-effilé, qu’on

vise

avec la lunette à réticule L fixée à la cagc de la

balance,

ce

qui permet

à un seul observateur de

régler

la torsion du

fil,

en même

temps qu’il

détermine à la lunette la

position

du levier. En

opérant ainsi,

on vérifie d’une manière

très-précise

que la racine carrée de

l’angle

de torsion est

proportionnelle

à

l’intensité,du

courant mc-

(4)

349

surée par un

galvanomètre: lorsque

le courant sur lequel on

est

très-faible,

il vaut mieux le faire circuler exclusivement levier

mobile,

tandis

qu’on

fait passer par les hélice fixes le cou-

rant d’une forte

pile.

Le

grand

avantage de cet

instructiont, qui

ne peut alors être rem-

placé

par aucun autre, c’est de manifester les courants d’induction d’ordre

supérieur.

Il est facile d’isoler les courants d’instruction de

premier ordre,

avec un systeme de deux roues a bandes de bois et

de métal,

montées sur le même axe l’unez intercalée dans le circuit

inducteur l’L l’autre dans le circuit induit: mais cela n’est

déjà plus possible

pour les courants du deuxième

ordre, qui

szont formés de

deux courants contraires

d’égale quantité,

et., à

plus

forte raison pour un courant du niène ordre

qui

se compose de 2n-l courants alternats cment contraires.

Lorsqu a

l’aide d’un certain nombre due boluncs Ù deux fils on

produit

un courant d’induction d’ordre élevé, ce courant ne

produit

aucun effet

chimique: il n’agit

pas sur les

galvanomètres

les

plus

délicats, et ne donne même pas d’ai- mantation

appréciable

à une

aiguille

d’acier. Une succession de semblables courants lancés dans la balance de torsion de maniers a

agir

par

répulsion

sur eux-même détermine une déviation

forte,

visible pour tout un auditoire. J’ai pu obtenir delà sote des

répulsions énergiques

avec des courants du huitième ordre.

Pour donner a la balance de torsion le maximum de sensibilité

et la rendre sous certains

rapports supérieure

aux

galvanomètres

à

deux

aiguilles,

dont la sensinbilité est essentiellement

variable, j’ai essayé

la

modification indiquée (jig.2). Les spirales plates sont

rem-

Fig. 2. Fig. 3.

placées

par

deux solénordees courts h.h’ en oon place duex electro-aimants E, E’, dont

le metre est un peu in-

férieur à celui des

solénoïdes,

de manière à les laire

pénétre

tiellemeML dans l’intérieur des

hélices;

les électro-aimante 1

(5)

le d’une

pile énergique,

tandis

qu’on

lance dans les solé-

noïdes mobiles un faible courant

thernlo-élcctrique,

on obtient une

répulsion très-appréciable.

Je n’ai encore réalisé cette

disposi-

tion

qu’avec

des hélices en fil de cuivre d’un

poids trop

con- sidérable.

Cependant, d’après

les effets

obtenus, je

crois que cette

disposition

sera

plus

avantageuse ; une combinaison à

laquelle je

donne la

préférence,

niais que

j’ai essayée

dans des conditions

plus imparfaites

encore, est celle

indiquée (fig. 3).

Les hélices h et h’ sont

très-courtes et formées de deux ou trois couches de

spires

superpo-

sées ;

en

regard, je place

deux aimants circulaires

A3IB, A’M’B’,

de telle sorte que, les

pôles

A et A’

agissant

par

attraction,

B et B’

exercent une

répulsion.

Les ailnants ainsi

disposés

ne

gênent

pas le mouvement des liélices

mobiles ;

et, si l’on ne veut pas les ramener à une

position

fixe par la torsion du fil de

suspension,

on observe

aisément la déviation

impulsive.

Enfin les aimants oflrent sur les électro-aimants la

supériorité

d’une action constante : ceux-ci se

chargent

souvent d’une trace d’électricité

statique, qui,

en

agissant

sur le levier

mobile,

nuit a la sensibilité.

DE

L’EXPÉRIENCE

CONNUE SOUS LE NOM

D’EXPÉRIENCE

DES DEUX BANDES DE NEWTON;

PAR M. BOUDRÉAUX.

Le défaut de netteté que

présente I’expérience

de

dispersion,

con-

nue sous le nom

d’expérience

des deux bandes de

Newton,

dis-

parait

si l’on

opère

avec les rayons du

spectre

solaire.

Supposons qu’on

veuille vérifier

l’inégale réfrangibilité

des rayons rouges et bleus. On commence par se procurer deux

spectres

horizontaux et

très-purs,

tels que le rouge de l’un soit situé exactement au-dessous du bleu de

l’autre; puis,

au moyen d’un écran

portant

deux fentes situées sur la même

verticale,

on

intercepte

à la fois ces deux spec-

tres en ne laissant passer que les rayons bleus de l’un et les rayons rouges de l’autre. Si alors ces faisceaux viennent à traverser un

même

prisme,

on observe facilement leur

inégale

déviation.

Il

s’agit donc,

tout

d’abord,

de se procurer les deux

spectres

en

question.

Pour cela nous remarquerons

qu’une

seule et même len-

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