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Journal de chimie-physique ;T. IV, nos 1, 2, 3, 4; 1906

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(1)

HAL Id: jpa-00241273

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241273

Submitted on 1 Jan 1907

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Journal de chimie-physique ;T. IV, nos 1, 2, 3, 4; 1906

B. Bruhnes

To cite this version:

B. Bruhnes. Journal de chimie-physique ;T. IV, nos 1, 2, 3, 4; 1906. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6

(1), pp.94-100. �10.1051/jphystap:01907006009401�. �jpa-00241273�

(2)

beaucoup.

équivalente de l’acide n’est pas affectée par l’addition, à l’eau, d’une petite quantité de chlorure de potassium, bien que la conductibilité du dissolvant augmente beaucoup. Mais l’addition d’un peu d’anhy-

dride carbonique fait diminuer la conductibilité équivalente de l’acide sulfurique d’une quantité appréciable et bien supérieure à celle qu’on

aurait pu prévoir.

René PAILLOT.

JOURNAL DE CHIMIE-PHYSIQUE ;

T. IV, nos 1, 2, 3, 4; 1906.

A. GL*NTZ et II. BASSETT JUNIOR. - Sur la chaleur de formation de quelques composés du calcium. - P. 1.

Le calcium métallique pur a été obtenu en quantité suffisante par distillation dans le vide du calcium électrolytique.

La chaleur de formation de la chaux anhydre a été étudiée en passant par la réaction du calcium sur l’acide chlorhydrique étendu.

On a trouvé le nombre 151 c, 9, qui diffère de 20c,4 en plus de celui

donné par Thomsen. Il est également plus fort que celui de M. Mois- san, qui dissolvait le calcium dans l’eau pure. Des expériences

directes montrent que, dans cette méthode, la chaux n’est jamais complètement dissoute, et que l’on trouve des résultats d’autant

plus élevés que l’on opère sur de plus petites quantités de matière.

Cette valeur, appliquée au calcul de la chaleur de formation du carbure de calcium, donne + 13,15 au lieu de

-

7,25, qui avait été

calculée par M. de Forcrand.

On a pu également, en partant de cette donnée expérimentale,

mesurer les chaleurs de formation de l’azoture et de l’hydrure de cal- cium ; les résultats obtenus sont bien du même ordre que ceux

qu’on obtient pour les composés correspondants du lithium et du

baryum. On a pour :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01907006009401

(3)

~ 1T. WILDERMANN. 2013 Sur des piles actionnées par la lumière. - P. 10.

M. Wildermann, ayant appliqué les principes de la dynamique chi- mique de Gibbs aux systèmes qui subissent l’influence de la lumière,

avait déjà conclu (1) que, dans un système chimique en équilibre, la

lumière a pour effet de détruire le système qui correspond à la plus grande absorption de lumière.

Il fut conduit à ce résultat en admettant que le potentiel chimique

d’une substance devient plus grand quand elle est exposée à la

lumière. L’étude détaillée de l’action de la lumière sur la différence de potentiel entre une électrode placée à la lumière et une autre

identique maintenue dans l’obscurité a pu être poursuivie dans

tous ses détails au moyen d’un galvanomètre très sensible et de la

méthode photographique.

On a reconnu ainsi que les piles actionnées par la lumière étaient aussi variées que les piles galvaniques, différant d’elles seulement par des phénomènes caractéristiques au début et à la fin de l’action.

La force électromotrice totale est due à une force électromotrice

provenant de la lumière (accroissement du potentiel chimique et de

la tension de dissolution de la plaque exposée) et à une force élec- tromotrice thermique (contact de la plaque avec le liquide chauffée,

ces deux forces agissant dans le même sens.

L’auteur a rencontré des combinaisons donnant des piles variables présentant de la polarisation, la force électromotrice inverse ne pre- nant pas naissance ou ne disparaissant pas avec la même vitesse ; cela permet d’expliquer les phénomènes de renversement signalés par MM. Becquerel et Minchin.

La loi qui gouverne la période d’induction (ou de déduction) d’une pile constante réversible est de même forme que celle qui a été

donnée par l’auteur pour toutes les transformations de systèmes hétérogènes. Elle peut s’écrire ici :

(1) J. de Phys., 4e série, t. 11, p. 266; iJ03.

(4)

temps est, plus, proportionnelle

déjà produit par la lumière (7to étant la force électromotrice initiale dans l’obscurité) et) à K (constante d’instabilité). Cette formule peut

être considérée comme fondamentale en photographie.

Ces considérations ont été appliquées aux piles constantes réver- sibles par rapport au cation ou à l’anion. Il a été établi que le travail maximum effectué par un système réversible est directement propor- tionnel à l’intensité de la lumière.

G. LRBAl:~’. - Recherches sur les terres rares.

-

P. 31, 106.

L’étude détaillée des méthodes de séparation des terres rares,

appliquée ici au groupe terbique, a permis à l’auteur de préciser les

meilleures conditions dans lesquelles peut être effectuée cette sépa-

ration.

L’isomorphisme des sels est une bonne condition pour que l’éche- lonnement graduel des constituants par cristallisation successive

puisse ètre poussé très loin. Il arrive cependant des cas la limite

est un mélange indédoublable, ce qui a pu faire croire qu’on avait

affaire à des éléments nouveaux.

L’auteur a employé, en collaboration avec M. Lacombe, une

nouvelle méthode, dite des éléments séparateurs. Il suffit de trouver

un élément d’un autre groupe, qui présente avec les éléments à séparer un cas d’isomorphisme tel que la solubilité de l’élément

séparateur soit comprise entre celle des deux sels correspondants

de ces éléments. Le problème se ramène alors à l’isolement de l’élé- ment séparateur, les deux corps à séparer étant considérés comme ses impuretés de tête et de queue.

Le contrôle des séparations nécessite l’emploi d’un assez grand

nombre de caractères physiques. Au début les colorations suffisent,

mais il faut bientôt avoir recours aux spectres d’absorption, dont les

dessins à une même échelle permettent de suivre très loin la sépara-

tion. Si les sels ne sont pas colorés, il faut employer la méthode des spectres d’étincelle, qui est encore plus sensible que celle des spectres

d’absorption. Cependant la constance de ces spectres dans une série

(5)

d’opérations ne prouve pas toujours la présence d’un élément unique ;

cette constance s’observe pour un mélange d’erbine et d’yttria.

A la suite du travail de Gôste Bodman (1) ~) signalant l’isomor- phisme du nitrate et du sulfate de bismuth avec les sels correspon- dants des terres rares, l’auteur a pu multiplier ces cas d’isomor- phisme et employer les sels de bismuth comme éléments séparateurs.

G. BAKKER. - A propos de l’équation d’état.

-

P. 67.

Observations au sujet de certaines allusions de M. Kohnstam aux

travaux de l’auteur.

L. FRIDERICH. - Études numériques sur l’équation des fluides.

Détermination des constantes

a

et ô.

-

P. 123.

L’auteur admet la forme d’équation des fluides proposée par M. Van der Waals et l’égalité de deux racines de l’équation en v au point cri- tique, fait démontré expérimentalement; mais il rejette l’hypothèse

de l’égalité de la troisième racine en raison du fait expérimental que

1 l l R T

è ,

.d" 1 1 b t la valeur i) - R T, n’est pas identique à la valeur b == -3 vr.

8 . 3

11 est ainsi conduit pour bu à l’expression unique :

Le calcul de 6~ en partant des données numériques de NI. Young

donne pour le rapport 2013 le nombre constant 2,442 dans le cas des f

liquides normaux. Le rapport de la densité de vapeur théorique à la

densité de vapeur au point critique doit alors être égal, pour les

liquides normaux, à 3,85. Ce qui permet de calculer le coefficient de

polymérisation pour les liquides anormaux :

A- de

3,85clt

,

(1) Ber. C/~em. Gesell., 31, 1231: 1898.

(6)

dépendent que du

volume, on a des valeurs a3. Or on trouve que at, a,, a3 sont du même ordre de grandeur et paraissent bien ainsi limiter les valeurs réelles de o .

Les calculs ont porté sur l’isopentane et montré que n’est pas fonction du volume seul, mais dépend anssi de la température et de

la pression.

G. ’IER-GAZARIAN. - Densités orthobares de racétonitrile et du propionitrile jusqu’au point critique. - P. 140.

Ces mesures ont été faites au moyen de l’appareil d’Young

modifié de façon à éviter une trop grande longueur du tube et la

difficulté d’obtenir une grande étuve à température constante. Les tubes capillaires gradués sont soufflés à l’extrémité en une ampoule,

et les capacités sont telles que, dans l’ampoule la plus remplie, le liquide occupe tout le récipient au point critique, et, dans l’ampoule

la plus petite, le liquide augmente de volume jusqù’à une certaine limite, puis diminue à partir d’une certaine température. La détermi- nation préalable des volumes des ampoules et des divisions permet ensuite, d’après les pesées initiales, d’obtenir la densité. Ces tubes

sont chauffés dans une jaquette à double paroi circulent les vapeurs de corps bien définis, sous pressions variables et déter-

minées.

La température critique déterminée directement a été trouvée

.

égale à ~74~,74 pour l’acétonitrile et ~?61°,~ pour le propionitrile.

Les densités critiques sont respectivement 0,2371 et 0,~~0~, différant de la densité qui correspondrait, d’après la formule de Cailletet et

Mathias, au triple de la densité à basse température ; il est vrai que la densité critique calculée par la formule des gaz parfaits diffère également et qu’il semble que ces liquides sont encore polymérisés

à ces températures.

(7)

J. TUMMERMANS. 2013 L’iode comme dissolvant cryoscopique. - P. 110.

L’iode a pu être employé aussi bien que le brome comme dissol- vant cryoscopique, malgré sa forte tension de vapeur ; il est relati- vement facile à manier. La constante calculée d’après la formule de

Van t’ 110ff est très élevée : 2o~,i3 ; elle a été vérifiée expérimentale-

ment par dissolution de l’iodure d’étain, qui se comporte normale- ment, et trouvée égale à 232. Dans ce dissolvant, on constate que les composés métalloïdiques ont un poids moléculaire normal, ; les

sels métalliques, au contraire, tendent à se polymériser.

PH.-A. GUYE Sur la revision des poids atomiques. - P. i 74.

Examen des corrections les plus récentes apportées aux valeurs

des poids atomiques, surtout par les méthodes physico-chimiques.

Au sujet des variations de poids dans les réactions chimiques, il faut

remarquer que ces variations, si elles existent, n’ont pas encore été trouvées supérieures à un deux-cent millième du poids total des

substances employées, et elles ne risquent pas encore de mettre en doute les résultats donnés par les méthodes gravimétriques.

,

G. Roy.

PAUL-I,. MERCANTON. 2013 De l’inclinaison magnétique terrestre à l’époque de

Hallstat.

-

Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles, vol. XLII, juin-septembre 1906.

L’auteur avait précédemment étudié, par la méthode de Folgherai-

ter, des vases d’argile cuite provenant des stations lacustres du lac de Neuchâtel et datant du bel âge du bronze : il était arrivé à la con-

clusion

-

contraire à celle des travaux de Folgheraiter sur les poteries étrusques

-

que l’inclinaison magnétique n’avait pas dû varier beaucoup au cours des âges dans la région de Neuchâtel et

avait certainement conservé le signe qu’elle a aujourd’hui.

inti. Mercanton a appliqué la même méthode à une autre série de

vases provenant de tt4nzi1i du Palatinat et de la Franconie, et em-

pruntés au Musée royal d’anthropologie de Munich. Ces vases appar-

tiennent à l’époque de Hallstatt, à laquelle les archéologues assignent,

(8)

région, pôle base, pôle

bouche. Or ces vases de Hallstatt sont contemporains des vases étrusques pour lesquels M. Folgheraiter a trouvé une inclinaison

négative ou presque nulle.

ié~..Mercanton incline donc à penser,avec M. Carlheim-Gyllenskjold,

que les variations de l’inclinaison magnétique dans l’Europe centrale

auraient toujours été très faibles. Il indique toutefois que la décou-

verte que j’ai faite d’une roche à inclinaison négative à Pontfarein

resterait à expliquer. Je fais observer à nouveau, à cette occasion,

que ce n’est pas seulement

«

une roche volcanique en place » que

j’ai étudiée à Pontfarein, comme le dit M. Mercanton, mais une couche d’argile métamorphique de 100 mètres de long, qui, en tous ses points, présente un pôle nord en haut.

Les résultats de M. Mercanton n’en sont pas moins très intéressants

en ce qu’ils montrent combien de nouvelles données seraient pré-

cieuses pour résoudre le problème abordé par Folgheraiter, puis par M. David et moi. Je serais porté à croire que certaines poteries pour- raient bien n’avoir pas la même stabilité d’aimantation que M. F~olghe-

raiter a reconnue aux poteries étrusques, et avoir pris à la longue

l’aimantation du champ terrestre actuel : l’instabilité possible de

l’aimantation est une des objections que l’on fait couramment aux

conclusions de M. Folgheraiter et aux nôtres; elle rendrait compte,

au contraire, des résultats de ceux qui trouvent la même inclinaison exactement qu’aujourd’hui pour des vases de toute époque, bien loin

de faire comprendre comment on a pu trouver des valeurs de l’incli- naison régulièrement variables avec l’époque de fabrication des vases.

B. BRUNHES.

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