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Journal de chimie-physique ;T. IV, nos 5, 6, 7, 8, 9 et 10 ; 1906

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(1)

HAL Id: jpa-00241289

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241289

Submitted on 1 Jan 1908

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Journal de chimie-physique ;T. IV, nos 5, 6, 7, 8, 9 et 10 ; 1906

G. Roy

To cite this version:

G. Roy. Journal de chimie-physique ;T. IV, nos 5, 6, 7, 8, 9 et 10 ; 1906. J. Phys. Theor. Appl., 1908,

7 (1), pp.224-235. �10.1051/jphystap:019080070022400�. �jpa-00241289�

(2)

224

JOURNAL DE CHIMIE-PHYSIQUE ;

T. IV, nos 5, 6, 7, 8, 9 et 10 ; 1906.

W. LOUGOUXINE et J. KABLUKOFF.- Détermination des quantités de chaleur dégagées lors de l’addition du brome à quelques substances non saturées.

-

Pu209 et 489.

Il s’agit ici de l’addition du brome non dissous aux substances dissoutes dans un liquide, qui sert en même temps à régulariser la

réaction. Le dissolvant employé était le tétrachlorure de carbone. On

a éliminé les corps pour lesquels il y a substitution de Br à H, et on

se trouve ainsi réduit à l’étude de onze corps l’addition se pro- duit nettement. L’appareil employé était celui décrit par Berthelot (1), légèrement modifié quant aux dimensions ; les essais furent toujours

suivis d’un dosage de l’acide bromhydrique formé, afin de s’assurer

qu’il était en quantité suffisamment faible pour ne pas trop influencer les résultats. On a obtenu les résultats suivants :

Dans un second mémoire, les auteurs, ayant perfectionné la mé-

thode et surtout acquis une plus grande pratique, se sont d’abord

assuré, par de nouvelles déterminations sur l’alcool cinnamique, que les nombres précédents pouvaient être acceptés à ~1 0/0 près.

Ils ont ensuite continué l’étude d’un grand nombre de substances se

rapportant à deux groupes : 1° des acides se rattachant au groupe

auquel appartient l’acide oléique ; des substances de la formule C’l’H" : carvène, limonène, pinène droit et gauche. Ce dernier groupe présente un intérêt particulier, vu la possibilité d’y ajouter

une ou deux molécules de brome.

(’-) La ylécaraiqzce chimiqice, vol. 1, p. 238.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070022400

(3)

ED. MAILLET et PH.-A. GUYE. - Etudes physico-chimiques sur l’électrolyse des

chlorures alcalins. Troisième mémoire : Diaphragmes en oxyde de fer du sys- tème Combes et Bigot.

-

P. 222.

Application des méthodes d’étude développées dans les mémoires

précédents (~ ). Ces diaphragmes à base d’oxyde de fer cuit avec des agglomérants appropriés sont très résistants à la soude caustique

et permettent de dépasser 100 et même 200 grammes par litre pour

,

la concentration de la soude. I.e rendement des ampères serait un

peu moins grand que pour les autres diaphragmes, mais cette diffé-

rence est compensée et au delà par la diminution des frais d’évapo-

ration et la possibilité de réduire les dimensions des appareils.

G. -URBAIN. - Recherches sur les terres rares (Suite) (2). - P. 232, 321.

Trois méthodes d’observation se présentent pour l’étude spectro- chimique des terres rares, suivant qu’on les considère comme

éléments absorbants, comme éléments à spectres de lignes ou comme

éléments phosphorescents.

Les deux premières ont été employées plus spécialement pour suivre les fractionnements. La dernière permet ensuite de caractériser

plus nettement les éléments séparés. Cette méthode de la phospho-

rescence cathodique, employée déjà par sir W. Crookes et Lecoq de Boisbaudran, est très sensible, mais d’une interprétation parfois délicate, car il faut tenir compte de l’oxyde employé comme support

et de la dilution dans cet oxyde. L’auteur emploie des tubes spéciaux

en deux pièces, l’une portant la cathode fixe, l’autre mobile s’ajus-

tant à la première par un rodage et dans laquelle on place la subs-

tance à étudier.

L’europium a été obtenu en assez grande quantité par la sépara-

tion au bismuth et se présente comme le dernier élément du groupe

yttrique, tandis que le samarium est le premier élément du groupe

cérique. Lecoq de Boisbaudran avait signalé deux spectres pour ce corps et doutait de sa simplicité. M. Urbain, étudiant des échan- tillons provenant de minéraux différents et où la proportion des deux

(1) J. cle Ph?ls., 41 série.t. I. p. 121, 122 ; t. Il, p, 19; 1907.

~2) J. cle Phys., 4e série. t. i’I, p. 96 : 1907.

(4)

226

éléments ne devrait pas toujours être la même, arrive au même ré- sultat, et il en conclut que l’europium est bien un élément donnant

des spectres de phosphorescence différents, suivant la concentration

qu’il a dans l’oxyde support et la température à laquelle le sel a été

calciné.

L’un des termes du fonctionnement de l’europium apparut d’après

son spectre comme de la gadoline presque pure. Étudiée par sir

W. Crookes et Eberhard, cette terre ne présente ni samarium, ni ytterbium, ni scandium ; on y reconnut, avec quelques métaux com-

muns pouvant provenir des réactifs, de l’yttrium dont la sensibilité

au spectre est inouïe. Une série très complète de fractionnements

portant sur cette terre permit de s"assurer de la constance du poids atomique de ce gadolinium, qui fut trouvé égal à ~.â ~,~3.

Enfin, le terbium a pu être défini par son poids atomique très

voisin de 159 et par ses trois types de spectre, d’absorption, d’étin-

celle et de phosphorescence.

PAUL DUTOIT et LÉON C.AGNAUX. - Cinétique de transformation. Thio-urée, sulfocyanure d’ammonium en solution aqueuse diluée.

-

P. 261.

La réaction s’effectue complètement entre 148° et f7.6°, la vitesse de réaction suit la loi des réactions monomoléculaires, le coefficient de température est ~,9. Au-dessous de 148", la vitesse de transforma- tion diminue rapidement et les tubes de verre employés chargent la

solution de silice, ce qui rend les analyses difficiles, et on ne peut

affirmer que la réaction tend vers un équilibre. L’addition de soude

paralyse la réaction, l’acide sulfurique l’exalte, mais ces influences

sont peu marquées.

E. BRIDER. - Recherches sur quelques équilibres chimiques. - P. 261.

La tension de dissociation d’un solide ou d’un liquide de for-

mule A nBn formé à partir de deux gaz peut être calculée en fonction

des pressions partielles p1, p2 des deux gaz restant en présence par la formule :

Si on ignore la valeur des coefficients n et rn, on peut les déterminer

(5)

en se basant sur ce fait que le produit doit être constant à

une même température, ou encore sur la remarque ’d’’Ysambert, qui

donne ~~ = 2013 ? dans le cas du minimum de tension.

p~ ni

Il faut pour cela que le gaz restant ait la composition de la subs- tance formée; sans cela, par augmentation de la pression totale, la

grandeur relative de la tension partielle du gaz en excès deviendrait

rapidement prépondérante et le système se comporterait comme un

gaz simple. On admet également, dans l’application de la formule

précédente, que le corps qui se forme ne prend aucune part à la tension, sinon le calcul montre que les valeurs de K seraient trop

grandes.

Dans ces cas, lorsque la pression totale s’élève, la pression par- tielle du g az qui n’est pas en excès diminue rapidement et celle du

corps formé restant constante devient de moins en moins négligeable ;

la formule donnera donc une plus grande exactitude pour les pres- sions les plus basses l’on puisse réaliser ces systèmes.

Les expériences au-dessus de la pression atmosphérique ont été

faites au moyen d’un tube manométrique relié à une bombe à acide carbonique et dont la vanne permettait d’obtenir facilement et rapi-

dement des pressions variables.

Le mélange S02 + AzH3 ne donne pas de minimum net ; de plus,

la réaction est irréversible par suite d’une réduction partielle de SO2 par AzH3. Le système C02 + AzH3 a été étudié jusqu’à 2001, le car-

bonate d’ammoniaque fond vers 1020 à la pression de 63,3 atmo- sphères. On n’a pu atteindre un point critique ; vers ~~0°, le tube se brise et la pression atteint, semble-t-il, déjà 400 atmosphères. Le système AzH3 + H2S donne des résultats parfaitement concordants

avec ceux du calcul aux pressions les plus basses compatibles avec

la coexistence des deux phases solide et gazeuse, de même que le

système HCI + PhH 3.

WITOLD BROINIEWSKI. - Relations entre la variation de la résistance électrique

et de la dilatation des solides monoatomiques. - P. 28?

Travail de synthèse des connaissances actuelles sur la variation du coefficient de dilatation des corps monoatomiques et des rapports

entre la dilatation, le volume atomique et le point de fusion.

(6)

228

En écrivant le coefficient de dilatation sous la forme :

1

où K = "-, To = 273, T

=

273 + t, et h est la température absolue

cx 0

d fusion J cor s on obtient n i

de fusion du corps, p ’ on obtient n = 1 - KTO, KF

La valeur de îz obtenue au moyen des données expérimentales con-

nues est très voisine de 1 pour les corps monoatomiques, d’où :

et la proposition suivante :

«

Pour les solides monoatomiques, le

coefficient de dilatation est proportionnel à la somme de la tempéra-

ture absolue de fusion et de la température absolue du corps. »

-

.

Pour les corps polyatomiques, la valeur de n est différente de l’unité,

et pour la plupart d’entre eux négative. Le fer et le nickel deviennent

monoatomiques respectivement au-dessus de 830 et de :370°. Pour le

plomb, n - 2.

L’augmentation de volume atomique depuis le zéro absolu jusqu’à

la température de fusion est sensiblement la même pour les corps

simples monoatomiques. Si 0 est le volume atomique à la tempéra-

ture ordinaire, lue coefficient moyen de dilatation cubique entre le

zéro absolu et la température de fusion, w l’augmentation de

volume à la fusion, on a :

W - 0,65 pour les corps monoatomiques, - 0,26 pour le mercure et 0,95 pour le plomb. Pour les métaux alcalins et alcalino-terreux,

on se rapproche du coefficient ordinaire en prenant les volumes ato-

miques calculés d’après les combinaisons oxygénées, au lieu des

nombres obtenus par mesure directe. On vérifie également que

«

l’augmentation du volume atomique pendant la fusion est sensi-

blement la même pour les corps simples monoatomiques ».

Une molécule-gramme d’un corps monoatomique exige sous forme

de chaleur latente une quantité d’énergie proportionnelle à la tempé-

(7)

rature de fusion :

E fi h l"

,.

fi

.

dF

Enfin, on a cherché à vérifier que, si est une constante,

J

cette

constante est la même pour tous les solides monoatomiques.

Si on admet que « la résistance des solides monoatomiques varie proportionnellement à l’espace libre entre les molécules », on a :

ci et a’ étant les covolumes correspondant au corps à l’état solide

et à l’état liquide, à la température de fusion; ~V et K, les cons-

tantes définies plus haut. Les expériences de de La Rive donnent

pour a, un nombre voisin de 2. Pour le mercure, W = 0,26 au lieu

a

de 0,65, et 2013 ou 2013

._-

4,08 d’après les expériences de Cailletet et

a ?.

Bouty, au lieu de 3,2 que donne la formule.

Si on considère les rapports des covolumes à des températures quelconques, on a :

et

P l

h

d f. 2F + T

..

Pour les corps P à haute température p de fusion, 2F + - + Test Z voisin ,

de l’unité et la résistance peut être considérée comme proportionnelle

à la température absolue (loi de Clausius).

Ces formules sont suffisamment vérifiées, même par les corps

anormaux, en tenant compte de la valeur définie plus haut..

Louis KAHLENBERG et ROLAND-B. ANTHONY. - Sur le pouvoir inducteur spécifique des solutions des oléates de divers métaux lourds.

-

P. 358.

Les oléates sont préparés par addition de sulfates à l’oléate de

sodium, purifiés et dissous dans des liquides purs, puis étudiés par

(8)

230

la méthode de Drude (’). L’appareil est calibré avec du benzène pur, de l’acétone ou de l’eau ; on n’a pas cherché à maintenir la tempéra-

ture rigoureusement constante.

En général, les constantes diélectriques des dissolvants sont un

peu diminuées, bien que dans certains cas les uléates additionnés aient une constante diélectrique plus grande que celle du dissolvant lui-même.

La faible variation produite cunduit à admettre que les propriétés électriques particulières aux métaux sont masquées par leur combi- naison avec l’acide organique.

A. COTTON et H. MOUTON. - Etude ultramicroscopique

du transport électrique.

-

P. 365.

FRÉDÉRICK-11. GETMAN. 2013 Viscosité des systèmes

a deux composants liquides.

-

P. 386.

On a employé le viscosimètre d’Ostwald, immergé dans un ther-

mostat à parois transparentes; au-dessus de 40°, le viscosimètre est

placé dans un manchon parcouru par la vapeur d’un corps à point

d’ébullition bien défini (alcool amylique ou acétate d’amyle). La

constante de l’appareil a été mesurée avec de l’eau pure aux diffé- rentes températures employées.

On a trouvé un certain nombre de systèmes qui suivent la règle

des mélanges (benzène-toluène, benzène-éther, etc...); d’autres s’en écartent nettement (alcool méthylique-eau). L’état d’association des

liquides en présence ne semble avoir aucun rapport avec la viscosité de ces mélanges.

,

SYDNEY Sur la tension de vapeur d’un liquide pur à température constante. - P. 425.

La courbe de tension de vapeur d’un liquide à température cons-

tante est-elle une dr>ite ? Peut-on admettre comme rigoureusement

exacte l’équation p

#

c ~ Telle est la question que l’auteur a voulu discuter à fond, en présence de certaines affirmations ; comme, par

exemple, celle de Battelli qui prétend avoir observé un accroisse-

(1) Drude’s Annalen, 8, p. 336; 1892.

(9)

ment de la pression pendant la condensation d’un liquide pur.

Andrews avait bien constaté ce fait, mais il a toujours cru pouvoir

l’attribuer à la présence d’une impureté de l’air généralement.

Les expériences étant menées avec tout le soin possible et en se

mettant dans la possibilité de faire toutes les corrections habituelles,

il y avait lieu de se préoccuper des causes d’erreur suivantes : 1° pré-

sence d’impuretés, y compris l’air dissous ou adhérent aux parois ;

2° évaporation de mercure ; 3° insufnsance du temps laissé à l’éta- blissement de l’équilibre avant de faire la lecture; variations de la température de la jaquette de vapeur ; variation rapide de la température de l’eau entourant les manomètres; erreurs de lectures.

Il résulte de la discussion que les résultats seront toujours plus

exacts en opérant par évaporation lente, sans ébullition brusque et

à des températures basses, surtout s’il y a des traces d’air ou si la substance a une tendance à se décomposer.

Imaginons un tube barométrique fermé par un robinet et commu-

niquant avec un grand ballon. Si on introduit à la partie -supérieure

du mercure une faible colonne de liquide et qu’on fasse une lecture

de la hauteur du ménisque (dont l’appareil était maintenu à tempé-

rature constante) et le robinet étant ouvert, il semble inadmissible que le fait de fermer le robinet, c’est-à-dire de diminuer le volume relatif ’de la vapeur par rapport au liquide, puisse faire varier la tension.

e

Un grand nombre de substances ont été étudiées en dehors de

l’isopentane, qui avait déj à été employé précédemment. Les résultats ont été classés en quatre catégories : séries dans lesquelles aucun signe de décomposition n’a été observé, et pour lesquelles l’air

dissous ne devait être présent qu’à l’état de traces ; séries dans les- quelles des signes de décomposition ont été observés aux plus

hautes températures ; séries dans lesquelles l’air semble n’avoir

pas été complètement éliminé ; 4~ une seule substance, l’acide acé- tique, dont les molécules sont associées dans les deux états, liquide

et gazeux.

Dans tous les cas où aucune cause ne peut mettre en doute

l’exactitude des résultats, la constance de la tension se vérifie par-

faitement.

(10)

232

E. BRINER Compressibilité de mélanges de gaz susceptibles de réagir entre

eux pour former des composés solides ou liquides. Tensions de vapeur et constantes critiques des gaz : acide chlorhydrique, hydrogène phosphoré et

acide sulfureux.

-

P. 476.

Afin de recherchEr si, dans ces mélanges gazeux, les molécules du composant formé existent à l’état gazeux même aux basses

pressions, on a déterminé la compressibilité des mélanges et des

composants séparés et comparé la première à la valeur moyenne des

compressibilités des seconds. La loi d’action des masses indique que, pour le PhIl ICI, la pression partielle de ses molécules gazeuses aug- menterait comme le carré de la pression totale, et comme le cube

dans le cas de C02 (AzH3)2.

La compressibilité du mélange est toujours comprise entre les com- pressibilités des composants; donc on peut admettre qu’il y a très peu ou point de molécules gazeuses du composant. Ysambert était déjà arrivé à la même conclusion pour le mélange AzH3 + AzH2S.

L’application de la loi de Trouton à ces mélanges conduit à la

formule Q ;T étant le nombre de molécules-grammes g auquel

le solide donne naissance par dissociation, T désignant la tempé-

rature où la tension de dissociation .atteint la valeur de 760 milli- mètres. La constante de Trouton, K, doit être égale à 32 si Q désigne non la chaleur de vaporisation, mais la chaleur de subli- mation, qui est la somme des chaleurs de fusion et de vaporisation.

Les résultats expérimentaux donnent pour K la valeur 36.

G. HOSTELET. - Du rôle de la diffusion dans le fonctionnement d’une électrode.

-

P. 50~.

Un électrolyseur étant défini comme formé de deux milieux de transformations électrochimiques, les électrodes, soumises à deux

liaisons dont l’une est l’électrolyte et l’autre le circuit métallique,

l’auteur a cherché expérimentalement les rapports complexes entre

la concentration des électrolytes, la densité du courant et les phéno-

mènes de polarisation. Les différences de potentiel anodiques et cathodiques sont mesurées par rapport à une électrode neutre pla-

-

cée en dehors du champ électrique. En faisant varier la différence

(11)

de potentiel totale appliquée aux électrodes, le temps de passage du courant, la concentration, les courbes représentatives des résul-

tats obtenus présentent des points plus ou moins anguleux corres- pondant à la séparation des différents ions ou à la présence de réac-

tions secondaires. Les substances facilitant la diffusion ou certaines réactions dans l’électrolyte jouentunrôle important sur la répartition

des produits, du potentiel et le rendement électrochimique.

L. DÉJB10L (s. - Etudes physico-chimiques sur l’électrolyse des chlorures alcalins.

-

P. 528.

E. Id.

-

P. 547.

1B1. Ph.-A. Guye ayant donné dans des mémoires précédents la

théorie générale de l’électrolyse des solutions de chlorure de sodium

en vue de la production de la soude caustique, il manquait un certain

nombre de constantes physico-chimiques.

Ces deux mémoires ont pour but de compléter cette lacune.

La conductibilité des solutions a été étudiée par la méthode de

Kohlrausch, tant pour le chlorure de sodium et la soude caustique

que pour les solutions mixtes entre 13 et 80° environ ; les valeurs obtenues diffèrenl de moins de 1 0/0 des nombres de Kolllrausch et

Holborn; obtenus pour les mêmes conditions.

Les résultats obtenus pour les densités ont pu être renfermés dans la formule suivante :

D (0,99787i+0,0007298N20130.000000~4~N3)+(0,OOi03R-0,000000688R~

~ i ! O,UOU39t

où N est la concentration en chlorure de sodium exprimée en

grammes par litre ; R, celle de la soude caustique ; t, la tempé-

rature.

La chaleur spécifique a été déterminée en projetant, dans un calo-

rimètre contenant la solution, une boule d’argent de poids connu et

-

préalablement portée à une température connue et mesurant ,l’élé-

vation de température. La formule de Mathias est applicable aux solutions pures, mais non aux solutions mixtes.

M. Briner a étudié pour les mêmes solutions :

1° L’indice de réfraction, et a trouvé pour les solutions de chlo-

rure de sodium :

J. de Phys., 4, série, t. Vif. (,Nlars 1908.) 16

(12)

234

pour les solutions de soude caustique : -.

rz

= ~

,333’~ -#- c ~ 0,0002r)9-It - 0,0000(l0?89c1,

s ans pouvoir donner de formules simples pour les solutions mixtes ;

2° Le coefficient de viscosité. A ~0°, le coefficient de viscosité de solutions de chlorure de sodium est donné par la formule :

pour les solutions de soude à 20° :

pour les sulutions mixtes, il a fallu se contenter d’un tableau;

3° Les coefficients de transports déterminés par une méthode dif- férente de celle de Hittorf ont été trouvés en concordance avec ceux

qui ont été donnés par cet auteur.

PAUL DUTOIT et HEXRI DEMIERRE. 2013 Réactions ioniques

dans l’acétone.

-

P. 565.

Baden (’ ) avait recherché si la réaction de l’acide chloracé-

tique avec l’iodure de sodium en solution acétonique était molécu- laire ou ionique; il avait suivi la réaction par des dosages gravi- métriques du NaCl supposé insoluble, et conclu que la réaction était moléculaire.

L’étude générale des réactions :

par une méthode toute différente, a conduit les auteurs à une con-

clusion diamétralement opposée. Ils ont suivi la réaction par mesure de conductibilité ; celle-ci, étant presque uniquement due à l’iodure, permettait de déterminer la concentration, d’où l’ordre n de la réac- tion qui fut trouvé égal à 2. De plus la constance du oc

de la constante de vitesse des réactions bimoléculaires au degré de ’

dissociation x ou à la conductibilité tL pour une même concentration fut vérifiée pour les sels de potassium, mais moins bien pour ceux de

(1) Dissertation. Lausanpe,

(13)

sodium, l’insolubilité de NaCl dans l’acétone n’étant pas complète.

.

La réaction, en solution acétonique, nettement ionique, conduit à un

équilibre. G. RoY.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

1906.

JULIUS PRECHT. - Explosionsgefahr hei Radium Danger d’explosion

avec le radium). - P. 33.

PAUL-L. MERC.£NTON.

--

Ueber Explosionsgefahr bei Radium und die L’ndurch-

dringlichkeit des erhitzten Glases fiir die Hadiumemanation (Sur le danger d’explosion avec le radium et l’jmpern1éabilité du verre chauffé pour l’émana- tion du radium;. - P. 3~8.

Un tube contenant du bromure de radium pur et fermé depuis plus

de deux ans fit explosion sur une table où cl. Precht l’avait posé, après l’avoir retiré de l’air liquide, bien qu’il eût déjà pu faire plu-

sieurs fois l’opération sans aucun accident. Il ne s’agit pas ici d’une simple rupture du verre, provenant de la différence de température,

car le tube, finement pulvérisé, fut projeté au loin. Il semble qu’on

t

doive rapprocher cet accident d’un autre fait signalé par Mme Curie :

un de ses tubes à radium, scellé depuis plus de deux mois, fit explo-

sion pendant qu’on le chauffait.

Ce sont là des faits isolés dont il est difficile de donner actuelle- ment une explication certaine. On peut accepter celle de :Mme Curie et de M. Precht, qui admettent l’existence dans le tube d’un véritable

gaz sous pression élevée.

M. Mercanton a rech erché systématiquement les causes de l’explo- sion, en opérant sur un tube appartenant au professeur Rôhtgen et

fermé depuis trente-huit mois et demi. Ce tube fut placé dans une

chambre d’explosion en relation avec un manomètre, un tube de Geissler et une pompe à vide. L’auteur se proposait de fondre une partie du tube, en envoyant un courant électrique dans une spirale

de platine enroulée autour d’une portion du tube. Il vit le verre

nir mou sans se Mais, malheureusement, le fil de platine fut

fondu avant la fin de l’expérience.

L’auteur put constater que, jusqu’alors, la pression n’avait varié que d’une façon insensible, et l’analyse spectroscopique ne lui permit

pas de déceler la présence d’hélium dans la chambre d’explosion.

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