• Aucun résultat trouvé

… par Jean-Pierre Geslin, professeur à l’IUFM du 93, Jeannine Duchet, conseillère pédagogique et les enfants du CM1.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "… par Jean-Pierre Geslin, professeur à l’IUFM du 93, Jeannine Duchet, conseillère pédagogique et les enfants du CM1."

Copied!
86
0
0

Texte intégral

(1)

par Jean-Pierre Geslin, professeur à l’IUFM du 93, Jeannine Duchet, conseillère pédagogique

et les enfants du CM1.

(2)

Les objectifs :

Éducation à l’environnement :

L’éducation à l’environnement est transdisciplinaire. En liaison avec l’éducation civique, elle développe une prise de conscience de la complexité de l’environnement et de l’action exercée par les hommes. Elle s’appuie sur une compréhension scientifique pour des choix raisonnés :

- approche écologique à partir de l’environnement proche ;

- rôle et place des êtres vivants ; notions de chaînes et de réseaux alimentaires ;

* adaptation des êtres vivants aux conditions du milieu ;

* trajet et transformations de l’eau dans la nature et qualité de l’eau.

B.O. N°1, 14 février 2002 : Programmes de l’Ecole Primaire, cycle des approfondissements.

"Le devenir de la planète, la sauvegarde du patrimoine, la préservation de la nature passionnent les élèves, suscitent leurs prises de position et éveillent en eux une réelle volonté d'action.

L'éducation à l'environnement n'est pas une nouvelle discipline, mais l'occasion d'une véritable approche pluridisciplinaire, mettant en synergie tous les champs d’apprentissage, en particulier les apports des sciences, de la géographie, de l’histoire, de l’éducation civique, l’éducation physique et sportive, des arts plastiques, en développant des situations propres à développer la maîtrise de la langue.

Les élèves sont conduits à remarquer, principalement à l'occasion de sorties scolaires, qu'il existe divers milieux, que les êtres vivants sont adaptés à leur milieu et qu'il y a des liens de dépendance entre les êtres vivants d'un même milieu (dépendance alimentaire notamment). Ils découvrent l'importance des plantes sans lesquelles ni les animaux ni les hommes ne pourraient vivre.

En liaison avec les activités d'éducation civique, ils prennent mieux conscience de la complexité de leur environnement et de l'action exercée par les hommes sur celui-ci.

Cet aspect du programme ne doit être abordé qu'à partir d'un ou deux exemples simples qui permettront aux élèves de se forger quelques représentations élémentaires mais précises sur ces sujets par ailleurs difficiles".

Complément au B.O. N°1, 14 FÉVR. 2002 : Les nouveaux programmes de l’école primaire, cycle 3 des approfondissements. Documents d’application - Sciences expérimentales et technologie.

(3)

DETAILLONS POUR LE CANARD LES OBJECTIFS NOTIONNELS…

EN NOUS INSPIRANT D’ INSTRUCTIONS PLUS ANTERIEURES ET PLUS DETAILLEES (1984) :

1. Diversité du vivant : Il s’agit ici,

"d’observer et analyser les manifestations de la vie", relatives à des animaux en liberté observés au cours de sorties et à des végétaux de l’environnement.

"de décrire et de caractériser les comportements d’êtres vivants… à travers les relations qui existent entre-eux et le milieu dans lequel ils vivent".

" de rechercher à partir de leurs comportements et de leur organisation des critères permettant de classer les êtres vivants" et "d’utiliser des ouvrages simples pour déterminer quelques espèces courantes".

Le but est donc pour ce dernier point de travailler le concept de classification et le concept de détermination :

Concept de classification : l’objectif de ce concept n’est pas d’étudier les classifications établies par les naturalistes mais plutôt que les enfants établissent leur propre classification en utilisant leurs propres critères… peut-être obtiendrez-vous en ce qui concerne les plantes de la haie – une distinction entre arbres, arbustes, plantes grimpantes… et les autres…

Concept de détermination : c’est le problème inverse… Cette fois-ci, on exploite des résultats établis par d’autres afin de déterminer l’espèce animale ou végétale trouvée sur les lieux. Cette notion est, à notre avis, à aborder dans un 2

ème

temps : les documents fournis pourraient, en effet, induire une classification sans rapport avec ce que les élèves sont capables d’imaginer…

2. Unité du monde vivant :

"Constater l’existence d’un cycle de vie commun à tous les êtres vivants (naissance, croissance, vie adulte, mort) en suivant :

les étapes du développement des plantes…

l’évolution des animaux mis en élevage…

Discerner les fonctions communes à tous les êtres vivants…".

3. L’environnement :

"Rechercher des éléments d’organisation de milieux simples (approche écologique) :

Recenser les différents facteurs d’un milieu à travers des exemples concrets puisés dan

l’environnement immédiat des enfants (ici une haie).

(4)

Faire une approche qualitative et quantitative des facteurs biologiques et des facteurs physico- chimiques (repérage des températures, nature du sol, orientation…).

Mettre en évidence des relations alimentaires dans un milieu donné (chaînes et réseaux alimentaires : observation directe… complétée par une recherche documentaire).

Découvrir l’organisation d’un milieu dans l’espace…

Analyser les variations d’un milieu au cours du temps (cycles… saisonniers)".

"Adopter, en en comprenant la nécessité, une attitude responsable vis à vis de l’environnement.

S’interroger, à partir d’exemples, sur l’aménagement de l’environnement humain proche…

Réfléchir à l’action prédominante de l’homme, dans le maintien ou la destruction des équilibres fondamentaux des milieux".

Il s’agit ici en particulier de travailler sur le concept de milieu extérieur : … faire saisir les rela- tions existant entre les êtres vivants et leur milieu, entre les différentes espèces animales et végétales.

BIOCÉNOSE (végétaux + animaux) + BIOTOPE (milieu physique) = ECOSYSTÈME.

4. Notion de cycles saisonniers : (la haie au fil des saisons) Vous emmènerez vos chers petits voir la haie :

Vous n’omettrez pas de prendre des photographies… et pas seulement des loupiots ! …

Notion du vivant (comme nous, les végétaux et les animaux naissent, grandissent et se reproduisent, vieillissent et meurent)…

Documents utilisables :

- « Les plantes de la haie » de Bernadette Bornancin. Editions Fernand Nathan.

- « Fleurs des chemins et des haies » de E.A. Ellis. Editions Floraisse.

- « Quelle est donc cette fleur ? » par D. Aichele. Editions Fernand Nathan. Les fleurs sont classées selon leur couleur puis par milieux et enfin d’après le nombre de pétales… Résultats très positifs avec les enfants de CM.

- « Guide des fleurs sauvages » par Aichele et Schwegler. Editions Hatier… Méthode similaire en ce qui concerne le classement mais les dessins sont remplacés par des photographies.

- « Petits animaux des bois et des champs G. Mandahl-Barth. Editions Fernand Nathan.

- « Guide des insectes » de Zahradnik et Sévera. Editions Hatier.

(5)

La démarche :

A) Visite sauvage ou préparée ? Préparer avec les enfants

une visite – quelle qu’elle soit – implique une réflexion sur :

« Que va t-on faire ? »…

« Comment allons-nous nous répartir le travail ? »… « Quel est le matériel néces- saire ? »… « Qui apportera quoi ? »… C’est une possibilité.

Autre démarche : nous allons nous promener derrière

l’école, … nous nous arrêtons devant la haie… chacun ramasse ce qui lui plaît. « Qu’est-ce que vous avez trouvé ? »… « Qu’est ce qui vous a particulièrement intéressé ? »… « Et si nous cherchions un peu plus… toi qui as trouvé des petits animaux… peux-tu en chercher d’autres ?… Et toi ?… ».

Ici, la visite non préparée se structure en cours de route… l’enseignant doit avoir prévu tout le matériel nécessaire (boîtes pour recueillir les animaux, journaux à papier poreux pour placer les plantes entre les pages, fanions pour délimiter les secteurs…).

B) Retour en classe :

1. Classement du matériel rapporté : nous nous gardons alors bien de fournir des indications. Certaines équipes s’occupent des végétaux, d’autres des bestioles… Travail suivi d’une information réciproque.

2. Détermination des espèces :

Les documents fournis permettent d’attribuer des noms.

Vous pouvez proposer de réaliser un herbier soit à l’ensemble de la classe soit seulement aux équipes chargées des végétaux. Celles s’occupant des animaux les installent alors « le mieux possible » dans des vivariums (ce qui permettra une observation continue).

3. Phase de recensement des observations, des questions et des hypothèses.

4. Phase de recherche ( qui peut exiger un retour sur le terrain… d’où la nécessité que la haie soit dans ou très proche de l’école).

Le recherche s’effectue par observation organisée, par expérimentation et par recherches documentaires ou enquêtes.

5. Information réciproque des différentes équipes.

6. Synthèse finale :

Etablissement d’un compte rendu clair et précis se rapprochant le plus possible d’un document scientifique… par exemple : « La haie n’est pas

simplement formée de végétaux (au même titre que la forêt n’est pas uniquement constituée d’arbres). La haie (comme la forêt) héberge et nourrit des populations animales. La haie croît sur un sol (dont la nature argileuse, sableuse…peut être déterminée).

Elle subit des influences climatiques (vent, température…) et celle de l’homme qui régularise son développement ».

7. Contrôle de l’acquis.

* A court terme (exemple : analyse d’un document concernant la haie).

* A long terme (voir suite).

(6)

C) Les autres visites (ici préparées) :

L’analyse des variations saisonnières (perte des feuilles puis éveil des bourgeons, floraisons, éventuellement fructifications) permet au maître de vérifier que les notion abordées au cours de la sortie ont bien été intériorisées et débouche sur la

notion de cycles saisonniers.

Rappel concernant les sorties scolaires : Taux minimum d'encadrement au cours de la vie collective selon les types de sorties scolaires (B.O.E.N. HS N°7 du 23 septembre 1999).

École maternelle, classe maternelle ou classe élémentaire avec section enfantine

École élémentaire

Sortie régulière

2 adultes au moins dont le maître de la classe, quel que soit l'effectif de la classe. Au-delà de 16 élèves, un adulte supplémentaire pour 8.

2 adultes au moins dont le maître de la classe, quel que soit l'effectif de la classe. Au-delà de 30 élèves, un adulte

supplémentaire pour 15.

Sortie occasionnelle sans nuitée

2 adultes au moins dont le maître de la classe, quel que soit l'effectif de la classe. Au-delà de 16 élèves, un adulte supplémentaire pour 8.

2 adultes au moins dont le maître de la classe, quel que soit l'effectif de la classe. Au-delà de 30 élèves,

un adulte supplémentaire pour 15.

Sortie avec nuitée(s)

2 adultes* au moins dont le maître de la classe, quel que soit l'effectif de la classe.

Au-delà de 16 élèves, un adulte supplémentaire pour 8.

2 adultes au moins dont le maître de la classe, quel que soit l'effectif de la classe. Au-delà de 20 élèves,

un adulte supplémentaire pour 10.

Les sorties scolaires relèvent de trois catégories : - 1ère catégorie :

Les sorties scolaires régulières, correspondant aux enseignements réguliers, inscrits à l'emploi du temps et nécessitant un déplacement hors de l'école. Ces sorties sont autorisées par le directeur d'école.

- 2ème catégorie :

Les sorties scolaires occasionnelles sans nuitée, correspondant à des activités d'enseignement sous des formes différentes et dans des lieux offrant des ressources naturelles et culturelles, même organisées sur plusieurs journéesconsécutives

sans hébergement, relèvent de cette catégorie. Ces sorties sont autorisées par le directeur d'école.

- 3ème catégorie :

Les sorties scolaires avec nuitée(s), qui permettent de dispenser les enseignements, conformément aux programmes de l'école, et de mettre en œuvre des activités dans d'autres lieux et selon d'autres conditions de vie.

Ces sorties sont autorisées par l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale.

Les sorties scolaires avec nuitée(s) qui regroupent les voyages collectifsd'élèves, classes de découverte, classes d'environnement, classes culturelles, comprenant au minimum une nuitée, relèvent de la troisième catégorie, de même

que les échanges internationaux, même d'une journée. Toutefois les échangesd'une journée qui ont lieu dans les pays étrangers frontaliers, comme les sorties occasionnelles sans nuitée, relèvent de la 2ème catégorie.

(7)

Quelques informations pour les enseignants

Les haies (on écrivait autrefois "haye")

1

sont des ensembles d’espèces végétales et animales entourant des champs, des prairies, des vergers, des jardins ou des terrains de sport.

Créées et conservées par l’homme elles ont surtout été développées aux 12

ème

et 13

ème

siècles. Elles présentent un aspect linéaire et possèdent une largeur allant de 1 à 4 mètres. Les plants peuvent être issus de boutures, de semis réalisés directement en place ou provenir de pépinières.

Un ensemble de haies bien développées constitue un paysage agricole désigné sous le nom de bocage.

Dans une haie champêtre, la partie axiale de la haie est généralement constituée d’espèces ligneuses (arbres, arbustes et arbrisseaux comme le charme, le noisetier, l'aubépine monogyne, l'églantier, le houx, le groseillier épineux et le néflier…) sur lesquelles prennent appui des plantes grimpantes. De part et d’autre sont installés des végétaux herbacés. Plus une haie est âgée plus les espèces végétales y sont nombreuses : jusqu’à 300 dans une haie bretonne.

Dans une haie jardinée, le nombre d’espèces végétales est faible et la haie constituée souvent de thuyas ou d’ifs ou de lauriers ou de troènes est taillée.

Les haies constituent un refuge pour de nombreuses espèces sauvages : musaraignes, mulots, loirs et lérots, écureuils et hérissons ; de nombreux oiseaux dont le rouge-gorge, la mésange bleue et la mésange charbonnière, le verdier, la bergeronnette, le troglodyte, la perdrix et le merle ; des reptiles comme les vipères, les couleuvres, les orvets et les lézards, des crapauds et des grenouilles rousses, une multitude d’insectes en particulier des coléoptères (comme les coccinelles) et des chenilles de papillons (gazé, flambé, citron et sylvain). Les feuilles sont mangées par de nombreux escargots et limaces, des insectes et les lapins, les fleurs sont visitées par les abeilles et les bourdons. Les fruits sont dévorés par les insectes comme le balanin du noisetier, les oiseaux et les rongeurs. Tous ce petit monde attire des prédateurs : rapaces et mammifères carnassiers (comme les belettes et les hermines).

Les haies sont suivies le matin et le soir par de gros animaux sortant la nuit de la forêt en quête de nourriture : sangliers, biches, blaireaux, renards…

Les haies ont pour effets :

1. De limiter les propriétés en formant des clôtures et d’éviter la divagation du bétail.

2. De fournir du bois (fagots de bois mort, charmes et ormes permettant de réaliser des manches d’outils) et des fruits (noisetiers, mûriers, prunelliers et sorbiers).

3. D’accroître la diversité des paysages, la biodiversité des plantes et des animaux mais aussi à l’inverse d’augmenter la concentration des oiseaux granivores s’attaquant aux cultures et de certaines autres espèces considérées à priori comme des nuisibles (rongeurs par exemple).

4. Comme l’a montré à contrario leur destruction dans les années 1960 lors du remembrement :

* Dans les prairies, elles protégent le bétail des vents et lui fournissent de l’ombre. Il s’ensuit une moindre dépense d’énergie dédiée à la régulation de la température et le rendement laitier s’en trouve accru.

* Dans les champs, elles préservent les cultures du vent qui dessèche et ainsi accroissent le rendement de 5 à 15 % (en particulier du trèfle et de la luzerne).

* Dans les vergers, elles constituent un brise-vent qui évite une chute précoce des fruits.

* Au bord des routes, elles atténuent les nuisances pour les riverains.

* Partout, elles permettent, en retenant l’eau et le vent, de réduire l’érosion. Elles améliorent l’infiltration des eaux de pluie. Un déferlement de boue s'est abattu sur la commune de Morlaix dans le Finistère postérieurement au remembrement.

1 Cf. « L’Haye-les-Roses » en région parisienne et « La Haye » en Hollande.

(8)

Travaux d’enfants :

Le bonheur

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.

Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.

Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.(...) De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,

De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite, Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !

Paul Fort 1872 – 1960

(9)

LA SORTIE ET LA REALISATION DE L’HERBIER :

Pour réaliser un herbier :

Lors de la sortie, on prélève les végétaux herbacés en totalité et on sectionne sans les arracher des rameaux des végétaux ligneux… Choisir de préférence des parties fleuries. Les plantes sont placées entre les pages des journaux apportés (afin d’assurer un séchage)...

On détermine les plantes (dont on n’a pas noté le nom lors de la sortie) l’après-midi même lorsque les échantillons sont encore à l’état frais.

S’il n’a pas plu la veille, le séchage est suffisant : après classement, on fixe 1 ou 2 plantes par page cartonnée à l’aide de ruban adhésif.

On écrit le nom français, éventuellement le nom latin (identique pour tous les pays… d’où son intérêt) et la famille. La page de garde comportera le lieu de récolte et la date.

HERBIER :

Collection de plantes desséchées et conservées

entre des feuilles de papier, servant aux

études botaniques.

(10)

NOS QUESTIONS :

Les plantes :

1. Quels sont les noms des plantes que nous avons trouvées ? 2. Comment vivent-elles ?

3. Comment sont-elles nées ?

4. Comment expliquer que des plantes étrangères (comme l’Erigéron du Canada) soient venues s’installer ici ?

5. Quand fleurissent-elles ?

6. Comment se nourrissent-elles ?

7. Qui les arrose quand il fait beau ? De quelle quantité d’eau ont-elles besoin ? 8. Est-ce que ces plantes sont comestibles ?

Les animaux :

1. Quels sont leurs noms (en particulier ceux des araignées) ?

2. Que mangent les animaux trouvés ? De quoi se nourrissent les araignées ? 3. Est-ce qu’on peut grouper les bêtes dans le même pot sans quelles se mangent ? 4. Est-ce que ces bêtes savent nager ?

5. Est-ce qu’elles vivent toujours sur les plantes de la haie ?

Erigéron du Canada ERIGERON CANADENSIS =

CONIZA CANADENSIS

30 cm à 1 mètre.

Floraison : de juin à

(11)

Comment les plantes se nourrissent-elles ?

Seuls les végétaux verts

(= végétaux contenant de la chlorophylle) sont capables de se fabriquer à partir d’eau,

de sels minéraux et de gaz carbonique.

Ceci ne peut se produire qu’en présence de

lumière.

(12)

Comment les végétaux se reproduisent-ils ?

(13)

LES VEGETAUX ET L’EAU :

(14)

Bocage (mot normand) : région où les champs et les prés sont enclos par des levées de terre portant des haies ou des rangées d'arbres, et où l'habitat est dispersé

généralement en fermes et en hameaux.

Petit Larousse.

Bocage

aascalys.free.fr/ fond.html.

(15)

LES VEGETAUX DES HAIES :

La haie

Créée et entretenue par l'homme comme clôture, entourée de terres cultivées, la haie est le refuge de nombreuses plantes sauvages et de divers petits animaux.

Elle est faite d'arbustes touffus et souvent épineux : noisetiers, cornouillers, prunelliers, aubépines, ronces, églantiers... auxquels s'accrochent des lianes de toutes sortes : clématite, chèvrefeuille, houblon, bryone, douce-amère, liseron.

Quelques arbres peuvent y figurer; ils sont taillés le plus souvent : saules, ormes,

chênes. Au pied de la haie croissent renoncules, stellaires, gaillets…

Cette mince frange de végétation sauvage est souvent très drue car la haie coupe le vent, maintient une certaine humidité à sa base et la litière de ses feuilles mortes fournit, en se décomposant, un humus qui fertilise le sol. De plus, tiges rampantes et graines trouvent sous cette litière un abri pour traverser la mauvaise saison.

Extrait de « La nature et nos enfants » Editions Casterman Poche.

Dans la haie, les plantes ont des hauteurs différentes. La répartition verticale des végétaux est appelée stratification : on distinguera la strate arborescente (les arbres), la strate arbustive

(les arbustes et arbrisseaux), la strate herbacée (les plantes basses), la strate muscinale (mousses, lichens et champignons)

et la strate hypogée ou souterraine (c’est-à-dire les bulbes, les tubercules… ).

Des visites répétées permettent de montrer qu’il existe des variations saisonnières importantes (floraison, formation des

fruits, chute des feuilles…).

Arbres des haies Arbustes et arbrisseaux

Aulne glutineux Frêne oxophylle Aubépine monogyne Prunellier

Bouleau verruqueux Merisier Bourdaine Saule cendré

Charme ou

charmille Noyer commun Cornouiller sanguin Saule marsault

Chêne pédonculé Pêcher Eglantier Saule osier

Chêne sessile Peuplier tremble Fusain d’Europe Sureau noir

Érable champêtre Pommier Houx Troène d’Europe

Erable champêtre Poirier Lilas

Érable plane Saule blanc Merisier à grappe

Viorne mancienne ou lantane

Hêtre ou foyard Tilleul à petites feuilles Néflier Viorne obier Frêne commun Robinier faux acacia Noisetier ou coudrier

http://www.lpochampagneard enne.com/agenda_des_oiseau x/decembre/vx_arbres.htm

http://www.lpochampagneardenne.c om/agenda_des_oiseaux/decembre/

vx_arbres.htm

Gaillet gratteron = herbe collante (Galium aparine) :

(16)

La « taille en têtard » et la « taille en tête de chat » des arbres de la haie :

L’étêtage ou taille en têtard : consiste en la suppression de la cime d’un arbre (= le haut du

tronc) et en l’enlèvement de toutes

les branches latérales située plus bas, le long

du tronc. Cette opération s’effectue

durant l’hiver hors période de gel.

L’été suivant, l’arbre réagit en produisant de jeunes branches autour de la coupe supérieure

et parfois aussi des branches latérales plus

bas le long du tronc. Ces branches latérales-là sont enlevées chaque hiver, tandis que les branches supérieures, qui forment la

tête de l’arbre, sont laissées plusieurs années de suite (mais retaillées au même niveau chaque hiver).

Au fil des années, il se forme un bourrelet de cicatrisation en haut de l’arbre : c’est « la tête ». Les branches supérieures laissées en place et le bourrelet de cicatrisation constituent une "tête de saule".

Certaines essences d’arbres supportent mieux que d’autres

l’étêtage en particulier le saule blanc = saule argenté

(Salix alba)

, le saule fragile

(Salix gragilis)

, le saule des vanniers = osier blanc = osier commun

(Salis vimanilis)

, le saule cendré

(Salix cinerea)

, le frêne commun

(Fraxinus excelsior) et

le frêne oxyphylle

(Fraxinus augustifolia)

, le charme

(Carpinus betulus)

, le peuplier, le hêtre

(Fagus sylvatica)

, le tilleul, l’orme, l’aulne

(Alnus glutinosa)

et le chêne pédonculé

(Quercus robur)

.

Cette taille était autrefois pratiquée pour :

* se fournir en tiges souples pour ligaturer (osier) ou fabriquer des paniers et des chaises en vannerie (saule des vanniers),

* s'approvisionner en feuillage pour le bétail (les feuilles de frêne fournissaient un excellent fourrage pour les bestiaux en automne).

* récolter des branchages aux nombreux usages (fagot, perches, rames, allumettes avec le saule blanc…).

Les arbres ainsi taillés se creusent au niveau des plaies de taille qui constituent des lieux d’attaque pour les insectes et les champignons. Il se forme ainsi de nombreuses cavités utilisées par les oiseaux (Chouette Chevêche, le rouge queue à front blanc et les pics et les grimpereaux par exemples qui choisissent souvent un saule), des insectes (comme la cétoine dorée, le capricorne musqué, les fourmis, les abeilles et les guêpes sociales) et les chauves-souris pendant l'été.

Taille en tête de chat

http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/fp _taille_tete_tetard.php3

Cette variante, qui s'applique bien au tilleul, consiste à tailler

un peu plus long lors que la 1ère intervention. Ainsi, au lieu de se retrouver avec des départs au ras du tronc, ceux-ci

seront déportés un peu plus loin sur les charpentières, simplement taillées à 1 m du

tronc environ. Les

"boursouflures" qui naîtront au bout des charpentières forment ce que l'on nomme les têtes de

chat !

La « taille en têtard consiste à supprimer le haut du tronc (tous les 6 ans pour le saule et tous les 9 ans pour le charme) et à rabattre chaque

année au ras du tronc les branches adjacentes.

http://www.echo62.com/crrg/conseils/charme_T.htm

(17)

L’eau et les plantes (1) :

Chacun sait qu’une plante d’appartement non arrosée se fane puis meurt. Tu as peut-être remarqué qu’on observe la même chose dans la nature lors d’une grande période de sécheresse.

I- Comment connaître la quantité d’eau nécessaire ?

- Installe le dispositif présenté sur la droite (le coton et le papier d’aluminium peuvent être remplacés par de la pâte à modeler). Trace un trait sur les 2 bouteilles pour repérer le niveau d’eau au départ.

A ton avis : à quoi sert l’expérience témoin ?

--- --- ---

- Attends 3 jours et note le niveau d’eau des 2 bouteilles en plaçant un élastique sur chaque bouteille.

- Comment feras-tu pour mesurer la quantité d’eau absorbée par la plante durant ces 3 jours ? --- --- - Quelle est la quantité d’eau pompée en 24 heures ? --- - Renouvelle ton étude avec une autre plante de la même espèce mais d’une taille différente…

Que conclus-tu ?

--- --- ---

II- Que devient l’eau absorbée par les racines de la plante ?

Certains enfants pensent que l’eau d’arrosage des plantes reste dans la terre… mais l’expérience précédente montre que sans terre, l’eau diminue dans le flacon de gauche.

On peut donc penser que l’eau va dans les racines, que l’eau va dans la tige, que l’eau va dans les feuilles ou encore que l’eau s’évapore…

Si on place de l’eau colorée par de l’encre rouge dans le flacon de gauche de l’expérience précédente, on constate que toute la plante devient rouge…

Que conclus-tu ?

III- Par où passe l’eau dans la plante ?

IV- Toute l’eau absorbée reste t-elle dans la plante ?

VOIR PAGE SUIVANTE…

A gauche : plante normale. A droite plante ayant trempé dans de l’eau

colorée en rouge.

(18)

L’eau et les plantes (2) :

III- La circulation de l’eau dans la plante :

Voici, à droite, une tige coupée très grossie : on aperçoit ici les vaisseaux assurant le transport de l’eau dans la plante.

L’eau absorbée au niveau des racines remonte dans des vaisseaux des racines, remonte dans des vaisseaux des tiges et se dirige vers les feuilles ou elle circule dans des vaisseaux situés au niveau des nervures.

IV- Toute l’eau absorbée reste t-elle dans la plante ?

Installe le dispositif ci-dessous et observe le résultat 2 heures plus tard.

On peut faire l’hypothèse qu’une partie de l’eau qui a été absorbée par la plante

est passée ensuite dans

l’air, que la plante a per- du de l’eau

car elle transpire…

Comment en être sûr ?

Si on répète l’expérience on

enveloppant complètement la plante

dans un sac en plastique transparent et

qu’on attend 2 heures, qu’observe- t-on ?

On constate que de la buée apparaît sur la face interne du sac : la plante rejette une

partie de l’eau qu’elle absorbe.

Remarque : les feuilles peuvent réabsorber l’eau rejetée dans le sac en plastique.

Conclusion : Où va l’eau d’arrosage des plantes ?

Une partie est gardée par la plante (les plantes sont constituées aux ¾ d’eau). La plus grand partie de l’eau absorbée par les racines de la plante est rejetée au niveau des feuilles : c’est la transpiration.

Des gouttelettes d’eau se déposent sur la face interne du sac et les plateaux de la balance restent en équilibre.

Photo : Pépin.

De la pâte à modeler bouche complètement le tube autour de la tige afin d’éviter

l’évaporation de l’eau contenue dans le flacon.

(19)

Des aliments (ou mieux "nutriments") des plantes : les sels minéraux

Des sels minéraux presque partout :

Lorsqu’on brûle complètement une plante ou une partie de plante (un morceau de bois par exemple), il reste une poudre grisâtre : ce sont les cendres. Les cendres sont constituées de sels minéraux.

Notre corps et le corps de tous les animaux contiennent aussi des sels minéraux.

L’eau de mer contient en grande quantité un sel minéral : le chlorure de sodium ( = chlore + sodium) que l’on utilise pour saler les aliments. Il existe beaucoup d’autres sels minéraux à base de potassium, d’azote, de phosphore, de calcium, de fer…

L’eau de pluie ne contient pas de sels minéraux.

Que se passe t-il si on prive une plante de tous les sels minéraux ?

La plante de gauche trempe dans une eau refermant les différents types de sels minéraux. Celle de droite trempe dans de l’eau de pluie sans sels minéraux.

Que remarques-tu ?

--- --- ---

Quelle conclusion en tires-tu ? --- --- ---

Que se passe t-il si on prive une plante de certains des sels minéraux ?

--- --- --- ---

Gotlib

(20)

Les feuilles des plantes sont de véritables usines :

On peut considérer que chaque feuille de la plante est une véritable usine…

Une usine ne peut fonctionner que :

1. Si elle reçoit de l’énergie… l’énergie correspond ici à la lumière : l’usine feuille ne peut produire que le jour et arrête de fonctionner à l’obscurité.

2. Si elle dispose de matériaux. Dans le cas de la feuille ce sont :

* l’eau et les sels minéraux pompés au niveau des racines et qui montent sous la forme de sève brute dans la plante (voir flèches bleues).

* le gaz carbonique = dioxyde de carbone pris

dans l’air par les parties vertes et en particulier les feuilles de la plante.

La feuille, en présence de lumière, "combine" la sève brute et le gaz carbonique pour produire des sucres : la sève brute devient alors de la sève sucrée (= sève élaborée).

L’opération est appelée « photosynthèse » (le terme photo évoque la lumière et le mot synthèse signifie fabrication). La sève sucrée est ensuite distribuée à l’ensemble de la plante (voir flèches rouges) .

L’usine produit un déchet rejeté dans l’air : c’est l’oxygène.

Surface d’une feuille très grossie : on aperçoit des dispositifs (ici 7) appelés stomates avec chacun 1 trou central (= l’ostiole) dont la taille peut varier. C’est au

niveau des trous que le gaz carbonique entre et l’oxygène sort.

Biophoto Associates.

(21)

Les engrais :

Pour assurer leur croissance, la formation de leurs fleurs et de leurs fruits, le jardinier apporte de l'engrais aux plantes qu’il cultive… Mais qu’est-ce qu’un engrais ?... Pourquoi n’est-il pas

nécessaire d’en mettre dans la haie ?

Un engrais est un produit « organique » ou « minéral » incorporé au sol pour en maintenir ou en accroître la fertilité.

Que signifie produit organique ? C’est un produit qui provient d’un être vivant.

Dans la terre, les animaux (par exemple les vers de terre) et les végétaux (c’est le cas de minuscules champignons) se nourrissent des feuilles mortes et des cadavres des animaux… on dit qu’ils décomposent les produits

organiques les feuilles et les cadavres : ce sont des décomposeurs. Des microbes reprennent ce qui reste et le

transforment en sels minéraux : on dit que ce sont des transformateurs. Lorsque le cultivateur met du fumier dans le sol, il sait que cet engrais donnera des sels minéraux qui permettront aux plantes de se nourrir.

Végétaux + animaux morts qui "engraissent" le sol décomposeurs puis transformateurs Sels minéraux.

On distinguera donc 2 grands types d’engrais : « les minéraux » et « les organiques ».

Engrais minéraux :

« Un engrais est composé de 3 éléments principaux : azote (symbole chimique : N), l'acide phosphorique (P) et le potassium (K). Il convient d'y ajouter les oligo-éléments, contenus en quantité bien plus faible, mais qui jouent néanmoins un rôle essentiel ». Comme oligoéléments, on peut citer le magnésium (nécessaire à la formation de chlorophylle), le zinc (facteur de croissance), le cuivre…

C'est la proportion de chacun 3 éléments principaux dans un engrais qui déterminera ses propriétés. »

N = azote :

« C'est l'élément de base. Son action essentielle concerne la partie aérienne des végétaux : tiges et feuillage. C'est lui, notamment, qui fait

reverdir le gazon ! Au potager, on le réserve aux légumes feuilles (salades, choux, bettes...)».

P = acide phosphorique :

« Son action se concentre sur les racines, dont il assure le bon développement. Il favorise également le résistance aux maladies et la reproduction (=

floraison + fructification). Cet élément bénéficie particulièrement aux légumes fruits (tomate, aubergine, poivrons...), aux arbres fruitiers et aux plantes à fleurs… Pour être efficace, comme il agit au niveau des racines, il doit être incorporé dans la terre ».

K = potasse :

La potasse favorise le développement des fleurs, des fruits (fraise, mais aussi tomate!) et des bulbes.

CONCLUSION :

« Regardez bien l'étiquette du sachet, de la boîte ou de la bouteille d'engrais que vous achetez. Y figure généralement les 3 lettres

NPK, suivi de 3 nombres (comme 12.5.5). Ces derniers correspondent à la proportion des 3 composants essentiels dans cet engrais. Ainsi, un engrais "plantes vertes", aura une valeur élevée de " N", ce qui signale une forte teneur en azote. A l'inverse, un sac de granulés "spécial fruitiers" aura un "P" élevé »...

ENGRAIS ORGANIQUES :

Les engrais organiques « naturels » sont réalisés à partir de produits végétaux ou animaux, parfois associée à des produits d'origine minérale. L'azote (N) est

forcément d'origine organique (corne broyée, sang séché, fiente de volaille, tourteau végétal...). Le phosphore (P) provient généralement de phosphates naturels, qui sont broyés et intégrés dans les engrais organo-minéraux. A noter cependant que le guano, par exemple, est naturellement riche en phosphore. La potasse (K) est généralement apportée par la vinasse de betterave.

Ces 4 plantes avaient au début de l’expérience la même taille. La n° 1 a bien grandi. Les 3 autres sont restées petites. Que faut-il

fournir aux plantes pour que la croissance soit normale ?

Parties entre guillemets extraites de

http://www.gerbeaud.com/jard in/fiches/fp_engrais_base.php3

(22)

Les plantes se reproduisent grâce à des fleurs et des graines :

Souvent les fleurs sont à la fois mâles et femelles : c’est-à-dire qu’elles renferment des organes mâles et des organes femelles.

Chez les plantes, les organes mâles sont les étamines qui produisent des éléments mâles : les grains de pollen.

L’organe femelle est le pistil souvent constitué de la réunion de plusieurs ovaires qui contiennent les éléments femelles ou ovules.

Après fécondation de l’ovule par un grain de pollen, l’ovule devient une graine et l’ovaire se transforme en fruit.

LEXIQUE :

FLEUR : Partie des plantes supérieures qui contient les organes reproducteurs.

PETALES : Pièces colorées et stériles d’une fleur.

COROLLE : Ensemble des pétales.

SEPALES : Pièces vertes ou brunes, qui constitue l’enveloppe extérieure stérile de la fleur.

CALICE : Ensemble des sépales.

PERIANTHE : Ensemble des pétales et des sépales.

ETAMINES : Les étamines sont des organes mâles dressés comprenant un filet et une anthère.

L’anthère renferme les grains de pollen.

GRAINS DE POLLEN :

Ces grains de pollen sont des éléments reproducteurs mâles généralement sphériques et de couleur jaune.

Ils peuvent être transportés par le vent ou par des animaux (souvent des insectes) : c’est la pollinisation.

Le grain de pollen se colle sur le stigmate et émet un long tube : le tube pollinique qui fécondera un ovule : c’est la fécondation.

Les grains de pollens présents dans l'atmosphère que nous respirons peuvent provoquer des allergies chez les personnes sensibles.

Grain de pollen très grossi avec son tube pollinique.

STIGMATE :

Surface réceptrice du pollen

STYLE :

Partie reliant le stigmate à l’ovaire et traversée par le grain de pollen.

OVAIRE :

Organe femelle qui forme le centre de la fleur et qui renferme le ou les ovules.

A) Pistil ( = gynécée) :

Ensemble des ovaires des styles et des stigmates qui forment la partie femelle de la fleur.

B) Ovules :

Eléments (= cellules) reproducteurs femelles localisés dans l’ovaire.

FECONDATION :

Rencontre d’un grain de pollen avec un ovule.

GRAINE :

Organe résultat de la rencontre d’un grain de pollen et d’un ovule. La graine est enfermée dans un fruit. Après dispersion et germination, elle donnera une nouvelle plante.

FRUIT :

Organe contenant les graines et provenant généralement de la croissance de l'ovaire

(ou des ovaires) de la fleur. On distingue les fruits secs (gousse, capsule, akène) et les

fruits charnus (drupes à noyau, baies à pépins),

(23)

Les plantes peuvent aussi se reproduire sans fleurs et sans graines (1) :

La reproduction sexuée fait intervenir deux organismes produisant des éléments spécialisés dits reproducteurs qui en se réunissant (fécondation) vont donner un nouvel individu. La reproduction sexuée existe chez les végétaux, chez les animaux et chez l’homme.

La multiplication végétative est la reproduction d’un être vivant sans intervention de phénomène sexuel. On multiplie la plante à partir d’organes asexués c’est-à-dire de fragments de l’appareil végétatif (racines, tige feuillée, feuilles…).

Multiplication végétative naturelle à partir de stolons :

Ce sont des tiges à croissance s’effectuant au ras de terre et dont les feuilles sont réduites à de petites écailles. Le bourgeon terminal de ces rameaux s’enracine et donne un nouvel individu. Les individus restent attachés les uns aux autres par le stolon au moins provisoirement.

Ex : fraisier (stolons aériens) ou oyat (stolons souterrains).

Multiplication végétative naturelle à partir de bulbilles

:

Un bulbe produit une plante, mais il peut aussi produire d’autres bulbes

. Ex : le bulbe

2

de tulipe présente des petits bulbes accolés (ou bulbilles).

Bulbille d’oignon à repiquer.

Multiplication végétative naturelle par drageons et rejets :

Sur des racines à croissance horizontale apparaissent des bourgeons qui donnent des tiges dressées ou drageons. Il arrive qu’un drageon se forme sur une racine aérienne. Le drageonnage consiste donc en la formation de tiges (dites adventives) à partir des racines. C’est le cas robinier (ou faux-acacia), du hêtre, du peuplier d’Italie,du peuplier tremble, du prunellier, du merisier, du framboisier, de l’églantier et du sorbier torminal.

Le rejet de souche se développe non pas sur une racine mais sur une tige. Cette tige peut être la partie aérienne voire souterraine d’un tronc. Le rejet de souche existe chez le platane, l'érable, le charme, le houx, le frêne, le tilleul.

Multiplication végétative naturelle à partir de racines ou de tiges tubérisées :

Les tubercules

3

peuvent être issus de tiges ou de racines. Exemple : la pomme de terre est une tige renflée dont les bourgeons axillaires donnent chacun une tige feuillée au printemps. La plante donne naissance à de nombreux autres tubercules.

2 Bulbe : tige courte (plateau), souterraine, portant des feuilles très développées et chargées de réserves.

3 Tubercule : partie végétative de la plante (tige ou racine) renflée et chargée de réserves

(24)

Les plantes peuvent aussi se reproduire sans fleurs et sans graines (2) :

Bouturage artificiel ou naturel.

* On met en terre une bouture ( = un fragment de plante dépourvu de racines) soit directement soit après l’avoir laissé sa base dans de l’eau.

Des racines vont apparaître et on obtiendra ainsi un nouveau plant. On peut imprégner la base de la bouture d’une « hormone de bouturage » pour faciliter l’apparition des racines.

On peut ainsi pratiquer facilement des boutures de tiges (géraniums, œillets, hortensias, rosiers...), de feuilles (saintpaulia), de racines (pissenlit dont on coupe des rondelles de racine) ou encore de rameaux = tige + feuilles + bourgeons (peuplier).

* La division de souche consiste à séparer cette souche en plusieurs fragments qui donneront autant de nouvelles plantes semblables à la plante mère. Ne peut être réalisée que sur des plantes vivaces (p 23).

* Le bouturage se produit parfois naturellement : un fragment de la plante-mère se détache et s’enracine. Ainsi, chez u n cactus : l’opuntia, les tiges feuillées en forme de raquettes se séparent spontanément de la plante et s'enracinent.

Marcottage artificiel ou naturel :

C’est un cas particulier de bouturage où la bouture reste liée à la plante mère jusqu'à la formation des racines. La « bouture » reste ainsi nourri par sa plante mère, tant qu'il n'est pas capable de s'alimenter seule.

On peut par exemple replier une branche flexible de noisetier ou de vigne de façon à l’enfoncer dans le sol sans la séparer de la plante- mère. La portion enterrée ne tardera pas à se couvrit de racines. Le

houx, l'épicéa, le sapin marcottent ainsi.

Comme exemple de marcottage naturel, on peut citer les rhizomes

4

du sceau de Salomon, du chiendent ou du muguet qui se divisent puis se séparent. Idem pour les tiges de ronce.

A partir d’une seule tige souterraine ou rhizome, on en obtient d’autres.

Greffage :

On implante dans les tissus d'un végétal (le porte-greffe) un

bourgeon (ou un fragment d'organe portant des bourgeons) que l'on

nomme « le greffon ». On réalise ainsi un seul individu qui bénéficie des qualités des deux végétaux réunis. Les techniques sont variées mais les 2 plantes doivent être de la même famille. L’exemple le plus connu est le pied de vigne français sensible à un puceron parasite : le phylloxéra. On a greffé ce pied depuis 1868 sur des ceps américains résistants au puceron. A droite : exemple de « greffe en fente » très utilisée pour les arbres fruitiers.

Le porte-greffe (en bas) a été fendu verticalement et on introduit le greffon

dans la fente.

On ligature puis on recouvre de mastic.

Culture in vitro :

A partir de très petits fragments d'organes végétatifs (des

« explants »), de culture de tissus (ou d'embryons) ou même de

« cellules » isolées.

Très utilisé pour les orchidées, les arbres fruitiers et les pins.

4 Rhizome: tige souterraine (se développant à l'horizontal) chargée de réserves (on y trouve des bourgeons, des cicatrices de feuilles et des racines)

(25)

Durée de vie des plantes de la haie :

Plante annuelle : plante qui vit moins d’un an : la germination, la croissance, la floraison et la formation des graines se succèdent dans l’année.

Plante bisannuelle : plante qui fleurit puis meurt au cours de la 2

ème

année de son existence.

Plante vivace : plante formant des fruits et des graines plusieurs fois au cours de sa vie (alors que les plantes annuelles et bisannuelles n’en produisent qu’une fois).

Annuelles Bisannuelles Vivaces Durée de vie

Armoise X par son rhizome

Aubépine X 500 ans

Bourdaine X

Bryone = navet du diable X

Charme ou charmille X 150 ans

Chèvrefeuille X

Clématite X 25 ans

Cornouiller sanguin X

Cuscute X

Douce-amère X

Eglantier =églantine = rosier sauvage

= gratte cul

X 30 ans

Erable champêtre Voir note1 X 100 ans

Erigeron du Canada X X

Hêtre ou foyard X 250 ans

Houblon X 25 ans

Fenouil amer = Aneth fenouil X X

Frêne X 150-200 ans

Fusain d’Europe X 50 ans

Gaillet gratteron X

Gesse sylvestre X

Laiterons épineux et potager X X

Lierre X

Lilas ou syringa X

Liseron X

Matricaire inodore X X X

Mercuriale annuelle X

Mousses X

Noisetier ou coudrier X

Ortie dioïque = grande ortie X

Oseille des prés X

Pêcher X

Plantain majeur X

Poirier X

Pommier X 70 ans

Prunellier = épine noire X 50 ans

Ronce frutescente X

Saule marsault X 40-50 ans.

Séneçon commun X X

Sureau noir X 40 à 50 ans

Tamier X

Troène X

Vigne X

Viorne obier X 50 ans

Note 1 : l’érable plans à une longévité de 150 ans et l’érable sycomore de 200 à 300 ans.

(26)

Les végétaux qui ne fleurissent pas : le cas des mousses.

Voici des pieds de mousses : des tiges et des feuilles vertes mais pas de fleurs. On remarque, au sommet des tiges feuillées des soies rougeâtres toutes terminées par une petite capsule.

L’ensemble capsule + soie est appelé un sporogone. Un sporogone libère des quantités de spores.

Ces spores sont facilement transporter par le vent et vont germer donnant un filament vert : le protonéma.

Sur le protonéma vont se

développer des pieds de mousse mâles et femelles.

Les pieds mâles vont produire des éléments mâles qui vont rejoindre en nageant des éléments femelles sur les pieds femelles.

La rencontre d’un élément mâle et d’un élément femelle (on dit « la fécondation ») va donner un nouveau sporogone sur un pied femelle.

Le sporogone redonne des spores

et ainsi de suite.

(27)

Comment naissent les plantes de la haie ?

Les plantes annuelles et bisannuelles n’utilisent que la reproduction sexuée.

Graines Rejets et drageons

Bouturages, marcottages et greffes

Spores

Armoise OUI Division du rhizome NON

Aubépine OUI Greffe NON

Bourdaine OUI Bouturage et marcottage NON

Bryone OUI NON

Charme ou charmille OUI Rejets NON

Chèvrefeuille OUI Marcottage NON

Clématite OUI, se ressème facilement. OUI Bouturage et marcottage NON

Cornouiller sanguin = bois puant OUI Marcottage NON

Cuscute d’Europe OUI NON NON

Douce-amère OUI NON

Eglantier OUI Drageons NON

Erable champêtre OUI OUI NON

Erigeron du Canada OUI NON NON

Hêtre OUI à partir

de 60 ans

Rejets et drageons

Greffage pour les variétés cultivées NON

Houblon OUI Drageons. Division des racines, boutures NON

Fenouil amer = Aneth fenouil OUI NON Division de souches NON

Frêne OUI : semis de graines

fraîches.

Multiplication par greffes pour les variétés.

Fusain OUI OUI NON

Gaillet gratteron OUI NON

Gesse sylvestre OUI NON

Laiterons épineux et potager OUI NON NON

Lierre OUI Marcottage, boutures NON

Lilas ou syringa OUI OUI Marcottage et division des touffes pour le

jardinier. Pépiniéristes : boutures, culture in vitro et greffes éventuellement.

NON

Liseron OUI Drageons NON

Matricaire inodore OUI NON NON

Mercuriale annuelle OUI NON NON

Mousses NON OUI OUI

Néflier OUI (germination lente,

capricieuse)

? Greffage sur aubépine, cognassier, sorbiers ou poirier.

NON

Noisetier OUI Rejets et

drageons

Marcottage NON

Ortie dioïque OUI OUI Division des souches NON

Oseille des prés OUI NON

Pêcher OUI Greffe NON

Plantain majeur OUI NON

Poirier OUI Greffe NON

Pommier OUI Greffe NON

Prunellier OUI Drageons NON

Ronce frutescente OUI Marcottage naturel. NON

Saule marsault OUI Rejette bien

de souche.

NON

Séneçon commun OUI NON NON

Sureau noir OUI OUI NON

Tamier OUI NON

Troène OUI OUI Boutures en automne NON

Vigne NON utilisées Greffe (seul mode en usage, vie de 100

ans). Marcottage possible (vie 15 ans)

NON

Viorne obier OUI Marcottage NON

(28)

DETERMINATION DES ARBRES DE LA HAIE :

(29)

Photo : http://www.terresdelyonne.com/ressources/Herbier_PHP/affipla.php?info=76 Arbrisseau qui atteint 3 m. Feuilles autrefois utilisées pour teindre les cheveux en noir. Fleurs blanches. Baies rouges puis noires toxiques (vertiges, vomissements, diarrhées).

DETERMINATION DES ARBUSTES ET ARBRISSEAUX DE LA HAIE :

Clé de détermination (à gauche) extraite du livret de Bornancin et Marceau : « Les plantes de la haie ». Editions Nathan. 1982.

Photo : http://www.duke.edu/~cwcook/trees/sani4545.jpg

Le saule noir peut atteindre 12 m mais il est taillé dans la haie.

Ses longues feuilles pointues sont vert foncé. Il vit en zones humides. Fleurs mâles et femelles portées par des plantes

Viorne flexible = Viorne lantane = Viorne mancienne (Viburnum lantana)

Famille des

Caprifoliacées.

La tige s'enroule autour du doigt sans casser…. D’où son nom.

Le saule noir (Salix nigra) Famille des Salicacées.

Le nom latin du saule est d'origine celtique et signifie

« près de l'eau ».

2 9

(30)

Les arbrisseaux, arbustes et arbres de la haie (1)

- Arbre : plante ligneuse ( = qui renferme du bois) à tige non ramifiée dès la base ( = existence d'un tronc ou "fût") portant une "cime" (constituée de branches garnies de feuilles) et ayant au moins 7 mètres de hauteur au total. Une "essence" est une espèce d’arbre.

- Un arbuste est plus petit (au moins 1 mètre à moins de 7 m) mais présente également un tronc.

- Un arbrisseau est une plante ligneuse ramifiée dès la base et dépassant rarement 3 ou 4 mètres de hauteur (pensez au lilas et au noisetier).

Noms Photographies Particularités

Cornouiller Sanguin

(Cornus sanguinea)

De cornus = corne car le bois est dur comme de la

corne.

Famille des Cornacées.

erick.dronnet.free.fr/.../ cornus_sanguinea.htm.

Arbrisseau de 2 à 5 m. Rejette bien de souche (drageonnage).

Rameaux rouges. L’écorce sent mauvais (le terme de "bois puant"

désigne aussi le merisier à grappes Prunus padus). Lorsqu'on casse les feuilles dans le sens de la largeur, la sève se fige et les deux moitiés restent attachées l'une à l'autre. Fleurs blanches en mai-juin qui se forment avant l’apparition des feuilles. Parfois nouvelle floraison à l’automne. Les fleurs sont visitées par les abeilles.

Les fruits verts puis bleu-noirs (fruits à noyau ou drupes) consommés par les oiseaux. Ces drupes renferment une huile autrefois utilisée pour brûler dans les lampes.

Rameaux utilisés en vannerie. Bois des branches (très dur) employé pour fabriquer des manches d’outils.

Aime les sols calcaires et le soleil.

Bourdaine (Rhamnus frangula = Frangula

alnus)

Rhamnus vient de ramnos nom

grec de la bourdaine ; frangula vient de frangere mot latin signifiant : casser, car les rameaux cassent

facilement.

Famille des Rhamnacées.

www.botanikus.de/.../ faulbaumbeeren.html.

Arbuste de 1 à 6 mètres, sans épines, à feuillage caduc et à feuilles alternes de 4 à 7 cm de long et de 2 à 3 cm de large. Les feuilles sont très appréciées des chevreuils. Ecorce ponctuée de petites taches blanches. Floraison d’avril à juillet : les fleurs blanc-vert à 5 pétales sont minuscules (4 mm de diamètre) et apparaissent à l’aisselle des feuilles.

Les fruits à 3 graines sont d'abord verts, puis rouges et enfin noirs à maturité. Les fruits verts referment de la saponine. Les fruits mûrs entraînent malaises, vomissements et diarrhées.

L’écorce renferme de la fraguline, un laxatif irritant qui la fait utiliser en cas de constipation sur une courte période (pas plus de 10 jours). On l’utilisait aussi contre la fièvre (fébrifuge) et contre les vers intestinaux (vermifuge).

Autrefois, on carbonisait le bois et le charbon obtenu entrait dans la fabrication de la poudre noire.

Aime les sols siliceux et les milieux humides.

Érable champêtre

(Acer campestre).

Famille des Acéracées.

www-ang.kfunigraz.ac.at/.../ acer-campestre.htm.

Arbuste ou arbre (jusqu’à 20 mètres). Ecorce formant des écailles rectangulaires. Feuilles opposées caduques, petites (5 cm de longueur) et à 3 à 5 lobes. Pétiole de la feuille rougeâtre. Floraison dès mai en même temps qu’apparaissent les premières feuilles et jusqu’à juin. Fleurs vert jaunâtre. Pollinisation par les insectes.

Les fruits ailés et nommés "disamares" ont leurs 2 ailes dans le prolongement l’une de l’autre.

Préfère les sols calcaires mais accepte tous les types de sol et la pollution. Supporte bien la taille, ce qui le fait utiliser en haie.

Souvent parasité par les pucerons. Vit rarement plus de 100 ans.

Bon combustible, utilisé pour fabriquer des manches d’outils.

(31)

Les arbrisseaux, arbustes et arbres de la haie (2)

Églantier = églantine = rosier des

chiens (Rosa canina).

Famille des Rosacées.

www.sun-inet.or.jp/ ~setoh/sp.htm.

Arbrisseau de 1,5 à 3 m qui pousse dans les haies et en bordure des chemins, en lisière de forêt et dans les bois clairs. Longues branches arquées et épineuses.

Feuilles alternes à 5 à 7 folioles. Grandes fleurs odorantes blanches ou roses, à 5 pétales, inodores, de la mi-mai à la mi-juin. Les fruits ou cynorhodons, mangés par les grives, ont une pulpe acidulée riche en vitamine C qui se prépare en confitures. On le récolte de préférence après les gelées. Ils contiennent aussi le

« poil à gratter » d’où le nom de gratte-cul encore donné à la plante. Recherché comme porte-greffe pour les rosiers cultivés. L’églantier attire une 100 aine d’espèces d’insectes : il est en particulier visité par la cétoine dorée.

Aubépine à un style =

aubépine monogyne

= cenellier (Crataegus monogyna)

.

Famille des

Rosacées. bgsh.fltr.ucl.ac.be/UQAMweb/

Pirauxweb/automne.htm

Arbuste très épineux qui atteint 5 mètres et dont l’écorce brun foncé se détache en écailles. Feuilles alternes de 8 cm de longueur et munies de 3 à 7 lobes très découpés.

Fleurs odorantes blanches ou roses de 8-15 mm de diamètre, à 5 pétales : la

« fleur des amoureux » apparaissant en mai.

Fruits appelés « cenelles » ou « cinelles » d'environ 1 cm, presque sphérique et de couleur rouge en général, à un seul noyau (2 noyaux chez Crataegus oxyacantha, l’aubépine digyne). Fades et farineux, ils sont consommés par les oiseaux. Les noyaux des cenelles contiendraient de l'acide cyanhydrique et sont donc potentiellement toxiques s’ils sont écrasés sous la dent. Reproduction par semis ou par greffe.

La plante préfère les terrains bien arrosés et les sols argileux ou calcaires.

L'aubépine est une plante de haie par excellence, servant de refuge aux oiseaux et supportant bien la taille.

Vertus médicinales : extraits de fleurs, feuilles et fruits utilisés comme régula- risateur cardiaque, en cas d'hypertension, d'insomnie, d'angoisses ou dépression.

Prunellier

= Epine noire (Prunus spinosa).

Famille des Rosacées.

www.flogaus-faust.de/ e/prunspi2.htm.

Arbrisseau de 1 à 4 m. Rameaux courts souvent terminés par un piquant. Feuilles caduques. Fleurs blanches apparaissant avant ou en même temps que les feuilles en avril et pollinisées par les abeilles. Les fruits bleus de 10 à 15 mm de diamètre ou "prunelles" sont très acides tant qu’ils n’ont pas subi l’action du gel. On en fait des gelées et au pays basque de la « liqueur de prunelles » ou patxaran (prononcez "patcharann"). Aime les sols calcaires. Durée de vie : 50 ans. Ses feuilles nourrissent plus de 60 espèces de papillons diurnes (le flambé, le gazé et le thécla…) et nocturnes (l'écaille marbrée, l'écaille fileuse, le petit paon de nuit…). Les fleurs sont visitées par les abeilles, les coléoptères du groupe des staphylins, des papillons et des diptères. Les fruits sont mangés par les oiseaux (merles, grives...). Un charançon de couleur cuivre à pourpre : "le rhynchite du prunellier" vit à l’état de larve dans l'amande du noyau. De nombreux oiseaux : verdiers, chardonnerets, linottes, fauvettes à tête noire et bruants jaunes y installent leur nid.

Néflier (Mespilus germanica)

Famille des Rosacées.

http://home.wanadoo.nl/mecldorp/mispel_1.jpg

Arbuste ou arbrisseau de 3 à 6 m, épineux (variétés sauvages) ou non (variétés cultivées). Tronc tortueux. Feuilles caduques alternes, allongées (15 cm sur 5 cm), vert-foncé. Fleurs blanches de 5 cm de diamètre, à 5 pétales et 5 sépales, en mai-juin. Fruits bruns en forme de poire de 4 cm sur 2 cm, conservant les 5 sépales à leur extrémité. Ils deviennent comestibles après les premières gelées si les oiseaux et les rongeurs en ont laissés... Pâteux et sucrés, ils se consomment cuits en confiture, compote, marmelade… On en fait aussi de l’alcool. Les graines contiennent un peu d’acide cyanhydrique : il vaut mieux éviter de les croquer en grande quantité. Multiplication par semis (la germination est lente et capricieuse) ou greffage sur aubépine, cognassier, sorbiers ou poirier. Préfère les sols acides aux sols calcaires et argileux. Le bois, très dur, était recherché pour fabriquer des cannes, des bâtons de berger, des fouets, des manches et des… massues. Le feuillage s'utilisait autrefois après macération dans l’eau bouillante pour traiter les maux de gorge, les aphtes et les plaies. Le jus des fruits servait pour faire une teinture jaune.

Références

Documents relatifs

“stéroïdes” ou “androgènes”, dérivés chimiques extrêmement puissants de la testostérone. Ces stéroïdes avaient été employés après la guerre par les

« Si les microbes attaquent les globules rouges, il nous en manquerait : c’est pour cela qu’on fait des piqûres dans le bras et aussi peut-être pour faire circuler le sang

Sur chaque bord pousse une 20 aine de dents pointues, tandis qu’au centre de chaque moitié de feuille se dressent 3 soies très raides.. Présentation d’une sarracénie

Les plantes herbacées doivent être récoltées si possible entières (avec tiges, feuilles et racines) et de préférence avec des fleurs (les fleurs sont en effet

De la salade, des insecte De la salade, des insecte De la salade, des insecte De la salade, des insectes, s, s, s, de l'herbe, des feuilles, du de l'herbe, des feuilles, du

L'embranchement des protozoaires comprend les ciliés (paramécies, colpodes, colpidiums et didiniums), les flagellés (voir par exemple page suivante le bodo), les

Parmi les microbes de type » bactéries », certains sont inoffensifs mais d’autres sont dangereux : on dit qu’ils sont « pathogènes ». Ils peuvent voler la nourriture du corps à

Sous l’effet de la pression et de la température, des roches sédimentaires se sont transformées en roches métamorphiques qui ont ensuite fondu au sein de l’écorce terrestre