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STRATEGIE DE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS MEDICAUX

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Academic year: 2022

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(1)

*******

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

************

Département de Génie Biomédical

************

Option : Maintenance biomédicale et hospitalière

***************

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Présenté et soutenu par Vital M. AVLESSI Sous la Direction de : Superviseur :

Dr Roland HOUESSOUVO Enseignant à l’EPAC

Tuteur de stage : Franck SAHO DG/ISE

STRATEGIE DE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS MEDICAUX

Président de jury : Prof. Daton MEDENOU Enseignant à l’EPAC

Membres de jury : Ing. Patrice BOHOUN Enseignant à l’EPAC Ing. Clovis APOVO Enseignant à l’EPAC

Année scolaire 2016-2017

6ème Promotion

(2)

Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

I

DEDICACES

Je dédie ce travail

A L’ETERNEL DIEU, maître des temps et des circonstances.

Tout ce que j’accomplis, c’est toi qui le fais pour moi

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

II

REMERCIEMENTS

L’achèvement de ce travail n’a été possible que grâce aux efforts cumulés de plusieurs personnes envers lesquelles nous tenons très sincèrement à présenter nos vives reconnaissances notamment :

A Dieu, le Miséricordieux, pour la santé et la grâce dont il nous fait bénéficier à chaque instant de notre vie. Gloire à Lui !

**********

À toutes les autorités et corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) spécialement ceux du Département de Génie Biomédical (GBM) qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de notre formation.

**********

À tout le personnel de la société ISE SARL, et surtout ceux du service de maintenance pour leur fraternité et leurs soutiens indéfectibles.

*******GB***

A tous ceux qui ont lu ou liront ce travail, merci pour vos analyses critiques et vos suggestions pour faire de ce travail une œuvre bien accomplie.

**********

Enfin à vous, Honorables membres du Jury, qui avez accepté juger ce travail. Vos

remarques et suggestions en amélioreront certainement la qualité.

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

III

LISTE DES ABREVIATIONS

CAP : Centre Autonome de Perfectionnement CAR : Centre Autonome de Radiologie CM : Coût de Maintenance

CMA : Coût moyen annuel

Cmc : Coût de maintenance corrective Cmp : Coût de maintenance préventive

CUPPE : Centre Universitaire de Promotion des Petites Entreprise DM : Dispositif médical

EPAC : École Polytechnique d’Abomey-Calavi LCC : Life Cycle Cost

MPC : Maintenance Préventive et Conditionnelle MPS : Maintenance Préventive et Systématique RV : Valeur de revente

SBM : Service biomédical

UAC : Université d’Abomey-Calavi VNC : Valeur Nette Comptable

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IV

GLOSSAIRES

Amortissement : est le constat comptable d’une perte de valeur d’un équipement résultant de l’usage, d’une obsolescence technique ou de toute autre cause dont les effets sont irréversibles.

Coût moyen annuel : généralement notés CMU (coûts moyens par unité d'usage), c’est le rapport entre le coût global de possession et la durabilité estimée en nombre d’unités d’usage. Il permet de détecter de façon simple la durée optimale d'exploitation d'un équipement, donc le moment de cessation des actions de maintenance préventive, ou le moment de remplacement.

Coût global de Possession : Le coût global de possession, appelé selon sa dénomination anglaise Total Cost of Ownership (TCO) intègre la totalité des coûts constitutifs d’un équipement sur sa durée de vie, de sa conception jusqu’à son démantèlement. Il vise à maîtriser les coûts et à anticiper les contraintes de fonctionnement, d'exploitation, de maintenance et de déconstruction inhérentes à l’achat. Le TCO n’est pas un outil technique. C’est un outil économique dont la pertinence repose sur une adaptation permanente à son objet, tout au long de sa durée de vie. Par conséquent, il se doit d’être suivi et évalué régulièrement

Criticité : c’est une échelle de mesure de l'impact d'une défaillance et donc du niveau d'acceptabilité d'un risque.

La criticité d’un équipement est définie en fonction de ses actions ou des conséquences de ses actions sur le patient. Elle est fonction de 4 paramètres qui sont :

P : incidence des Pannes

I : Importance

E : Etat U : taux d’Utilisation

Durabilité : aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise, dans des conditions données d’usage et de maintenance, jusqu’à ce qu’un état limite soit atteint. Cet état est caractérisé par la fin de vie utile d’un bien ou par son inadaptation pour des raisons techniques ou économiques

CR= P.I.E.U

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

V

Life Cycle Cost : Le coût du cycle de vie d’un équipement (ou coût global de référence) est « le cumul, par années successives, de toutes les dépenses relatives à la possession d’un équipement ». Il est parfois possible d’y associer les recettes que l’équipement procure quand celles-ci sont chiffrables.

Productivité : c’est le fait d'être productif. A l’hôpital, la productivité est le rapport entre la production de soins et les moyens qui ont permis sa réalisation (humains, énergie, équipements, consommables, etc.).

Vie utile : c’est l’intervalle de temps qui se termine quand le taux de défaillance devient inacceptable ou quand le bien est considéré comme irréparable à la suite d’une panne ou pour d’autres raisons pertinentes.

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

VI

LISTE DES IMAGES

Photo 1 : Image de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi Photo 2 : Mise en service d’une unité de radiologie numérique Photo 3 : Autoclave Marque :RAYA Modèl : AE75DRY Photo 4 : Coloscope Visco Focus-9

Photo 5 : Echographe gynécologique sur chariot Photo 6 : échographe portatif SI-55

Photo 7 : échographe portatif SI-56 Photo 8 : Spectrophotomètre ERBA Photo 9 : Analyseur d’ions

Photo 10 : Automate d’hématologie HB-7221 Photo 11 : Table d’anesthésie portable

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

VII

Liste des figures et tableaux

Figure 1 : Organigramme de l’EPAC

Figure 2 : Durabilité prévisionnelle d’un équipement Figure 3 : Représentation du LCC

Figure 4 : Résolution du LCC sans Valeur de revente

Figure 5 : Résolution du LCC avec et sans Valeur de revente Figure 6 : LCC du cumul des dépenses

Figure 7 : Représentation d’une CMA Figure 8 : CMA avec rénovation

Tableau 1 : Activités du service de maintenance Tableau 2 : plan d’amortissement linéaire Tableau 3 : Tableau prévisionnel

Tableau 4 : plan d’amortissement variable

Tableau 5 : Explication du Calcul de la Valeur Nette Comptable de fin d'exercice

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VIII

RESUME

Le renouvellement des dispositifs médicaux pose problème dans les hôpitaux du Bénin. Ce travail présente les motivations, les facteurs et les outils d’aide à la décision à considérer dans le processus d’élaboration du plan de renouvellement desdits équipements. De plus, des modèles économiques de sélection de nouveaux dispositifs médicaux et de la gestion de la maintenance sont proposés, ceci en tenant compte des coûts sur tout le cycle de vie des dispositifs médicaux. Dans une perspective d’amélioration de la qualité du plateau technique des hôpitaux du Bénin, ces résultats peuvent contribuer à l’analyse du cycle de vie des dispositifs médicaux.

Mots- clés : Coûts, Cycle de vie, Modèles économique, Processus

ABSTRACT

The renewal of medical devices is a problem in hospitals in Benin. This work presents the motivations, the factors and the tools of decision support to be considered in the process of elaboration of the plan of renewal of these equipments. In addition, economic models for the selection of new medical devices and maintenance management are proposed, taking into account the costs over the entire life cycle of medical devices. With a view to improving the quality of the Benin hospitals' technical platform, these results can contribute to the life cycle analysis of medical devices.

Keywords: Costs, Life Cycle, Economic Models, Process

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

IX

SOMMAIRE

DEDICACES ... I REMERCIEMENTS ... II LISTE DES ABREVIATIONS ... III GLOSSAIRES ... IV LISTE DES IMAGES ... VI Liste des figures et tableaux ... VII RESUME ... VIII ABSTRACT ... VIII

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : Présentation des cadres de formation et de stage ... 2

CHAPITRE 1 : Présentation de la structure de formation et du lieu de stage ... 3

I-1 Présentation de la structure de formation ... 3

1.1.1. Historique de l’EPAC ... 3

1.1.2. Organigramme et missions de l’EPAC ... 4

1.1.3. Départements et unités d’application de l’EPAC ... 4

1.1.4. Département de Génie Biomédical ... 5

1-2 Présentation du lieu de stage ... 7

I-2-1- Historique ... 7

I-2-2- Vision ... 8

I-2-3- Objectifs ... 8

I-2-4-PRODUITS ET SERVICES : ... 8

I-2-4-1- INGENIERIE HOSPITALIERE ... 8

Fonctionnement du Service Technique ... 9

DEUXIEME PARTIE : ... 11

Déroulement du stage ... 11

II- Déroulement du stage ... 12

II-1- Les activités de maintenance curative ... 12

II-2- Les travaux de maintenance préventive ... 13

II-3- Les travaux d’installation des équipements ... 13

TROISIEME PARTIE : STRATEGIE DE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS MEDICAUX ... 19

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

X

PROBLEMATIQUE ... 20

III-1- APPROCHE ECONOMIQUE DE LA MAINTENANCE ... 21

III-1-1- Importance de l’analyse des coûts de maintenance ... 21

III-1-3- Problématique des coûts de maintenance : ... 24

III-1-4- COÛT DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE ... 24

III-1-4-1- Coûts directs de maintenance ... 25

III-1-4-2- Coûts indirects d’indisponibilité : ... 26

-III-1-6- COÛTS DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE ... 29

III-1--6-1- Maintenance préventive systématique : ... 29

III-1-7- MAITRISE ECONOMIQUE DU CYCLE DE VIE DES EQUIPEMENTS ... 30

III-1-7-1- Bases de la comptabilité ... 30

III-1-7-2- La durabilité ou l’analyse prévisionnelle de la vie d’un équipement ... 34

III-2- Les indicateurs de l’obsolescence d’un équipement ... 35

5-1-1- Constitution du LCC ... 38

5-1-2- Le LCC : outil de détermination de la période de remplacement d’un équipement ... 38

5-1-3- Le LCC dans le choix des investissements ... 40

5-2- Les coûts moyens annuels de maintenance ... 41

5-2-1- Caractéristique du CMA ... 41

5-2-2- Application du CMA à la politique de renouvellement d’un équipement ... 42

5-3- Les autres indicateurs ... 44

5-3-1- Coût de maintenance/valeur de l’actif à maintenir (équipements) ... 44

5-3-2- Age moyen des équipements ... 44

5-3-3- Temps d’indisponibilités/ temps total ... 44

5-3-4- (efficacité du service) Moyenne des temps d’intervention de maintenance ... 44

5-3-5- Dépense maintenance/ recette de l’appareil ... 44

5-4- Le problème de l'actualisation des coûts... 45

III-3- Le renouvellement : La stratégie d’achat... 46

1- Une organisation structurée associant la communauté médicale ... 46

2- Mise en concurrence des fournisseurs ... 46

4- Un choix au regard du coût de possession ... 46

5- Fiabiliser les indicateurs pour asseoir la stratégie de renouvellement ... 46

6- Développer une stratégie d’achat et de maintenance pluriannuelle ... 47

7- Une modification nécessaire de la politique d’achat ... 47

8- Consacrer une enveloppe conséquente au renouvellement ... 47

9- Créer une planification indicative du renouvellement des équipements lourds ... 48

Conclusion ... 49

Bibliographie ... 50

Sites consultés ... 50

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- 1 -

INTRODUCTION

Le développement de la technologie a permis la conception et le perfectionnement de bon nombre d’équipements biomédicaux dont se sert le personnel médical pour donner aisément et plus rapidement satisfaction aux patients.

Dans l’optique de faire de ses étudiants des techniciens biomédicaux aptes à maintenir ou à rétablir ces équipements complexes en bon état de fonctionnement et de leur faire acquérir une dextérité, l’école Polytechnique d’Abomey-Calavi offre à ses apprenants en fin de formation en maintenance biomédicale et hospitalière, un stage pratique dans une société de vente d’équipement biomédicaux ou un hôpital. Ce stage nous donne la possibilité de mettre au point nos connaissances, de tester nos facultés d’analyse et de synthèse face aux réalités pratiques du terrain.

Ainsi au cours de notre stage qui s’est déroulé du 22 Mai au 25 Août 2017 à la société ISE, nous avons :

 Participé à l’installation, l’étalonnage et la mise en service des dispositifs médicaux dans plusieurs centres hospitaliers ;

 Effectué plusieurs activités de maintenance (préventive et curative) sur les équipements médicaux et autres ;

 Fait une étude de thème, qui n’est qu’une suite logique d’une préoccupation majeure dans de nombreux hôpitaux.

Ce thème est intitulé : « STRATEGIE DE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS MEDICAUX ».

Ce présent rapport est donc subdivisé en trois parties :

 Première partie : Présentation des structures de formation et de stage.

 Deuxième partie : Les diverses activités effectuées au cours du stage.

 Troisième partie : Etude de thème.

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PREMIERE PARTIE : Présentation des cadres de formation et de

stage

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CHAPITRE 1 : Présentation de la structure de formation et du lieu de stage

I-1 Présentation de la structure de formation

L’EPAC, Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi est la structure qui a assuré notre formation. Il convient donc en premier lieu de la présenter à travers son historique, son organigramme, ses missions, ses différents départements et unités d’application.

photo 1: Ecole Polytechnique d'Abomey Calavi 1.1.1. Historique de l’EPAC

Le Collège Polytechnique et Universitaire (CPU) avait ouvert ses portes aux premiers étudiants en février 1977. Fruit de la coopération bénino-canadienne, il devient le 25 février 2005 École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), un établissement public de formation scientifique et technique supérieure orientée vers la professionnalisation. En tant que tel, il était un maillon capital du système universitaire au Bénin. La première promotion du CPU est sortie en 1980.

A l’origine, on pouvait compter parmi les formateurs un grand nombre d’enseignants canadiens, mais grâce à la politique de la relève appliquée par le Bénin, le nombre d’enseignants canadiens avait progressivement diminué pour être totalement remplacé par un nombre important d’enseignants nationaux de haut niveau académique. Comme on peut le remarquer, l’ex-CPU actuel EPAC, à un moment donné de son évolution était devenu une institution prête

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

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à générer des ingénieurs de conception ; ce qui d’ailleurs urgeait à partir du moment où, les besoins en formation d’ingénieurs devenaient de plus en plus pressants, obligeant ainsi à l’ouverture du second cycle par le décret 2005-078.

Figure 1:Organigramme de l'EPAC [Documents administratifs de l’EPAC]

1.1.2. Organigramme et missions de l’EPAC

L’organigramme ci-dessous présente l’organisation structurelle de l’EPAC L'EPAC est un établissement public à caractère scientifique qui a pour missions de :

 former des bacheliers au grade de techniciens et des ingénieurs ;

 former des ingénieurs de conception dans les domaines biologique et industriel ;

 promouvoir la recherche scientifique et innovation technologique ;

 perfectionner ou recycler des personnels d’entreprises dans les domaines de la biologie et de l’industrie.

1.1.3. Départements et unités d’application de l’EPAC

Au plan académique, l’EPAC comporte 11 départements répartis dans deux secteurs :

Le Secteur Biologique, composé des départements de :

 Génie de Biologie Humaine (GBH) ;

 Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (GIMR) ;

 Génie de l'Environnement (GEn) ;

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 Production et Santé Animale (PSA) ;

 Génie de Technologie Alimentaire (GTA).

Le Secteur Industriel composé des départements de :

 Génie Civil (GC) ;

 Génie Electrique (GE) ;

 Génie Mécanique et Energétique (GME) ;

 Génie Informatique et Télécommunication (GIT) ;

 Génie Bio Médical (GBM).

 Génie de Procédé Chimique (GPC)

Parallèlement à tout ce qui précède, il convient de mentionner que l’EPAC ex- CPU ne développait pas que des activités qui relèvent du domaine pédagogique. C’est aussi une institution prestataire de services à travers un certain nombre d’unités de production créées dans les différents départements ; citons entre autres :

 Le Centre Cunicole de Recherches et d’Informations (CECURI)

 Le Centre Universitaire de Mécanique Générale (CUMEG)

 L’Unité de Prestation de Service en Génie Électrique (UPGE)

 Le Centre Autonome de Radiologie (CAR)

 Le CPU-Informatique

 Le Centre Autonome de Perfectionnement (CAP)

 Le Laboratoire de Recherche et d’Essai en Génie Civil (LERGC)

 Le Centre Universitaire de Promotion des Petites Entreprises (CUPPE) créé pour aider les finissants à se prendre en charge eux-mêmes en créant leurs propres entreprises.

1.1.4. Département de Génie Biomédical

Le Département de Génie Biomédical (GBM) a vu le jour à l’aube de l’année académique 2009-2010 grâce au Professeur Daton MEDENOU. Il a pour mission de former des techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH), et en projet, la formation des ingénieurs biomédicaux. Il est actuellement dirigé par le Professeur Latif FAGBEMI. La formation des techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière dans ce département se déroule en six semestres de seize semaines chacun. Un total de trois années dont la première dure deux semestres et se passe avec les filières en licence professionnelle Machinisme Agricole et Science et Technique de l’Eau et Eau-Hygiène et Assainissement. Après ces deux

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semestres de cours communs, les troisième, quatrième et cinquième semestres sont consacrés aux matières de spécialité en Maintenance Biomédicale et Hospitalière.

A la fin du 2ème et du 4ème semestre, le département de GBM envoie ses étudiants en stage. Le 1er stage sert à l’immersion des étudiants et l’observation des travaux de maintenance dans le milieu hospitalier. Le 2ème stage sert à la participation des étudiants aux travaux de maintenance dans le milieu hospitalier. Le dernier semestre est consacré au projet de fin d’étude. Au cours de ce 6ième semestre, chaque étudiant ou étudiante, à travers un stage pratique, développe un thème d’utilité pratique dans la réalisation de la Maintenance Biomédicale et Hospitalière.

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1-2 Présentation du lieu de stage

I-2-1- Historique

Société A Responsabilité Limitée, ISE (International Services Engineering) a vu le jour le 25 Septembre 2007 et a son siège à Cotonou.

ISE est une société d’ingénierie hospitalière à vocation sous régionale spécialisée dans l’importation, la distribution et la maintenance d’équipements biomédicaux. Elle est dirigée par un Ingénieur en électrotechnique, spécialisé dans les équipements biomédicaux.

En tant que bureau d’étude, ISE fait des expertises et contre-expertises dans le domaine biomédical. Et en tant que structure pratique, elle est sollicitée de façon permanente dans l’installation et la maintenance d’équipements, notamment ceux de l’imagerie médicale, du laboratoire, du bloc opératoire, de la stomatologie, etc....

Un autre domaine d’intervention de la société ISE est l’informatique, notamment la maintenance des systèmes de gestion des bases de données dans les laboratoires. Par ailleurs, le génie électrique fait également partie des compétences d’ISE car, il est aisé de remarquer que la première cause de défaillance des équipements au Bénin est l’électricité qui est la source d’alimentation. Avec des partenaires comme ISEMED, HOSPITEX, SWELAB, HITACHI, APELEM, VARIAN, BOULE MEDICAL, SONOSCAPE etc. ISE s’engage à fournir à sa clientèle des équipements médicaux et paramédicaux innovants et fiables.

Fort de ses succès au Bénin et au Togo, le développement de la société se poursuit vers les autres pays de l’Afrique. La place de choix qu’occupe aujourd’hui ISE Sarl dans un environnement hautement concurrentiel, a été possible grâce à une équipe dynamique et coordonnée de commerciaux, techniciens et ingénieurs biomédicaux. Son meilleur atout étant l’intégration continuelle de nouvelles technologies dans ses offres au quotidien et la disponibilité d’un large choix afin de répondre aux réels besoins des clients. De même, son assistance technique indéfectible constitue également un des points stratégiques de sa politique.

Avec à sa tête un ingénieur résolument engagé vers le transfert de compétence Nord-Sud, ISE est une société qui se veut plus tard, fabricante d’équipements biomédicaux au Bénin.

L’importation des équipements qu’elle effectue aujourd’hui constitue une passerelle nécessaire pour la concrétisation de cette vision.

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I-2-2- Vision

Devenir une société africaine de fabrication d’équipements biomédicaux et être un acteur important du transfert de compétences nord-sud dans la maintenance biomédicale.

I-2-3- Objectifs Elle se définie donc certains objectifs dans ce cadre :

Contribuer à la pérennisation des investissements des pays africains en équipements de haute technologie, par la mise en place des stratégies efficaces de maintenance se conformant aux exigences inscrites dans les normes ISO 9001, ISO 9002 ayant rapport au service après- vente ;

Relever le niveau du plateau technique des formations sanitaires d’Afrique en matière d’équipements biomédicaux ;

Éviter que les maigres ressources des pays africains ne soient utilisées pour faire venir des techniciens de l’extérieur dans le cadre de la maintenance d’équipements en dysfonctionnement ;

Être un axe de transfert Nord-Sud de technologies biomédicales

I-2-4-PRODUITS ET SERVICES :

I-2-4-1- INGENIERIE HOSPITALIERE

ISE offre des services en expertise ou contre-expertise pour tous les travaux en ingénierie hospitalière. Elle dispose d’une équipe qui, du haut de ses acquis, saura être en mesure d’assurer et de vérifier la conformité de vos réalisations vis-à-vis des normes et exigences en vigueur.

A- EQUIPEMENTS MEDICAUX ET PARAMEDICAUX

L’efficacité des soins médicaux est tributaire de la fiabilité des équipements utilisés. C’est pourquoi, représentant de grands constructeurs de équipements biomédicaux tels qu’ALPHA MEDICAL, ISEMED, nous nous évertuons à fournir au quotidien des équipements de qualité distinguée mais aussi innovante. Les offres couvrent toutes les spécialités médicale et hospitalière et sont diversifiées selon les spécificités de vos besoins.

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B- SOLUTION ISE

Être ingénieur, c’est pouvoir régler les problèmes de sa génération. C’est pourquoi fidèle à leur désir d’innovation, ils ont conçu et mis à disposition le logiciel ECHOREPORT. C’est un logiciel de rapport échographique qui permet aux échographistes de passer du rapport rudimentaire sur papier à un rapport informatisé en quelques clics. Ce logiciel unique vous est accessible par achat direct ou par achat d’un échographe chez nous, le cas échéant, il vous est offert.

Fonctionnement du Service Technique

Le service Technique étant notre bureau d’accueil pour notre séjour à ISE, nous allons vous expliquer son fonctionnement.

Organisation du service technique

Ce service se compose de trois techniciens qui se complètent et se partagent les tâches. Les principales occupations du service technique sont : la livraison, l’installation, la formation des utilisateurs et la maintenance des équipements médicaux.

Objectif et mission du service technique

Les objectifs et missions du service technique se résument aux points suivants :

L’achat

Les activités de maintenance commencent par l’achat de l’équipement. L’expression des besoins formulés par les centres hospitaliers ou encore dans les cahiers des données d’appel d’offres ; les techniciens sont chargés d’élaborer les conditions d’acquisition des matériaux en conformité avec les spécifications techniques établies dans le cahier de charge et dans le marché.

La réception des équipements

Elle consiste à la vérification de l’état physique des équipements, de la conformité (entre les équipements livrés et le bon de commande ou le marché), au contrôle technique et de performance (pour les équipements non scellés), au test de fonctionnement, au choix des consommables liés à l’utilisation de l’équipement à la livraison des équipements.

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L’installation technique

A la mise en place des équipements, le service technique doit s’assurer que l’environnement technique est adéquat, en vérifiant l’installation électrique

(Variation de la tension, de l’intensité du courant, de la qualité du réseau), l’eau (qualité, filtration, traitement, Température, pression et débit), le traitement de l’air (volume,

recyclage, température…), dimensions et espacement des locaux au besoin et le respect des normes de radioprotection.

Formation des utilisateurs

De nombreuses interventions sur les équipements biomédicaux sont dues à une mauvaise manipulation ou à des erreurs d’utilisation, Il est donc indispensable de former le personnel sur l’utilisation des équipements, au cours de la mise en route des équipements, mais aussi durant toute la vie des équipements par des rappels pouvant être effectués par les techniciens biomédicaux.

Contrôle de performance

L’acheminement des équipements de leur pays de fabrication ainsi que les conditions d’entreposage et de magasinage sont souvent la cause de quelques disfonctionnements. Il s’agit ici donc d’effectuer un contrôle des performances de ces équipements avant leur livraison ou leur installation.

La maintenance préventive

La performance d’un équipement est fonction de son état avant ou après la panne. La maintenance préventive consiste en un ensemble d’activités et actions à mener avant la survenue de la panne.

La maintenance curative

La maintenance curative consiste en un ensemble d’activités et d’actions à mener pendant ou même après la survenue de la panne

La rédaction des contrats de maintenance

La rédaction des contrats de maintenance en collaboration avec le service commercial et le service administratif.

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DEUXIEME PARTIE :

Déroulement du stage

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

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II- Déroulement du stage

II-1- Les activités de maintenance curative

La maintenance curative est l’ensemble des actes entrepris pour remettre en état de fonctionnement un dispositif défaillant. Le tableau ci-dessous regroupe l’ensemble des travaux de maintenance corrective effectuée au cours de notre stage.

Appareils Pannes Causes Actions Résultat

Table d’anesthésie Model : MJ-560B4

Fuite de gaz au démarrage de l’équipement

Raccord input (sortie O2 – entée table) défectueux

MPS et remplacement de la tuyauterie

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Colposcope Marque : Visco Model : Focus-9

Mauvaise qualité de l’image sur l’écran

l’usure du module de mise au point de la caméra

Adhérence du module dans sa loge.

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Échographe cardiaque : Marque : MEDISON Model : SA-8000 EXP-CW

l’écho s’allume mais le

Windows ne démarre pas

Disque dure

défectueux Remplacement du disque dure

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Échographe portatif Marque : ISEMED Model : SI56

L’échographe ne s’allume pas

Carte mère défectueuse

Remplacement de la carte mère

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Écho portable Marque : Sonoscape Model : A8

Le curseur de la souri se plante

Ceci est dû à la poussière qui était dans la souris

MPS de l’équipement.

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Spectrophotomètre Marque : HERBA Model : Chem 5V3

Pas d’aspiration des échantillons

Allongement du raccord

Remplacement du raccord par un raccord neuf.

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Autoclave Marque : RAYA Modèle :

AE75DRY

Absence du vide poussé

Orifice d’évacuation bouchée

MPS de l’équipement

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Automate d’hématologie Marque : Alpha Médical

Model : HB 7222

Déplacement non fluide de la sonde

d’aspiration d’où bruit nocif

Courroie de trajet transversal desserrée

Réglage et serrage du courroie

L’équipement fonctionne et est remis en service.

Échographe portatif Marque : ISEMED Model : SI56

Ne fonctionne que sous- secteur

Batterie

MPS et remplacement de la batterie

L’équipement fonctionne et est remis en service.

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Appareils Pannes Causes Actions Résultat

Concentrateur d’oxygène Marque : Alpha Médical

S’arrête après quelques minutes d’utilisation

Moteur s’éteint en cours d’utilisation

MPS et

Remplacement du moteur

L’équipement fonctionne et est remis en service.

II-2- Les travaux de maintenance préventive

 Échographe portatif Marque : ISEMED Model : SI56

 Concentrateur d’oxygène Marque : ALPHA MEDICAL

 Table d’anesthésie FANEM Model : MJ-560B4

 Échographe portatif Marque : ISEMED Model : SI55

 Échographe sur chariot MEDISON BS-200

 Spectrophotomètre Alpha Médical HS 255

 Moniteur multiparamétrique GAMA SG-230

II-3- Les travaux d’installation des équipements

 Installation et calibration d’un automate d’hémato (Alpha médical Model HB7021) à la Clinique Vie Nouvelle

 Installation et calibration d’un analyseur d’Ion (Alpha médical) à la Clinique Coopérative de Calavi

 Calibration d’un automate d’hématologie (Alpha médical 7222)

 Mise en service d’une unité de radiologie numérique

 Installation et paramétrage d’un échographe doppler sur chariot

 Installation d’une lampe scialytique ISEMED

 Installation d’un appareil de photothérapie Alpha médical

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Photo 2 : Mise en service d’une unité de radiologie numérique

Photo 3 : Autoclave Marque :RAYA Modèl : AE75DRY

Photo 4 : Coloscope Visco Focus-9

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Photo 5 : Échographe cardiaque : Marque : MEDISON Model : SA-8000 EXP-CW

Model : SI56

Photo 7 : Échographe portatif Marque : ISEMED Model : SI56 Photo 6 : Échographe portatif

Marque : ISEMED Model : SI55

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Photo 8 : Spectrophotomètre ERBA Model : Chem 5V3

Photo 9 : Analyseur d’ions

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Photo 10 : Automate d’hématologie HB-7221

Photo 11 : Table d’anesthésie portable

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II-3- Acquis pratico-techniques

Ce stage pratique de fin de formation nous a permis non seulement :

- d'acquérir beaucoup de notions pratiques auprès de notre encadreur qui se sont montrés disponibles à toutes nos questions au cours des différentes interventions.

- se familiariser aux réalités et exigences du terrain.

- de prendre connaissance des dispositifs médicaux, leurs principes de fonctionnement et comment assurer leur maintenance. Mais aussi de :

- D’approfondir nos connaissances en électronique.

- réveiller nos facultés de discernement et de développer notre esprit de créativité ; - d’acquérir une démarche pour effectuer un diagnostic efficace.

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TROISIEME PARTIE : STRATEGIE DE RENOUVELLEMENT DES

EQUIPEMENTS MEDICAUX

(31)

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PROBLEMATIQUE

L'évolution technologique en médecine impose l'utilisation d'équipements biomédicaux modernes nécessitant une utilisation rationnelle, une maintenance régulière et un renouvellement systématique. La difficulté majeure des hôpitaux au Bénin en terme de politique de maintenance, réside dans le fait qu’ils n’ont pas un plan de gestion du cycle de vie des équipements. Nous avons remarqué que certains services sont équipés mais sont incapables d’offrir des soins à cause de la défaillance régulière des équipements souvent due à la vétusté des dispositifs médicaux. Cette situation, crée un malaise entre la communauté médicale et le service technique dont la compétence est remise en cause.

Le service de maintenance est chargé de suivre le cycle de vie utile de chaque équipement, de la réception jusqu’à la période d’obsolescence et au déclassement. Il a également la responsabilité de la maîtrise des dépenses afférentes à la possession de chaque équipement. En fait, c’est en amont que débutent la prise de responsabilité de la maintenance et les dépenses de possession induites, hors valeur d’acquisition du bien. Le responsable de maintenance doit alors élaborer un cahier de charge du nouvel équipement. Il va alors se poser les questions décisionnelles suivantes :

1) Quelle est la durabilité prévisionnelle de l’équipement ? Il pourra en déduire le plan d’amortissement, mais aussi les éléments stratégiques relatifs à la maintenance de l’équipement.

2) Quel est le moment où l’équipement fournit un gain d’exploitation maximal ? 3) A quel moment doit-on cesser les opérations de maintenance

4) Quel est le moment pour déclasser le bien ?

Ces questions incontournables doivent être abordées avec des outils économiques pour prendre une décision au moment opportun.

(32)

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III-1- APPROCHE ECONOMIQUE DE LA MAINTENANCE

III-1-1- Importance de l’analyse des coûts de maintenance

Les coûts de maintenance, comme toutes les charges de l'hôpital, sont à prendre en compte dans le calcul du coût de possession de l’équipement.

Le coût de possession prend en compte toutes les charges y compris dans le prix de revient de l’équipement

Les actions menées au sein du service maintenance afin de diminuer les coûts permettent d'augmenter la marge bénéficiaire de l'hôpital.

.

L’hôpital, ayant la particularité de fournir des soins de santé, on ne peut pas aborder le coût de possession de la même manière que dans une industrie classique

Le coût de possession n’est pas un outil technique. C’est un outil économique dont la

pertinence repose sur une adaptation permanente à son objet, tout au long de sa durée de vie.

Par conséquent, il se doit d’être suivi et évalué régulièrement Le coût de possession est composé de :

- Les frais d’études (F) - Locaux (L)

- Coût d’achat (A) - Outillages (O) - Maintenance (M) - Salaires directs (S) - Administration (A) - Charges sociales (Cs) - Consommables (Cb) - L’énergie (E)

- Coûts de formation (Fo) - Coût de mise à jour (Mj) - Coût de démantèlement (D)

- Les éventuelles recettes liées à la revente, au recyclage, à la reprise du matériel par le fabricant ou le distributeur (R)

L’équation du coût de possession se présente comme suit : CP = F +L +A +O +M +S +A +Cs +Cb +E +Fo +Mj +D - R (1)

(33)

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III-1-2- Formulation du problème du coût de possession des EM

Dans le domaine médical, le vocabulaire employé a une signification précise : On valide une démarche, un procédé, une méthode, une manière de faire.

On qualifie un équipement, une installation, une ligne de production, un outil de production..

La démarche de validation (au sens médical) s'inspire du Cycle en V de gestion de projet.

Dans ce cycle on va remplacer la notion de test par celle de qualification. Cette démarche est appelée le modèle 4Q ;

QC : Qualification de la Conception, QI : Qualification de l'Installation, QO : Qualification Opérationnelle, QP : Qualifications des Performances Les étapes de la qualification (modèle 4Q)

Qualification de la conception (QC ; DQ pour Design Qualification) : vérification

documentée que la conception proposée des installations, systèmes et équipements convient aux usages auxquels ils sont destinés.

Qualification de l'installation (QI ; IQ pour Installation Qualification) : vérification documentée que les installations, systèmes et équipements, tels qu'ils ont été installés ou modifiés, sont conformes à la conception approuvée et aux recommandations du fabricant.

Qualification opérationnelle (QO ; OQ pour Operational Qualification) : vérification documentée que les installations, systèmes et équipements, tels qu'ils ont été installés ou modifiés, fonctionnent comme prévu sur toute la gamme d'exploitation.

Les trois premières phases conduisent à la mise en service et la quatrième phase conduit à l’exploitation de l’équipement.

A la fin de l’installation nous avons le coût de possession Cpo.

(34)

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Mise en service Maintien en exploitation

Qualification opérationnelle Qualification

de réception

Qualification d’installation Qualification

de conception

Mise au rebut

CP0

CP2

CP4 CP5

CP6

CP7 CP8

CP9

CP10 CP3

CP1

Illustration du coût de possession

(35)

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(2)

Avec :

Cpi : le coût de possession à l’instant i Cpi

-1

: le coût de possession à l’instant i-1 Cfi : le coût des fournitures à l’instant i CMi le coût de maintenance à l’instant i Ai : la dépréciation à l’instant i

Le coût de possession évolue dans le temps de la qualification opérationnelle jusqu’à la mise au rebut

III-1-3- Problématique des coûts de maintenance :

Le niveau de préventif à appliquer sur un équipement relève d’un certain nombre de critères mais il existe, au niveau des coûts, un optimum qu’il faut déterminer. Le problème majeur est celui de la justification à priori d’une politique de maintenance préventive ; ce qui suppose au préalable de pouvoir apporter une réponse à cette question : « que coûte la défaillance d’un équipement à l’hôpital ? ». L’objectif du préventif est alors de transformer cette défaillance réelle en défaillance virtuelle. La problématique des coûts de maintenance est donc celle de la justification du coût des conséquences d’une panne puis celle de la justification du coût des mesures préventives.

III-1-4- COÛT DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE

Notations :

Cd : coûts de défaillance : résultant des coûts directs et indirects d’une ou un cumul de défaillances relatives à un équipement.

Cm : coûts directs de maintenance : de manière simple, ce sont les pièces de rechange et la main d’œuvre.

Cp

i

= Cp

i-1

+Cf

i

+ CM

i

-A

i

(36)

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Ci : coûts d’indisponibilité : c’est le cumul de toutes les conséquences indirectes induites par l’indisponibilité propre d’un équipement

(3)

III-1-4-1- Coûts directs de maintenance

Ils peuvent se rapporter à une intervention corrective (Cmc), préventive (Cmp) ou externalisée (Cme). Dans ce dernier cas, la facture du sous-traitant permet la valorisation directe de l’intervention. Comme c’est le cas pour les temps, les coûts directs ont le double aspect « prévision » et « réalisation » :

• Les coûts prévus sont des estimations d’engagement de dépenses liées à une activité.

Les « devis » établis sont de la responsabilité des méthodes maintenance. Ils n’ont pas de précision comptable, mais ils doivent cerner la réalité au plus juste.

• Les coûts réalisés sont obtenus par valorisation des BT (bons de travaux comportant les paramètres d’une intervention) papier ou obtenus par GMAO. Le cumul de ces coûts après imputation et ventilation permet de réaliser des analyses et des diagnostics dans des buts d’améliorations. Les coûts directs de maintenance (Cmc ou Cmp) sont constitués des éléments suivants :

• Coûts de main d’œuvre : c’est le produit « temps relevé x taux horaire de maintenance

». Les temps relevés doivent coïncider avec les temps passés TTR. Ils sont saisis sur le BT après vérification du chef d’équipe. Le taux horaire, exprimé en F / heure est fourni par la comptabilité. Ce taux est évidemment fonction de la qualification de l’intervenant, mais également de la politique sociale de l’hôpital.

Attention, ne pas confondre taux horaire et salaire horaire.

• Frais généraux du service maintenance : ce sont les frais fixes du service, estimés à l’année et ramenés à l’heure d’activité. Ils sont parfois estimés en pourcentage du budget du service ou intégrés au taux horaire. Ils comprennent les appointements des cadres, des employés de bureau, les loyers, les assurances, les frais de chauffage, d’éclairage, de communication, etc.

• Coûts de possession des stocks, des outillages et des équipements : ils donnent une évaluation des pertes et dépréciations dues au stockage. Ils intègrent également les frais de magasinage.

• Consommation de matières, de fournitures, de produits utilisés : l’exécution des tâches de maintenance exige de nombreuses fournitures dont le coût est connu par les factures rédigées par les fournisseurs.

. Cd= Cm+ Ci

(37)

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• Consommation des pièces de rechange : c’est un poste important en maintenance, évalué à partir des factures d’achat qu’il faut actualiser (pièce dormante pendant plusieurs années mais stratégique) et corriger par la prise en compte des frais de transport, du coût de passation de commande, des frais de magasinage et de l’éventuelle dépréciation.

• Coûts des travaux sous-traités : ils sont connus par les factures des prestataires de service, puis éventuellement majorés par un « taux de participation du service » sous forme de prêt de l’équipement, renseignements et assistance, contrôle, etc. Il est alors possible de regrouper les coûts de maintenance en 4 rubriques :

• Cmo : dépenses de main d’œuvre

• Cf : dépenses fixes du service maintenance • Cc : dépenses de consommables

• Ce : dépenses externalisées

(4)

III-1-4-2- Coûts indirects d’indisponibilité :

Ces coûts peuvent aussi être nommés coûts indirects d’arrêt de production. Ils intègrent toutes les conséquences économiques induites par l’arrêt d’un équipement. Ces conséquences peuvent porter sur les éléments suivants :

• La perte de production Cp.

C’est le poste principal qu’il est possible d’estimer par « temps d’indisponibilité x taux horaire de non production » ou par la formule

(5)

Ti est le temps de l’indisponibilité propre relevé pendant une période où l’équipement défaillant est requis. Le taux horaire, exprimé en F / heure, est déterminé pour l’équipement considéré. Il dépend majoritairement de la criticité de l’équipement à l’intérieur de l’ensemble du système de soin.

• Les coûts d’amortissement (non réalisé) de l’équipement arrêté. Pendant l’arrêt, l’équipement ne travaille pas. Donc la durée d’amortissement augmente.

• Les coûts induits (C)en cas d’accident corporel. Une panne fortuite traitée dans l’urgence est malheureusement parfois génératrice d’accidents du travail en interne ou de dommages corporels au niveau des usagers.

Cm= Cmo +Cf+ Cc+ Ce

Ti x τ2

(38)

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L’équation du coût d’indisponibilité peut s’écrire (6)

Le coût d’indisponibilité devrait tenir compte des risques et des dommages causés par la défaillance de l’équipement sur le patient et les utilisateurs. Mais cela n’étant pas possible, on peut estimer ce danger et essayer de le minimiser en connaissant la criticité de l’équipement.

III-1-5- La criticité

Le service biomédical doit faire ressortir les contraintes liées à l'optimisation du service rendu au patient. Cela passe par l'évaluation de la disponibilité des soins, donc celle du dispositif médical, et de la sécurité autour de ces soins, c'est à dire de l'étude de la criticité du dispositif médical et de son utilisation. Dans certains cas, ceci sera l'élément prédominant et infléchira le choix de maintenance à réaliser, préférant la qualité des soins (sécurité et disponibilité) au coût.

Il est possible d'utiliser la méthode dite de « PIEU » pour obtenir une évaluation de l'importance de la criticité de tel ou tel équipement.

LES PARAMETRES :

Premier paramètre P : l'incidence des Pannes

Il s'agit de refléter les répercussions sur la santé du malade ou des utilisateurs et celles sur la qualité des soins apportés par l'utilisation du dispositif.

Méthode de « PIEU » Poids Paramètres

0 1 2 3

incidence des Pannes

Répercussion grave sur l'état de santé

Répercussion sur la santé ou la qualité

Répercussion possible sur la qualité

Aucune répercussion

Importance Equipement stratégique, pas de secours

Equipement important,

pas de

secours

Equipement secondaire secours possible

Equipement de secours

Etat A renouveler ou à réformer

A réviser A surveiller Etat spécifié taux

d'Utilisation

Saturé Elevé Moyen Faible

Ci= Cp +C – Ca

(39)

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Second paramètre I : l'Importance de l'équipement

Ce critère permet d'évaluer l'importance du dispositif par rapport à l'activité de soins associée, s'il est essentiel ou prévu pour remplacer un autre.

Troisième paramètre E : l'Etat de l'équipement

L'état de l'équipement varie selon son âge et l'état dans lequel il a été maintenu jusqu'alors.

Quatrième paramètre U : le taux d'Utilisation de l'équipement

C'est le rapport du temps d'utilisation réel sur le temps maximum possible LE POIDS :

La pondération est arbitraire, elle s'échelonne d'un poids allant de zéro à trois et est inversement proportionnelle à l'importance du paramètre considéré (i.e. poids = 0).

Le calcul final se fait selon la formule suivante : CR=P*I*E*U

Plus CR est faible, plus la criticité est forte. On remarque que si un appareil correspond au moins à un maximum de n'importe quel critère, celui-ci a une criticité maximale.

Nous pouvons donc distinguer différentes criticités que l'on pourra regrouper en classes pour plus de simplicité.

- Classe 0 : les équipements hypercritiques CR = 0 - Classe a : les équipements critiques 0 < CR ≤ 2 - Classe b : les équipements ordinaires CR ≥ 3

Exemple d'un ventilateur artificiel dans une salle de réanimation :

- Ses pannes auront des répercussions graves sur l'état de santé du patient P=0 - C'est un équipement important qui n'a pas de remplacement possible dans l'urgence I =1

- C'est un appareil dans un état à surveiller E=2

- Son taux d'utilisation est faible U=3 Le calcul CR=P*I*E*U donne : CR=0*1*2*3=0

Il s'agit donc d'un matériel hypercritique auquel le service biomédical devra accorder beaucoup d'attention dans le choix de maintenance afin de répondre aux besoins de sécurité et de disponibilité de l'appareil.

(40)

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La méthode de « PIEU » permet donc d'établir des niveaux de criticité pour chaque dispositif et ainsi attribuer des priorités de maintenance afin d'optimiser l'analyse de la maintenance à effectuer.

La mise en œuvre de cette méthode pourra se faire avec l'aide du personnel soignant qui connaît bien le matériel et son utilisation.

La criticité d’un équipement ne dépend pas de son importance ni du service dans lequel cela se trouve. Ainsi une centrifugeuse pourrait s’avérer plus critique qu’un respirateur, un équipement à la maternité peut être plus critique que ce même équipement se trouvant en chirurgie

-III-1-6- COÛTS DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE

Les coûts Cmp de maintenance préventive varient logiquement à l’inverse des coûts directs de maintenance corrective Cmc. En fait, la stratégie de maintenance permet de choisir librement le niveau de préventif à organiser sur un équipement. Dans le cas d’un niveau élevé de préventif, les coûts correctifs deviennent résiduels.

III-1--6-1- Maintenance préventive systématique :

Le coût de la maintenance préventive d’un équipement (sur une période donnée) peut s’exprimer ainsi : Coût total = Coût du préventif systématique + Coût des défaillances résiduelles

(7)

• t : période de référence (1 an par exemple) exprimée en heures

• T : périodicité d’intervention systématique

• t / T : nombre d’Ips (intervention préventives systématique) pendant la période de référence

• λ : taux de défaillance résiduelle, en panne / heure

• CIps : coût d’une Ips (8)

Avec Cd coût d’une défaillance résiduelle

En règle générale, il appartient au SBM de programmer des maintenances préventives sans perturber les activités des agents de santé. Les interventions seront donc réalisées

Coût total = (t/T) Cmp + Cd.λ.T

Cd = Cmc + Ci

(41)

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en dehors du temps requis ou en profitant d’un arrêt programmé (voire fortuit) des soins ou d’une révision, soit en utilisant des plages d’intervention en dehors de l’horaire de soin. C’est le cas par exemple des équipes VSD (vendredi, samedi, dimanche). Sauf exception, les coûts de maintenance préventive systématique ne seront donc associés à aucun Ci. Ils sont constitués de la même façon que les coûts de maintenance corrective : on tient compte des pièces de rechange et la main d’œuvre.

L’équation du coût total revient à :

(9)

III-1-7- MAITRISE ECONOMIQUE DU CYCLE DE VIE DES EQUIPEMENTS

III-1-7-1- Bases de la comptabilité

Pour être amortissable, un équipement doit être inscrit dans le bilan comptable de l’hôpital et doit se déprécier dans le temps. Le plan d’amortissement s’établit à partir de la durée de vie probable du bien, fonction durée d’utilisation, du nombre d’analyse effectuée.

Quels sont les équipements amortissables ? Quelles durées choisir pour amortir une immobilisation ? Quelles sont les différentes méthodes d’amortissement ?

III-1-7-2 Quelles sont les DM amortissables ?

Un DM est amortissable dès lors que l’utilisation qui va en être fait par l’hôpital est déterminable et que celle-ci soit limitée dans le temps.

En principe, toutes les équipements sont amortissables. Les logiciels aussi le sont

III-1-7-4 Quelles sont les durées à utiliser pour calculer les amortissements comptables ?

La durée d’amortissement d’un équipement doit correspondre à la durée réelle d’utilisation de l’équipement par l’hôpital. Voici les durées les plus couramment admises :

Dispositifs de stérilisation et de désinfection : 4 ans,

Equipements chirurgicaux : 5 ans, CT = (t/T) Cmp + Cd.λ.T + Cmc +Ci

(42)

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Equipement d’hémodialyse et les dispositifs de remplacement sanguin : 7 ans,

Equipement destinés à l’entraînement et à la récupération des fonctions : 6 ans,

Equipement destinés aux composés médicamenteux : 6 ans

Unités pour les soins dentaires : 7 ans

Dispositifs d’examens optiques (fibroscope) : 6 ans

Dispositifs d’examens optiques (autre que ceux susmentionnés) : 8 ans

Lorsqu’il s’agit d’un équipement où l’on peut déterminer le nombre d’utilisation, on appliquera l’amortissement variable.

III-1-7-5 Comment calculer des amortissements comptables ?

L’amortissement d’un DM débute à compter de la mise en service du DM

Plusieurs méthodes d’amortissements sont autorisées en comptabilité, voici les trois principales d’entre elles : l’amortissement linéaire, l’amortissement dégressif et l’amortissement variable. Elles génèrent des calculs différents qui peuvent être effectués directement par l’hôpital sur un tableur par Excel ou de manière automatisée via un logiciel de gestion des équipements.

L’amortissement linéaire

Cette méthode consiste à répartir de manière égale la perte de valeur des immobilisations de manière constante sur la durée de vie de ce dernier (il s’agit de la durée réelle d’utilisation telle qu’elle a été définie par le fabricant). Le taux d’amortissement est calculé comme suit :

(100 / Nombre d’années de la durée de vie du bien) %.

Par exemple, pour une table d’anesthésie amortie sur 5 années, le taux d’amortissement sera de (100/5) % soit 20 % par année complète (il convient ensuite de calculer l’amortissement réel au prorata du nombre de jours de l’exercice sur un total de 360 jours par année pleine).

Exemple : La table d’anesthésie achetée le 15 avril N pour 5.000.000 F. L’entreprise clôture son exercice comptable au 31 décembre de chaque année. Le bien est amorti selon le mode linéaire en 5 années (soit un taux d’amortissement de 20 %). Le montant de l’amortissement est donc de 708.300 F pour le premier exercice comptable (5.000.000 * 20 % * 255 / 360), de 1.000.000 pour le deuxième exercice et le troisième exercice (5.000.000 * 20 %) et enfin de 291.700 pour le quatrième exercice (5.000.000

* 20 % * 105 / 360).

(43)

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Fiscalement, la méthode de l’amortissement linéaire constitue le mode normal d’amortissement. Il constitue la référence de calcul pour l’application de la règle de l’amortissement minimal

Voici le détail du plan d’amortissement linéaire de notre table d’anesthésie

Tableau 2

Nom de l’équipement : Marque :

Modèle : Service :

Date d’acquisition :

Date de mise en service : 15/04/N

Prix d’achat TTC : 5.000.000F Durée : 5 ans

taux d’amortissement : 20

%

amortissement : constant

Année VCN en début de période Annuité d’amortissement VNC en fin de période N

N+1 N+2 N+3 N+4 N+5

5.000.000 4.291.700 3.291.700 2.291.700 1.291.700 291.700

708.300 1.000.000 1.000.000 1.000.000 1.000.000 291.700

4.291.700 3.291.700 2.291.700 1.291.700 291.700 0

Calcul selon la méthode de l’amortissement dégressif

Ce mode est une forme d’avantage fiscal accordé aux entreprises. Il consiste à appliquer un coefficient fiscal au taux linéaire (ce coefficient est de 1,25 pour les durées d’amortissement comprises entre 3 et 4 ans, 1,75 pour les durées de 5 et 6 ans et de 2,25 pour les durées supérieures à 6 ans). Le complément d’amortissement résultant de l’application du mode dégressif doit obligatoirement être comptabilisé en amortissements dérogatoires.

Nous n’allons-nous intéresser qu’a l’amortissement linéaire tout au long de notre travail

Calcul selon la méthode de l’amortissement variable

Cette méthode consiste à amortir l’équipement sur la base du nombre d’examens effectué ou du nombre d’heure d’utilisation. Cette méthode est conseillée pour les équipements dont il est possible de déterminer le nombre d’examen effectué (scanner, spectrophomètre…) ou le nombre d’heure d’utilisation (autoclave…)

(44)

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Application de l’amortissement variable

Le 20/09/N un hôpital a acquis un échographe pour 4.500.000 F

Cet équipement a été mise en service le 05/10/N et a une durée de vie de 5 ans.

Cet équipement devrait permettre d’effectuer 15000 examen sur sa durée de vie, selon le rythme prévisionnel suivant :

Tableau 3 :

Année Examens Effectués

N 1520

N+1 3760 N+2 3540 N+3 3280 N+4 2900

En fin d’utilisation l’hôpital pourra revendre l’équipement 400.000 F

Elaborons un plan d’amortissement

Tableau 4 Plan d’amortissement

Bien : Équipement ACP

Méthode d'amortissement : Variable

Coût d'acquisition :4.500.000 Durée de vie : 5 ans Valeur résiduelle : 400.000

Valeur à amortir : 4.100.000 Date d'acquisition : 20/09/N Date de mise en service : 05/10/N Année VNC en

début d’exercice

Base

amortissable

Annuité (Amortissement) Annuités cumulée

VNC en fin

d'exercice N 4.500.000 4.100.000 4100000*1520/15000=415467 415.467 4.084.533 N+1 4.084.533 4.100.000 4100000*3760/15000=1027733 1443200 3.056.800 N+2 3.056.800 4.100.000 4100000*3540/15000=967600 2410800 2.089.200 N+3 2.089.200 4.100.000 4100000*3280/15000=896534 3307334 1.192.667 N+4 1.192.667 4.100.000 4100000*2900/15000=792667 4100000 400.000

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Réalisé et présenté par AVLESSI C. Vital

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Explication : Calcul de la Valeur Nette Comptable de fin d'exercice Tableau 5

On constate qu'en fin d'utilisation, l'équipement a bien la valeur résiduelle prévue III-1-7-2- La durabilité ou l’analyse prévisionnelle de la vie d’un équipement

Figure 2 : Durabilité prévisionnelle d’un équipement [5]

Le schéma précédent permet de mettre en évidence :

• 3 périodes « commerciales » :

- La période de garantie [T0, Tg]

- La période hors garantie [Tg, Tz]

- La période de commercialisation [Ta, Tb]

• 2 périodes de maintenance :

- A durabilité économique [T0, Tx]

- A durabilité consentie [Tx, Tz]

Année VNC en fin d'exercice

N Coût acquisition - Annuité =4500000-415467 4.084.533 N+1 VNC en début d'exercice - Annuité =4084533-1027733 3.056.800 N+2 VNC en début d'exercice - Annuité =3056800-967600 2.089.200 N+3 VNC en début d'exercice - Annuité =2089200-896534 1.192.667 N+4 VNC en début d'exercice - Annuité =1192667-792667 400.000

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35

Ti est la date de décision initiale de réaliser l’investissement d’un équipement. [Ti, T0]

est la période d’études préliminaires à l’intégration et au démarrage.

T0 est la date de début d’exploitation après installation et étalonnage.

Tx est le terme de la période optimale économique d’utilisation de l’équipement (environ 15 ans pour les équipements lourds). C’est par analogie avec des équipements connus et équivalents que Tx est fixé a priori. Ce seuil est atteint lorsque le cumul des coûts de défaillance n’excède pas x% de VA actualisée. On parle alors de « durée de vie utile ».

Tz est la date de déclassement de l’équipement pour revente, rebut ou reconstruction.

La durabilité consentie [Tx, Tz] est intéressante s’il est possible de maintenir un niveau de performance admissible associé à la réduction des coûts de maintenance en fin de vie de l’équipement amorti. Il faut être aussi prudent aux difficultés d’approvisionnement des pièces détachées après Tb (date de fin de commercialisation de l’équipement).

III-2- Les indicateurs de L’obsoLescence d’un équipement

Le fait de fixer des indicateurs pour le suivi de la maintenance permet de suivre l’activité d’un service biomédical mais aussi de le situer par rapport à des objectifs à atteindre ou à corriger.

Des indicateurs permettent de déterminer les choix stratégiques à faire en matière de maintenance comme par exemple : le renouvellement de certains DM.

En s’appuyant sur un bon suivi d’indicateurs, les responsables biomédicaux détermineront la politique à mener.

Un indicateur est un outil d’évaluation et d’aide à la décision (pilotage, ajustement retro- correction et renouvellement) grâce auxquelles on va pouvoir mesurer une situation ou une tendance, de façon relativement objective, a un instant donné, ou dans le temps et ou dans l’espace.

Un indicateur se veut être une sorte de résumé d’information complexe offrant la possibilité à des acteurs différents (gestionnaires, administrateurs, techniciens de maintenance…) de dialoguer entre eux

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