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PURCHASED FOR THE UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY FROM THE CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT FOR LINGUISTICS HANDBOUND AT THE TORONTO PRESS

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Academic year: 2022

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(2) PURCHASED FOR THE. UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY. FROM THE. CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT FOR. LINGUISTICS. HANDBOUND AT THE. UNIVERSITY OF TORONTO PRESS.

(3) Digitized by the Internet Archive in. 2010 with funding from University of. Ottawa. http://www.archive.org/details/revuedestudesa03soci.

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(7) ^:^. REVUE DES. ÉTUDES ARMÉNIENNES.

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(9) REVUE DES. ETUDES ARMÉNIENNES TOiME. III. PARIS IMPRIMERIE NATIONALE. LIBRAIRIE PAUL GEUTHNER RUE JACOB,. 1923. IV* Année.. 13 (VP).

(10) xs \l^\. 8 l-. ^. liijo/.

(11) Tome. 111.. l>)-23.. REVUE DES. ÉTUDES ARMÉNIENNES. -î)<S><=--. AVERTISSEMENT. Grâce à de généreux concours, nous avons pu jusquici. donner chaque année. deux gros. charges qui pèsent sur. événements dont. tristes. fascicules.. Les. lourdes. nation arménienne, du fait des. la. elle. est. la. victime,. ont raréfié ces. concours.. Nous ne pourrons,. cette. année, publier que. le. présent. cahier.. Nous remercions lité. les. donateurs arméniens dont la libéra-. nous permet de continuer, avec un ralentissement que. nous regrettons, cions aussi. la. la. publication de notre. Caisse des. Revue. Nous remer-. recherches scientifiques qui,. en. nous accordant une subvention, a bien voulu reconnaître l'intérêt. de notre publication.. En faisant ce quelle a. connaître. donné à. la. le. passé de la nation arménienne. civilisation,. nous avons. le. et. sentiment. de faire œuvre utile pour sa cause. Si douloureux quait été le. passé de l'Arménie, jamais. plus pénibles; jamais ses enfants et. elle. elle. n'a connu de moments. n'a eu plus besoin de compter sur. sur ses amis. A.. TOME. III,. igaS.. M.. F. M..

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(13) LA. FLEXION EN -i- D'ADJECTIFS ARMÉNIENS, PAR. MEILLET,. A.. PROFESSEUR AD COLLEGE DE FRANCE.. L'arménien. a conservé la distinction des. thèmes en -â-. thèmes en. khun, qui est un ancien thème en. :. des. -o- et. -o- (cf. skr.. svàpnah) a pour instrumental khnov; et am, qui est un ancien. thème en. -â-. distinction. du masculin. marquait par en arménien. (cf.. La. du féminin qui, en indo-européen,. et. se. différence de forme des adjectifs, conservait donc. la. le. sàmâ), a pour iuslrumental amaiv.. skr.. moyen qui. sert à l'exprimer. :. ce qui. marque en. sanskrit qu'un substantif est masculin, c'est que l'adjectit qui s'y. rapporte est de. la. forme sànah. que. substantif féminin, c'est la. lorme. Néanmoins,. sa/iâ.. nin, qui était ainsi. ,. c'est le. thème en. les. effet,. dont. celle. le. rapporte est de. s'y. du masculin. thème de. -o-, hin la. ,. :. elle était. d'une part, les autres. d'affixes variés. la. du fémipas. skr. sànah,. gén.-abl. hnoy.. forme en. appelée par. et. l'adjertif, n'a. -o-. du masculin -neutre. anciens thèmes adjectifs du type de *séno-. d'imprévu. En. qui. une seule forme y répond à. Celte généralisation de. dans. ancien w; ce qui caractérise un. la distinction. marquée par. subsisté en arménien, et. sânâ. w. l'adjectif. le. :. sénâ- n'a rien. plan d'ensemble de la langue.. forme principale du nom arménien,. apparaissent des formes spéciales pourvues. indiquant. le. cas et le. nombre,. est. la. forme de. nominatif-accusatif singulier. D'autre part, cette forme principale. noms ne. des est. saurait comporter. une marque de genre; car. dépourvue de toute caractéristique. même, ne laisse pas pre'voir comme elle l'est en effet, ou l'élimination. de. la. si la si. distinction. :. la. flexion sera. elle. sera. elle. forme hin, par elle-. du type en. du masculin. et. -o-,. —. Si. du féminin. se. du type en -a-.. trouve faire concorder l'arme'nien avec les langues caucasiques du. Sud. ,. avec l'iranien occidental (depuis l'époque pehlvie). et. avec.

(14) MKILLKT.. A.. /j. langue. iiiu;. nien. même. —. armé-. l'élamile, on voit (ju'elle s'explique en. comme. une action du. ce qui n'exclut pas. L'opposilion de masculin à. suhslrat.. féminin avait d'autant moins de. chances de subsister que l'adjectif épilhète tend, en arménien, à former groupe avec le substanlif, et, dans ce groupe, à devenir. Dans. invariable.. plus fléchi,. l'ancien. quand. il.. l'adjectif épitbèle n'est. arménien,. précède. souvent. le substantif.. La généralisation du type de masculin-neutre qu'on observe n'est pas chose exceptionnelle dans la mesure où d'an-. dans hin. :. ciens adjectifs thèmes en -o- ont subsisté,. ils. offrent cette. jerm (gén. -dal.-abl. jm«o_?/,. cf.. gr.. flexion, ainsi. anciens thèmes en ardar,. nor,. comme. *-ro-,. en. etc.;. en. les participes. que surb. tels. comme. *-Jno-,. skr. çubhrâh), dalar,. (cf.. arajin. ff. premier r; en. même. dans un adjectif où en. ralisée, l'arménien fléchil gr.. y-ia.,. forme plus claire. arménien que flexion est Il. en. est vrai. la. -o-. et. no-ra. imoy, etc.. :. forme du féminin :. s'est. plus susceptible de subsister en. mais. é'v,. que. les adjectifs. arméniens en. *-ii/o-l-iyà-,. -i,. qui répondent au. sont du type arménien en -a-,. puis(]ue leur instrumental est en-eaw. Mais cette exception. s'explique aisément -a-,. génitif en -oy. :. :. qu'ils soient. comme. tefi,. et teîwoy; et,. donc un mélange de adjectifs,. où. du type en. hogwoy. de tdi est de. le locatif. la. -o-.. type indo-européen. du type en. géné-. mi wunw re'pond au féminin. masculin-neutre du type gr. sh,. le. *-/o-,. Les dé-. -enl (gén.-dat.-abl. -eloy), etc.. monslralifs et possessifs se fléchissent en -o-. Et. même. B-spiiôs) et les. la. les. noms arméniens en. forme. *-iyo- et. en. ont tous. -i-. teiwoj. Cette flexion. unique. Iwgi, ou. malgré l'instrumental. le. teleaw,. comportait. de *-iyà-, et l'on conçoit que. *-iyo- et -*««/«- coexistaient. flexion composite. comme. -o-,. anciennement, aient. les. ici la. -o-j-a-.. Les adjectifs arméniens qui se fléchissent purement en -a- ne. remontent donc pas au type indo-européen -rt-. :. -o-. masculin-neutre,. féminin.. Ainsi mec. thème. wgrand^ (gén.-dat. meci,. *niegâ-,. cf.. véd.. au pn^nier terme de. mahâ-. rieure. Le. mecaw). i.-e.. *-o-. isl.. est. masc. mahàm,. nombreux composés);. attestée par véd. mâlii, gr. ixsya, v.. arm. meca-, parce que. inslr.. (ace. sg.. »'/p/>",. la. un ancien et. mnhû-. forme *megd-,. ne pourrait. ('xj)liquer. s'amuit dans une syllabe inté-. du mot en arménien. suffixe -aivor,. comprend. le. dans des adjectifs. tels cpie lusutror k lumineux'fl,. second terme de composés *-6Aorâ-, ancienne forme.

(15) FLKXIO^ EN -A- D'ADJECTIFS ARMENIENS.. de. nom. d'afj^ent en -â-. roniposés.. stantifs. dieuxT). ffqui est à. même. même. en est de. de ohrm w miséricorde. ,. 264. XVIII,. Linguistique,. de. ces adji^ctifs sont issus d'un type de sub-. :. Il. Le. suiv.).. et. la tète de^i (instr.. démontrer; mais. M. H. Pedersen,. -a-;. âe Kuhn), XXXIX,. fffds-i;. Ce. compose'.. 36o,. que. d'ailleurs. n'est. d'une manière toute secondaire que -ord (instr. -ordaw) élargir d'anciens ordinaux en. p.. hypothèse serait. cette. montre que M. Pedersen. flexion. la. un. de. la Société. de arajnord. suffixe -ord. arajnordaw), etc. doit reposer. sg.. y cherche un mot apparenté à oidi. a vu juste en supposant. a iiiisérirOr-. Mémoires de. noms d'agent en. sur un type de. à. de ohrm-ac. etc. (voir. ,. ^^. Zeitsch.f. vergl. Sprachforsching [Zeitschrift. difficile. 5. a servi à. -r dont la flexion est inconnue;. erhr-ord, err-ord sont des élargissements de erhir, erir. flexion, gén.-dat. bazmi. instr.. La. indiquer que. à. suffit. mot. le. hazmaw, de hazum «•beaucoup'^. emprunté. est. doute, un iran. *bazuma- est inconnu; mais. comme. en hahulâh. Tsayys en. gr.. Brugmann, I.F., IX,. à l'iranien.. le skr.. Sans. bahûh est élargi. (sur gr. 'sra^vs,. 'TS(ty(ykôs. cl.. 8/17 et suiv.), et, d'autre part, bâz, baz. sont attestés en baluci.. Il. n'y a donc pas grande hardiesse à sup-. poser une forme parthe *bozum(i-. Hiibschmann a déjà noté (|ue, si le. mot arménien. était. indigène,. il. serait. de. k. forme *bnnjum. [Armenische Grammatik, p. /126). La forme de nominatif-accusatil. bazum. a. une fréquence. relative. trop grande pour qu'on puisse. admettre, avec M. H. Pedersen, qu'un. paru (levant. la. {K.Z., XXXVIII, Il. le suffixe. de groupes d'origine parthe en. arm. -akan provient de l'imitation tels. que asxarh. montre que l'élément. -a-. aurait dis-. sur bazmi. bazmaw. faite. 226).. p.. que. est évident. flexion. anden*banjum. forme analogique bazum. -aji-. du. :. La. asxarhakan.. suflîxe. arm. -ean. et. l'élément -en du suflîxe arménien -eien j)roviennont de l'iranien les adjectils. arméniens en. précisément. le. -elën. indiquent. la. matière, ce. (jui. :. est. sens des adjectifs iraniens en -aina- (zd -acna~).. M. Bartholomae considère comme évident le cariictèie iranien du suffixe arm. -ea)i dans son Zur Kenntnis d. mittellran. Mundarlen, V,. p.. li. hist. Kl.,. et. suiv.. 1928,. laire. arménien. et. a. se. .. d.. Heidelberger. Académie. Phil.. n° 3).. La grandeur de l'arménien. [Sitzungsber. l'action. du vocabulaire parthe sur. mesure au nombre. accueillis.. de très importants. le. vocabu-. des adjectifs iraniens que. Hiibschmann en signale un bon nombre. comme. vat ^. mauvaise (avec. le. comparatif. vatthar),veh frsupérieuri) ,iir «vif^, kapoy t «h\euv [a\ec\e dérivé,.

(16) 6. MEILLET.. A.. aussi. iranien, kapulak), spitak ffblancw.. Grammatilc. ,. Hiibschmann examine. Dans son Armenische. raisons qu'on peut avoir de. les. tenir arm. seaw «noirw (dont la flexion n'est à. pas bien connue. date ancienne), pour emprunté ou non à l'iranien; bien qu'il. figurer seaw parmi les mois indigènes, il penche évidemment pour l'hypothèse de l'emprunt, et avec raison; ce qui l'a fait douter de l'emprunt, c'est que seaw ne concorde pas avec la. fasse. forme perse. :. siyàh; mais on sait maintenant. pehlvi siyâk, pers. que l'élément iranien du vocabulaire arménien est parthe, et non perse. Les adjectifs arméniens qui désignent des couleurs sont empruntés en général. :. ddin ffjaunew et kanaç. si. w vertu. ne. semblent pas iraniens, ces mots n'ont pas non plus d'étymologie indo-européenne. L'arménien a gardé un ancien adjectif indiquant. une couleur,. le. représentant de. l'a. qu'avec valeur substantive. et. «barbe blanches.. L'examen de. la. flexion. parthe d'un adjectif usuel caractère iranien de seaw.. moins. sujets à. ristique. Plus. :. *p''liyo-, cf. gr.. iroXiôs;. mais. a//M(gén.-dat.-abl. akac). donc à. aboutit. comme hazum Pour qui. s'emprunter que. sait. établir. et ainsi à. que. le. ff. il. ne. vagues». caractère. confirmer. le. les adjectifs sont. les substantifs, ce fait est caracté-. on regarde de près. portance de l'élément parthe dans. les faits et le. mieux on. voit l'im-. vocabulaire arménien..

(17) ÉTYMOLOGIES ARMÉNIENNES, PAR. ADJARIAN.. H.. ArM.. uiuij.. est usité trois fois chez. Eznik. 1.. Ce mot. Ibrew zcovaçuln zor. P. 98.. kanè ew zarlezn P. 99.. Oç. P. 99.. Ew. Le mot. même. i. i. kovê. erbek'. mardkanè. i. 7nnvsn osé. :. eleal. zpayn. isk. im açawU. mardapayk'ai Osk. Math. ,. anciens Egyptiens]. -\-k''ai. les dictionnaires. I,. comme. premier exemple. est. il. du pronom. effet,. employé 34. cr. fois,. P. 17, zkars. imik'; p.. 63. vasn ayl. irik'; p.. 106,. i. nom. ^, et dans le. et. -{-. propre de Payapis. Apis. [bœuf. sacré des. chèvre '').. connaissent. mot comme pay,. le. et. la. deux derniers exemples. les. forme définie du mot. Mais dans. la. le. impossible que^aynsoit une forme définie,. indéfini îmn qui le suit.. mais toujours avec un substantif. imn;. cari. 53, zawrul'iun imn;. p. 17,. irik'; p.. visapi kerparans. p.. 26,. i. niwt'oy inç. tnkoy imek'è; p. 53, bnut'ean iînn ; p. 89 122, 99, yanerewut'ê imek'è;. kam. 107, zawrut'camb. iwtk';. 1/I2, vnvcs ews. imn;. ,. mioy. i. irik'; p.. 86. nhangi imn;. ,. aylazg. p.. lûo, ayl imn patcar ;. p. ihli, aranç irik' patcaranaç; p.. p.. t. iwik' kerparanaivk'; p.. 66. 98. aylov. p. 137, aivelordimn; p.. jeloç irik' iraç;. indéfini. Ces. :. imek'è; p. 26, yant'erakaçê imek'ê; p. 67,. p.. 609,. chez Eznik, je trouve imn (et ses formes casuelles). exemples sont. ,. I,. payik (forme diminulive),. :. qu'on voit dans. ainsi. d'Eznik, est tenue. En. mard-. i. teseal é.. Oskeberan, Paul. comme. K^ahay (formé, selon moi, par ce pay. à cause. imii. payn.. se trouve ailleurs chez. forme payn,. ew zpayn. asen,. eleai. sanê.. daus des composés,. Tous. :. p.. ,. 157, norunsan imn; p. 176, bander-. 176, yaysoy imek'ê:. p.. 177, vasn ayl. irik'. bnakan.

(18) ;. 8. H.. ADJARIAN.. 2i4, yamenaijn iinik'; p. 216, dtid pkoy imek'ë araracoç, p. 226, stuer irik' 22H, hohmnW imn; p. aSS, ê imn zawrufiwn; p. 289, niwfoy imik'; 282, i pkoy PW i œolané imek'ê; p. 286, caré iinek'ê^^\. azdeçuCean;. p.. dnçi imik'; p.. 190, 922,. natenhvk' imn; p. p.. i. i. p.. H au. donc que pay présente ou une forme corrompue. est certain. lieu Ail. pay ou bien une forme. cale. Or, ce. n de. la. posées dialectales, et lan-pan. (dans. signification. de. forme radicale à. savoir. :. tdn-patjn. dont. esprit gardien de la. la. finale n est radi-. par deux formes com-. (dans. d'Astapat),. le sous-dialecte. ff. à part. est alleslé. le dialecte. tous. d'Agulis). deux ayant. la. maison 75.. Mais l'existence de payn ne réfute pas celle de. la. forme pay,. qui est bien attestée par payik et inardapayk'^ai.. 2.. Dans. iuu£2^tun.. le Bulletin de la Société de linguistique,. du mot sogdien. à [>ropos. /?s"/Sr. ff. tome \XIII,. rétymologie de ce mol est incertaine. Je remarque que existe en. arménien, sous forme de pasar, avec. cation;. doit être. il. p.. 107,. provisions ^i, M. Meillet dit que. la. emprunté au pehivi du Nord qui. même. le. mot. signifi-. avait tant de. rapports avec le so;(dien. La forme arménienne du mot sera peutêtre de. C. quebjue. Une. fois. utilité. pour l'interprétation du mot sogdien.. seuiemeat on a p. 280. :. Ew. yamenatinèn imek'ê mi ini ew misnë;. plirasedune structure bizarre et de sens incompréhensible..

(19) LES. JEUNES DE LANGUES OU ^ARMÉNIENS'' À LOUIS-LE-GRAfMD, PAR. GUSTAVE DUPONT-FERRIER, PROFESSEUR À L'ÉCOLE DES CHARTES.. [Suite. et ^n.). DE 1797 A. 1826.. LA RÉSURRECTION DE L'ÉCOLE. DES JEUNES DE LANGUES. septembre 1797), il fallait beaucoup d'attention pour constater que l'École des Jeunes de. En. fructidor an. v. (18 aoùt-20. langues n'était pas morte granges''). C'était. inutile de se baisser Il. est vrai. :. il. lui restait. un enfant de onze pour. un seul élève, Louis Des-. ans.. Il. n'était peut-être. pas. le voir.. qu'aux derniers temps de. la. Convention. le. de Salut public avait bien voulu reconnaître ce principe. :. Comité n'ayant. pas été supprimée par un décret particulier, l'Ecole des Jeunes. de langues se trouvait conservée'^'. t'^. Arrh.. fructidor an. AIT.. v;. étr.. ,. Jeunes de Langues, carton 45, mémoire [de Cha\olle],. «dans ce moment,. enfant de Lan;;ues, qui. W. Idem,. ibid.. il. y a été reçu le. n'y a pins,. dans ce collège, qu'un seul. lu octobre 17937)..

(20) 10. DUPONT-FERRIER.. B.. Restait à savoir. si. nouvel eDsei'jnement du turc, du persan. le. de l'arabe, qui s'organisait dans un misérable hangar de. et. pas être. wChambre des Arméniens^,. installée. Neuve-des-Petils-Champs'^',. bibliothèque, rue l'arrêt. de mort de. la. vieille. la. n'allait. depuis tantôt deux siècles, rue Saint-Jacques ou rue Jacques. celte création concurrente, logée à proxi-. Le jeune fondateur de. grande Bibliothèque,. mité des manuscrits orientaux de notre. Louis Math. Langlès, avait l'âge des hardiesses révolutionnaires;. Jeunes de Langues et. les. le. Collège ci-devant Royal. rurent d'abord sous des airs de fossiles. son nouveau-né à conserver,. qu'il eut. les élèves. lui. de. Chambre. la. semblèrent pas. persan,. il. si. (^'.. il. devint conservateur. Et. des Orientaux, au Collège Egalité, ne. me'prisables, puisque tout ce qu'il savait de. reçu de l'un d'eux, Pierre Ruffin. l'avait. appa-. lui. Mais, peu à peu, dès. (^),. donné comme. autre des leurs, Venture de Paradis, était. et. qu'un. le. savant. plus qualiflé de France pour monter dans cette chaire de turc. le. dont Langlès venait de susciter. drogmans, de concurrencer. les. hommes. D'ailleurs, les. l'institution''^^.. l'école. et les. Impossible, sans. du drogmanat.. choses militèrent en faveur des. Jeunes de Langues. Venture était revenu de Constantinople, à. de. fin. l'été. et. 1797,. service de sa gratitude. camarades;. :. la. mettre son immense autorité au. saurait sauver les enfants de ses anciens. il. enseignait au Prytanée et à la Bibliothèque et ne. il. pas qu'à. voulait. moins. allait. il. la. seconde on sacrifiât. qu'il avait accepté la direction des. le. premier. D'autant. Jeunes de Langues. '^l. Et puis Talleyrand devenait ministre,. correspondance. prouve que, dès. le. le 19 juillet 1797, et sa début, il avait compris la. nécessité de renflouer l'entrepiise de Colbert. Enfin,. argument parut. décisif. :. les. désormais du ministère des Relations extérieures. Langues orientales. il. tergiversait,. i883,. Idi'tn. ,. de bureaux ne désarment guère.. depuis longtemps, pressenti;. attendait. L'un. de ses membres, il. il. enquêtait,. le citoyen. visita le. Laré-. bâtiment des. la.. p.. p. U,. 11.. <*>. Idem,. p. lit.. (*). Idem,. p.. ('). des. [Carrière], Nutice historique sur l'Ecole spéciale des langues orientales. vivantes, (*). était,. Lépeaux, se rendit rue Jacques;. veillière. '*'. il. et l'Ecole. ressortissait au ministère de l'Intérieur. Et nul. n'ignore que les rivalités. Le Directoire. un dernier. Jeunes de Langues dépendaient. i3, 16.. Injra, liste des professeurs et administrateurs des Jeunes de Langues..

(21) LES JEUNES DE LANGUES OU. Arméniens, interrogea. mieux. prit,. ARMENIENS. ff. là. com-. il. chargé, plus et mieux que personne, par. s'était. ses avis, par ses. mémoires, par son apostolat,. gion du ministre. (^'; il. il. ^^);. qu'ailleurs, la force des souvenirs et des traditions.. Auguste ChayoUe. cause;. 11. ».. directeur et ies maîtres. le. sut conquérir. main. rédigea de sa. le. d'éclairer la reli-. député. le. sommaire d'un. Chénier à. J.. sa. arrêté ministé-. dressa la liste des candidats boursiers, celle du per-. riel'^).. Il. sonnel. administratif et. enseignant. approuva. Talleyrand. :. Langues, ce. signa. Mais le vrai sauveur des Jeunes de. et. pas. n'était. l'ex-évêque d'Autun, c'était Chayolle'*).. On. avait failli n'avoir plus d'Ecole préparatoire au. à Paris, ni à Constantinople. De'sormais, on. ni. chacune aurait. à Paris, dont. cœur de garder. à. Pour un peu, on en aurait eu,. à xMarseille,. en. drogmanat, deux. avait. sa personnalité.. une troisième. Quant. à Péra, on se mit en devoir de réorganiser celle qu'avaient dû. déserter les Capucins; et ce fut chose faite dès. ne songea pas à en instituer une arabe, en Syrie. Mais, en autre, pour. la. Smyrne,. à. i8o9-i8o3 ni,. pour. 1807-1808, Napoléon en. langue persane, à Téhéran. langue. la. créa. ;. celles. de Téhéran, des écoles d'application. Désormais,. et. n'était plus indispensable d'avoir,. il. une. '^).. Les deux écoles parisiennes étaient des écoles d'initiation de Péra. On. '^'.. comme. l'exigeait l'arrêt. de. 1721, passé par l'école des Jeunes de Langues pour être admis à Constantinople. ^"'.. Et cela, sans doute, était préférable. drogmans. vraie disette de. français.. aussi bien,. :. On. il. y avait une. s'imposait toujours l'obli-. gation de ne prendre pour Jeunes de Langues que des enfants. devaient avoir douze ans tout au plus.. ils. :. En 1818, ChayoUe. a prairial an v [21 mai i797]i lettre du ministre de Tlntérieur Bénéau ministre des Relations extérieures; Arcli. AfT. élr. etc., Jeunes de. ('). zecli,. ,. Langues, carlon 46. '*>. Ce que prouve surabondamment son dossier au ministère des. Affaires. étrangères.. C. Arch. Aff.. élr.. Jeunet de Langues, cartons. lii. et 'i6, fructidor. an t [du. 18 août au 20 septembre 1797]'*' Supra, avant-dernière note. (*). Injra,. liste. des. W. Arch. Aff. étr.. ,. de. Jeunes. Jeunes de Langues à Paris,. 3ii. n°*. Langues de Péra, n'ayant pas été élèves et suiv.. Jeunes de Langues, carton Û6, 29 août 1807, 28 février. 1808. <''. Dans quelques. directement. à. cas. cepemlant, des Jeunes de Langues avaient été. Constantinople,. Lute des Jeunes de Langues,. même. n°'. 807. avant 180a à. 809. :. :. nommés. nous en citons trois, iufra.. en 1785, 1787, 1795..

(22) ]'2. DUPOiNT-FEKRlKR.. G.. proposa inêmc d'abaisser cet âge à 8 ou 9 ans'''. D'ailleurs, on pourrait choisir, sans allendre, des adolescents de 16 à 90 ans. En. ou davantage. Mais qui choisirait? sur. la. comme. plus,. principe, le chef de TElat. proposition du Ministre des relations extérieures (et non. du ministère de. jadis,. la. marine). Cela n'empêcha. pas toujours l'ambassadeur de Constantinoplo de faire directement des nominations. 11 navait pas agi autrement de 1700 à 1721.. Au. reste rien de plus variable. 1826. et. 1797. de cette. fin. (^'. nombre des. élèves, entre. on 1801 et 1802;. à. i3;. 18 ou environ, de. il. atteignit. i8o4à i8i 6;. il. et. de 8. à la. monta, dès 1799, 26, en i8o3; il se tint. année, ainsi en 1798,. à. à i5,. le. d'une unité au milieu de 1797. :. même. que. il. descendit ensuite à. 1. 5, de. i3 en 1820; à 9, en 1821; à 7, en if<22; il se cantonna et jusqu'à 6, de 1828 à 1826. A Constantinople d'ordinaire autour de 5 ou 6 unités et autour de 4, à Téhéran.. 1817. 1819;. à. à. ,. pour certaines années, courir. C'était,. même. à. d'e'lèves. Louis-le-Grand. Un. '^'.. un. directeur,. fesseurs, c'était en. le. risque qu'il y eut,. autant de professeurs ou de maîtres que. ,. effet, le. sous-directeur,. un maître,. trois pro-. personnel ordinaire.. Le directeur, qu'on nommait aussi ce fut Venture, de septembre. le. chel ou l'administrateur,. à avril. 1797. c'est-à-dire de. 1798,. son retour de Constantinople jusqu'à son départ pour l'expédition. d'Egvpte et de Syrie d'où, âgé de 60 ans, nir; ce. directeur ne logeait pas à Louis-le-Grand. peu. (^'.. il. ne devait pas reve-. Auguste ChayoUe, ensuite, de 1798. fut. Ou. y habitait, y. à. l'assimilait. mangeait. un. inspecteurs*^'.. et y vivait. 1826. à. ''*l. I^e. et n'y paraissait qu'asjez. ,. Le sous-direcleur. constamment;. y était entré. il. 36 ans, en 1798 et n'en sortit que lorscjue son poste fut supprimé, 28 ans plus tard, en 1826. 11 lut retraité à 66 ans, au. à. 3, 000. de. taux. francs. (^>.. Il. l'assimilait. Jeunes de -Langues, carton ia,. l'àme de. janvier 1818.. Arrh.. (2). Voir infra, notre Liste des Jeunes de Langues, n" a5i à H06.. ''>. Ce que constate,. Afl. étr.. ,. te. a. ('). du proviseur 'la.. trll. ne parait jamais à TEcolen, écrit,. le. a. mai i8a5, Laborie,. lettre. avant-dernière note.. '"'. XII (''. lettre confidentielle. Jeûnas de Langues, carton. Injra, voir noire Liste des adwinislraleurs.. '*'. citée. mai iSaS, une AIT. étr.,. t/i. la. au censeur.. (•). Laborie au ministre; Arch.. an. véritablement. était. wCliambrew des Arméniens, où on. Arch.. Ibid.,. Simon.. Jeunes de Langues, carton '16; ao nivôse au la pluviôse. AIT. étr... et /jerniinal. carton. an. \ii.. 4a, lettre. de. Kielïer,. ai. novembre i8a6;. et. dossier.

(23) .. LES JtCiNES DE LAi>GLES OU. La à. difficulté était. poste de. son. dv. lui. d'abord compté, ne put répondre. l;i. qu'on en attendait. longtemps vécu en Orient. avait. manquait de patience avec. dans. sur lequel on avait. Ortis,. à ce. une indolence invincible. rapporté Il. il. 13. ARMÉNIENS'". trouver un subordonné, qui s";itlachàt. maître-surveillant.. capucin défroqué,. ff. conversation en turc. ^^'.. plus qu'octogénaire au Collège. et. passion de. la. enfants et on dut. les. et. ancien. :. eu avait pipe.. la. le. confiner. Sexagénaire en 1798, il mourut De tous ceux qui le rempla-. (^*.. cèrent, Ducauroy. son successeur immédiat, était trop distingué. pour s'éterniser dans. ce poste. après quatre années,. :. quitta,. le. il. dès 1802. (il. Parmi. autres maîtres, Daret, Bourdon, Valensot^*^ etc., plus. les. 26 ans), pour. avait. aller diriger l'École. d'un semble avoir accepté ce poste surtout conscription. ils y. :. de Péra^^).. pour échapper. à. la. restèrent le moins possible.. Les professeurs avaient fort heureusement une autre envergure. Kielfer fut d'abord presque seul chargé de toute la besogne. car. :. Ortis, qui faisait de son mieux, faisait assez peu. KielTcr,. quand. débuta auprès de ses élèves, en janvier i8o4, a\ait 87. ans'^^.. il. Il. pas un. n'était. Jeune de Langues, mais. ancien. il. était. le. disciple et l'ami de ce Pierre Uullin, qui couvrit de gloire l'an-. cienne. cf. Chambre. des Arméniens. tout droit de Constanlinople où. de Paris. Et puis,. ^^. il. en qualité de prisonnier politique au. Dans leur commune. leur bourse, mais. et. langues orientales. Sous. RuHin, Kielfer n'avait pas tardé Constanlinople. RuHin désigna. non. captivité, Huffin et Kielfer avaient uni. leur passion pour les. à. revenait. cbàteau des Sept -Tours.. seulement leurs malheurs, leurs espérances. même. il. avait vt'cu huit ans, dont trois. par. à devenir. les. Kielfer à l'attention. direction de. la. un maître. Uetenu. besoins de. du ministre;. lui-. ambassade,. noire. Kielfer lut. donc. appelé non seulement à occuper, auprès des .leunes de Langues, la. place qu'y avait tenue Rullin, douze ans plus tôt, mais à sup-. dès. pléer RuflSn,. i8oô, dans. Frani-e, en attendant de. t''. a6. Ihid., carions ûi et. an. prairial '-'. W. vi. ,. i6;. l'y. ,. ibid.. (»). Idem. ,. xbid.. '*'. Idem,. Kieffer;. extrait. ibid.. Sur. communication. du. chaire de turc, au Collège de. comme. lettres des 5 frimaire el 4. professeur. germinal, 10. titu-. floréal,. etc.. Infra, Liste des professeurs. Idem. la. remplacer. lui,. voir. faile. el. des maiirrs.. H. Dkhérain,. Un. orienlalisle. au Congrès des Sociétés savantes,. Bulletin de la Section de Géographie, 1920.. alsacien, Daniel le. a8 mai nj-io. ;.

(24) DUPO^T-FERBIER.. G.. \fl. i833. Dans. de 1822 à. laire,. enseignement, dans. ce double. second surtout, Kieffer allirma toute sa valeur,. ne parvenait. que. sa. voilera d'autres regards qu'aux siens. C'est. p;is à. le. modestie là. qu'il prépara son fameux dictionnaire turc-français, entrepris en. que, Xavier Bianchi achèverait en i835. Or Blanchi, ancien Jeune de Langues de Gonstantinople '^\ était depuis 1816, le collaborateur de Kieffer, à Louis-le-Grand, et tous deux s'y par-. 1806. et. ,. tageaient l'enseignement du turc. Kieffer y joignait l'enseignement Et enfin ils avaient comme collègue, chargé de. du persan.. l'arabe, Antoine. Desgranges, contemporain de Bianchi. avait, au Collège Egalité ou au Prytanée, été Jeune de. dans. les. et. qui. Langues,. années tragiques de 1793 a 1802; Desgranges, en 1812, dans ses fonctions de secrétaire inter-. avait été l'adjoint de Kieffer. prète. (2).. que, de 1797 à 1826, trois hommes se trouvaient appelés à tenir les principaux rôles auprès des. donc. est. Il. très certain. Jeunes de langues Kieffer,. Chayolle et Sinion, pour l'administration;. toute leur. fallait. Il. :. pour l'enseignement. et tout leur. autorité. presque quotidiennement, contre proviseurs. que dans petite. Champagne,. :. les. armée. le. pour. lutter,. entre autres, ot Laborie. Plus encore. deux précédentes périodes,. écolière. zèle. mauvais vouloir de certains généralissime de. le. ne voyait pas sans dépit celte. tr. Chambre. la. des. Arméniens^, souvent agonisante, mais toujours ressuscitée, qui d'un. relevait. ministère. autre. que. lui,. défendait ses privilèges et ressemblait à lège. avait ses. un. protecteurs,. collège dans le Col-. '^^K. Dans. leur vie matérielle, morale et intelleoluelle, les. mêmes. persécutions furent donc bien rarement épargnées aux Jeunes de. Langues.. Le. 1797, pouvait sembler heuun appartement particulier assez vaste. local assigné à ces enfants, dès. reusement choisi et assez. c'était. :. commode «pour. les contenir tous,. tant (|ue leur. nombre. local avait élé. occupé jusqu'alors par. '''. ,. n". les. (-'. Liste des Jeunes de. Arrh.. du. a. la. et leurs maîtres,. quinzaine. (^'i'.. Ce. archives de l'Université.. 819,. et notre Liste des. •)b.. ('). '*'. eux. ne dépassait pas. Infra, voir aolrc Liste des Jeunes de Langues, n". professeurs. lettre. total. AIT. élr.,. Langues, u" aiy; Liste des profeeseurs , u° 53-5A.. carton iG, ao nivôse au 13 pluviôse an. mai i8a5.. Ibid., carton. ii; 5 liimaire an. ïi.. m;. carton 4a,.

(25) LES JEUNES DE LANGUES OU «ARMÉNIENS'). est vrai qu'il fallut y ajouter encore, lorsqu'il y eut. Il. Du moins,. Jeunes de Langues.. 2^. générosité. l'addition,. du proviseur Champagne,. fosses d'aisance, paraissait-elle. d'un goût suspect.. Ils. Simon une. à Chayolle et à (^). protestèrent. et les. groupement de. le. dogme pédagogique. On pas à. la. possibilité de ne pas. la. Collège. le. presque un millier de francs. (^).. comme. des exercices physiques,. des élèves. Les préjugés contre les varioles, si. Un. la. la. le xviii" siècle,. Théob. Dillon,. il. élève arri-. renouvellement. le. le. au. dotait. en 1811, atteignait. re'créations. ,. des promenades,. natation, affermissaient. santé. la. vaccination tombant peu à peu,. fréquentes et parfois. seul d'entre eux. et. la valeur,. Des. on ne revint. Chaque. Bien mieux, on. (-).. départ d'un trousseau neuf, dont. durant. à la française et. levantine de jadis.. trousseau, dont l'enlrelien. regardaient ensuite. car, jus-. pour un. intangible.. fàrheuse robe à. avec un. vait. Langues. ces adolescents passa. garda, bien entendu, l'habit la. ironie. narines de leurs élèves. éparpiller, à travers la maison, les Jeunes de. qu'en 1826,. la. n'obtinrent pas seule-. Ils. ment un logement plus salubre, mais. 18, voire. qu'accorda. savoir l'émanation des. à. purent enfin respirer sans dommage.. à. 15. si. graves à Louis-le-Grand. n'éprouvèrent plus les Jeunes de Langues.. mourut au. collège, en messidor. dut être retiré, en 1807,. le. an. vi;. quant. régime de. l'in-. ternat ne pouvant lui convenir.. Le prix de élevé de. la. 600. pension. francs à. ,. payé par. 700,. et. le. ministère, avait été cependant. même, en comptant. les frais. sup-. plémentaires de tous ordres, chaque Jeune de Langues coûta, jusqu'en 1826, 1,660 francs à l'Etat, alors qu'un pensionnaire revenait à 1,0/46 francs. Cette constatation mise, par le proviseur. Laborie, sous les yeux du ministre,. fondamentales de. la. allait être. une des causes. transformation de l'Ecole, en 1826. ^*).. Les Jeunes de Langues se rendaient-ils vraiment compte des sacrifices consentis. en leur faveur par. le. (îouvernemeut?. Il. peut, et Chayolle, Simon, Kieffer en étaient très convaincus. voulaient voir, dans. C '^). '''. '*'. Ibid, carton Ibid., carton. la. se Ils. gratitude de ces apprentis drogmans, une. 46, [vers lyyS], Mémoire [de Chayolle]. i6; an tih, Considérations par Simon.. Ibid., carton 4a; 9 juillet i8u. 3 pluviôse an vu, arch. nat. M. i.55;. arcli.. Ecole des langues orientales. vivantes; idem, aa pluviôse an viii, ibid.; 39 août 1807, arch. Aff. étr.. ,. car. ton 40; ibid., carton 4a, lettre citée, de Laborie, a mai i8a5; arch. de Louis-. le-Grand, Correspondances administratives ,. h. ,. n°. 687; a octobre i8a6..

(26) \Q. DUPORT-FERRIER.. G.. sérieuse garantie de leur fidélilé dans l'avenir. dans. n'arrivaient pas. décidée. cœur. pour eux, l'avenir devait être. parmi. comptaient bien. s'y. à la. qu'un subter-. et. première occasion,. ils. ils le. demanda, dès 1797, s'il n'était Jeune de Langues l'engagement de. et l'on se. ans au moins, dansle drogmanal. En groupant des jeunes gens. '-^J.. d'origines et de mentalile's diverses,. on fondait de grands espoirs sur les. :. dérober. En 1807, en 1818, en 1821,. pas urgent d'exiger de tout servir, dix. bien. presque tou-. prolongation du passé. Au con-. pour [dus tard,. pis-aller,. démontrèrent clairement. goût de. vocation. dans leurs traditions familiales;. et. la. fuge adroit, pour l'heure présente. :. vrai dire, tous. Français de France, plus d'un ne voyait, dans. les. iedrogmanat, qu'un. lités. A. celle vocation, les Levantins la trouvaient. :. jours enracinée dans leur. traire,. (').. ''Chambre» avec une. la. l'action. réciproque de leurs qua-. Levantins donneraient à leurs camarades occidentaux. le. carrière; les occidentaux donneraient aux échappés de. la. l'Orient plus de tenue morale, de dignité, de droiture et d'hon-. Pour bien. neur.. sable de. douceur de son. A de. servir la. France au loin,. il. semblait indispen-. connaître, d'avoir foulé son sol hospitalier, goûté la. la. ciel et. compris. la. générosité de son accueil.. tous, d'où qu'ils vinssent, des Échelles ou. Loire et de. la. la. «Chambre^ d'abord,. Seine, le. il. s'agissait. bien des rives. de démontrer que. drogmanat ensuite, formaient une. la. vaste. famille, où l'affection mutuelle était le stimulant de feffort et sa. récompense. Les aînés comprenaient qu'ils devaient encourager cadets et aplanir devant eux, les obstacles de la route.. les. On. les. mettait en garde contre la tentation de tyranniser des êtres plus faibles. ou de. les. quotidiennement. corrompre le. Les uns. ^^K. et les autres. bienfait de Taflection. éprouvaient. paternelle, que. leur. Cette idée est fréquemment exprimée dans leurs divers rapports, déjà. ''). cités; ainsi, le. i5 octobre i8itj, dans un rapport de Kieller, arch.. AO". étr.,. carton. ^6. l'Ecole. [des Jeunes de Langues, à Louis-lo-Grand], ayant reçu de longs et. nombreux par. la. dans ^*^. la. :. «Les jeunes gens instruits, pendant plusieurs années, au sein de. bienfaits. du Gouvernement,. reconnaissance,. ils. carrière à laquelle. Arch.. AIT.. étr.,. n'ont. ils. .. .. se regardent. comme. d'autre ambition que.. ses enfants et, liés .. .. servir la patrie,. sont destinés.». Jeunes de Langues, carton 46; [1797]. 29 août. 1807;. carton ha, 39 juin 1818 et 19 novembre 1821. Cet engagement ne fut imposé qu'en 1860, arrêté di 6 août, art. 4. Sur les défections des Jeunes. —. de Langues, '''. an. Arch.. m,. voir, air.. lettres. carton. étr... 4(5, le. mémoire du 20. juillet. 1828.. Jeunes de Langues, carton 46; 20 nivôse au la pluviôse. de Champagne et de Chayolle..

(27) LES JEUNES DE LANGUES OU «ARMEiMEAS. 17. •'.. réservaient Chayolle et Simon, à Paris, en atleiidant de trouver,. à Conslanlinople, Tappui de l'ambassadeur de France. Celle tendresse était d'autant plus nécessaire que plus d'un, parmi ces. orphelin. enfants, était. eu Tan. :. ix,. Lebrun, Baudry, Dillon. Et, dès. d'entre eux. trois. perdu leur père sur l'échafaud ou sous. avaient. révolutionnaires,. les balles. on leur rappelait que. l'an viii,. anciens Jeunes de Lanjjues devraient, par leur correspon-. les. dance ultérieure, ne jamais perdre contact avec leurs anciens maîtres de. la. étrangères,. rue Saint Jacques. comme. jadis. tenu tiès exactement,. du. de. travail,. Quand. et, poui- le. conduite. la. nul. moins, tous ne. détail. par mois, selon leur âge, pour leurs. marine,. menus. mutineries qui. 182/1. agitèrent. le. L'influence de. que tous. Simon. ^.ut. les autres élèves.. ilâ. de loin,. 1819. et. garder contre. les. Il. couchait dans. le. la. Leur second maître. même. la. les. la cei titude. de leur avenir. pline s'en ressentaient fâcheusement. l'énergie de leur. du collège,. démontrer que. :. Or. s'ils. même. on ouvrit. Simon. (*.. Jadis. avec une confiance. trop. leur travail et leur discià diverses reprises, on eut. s'exposaient à être renvoyés. ne seraient point épargnés. ils. accompagnait. chapelle, en prome-. dortoir qu'eux et. Jeunes de Langues se reposaient. absolue sur. contagion de. étaient plus attentivement surveillés. sur ce dortoir, la porte de l'appartement réservé à. i8oy; Sommaripa, en 1821- Fleurât. :. les. deux Digeon, en. et Battus,. tirent la sévérité des justes lois. Et ces Il. ni. Collège, en 181b,. au rélèctoire, en classe, en réci'éalion, à. les. Et. ^-l. (3i.. l'indiscipline. Et d'ailleurs. nade.. lait. plaisirs d'écoliers.. Les Jeunes de Langues ne [)articipèrent ni de près,. aux. était. mois, au. semblait oi>eux.. lui. furent infiniment sensibles à ce bon procédé. ils. la. les six. 1800, accordé un ou deux Irancs. leur avait très volontiers, en. Il. reste, le ministre des Alluires. des succès de chacun de ses prot''gés.. et. s'agissait d'eux,. il. Au. '^).. Secrétaire d'Etat de. le. en 1826, ressen-. exemples furent salutaires.. n'y eut désormais pas plus d'indulgence à leur égard que pour. les autres élèves. du collège,. eut, pour eux, la. main plus. Comme Champagne, '''. W. Ibid., carton 23. même,. et. à l'occasion,. Champagne. lourde'"'.. Laborie aurait voulu être. i6, Considéralions. .. .. .. le vrai. souverain. par Simon.. frimaire an ix; arch. nat., M. i55; arch. École langues orient, viv.. Simon, 1826.. (•*'. Dossier. (»). Idem,. '*). Au témoignage de TouK. ibid.. III,. i9'^3.. Cbayolie; ibid., carton i6, 20 nivôse an. et suiv.. xii. a.

(28) G. DUPONT-FERRIfiR.. liJ. de leurs éludes. Leurs programmes, leurs classes, leurs professeurs même élaient presque constamment et. de leur discipline discutés t'I. Sans doute, on s'accordait, en principe et une. fois. de plus, sur. particulière, indisla nécessité d'une double culture, générale et. pensable pour. moyens. drognians. Mais sitôt qu'on abordait les. les futurs. pratiques d'harmoniser pour eux ce double enseignement,. s'amoncelaient.. les clifTicultés. Plus d'un. Levantin. arrivait. au. collège, le cerveau complètement vide; on aurait dit de petits sauvages sortis, la veille, des moulagnes natales ou des bois.. Appelés, par destination, à servir. un mot de. On. français.. à lire ou à écrire. A. plus arriérés de. la. France,. ils. ne savaient pas apprendre. avait négligé jusque-là de leur. 12 ans, placés en huitième,. la classe. Ils s'y. ils. étaient les. sentaient déracinés. Egarés au. milieu d'enfants plus jeunes et déjà beaucoup plus instruits,. picnaienl. ils. en dégoût et risquaient de chercher, dans. travail. le. un asile. Ils échappaient au cadre anormaux pourraient-ils se plier aux d'un collège normal? Et comment ?. l'indifférence et la paresse,. habituel des classes. Ces traditions rigides 11. ne pouvait, trop souvent, y avoir, pour eux, que des quesAvec eux, l'instruction commune était presque. tions d'espèces.. impossible. classes. daient. On. les. annexait cependant, un peu au hasard, aux. élémentaires. :. là,. pendant deux ou. voltiger autour d'eux des. dont leur mémoire arrêtait. et. trois ans,. ils. enten-. syllabes françaises et latines,. fixait. quelques-unes^-). Avec cela. un peu de grammaire, d'arithraélique, de géographie,. d'histoire.. Seuls, avec quelques Levantins heureusement doués, les Jeunes. de Langues nés en France, intelligents saient,. dans. classes. les. et. bien entraînés, léussis-. du lycée ou du collège,. à. faire. bonne. Armand Caussin de Perseval, Annibal et Scipion Dautun, Amédée Franquevillc, Aune Augustin liriilé, Fulgent Saint-Sauveur, Summaripa lui-même firent honneur aux Jeunes figure. Pierre. de Langues (^). L'élude des langnesorientalesn'interrompaitjamais entièrement la suite. des classes de grammaire ou d'Humanités; elle ne com-. '*'. Dossier Simou,. ''). Plus tard, M. l^réd. Masson a très joliment noté. ce qu'il a. pu. cité.. constater, sous. que nous savons de. la. le. Second Empire,. Voir noire. liste. Jadis, p. G8-70. ;. par ce. période antérieure à i8a6, grâce aux rapports des pro-. viseurs. ''). le fait,. est tout à fait corroboré. des Jeunes de Langues..

(29) LES JEUNES DE LANGUES OU. mençait cependant, pour troisième année de leur. essentiel de leurs eilbrts. études par. :. %és, que. la. Les. '•'.. principal professeur, suivaient. le. et. moins. au lycée ou au collège. enlre'e. d'arabe. 19. ARMÉNIENSw.. enfants les. les. jeunes gens dont Kiefîer était des cours de turc,. «f. persan. Le. de. Tobjet. lurc était. KielFer estimait logique d'aborder ces. parce que ses formes grammaticales sont plus. le turc,. régulières et moins nombreusis que celles de l'arabe; et puis. observait que, pratiquemment,. surtout. au turc, en arrivant à Constantinople, où. initie's. leçons du maître turc ne se faisaient qu'en rédigé,. pour. ses élèves,. La Porte;. langue. Après quoi,. mécanisme. Il. appelé à. lire. Il. de. tères. turcs,. persane.. sont presque. pour. y-avait,. Il. le. con-. et. qu'un drogman. obligeait tous ses élèves à former. soigneusement, d'après des modèles calligraphiés, frqui. la. de cette. avec les lirmans, les lettres,. bureaux de La Porte. constamment.. leur faisait. Capiiulaiions avec. est la partie délicate. les familiarisait. il. et autres pièces imiaoant des. très. notamment nos. les. KielTer avait. s'attachait à leur expliquer les principes. il. struction turque, dont le. est. turc.. une petite grammaire turque.. expliquer des textes turcs et. il. élèves avaient besoin d'être. les. mêmes. les. les carac-. qu'en arabe. en. et. turc, trois sections, dans lesquelles les. élèves étaient admis, suivant leur force. Les plus avancés (le quart,. en 1817) étaient conduits au cours de turc enseigné par Kieller à côté de Louis-le-Grand, au Collège de France'^'.. Après doux ou trois ans de turc. enOn il. le. persan. Kiefîer enseignait. pour. avait eu,. turc,. le. un. ,. les élèves. le. persan,. auxiliaire,. abordaient l'arabe. comme. et. le lurc, ujais. Orlis d'aboid, Blanchi. ensuite; Antoine Jérôme Desgranges était chargé de l'arabe où,. Agoub, en 1826,. le. successeurs avaient. suppléa. Le second maître, Ducaurroy et ses. le. devoir d'apprendre. le turc, afin. d'aider les. élèves dans l'étude de cette langue'^).. A l'Ecole spéciale dos Langues orientales, on jugeait que trop. souvent. les. professeurs des Jeunes de Langues «manquaient d'une. bonne méthode, et d'analyse. 77. aux professeurs. U). Arch.. A. aff. étr.. ,. aucune idée de critique, de logique. Louis-le-Graud, par contre, on était sévère. fcde la. 37 novembre 18^7,. W. et n'avaient. ^'''.. Bibliothèques, qui «répétaient, au Collège. Jeunes de Langues, carloa !i2, rapport de Kielîer où, le il. explique sa métlioJe antérieure.. Liste des professeurs, infra, et Rapports semestriels au ministre.. ''). Idem,. '*'. Arch.. ibid. afl'.. élr. ,ye((ne«. de Langues,. struction des Jeunes de Lauguesn.. cartou t\6,. «Observations sur. l'in-.

(30) 20. DUPONT-FERBIER.. G.. de France, leurs leçons de. cumuler. les. connaissaient. lalines,. rue des Petits-Champs, pour en. traitements 75; qui savaient lire les langues orientales. de dictionnaire ou. à cou[)S. ia. à travers. étaient des savants de cabinet. el. des traductions anglaises et. non. mais. Tidionie. parlé,. non pas des drogmans,. et l'on. littérature. la. souriait des « éloges qu'ils se faisaient distribuer par leurs. de. presse. la. A Louis-le-Grand, sans doute, renseignement point nelle. :. mal. Tout. du Levant;. ni statistique, ni ge'oinétrie. manquait. cela. au. Ni grec moderne, ni droit commercial, ni. établi.. droit maritime, ni droit privé. mique,. n'était pas. entre les deux cultures, générale el profession-. le de'part. était. ,. amis. (').. 75. et. même. le. géographie écono-. ni. pratique, ni. levé'. de plans.. temps pour renseigner. Simon,. Chavolle, kieffer rêvaient d'une École de Jeunes de Langues qui lut. autonome, maîtresse de. ses disciplines et. de ses élèves.. Placés dans la dépendance de Louis-le-Grand et des traditions universitaires,. c'e'tait. merveille (|ue, parmi les apprentis drog-. mans, quelques-uns eussent. mesure du. zèle. d'un Bianchi. la possibilité. de révéler leur valeur.. 1826 ne furent presque jamais à la 1797 d'un Chayolle ou d'un Simon, ni de la science. Les lésultals de. à. d'un Desgranges el surtout d'un Kielfer.. ,. El, une fois de plus, dans cette nouvelle période de son histoire,. de l'Ecole de Constantinople apparut encore plus. l'insutlisance. que. notoire. l'insulïïsance. de. celle. envoyait directement à Pe'ra, sans. ceux qui n'arrivaient sur. le. de Paris. Ni les faire. Bosphore qu'après avoir. rue Saint-Jacques, ne semblaient justifier, en fices. les élèves. qu'on. passer par Paris, ni été dégrossis. somme,. les sacri-. pécuniaires du Gouvernement. Au lieu de considérer l'École. de Péra l'avait. comme un. séjour réservé à Télite de l'École de Paris, on. pre^que toujours considérée. comme. l'exutoire de Louis-. le-Grand. Au lieu d'éliminer les incapables, on se hâtait de leur faire. prendre. le. paquebot pour Constantinople.. dans deux classes; la. la. Ils y. étaient. admis. deuxième, au traitement de i,5oo francs;. première au traitement de 1,800 francs. Là-bas, en dépit des. efforts. de Ducaurroy,. et trop légers. les. maîtres étaient trop réduits en. pensionnaires, ces derniers se logeaient où assez loin. Cet éloignement était. La dissipation. ^'1. Ibtd.. ,. nombre. de savoir. Les locaux ne pouvant abriter tous. les. ils. pouvaient et souvent. un prétexte. à leur inexactitude.. el l'absence de tutelle sérieuse, sur des étudiants. carton ia; rapport de Ctiayoiie, iU janvier 1818..

(31) LES JEUNES DE LANGUES OU di;. 18. à. 26 ans, ajoutaient au. discij)line.. .. r. IT. relâchement des études. dans. les élèves s'y dissipaient. .;. 21. ARMEMENS-i.. de. et. plaisirs. les. départ de Ducaurroy, en 1816, avait donné à l'iastilution. -i. le. la. Le. (^'.. coup. de grâce; depuis lors, «-aucune direction, ni méthode sérieuse^i. Kiefïer reconnaissait, en i8-2-j,. que. Ecoles de Paris et de. tries. Constanlinople n'avaient fourni, depuis plusieurs années, que. peu de sujets distingués. à In. carrière. précédente, l'ambassadeur de France à consuls du Levant la. se désolaient. de. Constantinople et nos. notamment au même moment,. à. constatée chez. la difïîcullé,. plupart de nos drogmans, à s'exprimer dans. tales et. fort. du drogmanat'^. L'année. en retracer par écrit. les. langues orien-. les caractères '-l. Enfin. ,. Ministre déplorait que wle drogmanat fût. le. encombré de. sujets incapables^.. plus «grossir. le. nombre des. estimait venu le temps de ne. Il. sujets de cet. ordrd. ^^).. VI. DE 1826 À. 1873.. LA SUPRÊME ORGANISATION. (jusqu'à la fusion. avec l'école specule des langues orientales vlvantes).. L'autonomie, que l'École des Jeunes de Langues possédait Louis-le-Grand. ,. e'tait. partielle; elle la voulait entière.. quérir cette indépendance,. il. à. Pour con-. eût fallu s'cn-ader du Collège; mais,. plus puissant que l'Ecole, le Collège. allait-il. vraiment se laisser. battre par l'Ecole? Et d'ailleurs, hors du Collège, pourrait-elle re'ussir à se loger. dans un. local à elle, qui abritât ses élèves, ses. administrateurs, ses professeurs, ses livres,. toute sa personna-. lité? Cette émancipation ne semblerait-elle pas trop coûteuse au. comme. ministère? Et,. il. existait,. des Langues orientales vivantes,. O. Ibid., carton. depuis 1796, une autre Ecole. les. Jeunes de Langues n'étaienl-. A5; rapport de Ducaurroy, i5. juillet. 1809; confirmé de. tous points par RufTin. <*'. Allusion à ces plaintes dans le rapport de Kieffer au Ministre, le 37 no-. vembre 1897; ('). ibid., carton. Arch. Louis. le. Û2.. Grand, Corresp. administr.,. 11,. n". 687;. le. a octobre. 1836..

(32) DUPONT-FERRIER.. G.. 2. pas exposps à être absorbés par elle?. ils. et la fusion avec l'École spéciale des. le-Grand Or,. donnèrent dans en 187.3. Et. le. en 1826 que. fut. proviseur de Louis-le-Grand réussit,. cuirasse. la. l'État et ils étaient, assurait-il,. de Damas.. une menace pour. vit à. plusieurs reprises. les. mœurs du. ministre, baron. le. échangèrent des lettres tfConQdenliellesw, que nous. Ils. avons retrouvées. Laborie proposait, sur. Jeune de Langues, une économie de 3o. 100, sur. la. p.. pension de chaque. 100,. et. une autre de. personnel administratif de l'Ecole. le. •. un nouveau pas en avant. :. dans. la. «. le. ministre. Le proviseur. très alléché, prêta l'oreille à cet intéressant projet. fit. Jeunes. les. coûtaient trop cher à. ils. :. (!'.. Le proviseur Laborie. p.. ils. ici.. le. de Langues au défaut de. Collège. :. second,. le. précisément ce dernier acte de leur histoire,. c'est. après trente années d'efforts inutiles, à frapper enfin. 60. Louis-. Langues orientales.. premier, dès octobre 1826, et. dans. nous reste à exposer. Ce. eût fallu. il. Jeunes de Langues ne surent éviter ni l'un, ni Paulre. les. qu'il. réalité,. écueils; rassujettissement à. entre ces deux. manœuvrer. En. Chambre « des Armé-. niens, expliqua-l-il, on trouvait fort imprudent de laisser côte à. côte des enfants de 8 ans et. le. moment où «un. collèges^;. il. des adolescents de 18.. C'était. souille d'immoralité flétrissait la jeunesse des. importail de préserver sans retard tout ce qui pou-. encore être sauvé. Et justement deux Jeunes de Langues,. vait. Fleurât et Battus, venaient de se signaler par deux fautes graves.. Le baron de. Damas. Désormais pour. les. les. n'hésita pius^^K. Jeunes de Langues seraient, pour. des pensionnaires du. même. dans tous. 11. mune, ni. les quartiers.. plus de cobc'sion,. et tous. tàge. (ju'eux.. n'y aurait pi. de directeur adjoint. congédié. Chayolle. :. deux mis. avaient été, depuis. disparaissant,. donc plus de. était. à la retraite.. 1798,. doyen des professeurs, <*'. Arch.. ('). aff. étr. ,. w. chambre^ com-. les. remercié, Simon était. A Chayolle on du. roi.. même. osait. Chayolle et Simon. deux colonnes de l'École. n'avaient plus de raison d'être.. ils. le flot. Us seraient dispersés. us d'Ecole. Désormais plus de directeur. retirer le brevet de Secrétaire-interprète. dossier. classes,. les. études, les réfectoires, les dortoirs, versés dans. On. :. l'École. chargeait. le. Kiefier, d'administrer ce qui resterait de. Jeunes de Langues, carton 6a, lettre du a mai. iSaS,. Simon, 18a 6.. Ltilre au proviseur, a octobre i8a6. Arcli. Louis le Grand, Corresp. admi-. nigtr,, II, n°. 587..

(33) LES JEUNES DE LANGUES OU. ff. Jeunes de Langues, éparpillés à travers et. 23. ARMÉNIENS'^.. le Collège. Il. enseignerait. dirigerait'^'.. il. A regarder. les choses d'un peu plus près, la réforme e'tait moins radicale qu'on ne pouvait croire. Il fallait bien admettre. que, pour. les classes. de langues orientales,. à. tout le moins, les. Jeunes de Langues seraient réunis et réunis tous. donc leur attribuer un peu malgré. découvrir. lui, à. mois, voire. plusieurs. pouvait pas, tout de. d'éminents services. année. (-).. H. les jours.. fallut. proviseur dut se résigner,. un. mit du reste à cela plusieurs. En revanche, Simon qu'on ne. jeter. réussit. (^),. le. Il. années.. même,. et davantage.. que. local,. à. la. à. porte, après trente ans. ne pas déménager avant une. Et Laborie dut attendre. de. ferme. pied. l'appartement de l'ancien diiecteur adjoint, qui ne voulait pas. que son bannissement. croire. comprit assez. fut sans. appel. Bien mieux, on. (^'.. qu'en dehors des classes une étude. vite. commune,. au moins pendant une partie de la journée, était indispensable, ne fût-ce que pour préparer les leçons ou les devoirs de turc, d'arabe, de peisan; ne élèves. fallait-il. bibliothèque orientale,. la. pas laisser à. disposition des. la. orientaux, les. les dictionnaires. manuscrits orientaux? Dès lors, dans celte étude, fallu rétablir. été chimérique. Et enfin. dans. avait bien. il. un surveillant; l'économie de ce maître avait donc. les classes. comment. précipiter les Jeunes de. Langues. correspondant à leur âge, quand leur instruction. retardait de plusieurs années. Celui-ci était en sixième et. i5 ans;. celui-là,. quième, en. avait plus. de. 1. 7.. Enfin chaque élève coûtait, en. sinon plus tôt, i,3oo francs'^'. projet. il. avait. en huitième, en avait 16; cet autre, en cin-. du ministre. et la. On. voit ce. qu'était. promesse du proviseur. :. 1. 862. devenu. ne laisser. ,. le. les. Jeunes de Langues qu'avec des camarades de leur âge, et abaisser le prix. de. la. pension à i,où5 francs.. La moitié seulement de. la. réforme de 1826. appliquée. Et encore fallut-il, pour. la. fut. retenue et. mettre au point, tâtonner. jusqu'en juin i83^(^'. l'). Lettre au proviseur, a octobre i8a6. Arcti. Louis-le-Graad, Corresp. admi-. ntttr., II, n». 587.. Arch.. atr.. étr.. Arch.. ail",. étr.,. (*'. ,. carton h-i\ Jeunet de Langues, lettre du. ai septembre. 1829. '*'. Jeune* de Langues, carton k-i, lettre de Kieffer, ai no-. vembre 1826. Dossier Simon.. ('). Ibid.. (*). Jbid., carton. '*'. îbid,, rarlon /la.. .. ia, Rapport de Jouannin au ministre;. juillet 18/12..

(34) DUPONT-FERRIER.. 0.. 2/l. de l'École des. Aussi l)ieD, pendant huit ans, ce qui restait. Jeunes de Langues, fut menacé était. progressivement réduit. :. il. e'tait. de i5,5oo francs en 1833'^); or. et. en i8o3. de Constantinople, au ministre. :. il. 83o. 1. 5o,ooo. avait dépassé. ('),. francs. directeur des Jeunes de Langues écrivait. le. «notre école semble. La Tribune imprimait. de 27,000. francs en. tandis qu'on venait de supprimer l'Ecole. En i83i,. (•'*'.. Son budget. à plus d'une reprise.. :. pe'rirw.. iU. janvier,. Langues. à Paris. En i833,. «l'Ecole des Jeunes de. le. quand une autre secousse, autrement grave, celle de i8û8, donna l'occasion à M. Hase président de l'Ecole spéciale des Langues orientales vivantes, d'écriie au chef de la Division des sciences et lettres, une lettre, est inutiie-n^^'.. La crise. élait passée,. pour réclamer «la réunion à l'Ecole des Langues orientales de l'Ecole des. Jeunes de Langues, tinnexée au Lycée Descartes. l'agonie des Jeunes de Langues. Si. viatique la soutenait. :. le. 'i. t^l. se prolongeait, c'est qu'un. monopole presque absolu des places de. drogmans.. Pour nommer Langues. A. à ces postes. un candidat qui ne. fût. pas Jeune de. «l'impérieuse nécessité du service^'^'.. fallait. il. vrai dire, le. nombre. restreint des Jeunes. de Langues. en 18-26, limité à 9, puis descendu à 8, en i83i.. on. se tint j)lus. d'une. n'avait (jue 7 élèves, et. Ibis. En. maximum;. au-dessous de ce. en 1862; 6, en 1827;. ii,. allait. Ce nombre. élargir la brèche, ouverte déjà dans ce privilège.. à la fin. fut,. réalité,. ainsi,. on. de 1826. en i833("). Ces lacunes étaient gra\es. Jeunes de Langue^. i834. et d'autant. plus (|ue les besoins du. augmentaient, au moment où diminuait. service. :. 1862, lEcolc de Paris. à. envoyer dans. le. le. nombre dos. on prévoyait, au début de i833, que «de. Levant. ri. (^).. n'aurait. En dix-neuf. ]ias. un. ans, de. seul. 1823. élève à. à. i832,. neufs drogmans, pas un de plus, avaient été fournis au roi par. ('). Ibid.,. '-). Ibid.; Jeunes de. (''. Idem. W ('). Ibid.. (*). art.. Langues, carton. /i5, n°. 69,. p. 7.. ibid.. p.. ^i-rj.. de l'Ecole des Langues. lettre. Ibid.,. «833, "). .. Arch.. Langues,. W. ,. 18.33, et Dossier A(;onli;juil]pt i83i.. du 19. juillet iH/18;. orientales. vivantes;. dossier Jeunes de. réponse, i5 septembre i8'i8.. idem, réponse du i5 si^plemlire 18/18.. — Ordonnance du 20. août. a8.. Taldeau annuel dressé d'après notre Liste des Jeunes de Lani'UPs. D'après Jouannin, alors directeur, note de i833; Arch. alT. étr. Jeunes ,. de Langues, carton. t\'2..

(35) LES JEUNES DE LANGUES OU r ARMÉNIENS. 25. ^î.. Et cependant des postes consulaires nouveaux. Louis-le-Grand.. même. avaient été, dans la. période, établis à Suez, Jé-rusalem,. Mossoul, Erzeroum, Damas, Mogador,. nomie mal entendue, on ne Jeunes de Lan[;ues. de. avait été. (il. par une éco-. Si,. etc. '^l. nombre des. se décidait pas à relever le 2/1,. en i8o3),. il. faudrait de. toute nécessité et de plus en plus leur associer des externes. Là. était le salut.. dès 1869. On. sept externes. ,. se distinguer à l'avenir. donc à. se résigna et :. cinq en 18/18. l'inévitable, et. dont plusieurs devaient. .. SchefTer, Perruchot de Longeville, Des-. Ménard;. barolles, Pavet de Courteiile, Barbier de. M. Clennonl-Ganneau. (^'.. (^).. Ton eut,. même. Mais, en. et, plus tard,. temps, comment ne. pas voir que plusieurs de ces externes pourraient émigrer dans. maison. la. rivale. des Langues orientales vivantes?. l'Ecole spéciale. :. Celait préparer indirectement. lusion presque fatale des deux. la. établissements. Et d'autant plus que,. si. venait à baisser, sinon à tarir tout à. Langues, tout. il. faudrait bien leur ôter. au moins,. le. la. ni. la. chez les Jeunes de. monopole du drogmanat ou,. partager avec leurs concurrents.. le. Les maîtres à Louis-le-Grand n'étaient,. pour. source du drogmanat. fait,. qualité, en rapport avec les. ft. pour. ni. la. quantité,. Arméniens ^i. Les suc-. cesseurs de Chayolle, à la tète de l'école, furent Kieffer (octobre. 1826. septembre. à. 1829); Jouannin, jusqu'en. mars 18^6;. Desgranges aine, jusqu'en i855; Flurimond Lapierre, juscpi'en Courleille, jusqu'en i889'*l. 1882; Pavet de. Caria. direclion. de l'Ecole survivait, depuis 1873, à l'Ecole. Tous, sauf Kieffer. Jouannin, avaient été Jeunes de Langues. et. Ils a\. à. Louis-le-Grand.. aient tous, à l'exception de Pavet de Courteiile, passé en. Orient de longues années dans. le. science.. Au Collège de France,. orientales, à l'Institutel partout. drogmanat, où. hommes de. d'énnnents services. C'étaient des. à l'Ecole oiî. il. ils. rendirent. science et de con-. spéciale des. Langues. passa, Pavet de Courteiile. grand honneur à l'érudition française'^'.. fit. Les soins de les. la. direction et de l'adminislralion de l'Ecole ne. dispensaient pas de pouvoir, aidés de quelques collègues et. aussi de quelques surveillants, enseigner, à Louis-le-Grand, les. langues orienlales. Le turc Ibid., idem, rapport ('). Idem,. ('). Infi-a, Liste. fut confié à Kielîer. do Jou.innin au ministre,. jusqu'en septembre. juillet. i8ia.. ibid.. des Jeunes de Langues, n°* 887, 338, 35a, 35'i, 878.. W. Infra, Liste des administrateurs, prore'«seurs et maîtres.. (*'. Arcti. aff. étr.. ,. Dossiers personnels..

(36) 26. G.. 1899, puis. était. à. à. ;. Desgranges aîné, de 1829. i855 à. jusqu'en. 8^3; à i865; enfin h Lapiorre et à Pavet de Courleille. L'arabe laissé à Jauberl de 1826 à 1899; à Agoub, de 1828 a i83i. jeune on 18/12-1. 1868. DUPONT-FERniER.. iSk^; à Aiexis Desgranges Dantan (Annibal); puisa Duchenoud, de. Bianchi,. à. 1889, Le persan. à. i855;. à. dévolu. était. Jouannin, de 1828 à 18/iù;. 18Û7, et en i854; Dès avant 1870, il lui seul tout le. à Pavet de Courteille, de h Kieffer,. de 1826. Pavet de Courteille, de i85/i. à. 11. 1889. à. à t'^.. de Courteille d'incarner en. arrivait à Pavet. corps enseignant.. 1829;. a. Desgrangos jeune, de i843. à. consacrait toutes ses matinées. à ses chers ëlèves de Louis-le- Grand. Et. il. savait mettre, dans. son apostolat scientifique, autant de savoir, que de zèle dévoué et. de modestie.. II. Langues. Et. le. pour être. savait se multiplier. Avant d'être professeur. il. c'est. chacun. et à fous^'^^. puisse faire de. plus bel éloge qu'on. de ses prédécesseurs. à. avait été le surveillant des Jeunes de la. plupart. qu'ils n'étaient pas indignes de. lui. noms ont marqué dans. nard. Ces. ou dans. çais. hommes. pas indifférent de noter que ces. Grand même,. Et ce n'est pas. n'est. n'ont perdu ni leur temps, ni leur peine.. moindre mérite de Jouannin ou de Desdistinguer et. les. missionnaire, qui n'eut, tout. il. comme. avait passé vingt. années dans. le. les. signaler à l'ad-. n'était pas jusqu'à. un. ex-. Ortis aulrelois, rendu plus. d'un service aux Jeunes de Langues.. la. il. Louis-le-. le. ministration supérieure. Avant eux,. où. à. ils. granges aîné que d'avoir su. il. se sont,. au turc, à l'arabe, au persan. En travaillant. initiés. pour leurs élèves. de l'orientalisme fran-. l'histoire. hautes fonctions administratives. El. les plus. :. Mey-. Cor, Bel in, Schefer, Perruchot de Longeville, Barbier de. Il. s'appelait Pons-Dejean;. Levant. maladie Téloigna du Collège,. il. et,. au moment. même. composait un Manuel de. Langue turque '^l. Pour. 1826,. de tous ces secours,. tirer parti. fut d'avis. le. ministre, en octobre. que consacrer quotidiennement deux heures aux. langues orientales devait suffire et. il. comptait stimuler. le. travail. en refusant aux médiocres l'entrée de l'École à Constantinople^^'l. Dès 1827,. invité à. donner son. <'). Jnfra, Liste des professeurs.. (''. Dossier cité, Pavet de Courteille.. *''. Dossier Pons-Dejean.. (*). Lettre minislcrielie. Corr.adm., l''. Il. ,. Arcli. aff.. citée,. du. a. avis, KielFer démontrait. octobre i8a6; arch.. t^'. Louis-le-Grand,. n" 687. élr.. ,. Jetâtes de Laitgves, carton /ia;. que. 37 novembre 1827..

(37) LES JEUNES DE LANGUES OU. douze heures par semaine, réduites. ff. 27. ARMENIENS».. onze par l'ordre établi dans. à. Collège, n'était qu'une portion congrue. Sur ces onze heures,. le. de turc en prenaient. les classes. trois; celles d'arabe,. deux; celles. de persan, une. Restaient donc cinq heures hebdomadaires, pour personnel des grands élèves. Et,. le travail. comme. céder. fallait. il. une heure par jour, aux élèves les moins avancés, Jouannin, Battus, Lapierre, Wiet et Fleurât, pour qu'ils pussent prendre ff. des leçons d'écriture françaisen, où prendre les. langues orientales?. —. le. temps réclamé par. Kieffer conseillait de dispenser de la. rhétorique les futurs drogmans et de les absorber uniquement. dans. les. langues orientales, pendant leur dernière année de Louis-. le-Grand. t^).. Sur ces entrefaites,. le. ministère ayant changé, un nouveau. règlement d'études put paraître acceptable au successeur du baron de Damas. Et ce règlement naquit, en octobre iB'jg, de Laborie. collaboration de la. Jouannin. de. et. ^-l. la. Jusqu'à l'issue de. troisième, les Jeunes de Langues suivraient uniquement les. cours ordinaires du Collège, et ne s'occuperaient. Dès. classiques.. dans leur. l'entrée de la seconde,. le. dimanche, toute. orientales. L'après-midi,. ils. que. d'e'tudes. consacreraient, groupés. matinées,. salle spéciale, toutes leurs. heures par jour, et,. ils. la. soit plus. de cinq. journée, aux langues. rentreraient dans le cercle des autres. pensionnaires, pour suivre les cours de rhétorique française, puis. de logique et. ils s'initieraient. un cours d'arabe la. aux principes du droit. En i83o,. littéral fut londe'. et. Agoub en. fut chargé. ,. conquête de l'Algérie promettait d'étendre notre politique. sulmane '^l Dès i83i, ce cours quitté Paris et ce. fut. la. fut. supprimé quand Agoub eut. preuve que ce cours. était. au service. d'une personne, non d'une politi(}ue ou d'une idée. Cette. année, l'Ecole de Constantinople. car. mu-. était. même. supprimée, ce qui aboutit,. après l'ordonnance du 20 août i833, demeurée en vigueur jus-. qu'en 1880, à régler enfin de façon stable. les. études et. la. car-. rière des Jeunes de Langues, depuis Louis-le-Grand jusqu'au. drogmanat. ^^l. entre 8 Entré au collège "D". et. 12 ans'^^ l'enfant était mis on. Jeunes de Langues, carton 4a; 27 novembre 18^7.. f'. Arch.. '-'. Idem,. ibid.,. l^). Idem,. ibid.,. (*). Ordonnance du ao août i833,. '*). Règlement de juin i834, proposé par Jouannin. arch.. afl".. aff. étr.,. étr.. ,. 19 octobre 1829. notes et lettres des ao février, a8 mars, 6. carton 63. ,. avril. i83o.. article 3i.. Jeunes de Langues.. et. approuvé par. le. roi;.

(38) 28. DUPONT-FERRIER.. G.. troisième,. observai ion; iant qu'il n'avait pas achevé sa. non. il. de. Jeu no. |)as. Langues. Lanfriios,. mélangé avec tous. :. mais candidat ou. les internes,. l'italien, l'histoire, la. l'anglais,. moment, en s'appuyant sur. vail,. et. au plus tard.. Directeur. au. de. semestriels,. la valeur. morale. et. cet enfant. Si ce rapport était favorable, l'élève,. années de probation,. de ces. sortir. notamment aux examens. et. au Ministre un rapport, sur. faisait. intellectuelle. .\. notes de conduite, de tra-. les. de succès, méritées par l'enfant pendant toutes. années antérieures,. les le. de progrès. Ce. dessin, la gymnastique.. le. stage préparatoire devait se terminer à 17 ans, ce. l'alle-. les sciences naturelles,. géographie,. mathématiques élémentaires,. les. était,. il. Jeune de. sans distinclion aucune,. étudiait le français, le latin, le grec ancien,. mand,. élèoe. promu. était. Jeune de. Langiues. En. cette qualité nouvelle,. il. pendant. était,. du. initié à l'étude spéciale. années suivantes,. les. deux ou. trois. turc, de l'arabe,. du. persan, et aux connaissances élémentaires du droit français et. On. du droit musulman. idiomes. C'était. le. :. mises des personnes étrangères à. dans. On. par. y mentionnait. le. le. à. enseigner l'hiset à la fin. jury pouvaient être adla. con-. procès-verbal, signé de. Directeur,. le. celle des trois. traduction. maison mais ayant. la. naissance des langues orientales. Et était,. la. du Levant. Au milieu. le droit. de l'année, un examen était passé. tous les juges,. à. conversation dans ces trois. la. maître particulier qui avait. géographie et. toire, la. notamment. l'exerçait. improvisée des trois langues, et à. transmis au Ministre.. langues que. le. candidat connais-. sait le mieux et la convenance qu'il y aurait à l'envoyer, au besoin,. dans. celle. des Echelles. celte langue se parlait le. oij. mieux. Si. Jeune de Langues, âgé de 18 ans, avait, d'une façon sante, répondu dans ces examens et. de bonne conduite, L'élève. primée. drogman,. depuis. il. était. octobre. la. pensionnaires et. ne parlant '*'. que. la. un. drogman^-\. les. était,. indigène,. langue. avec. ,. carton. Idem,. ihid.. Idem,. ihid.. li'?... un traitement de. Consulats du Levant ils. d'une. du paysw.. Jeunes de langues.. '^).. étaient placés,. moralité. Ils. Règlement de juin i83i, proposé par Jouannia. arcli. air. élr.. W W. Elève. surveillance du Consul,. «chez. satisfai-. produisait des certificats. s'il. de l'École de Constantinople, sup-. i83i,. 1,800 francs, envoyé dans Là, sous. nommé. à défaut. le. et. comme. reconnue. avaient emporté approuvé par. te. roi;.

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